Dans le cadre de la programmation automnale du Blues de La Traverse, le 1er concert de la rentrée se déroulera samedi 18 octobre 2025 à 20h30, avec à l’affiche Sonny Gullage et Stef Paglia.
Prodige de La Nouvelle-Orléans, Sonny Gullage, incarne l’âme du blues, du gospel et de la soul avec une intensité rare. Pianiste virtuose et chanteur habité, il puise dans les racines profondes de sa culture pour offrir une musique à la fois intemporelle et vibrante. Entouré de ses fidèles Blues Groovers, il fait résonner chaque note comme un cri du cœur, entre ferveur mystique et élégance brûlante. Un héritier du Sud, nourri de tradition et porté par le souffle de la modernité.
Stef Paglia est un artiste belge reconnu dans le milieu du blues. En 2024, il a été couronné “Meilleur Instrumentiste” aux Belgian Blues Awards, soulignant son habileté exceptionnelle à la guitare. Son jeu énergique et sa présence scénique captivante lui ont permis de se forger une solide réputation sur la scène musicale européenne. Avec son groupe, il continue de séduire les amateurs de blues authentique et puissant.
Le nouvel album de Tutu Puoane, intitulé « Wrapped In Rhythm, vol II », sortira le 19 septembre 2025 via Soul Factory / l’autre distribution.
Après le Volume 1 sorti en 2024 , « Wrapped In Rhythm, vol. II » est le deuxième album de Tutu Puoane écrit sur les poèmes de son compatriote sud-africain Lebo Mashile, avec la coopération du Metropole Orkest néerlandais. L’album est produit par Larry Klein.
La chanteuse Tutu Puoane (née à Pretoria, en Afrique du Sud et vivant à Anvers, en Belgique, depuis 2005) se promène depuis plus de 10 ans avec son livre de chevet, le livre de poésie «In A Ribbon Of Rhythm» de son compatriote Lebo Mashile. Les poèmes de Mashile offrent un aperçu unique et très personnel de la réalité et de l’univers émotionnel d’une jeune femme noire africaine, issue de la première génération d’Afrique du Sud après l’apartheid. Ces poèmes résonnent profondément chez Tutu et délivrent en elle une musique.
C’est ainsi que sont nés ces collections de chansons écrites sur les poèmes préférés de l’anthologie de Mashile. Le résultat est un répertoire magnifique , à la croisée des chemins africains du jazz, du songwriting et de la soul.
Line-up:
Tutu Puoane (SA/B) – vocal & percussion / Ewout Pierreux (B) – piano / Clemens van der Feen (NL) – bass / DréPallemaerts (B) – drums
Le nouvel album de Manu Lanvin, intitulé « Man on a mission », sortira le 10 octobre 2025 via Gel Production – Pias
Après le succès de ses précédents opus, mais aussi grâce au rayonnement de l’album « Ici-Bas » qu’il écrit et produit pour son père, suivi de « Tribute to Calvin Russell », un magnifique hommage qu’il rend à son mentor, le guitariste-chanteur revient aujourd’hui avec un disque à la fois personnel, puissant et percutant.
Enregistré entre Paris, Nashville, Montréal, Fort Lauderdale et Sheffield, « Man on a mission » est l’album d’un voyageur qui dit avoir voulu se rapprocher au plus près de toutes les influences qui ont forgé sa musique depuis son adolescence. Du blues, toujours. Mais en passant par le rock et la soul, voire même la pop, ce disque exploite avec virtuosité toutes les facettes de son talent, révélant un mélodiste inspiré et un producteur hors pair. On y découvre ou redécouvre avec délectation toute la splendeur de sa voix chaleureuse, puissante et rocailleuse, souvent comparée à celles de Howlin’ Wolf ou de B.B King, qui se déploie avec une expressivité bouleversante sur des mélodies toujours entêtantes.
« Man on a mission », c’est un voyage intérieur, mais c’est aussi et surtout une balade à travers le temps où j’ai tenté de réanimer les invisibles, tous ces grands artistes qui m’ont aidé à être qui je suis » – Manu Lanvin
Découvrez le 1er extrait du prochain album avec la vidéo du titre éponyme « Man on a mission » :
Outside, le projet crée par Matt Cooper , multi-instrumentiste, auteur et arrangeur célèbre les 30 ans de son célèbre album «The Rough And The Smooth» avec une nouvelle version de l’album qui a été étonnamment remastérisée en Hi Res Audio par Miles Showell à Abbey Road.
«The Rough And The Smooth» était le deuxième album d’Outside à sa sortie en 1995. Écrit, produit, mixé par Matt Cooper, alors âgé de 22 ans, il a fusionné dub, jungle, hip-hop et rythmes latins avec un jazz modal vibrant. Matt a joué la plupart des instruments et fut rejoint par certains des meilleurs musiciens de la scène, comme Jhelisa, Imaani, Greg Osby, Cleveland Watkiss, Byron Wallen, Tony Remy et Gary Crosby.
Dès sa sortie, «The Rough And The Smooth» recoit un accueil incroyable et est reconnu comme un album décisif par la presse musicale (GQ, MOJO, The Face et Mixmag) et par les fans. Du funk complexe des parties 1 et 2 de «Journeyman» au tube Nu Yorican de «The 29/8 Steps», en passant par la jungle puissamment émotive dirigée par un violon de «To Forgive But Not Forget» et la fusion épique de jazz et de beats de «Moodswing», l’album impossible à classer, a influencé une génération de mélomanes et d’artistes.
Cette année, Little Bob célèbre deux événements majeurs : ses 50 ans de carrière et ses 85 ans ! À l’occasion de la sortie de son nouvel album Little Bob Story «Last Night in Paris», il signe son grand retour sur scène à Paris après de nombreuses années d’absence. Little Bob Blues Bastards vous donne rendez-vous le 26 septembre 2025 pour un concert unique dans l’écrin intimiste du Café de la Danse. Une soirée exceptionnelle, chargée d’émotions et de rock authentique, à ne manquer sous aucun prétexte. Paris vibrera au rythme du légendaire Little Bob !
Voici Little Bob story« Last Night In Paris » ou l’un des derniers concerts de la Story, une puissance, une fougue, une énergie et surtout sentir ce besoin de vivre, de survivre… Enfin, en quelques mots, comment comprendre pourquoi Little Bob story est et restera le plus grand groupe de rock en France. Un document, une vraie pépite, totalement inédit. 90 minutes de folie furieuse, avec 22 titres survitaminés, encore un moyen de se souvenir de toutes ces belles années à revivre sur le label Cat Recards. Du rock à en faire exploser vos oreilles, des titres très rarement ou plus joués, de quoi en satisfaire plus d’un. À se procurer sans modération et sans ordonnance, pour une heure et demi de plaisir énergique sans concession.
« On a trouvé cet enregistrement dans des vieux dossiers oubliés. L’ultime concert parisien enregistré à « La Cigale » le 28 Mars 1988 pendant dernière la tournée de Little Bob story aprés la sortie de l’album « Ringolevio ». Incroyable, impossible de laisser cette merveille dormir et j’ai voulu la partager avec vous. Dernier témoignage de la fin de Little Bob story. Keep On Rocking…!!! »
La 25ème édition du Raismesfest se déroulera les 13 et 14 septembre 2025 au Parc du Château de la princesse d’Arenberg 59590 Raismes. Cette année, ce sont pas moins de 17 groupes qui se succéderont pendant 2 jours sur la scène de ce superbe festival classic hard rock de la fin de l’été.
Le plus vieux festival Hard Rock de France, dans un cadre unique et boisé. À quelques minutes de Lille et quelques heures de Paris et Bruxelles. Une ambiance familliale et détendue avec la possibilité d’entrer et sortir à loisir. Un camping à l’intérieur du site. Des stands « Metal Market » avec vinyles, CD, vêtements… Des food trucks et des baraques à frites. Et bien sûr de quoi vous rafraîchir. Assurément le meilleur endroit pour fêter la fin de la saison des festivals open air!
Les Anglais du légendaire groupe Wishbone Ash clôtureront en beauté la 25ème édition du Raismes Fest avec leur « Twin Guitar Classic Rock ». Ils ont influencé des groupes à 2 guitares lead comme Thin Lizzy ou Iron Maiden. 55 ans après leurs débuts, le groupe est toujours là et tourne plus que jamais, emmené par l’inusable Andy Powell. Après une longue tournée mondiale célébrant les 50 ans de leur classique absolu « Argus », ils ont entamé fin 2024 aux USA le « Wishlist Tour » qui se poursuivra en Europe cette année. D’habitude jamais en Europe en septembre, c’était l’occasion ou jamais de les accueillir sur la grande scène du Raismesfest.
Silmarils sera en concert le 21 novembre 2025 au « Forum » de Vauréal. La billetterie est disponible ICI
Au printemps 1995, Chirac entrait à l’Élysée, La Haine secouait la Croisette, le FC Nantes était champion de France de foot et six potes d’enfance du 91 s’apprêtaient à jeter un pavé dans la mare du rock hexagonal. Leur nom : Silmarils
Formé en 1989 pour la fête de leur lycée, Silmarils c’est d’abord l’histoire d’une amitié sans faille, de celles que l’on retrouve dans les biopics Hollywoodiens romancés. L’histoire de six potes d’enfance, qui se connaissent depuis l’école primaire et qui commencent à apprendre la musique ensemble. Ils ont alors à peine 15 ans. Chamboulés par ce premier concert, ils se mettent à écumer les bars et les MJC de la banlieue Parisienne et, quelques années plus tard, se font remarquer par le producteur écossais Peter Murray (The Pogues, Zebda, Les Négresses Vertes…) qui leur permettra de signer leur premier contrat chez Warner.
A l’époque, il se dit de Silmarils, que c’est « la rencontre de Led Zeppelin et des Beastie Boys ». Mais en français dans le texte.
Leur premier single «Cours Vite» est une déflagration. Porté par le riff rageur du guitariste Jimi D. et un texte sans concession signé par le chanteur-leader du groupe, David Salsedo, cette chanson devient rapidement un hymne qui met le feu aux poudres, et qui défraie la chronique avec son clip très cinématographique et un rien provoc, signé Olivier Dahan.
Leur premier album est un véritable brûlot mêlant la rage du métal à l’urgence du hip-hop. Il devient rapidement disque d’or et reste dans les charts pendant plus d’un an. La tournée qui l’accompagne est colossale. Pendant 18 mois, ils jouent partout, en France mais aussi en Europe, et dans les plus grands festivals, partageant l’affiche avec AC/DC, Bjork, Public Enemy, Red Hot Chili Peppers, ou encore NTM et Nick Cave.
Car ce qui représente le mieux Silmarils, c’est la scène. Véritable machine de guerre en live, les six garçons livrent à tous les coups un show surpuissant et maitrisé qui met tout le monde d’accord. Même les plus perplexes repartent sonnés par la puissance de feu et la générosité du gang, emmené par David Salsedo.
En une douzaine d’années, Silmarils sort 4 albums studios, 2 albums live et effectue plus de 600 concerts à travers le monde.
Au début des années 2000, ils décident de surprendre en enregistrant un album plus funky (Vegas 76), sous la houlette du producteur mythique de Beastie Boys, Beck, Blur ou encore Bjork : Mario Caldato Jr. Le premier extrait de l’album s’appelle «Va Y Avoir Du Sport». Il se vend à 400.000 exemplaires et devient, presque malgré eux, le tube de l’été 2000 ! Il est aujourd’hui encore considéré comme un « classique ». Là encore c’est Olivier Dahan qui signe le clip, hommage au Catch 22 de Mike Nichols.
En 2005, Silmarils sort «4 LIFE» un album qui renoue avec les sonorités radicales des premiers disques et ravit les fans. S’ensuit une nouvelle tournée marathon, à l’issue de laquelle ils décideront de mettre le groupe en « stand-by » après 15 années passées ensemble, pour se consacrer à des projets plus personnels : David Salsedo écrit les tubes du groupe nantais Dolly («Je n’veux pas rester sage» et «Partir seule» entre autres…), découvre et produit les deux premiers albums de Superbus et compose même un titre pour Johnny Hallyday, (Ma Vérité), tout en développant son propre label, Run Fast Records. Il sortira son premier album solo «Wine & Pasta» en 2010, enregistré et produit avec Jimi D. et Mario Caldato Jr.
Jean-Pierre Martins (cuivres, chœurs) n’est pas en reste, et entame une carrière de comédien florissante (Cerdan dans « La Môme », « Laisse tes mains sur mes hanches », « Coluche », « Baron Noir »…) Cette pause dure plus de 10 ans.
Alors que le groupe fait planer le mystère, une page Facebook est créée par des fans. Sur le mur, les commentaires s’amoncèlent et on peut y lire l’envie des fans de voir leur groupe favori remonter sur scène.
L’acteur et réalisateur Guillaume Canet, publie même une vidéo où il se met en scène en imitant David Salsedo lors de son interprétation de « Cours Vite ». Il y dit son amour pour le groupe qui a composé la bande son de son adolescence.
La vidéo fait un tabac et élève Silmarils au range de groupe culte d’une génération. Mais rien n’y fait et ces derniers n’y prêtent pas attention.
C’est en 2021 que les choses vont s’accélérer. Peter Murray évoque avec David Salsedo l’idée de réunir Silmarils pour un concert au Bataclan (leur salle fétiche) afin de marquer les 25 ans de leur premier album éponyme.
Une heure et cinq coups de téléphones plus tard, Silmarils est réuni ! Et qui plus est, dans sa formation originelle. Tous les acteurs des débuts ont répondu présent, l’acte II peut commencer.
L’annonce de la reformation de Silmarils se fait uniquement via les réseaux sociaux, sans promotion et de manière totalement organique. L’effet est immédiat : les places pour le concert du Bataclan se vendent en quelques jours.
L’annonce est relayée par les fans du groupe et la réédition vinyle des deux premiers albums du groupe est un carton. Et leur permet même de rentrer de nouveau dans les charts… 25 ans après !
Fort de cet engouement qui les touche profondément, le groupe décide que les choses ne peuvent pas en rester là et annonce qu’après le concert complet du Bataclan le 5 novembre 2022, ils s’attèleront à l’écriture d’un nouvel album.
Aujourd’hui Silmarils peaufine ce nouvel opus, dont la sortie est prévue pour le premier semestre 2023. Mais en attendant, leur tout nouveau single, «Welcome To America», est d’ores et déjà enregistré et il vient d’être mixé à Los Angeles par « La Légende », le « multi award-winner, » Segal Heuredia, l’homme qui officie derrière Dr Dre, Eminem ou encore OutKast.
«Welcome To America» marque le retour en force de Silmarils sur le devant de la scène. C’est un titre fort, au gimmick entêtant et au paroles sans concessions, dans la droite ligne du titre qui les a fait connaitre, le mythique «Cours Vite».
Une fois encore, c’est Olivier Dahan, accompagné de Seb Caudron, qui en signe la réalisation. Une fois de plus, c’est un clip « coup de poing ». Fort et incandescent. Une mise en abîme du glissement de la société française vers une polarisation violente, irrationnelle, inextinguible…Et étrangement similaire à ce que l’on observe aux USA…
Le nouvel album du gang de la banlieue sud est maintenant écrit. Il est selon beaucoup, l’un de leur meilleurs disque. Urgent, conscient, politique, mais surtout sincère et à fleur de peau. Il réunit tout ce qui a fait l’ADN de Silmarils : des textes acérés, un flow «reconnaissable entre tous, des riffs incisifs, et des rythmiques lourdes qui empruntent aussi bien au Hip Hop qu’au Rock. Un son et une production en constante évolution, et dans le cas présent, résolument tournés vers… Le présent !
Mais avec ce «truc en plus» qui fait que Silmarils EST Silmarils : une image forte, mais surtout des hymnes qui résistent au temps, (« Cours Vite », « Va y Avoir du Sport », « Tant que Parle l’Economie », « Welcome To America »). Comme on a pu le voir lors des récentes manifestations dans toute la France, où les refrains-slogans de Silmarils ont encore (malheureusement ?), résonné dans les cortèges.
La 31ème édition du Festival Blues autour du Zinc se déroulera du 26 au 29 mars 2026 à Beauvais (Oise)
Stephan Eicher sera la première étoile de cette 31ᵉ édition !
Préparez-vous à un voyage musical hors du temps avec Stephan Eicher, le tout premier nom annoncé pour le Blues Autour du Zinc 2026 !
Une voix unique, des mélodies intemporelles… L’artiste suisse illuminera cette nouvelle édition avec son univers poétique et captivant avec un « seul en scène » le samedi 28 mars 2026 au Théâtre du Beauvaisis.
La billetterie est déjà ouverte : réservez vite vos places ICI
La nouvelle salle du « Forum » avec une jauge quasiment doublée à 800 personnes, offre d’avantage d’opportunité pour les groupes de renommée mondiale, de faire une halte à proximité de Paris. Après Lordi, Cradle Of Filth, Michael Schenker ou encore Dead Daisies, c’est au tour de W.A.S.P. d’investir les lieux, pour le seul concert français de la tournée Européenne. Comme il fallait s’y attendre pour la venue de ce groupe légendaire, la date affichait complet depuis plusieurs semaines, d’autant que la présence du combo de l’emblématique Blackie Lawless se fait rare sur notre territoire. L’interminable file d’attente est composée de nombreux fans de la première heure déjà présents bien avant l’ouverture des portes prévue à 19 heures. L’objectif étant de se placer au plus près de la scène afin de vivre à fond un show qui s’annonce très intense. Sans première partie, le temps parait encore plus long, et l’impatience gagne le public sur le coup de 20h30 quand la scène reste désespérément vide, hormis les toiles garnissant l’ensemble du plateau. Le spectre de l’annulation à Lille le 4 novembre 2012 juste avant le début du set a pu revenir à la mémoire de certains, mais le soulagement est arrivé 10 minutes plus tard, au son de la traditionnelle intro « The End » des Doors. « I Wanna Be Somebody » ouvre les hostilités, suivi de « L.O.V.E. Machine » dont l’enchainement est imparable. Le premier album sera mis à l’honneur, puisqu’il sera intégralement interprété pour fêter le 40ème anniversaire de sa sortie.
Blackie est remarquablement entouré, avec des musiciens d’expérience qui le suivent depuis de nombreuses années.
La section rythmique, composée de l’efficace Mike Duda à la basse et du batteur Aquiles Priester arrivé en 2017, propulse cette succession de hits tels que « B.A.D. » ou « Hellion » qui nous replongent dans les heures de gloire du glam rock des 80’s. Le guitariste soliste Doug Blair n’est pas en reste, démontrant un jeu des plus incisifs, tout en attirant l’attention grâce aux gimmicks dignes d’un guitar héro.
Et Blackie me direz-vous ? Sa performance vocale reste d’un excellent niveau, avec ce timbre unique duquel ressort les intonations toujours aussi reconnaissables, qui ne semblent pas avoir subi le poids des ans. Certes il ne faut plus s’attendre à la même folie que lors des shows qui ont fait la renommée de W.AS.P à leurs débuts, mais il faut bien reconnaître que le plaisir de prendre ces titres d’anthologie en pleine face reste intact.
Un peu moins de 50 minutes passées à la vitesse de la lumière, et le groupe quitte déjà la scène, pour mieux revenir envoyer une série de rappels inaugurée par la bande son de « The Big Welcome ». Les 8 titres de cette seconde partie vont mettre une grande claque à la fosse en effervescence. Comment rester de marbre face à ce déluge de brûlots tels que « Inside the Electric Circus », « I Don’t Need No Doctor », la reprise des Who« The Real Me », « The Headless Children », l’inévitable « Wild Child » et « Blind in Texas » en guise de conclusion d’un set mené tambour battant. Nous en aurions bien repris pour un ou 2 titres supplémentaires, car ce show d’1h20 a semblé bien court ! Mais l’enchainement des hits a été d’une telle intensité que l’on en ressort comblé, comme en témoignent les sourires d’un public conquis.
Merci à Aurélie, Angèle, Raphael et Michael Brandvold
Magma, le groupe culte de la scène musicale française.
Née d’influences et de confluences, de pulsions et d’impulsions, hors des modes et des courants, la musique de Magma se démarque très vite de ses contemporains et nous pénètre avec l’énergie purificatrice d’un torrent d’émotions.
Fondé en 1969 par le batteur démiurge Christian Vander, l’influence du groupe s’étend à travers le monde, sur plusieurs décennies et sur plusieurs générations, surprenant aussi bien le public chinois que celui du Hellfest, faisant partout un triomphe, jouant dans tous les festivals de jazz et de rock mondiaux mais aussi à l’Opéra de Monaco avec l’Orchestre Philharmonique de Monte-Carlo.
Des dizaines d’albums, des centaines de concerts, à l’origine d’un courant musical inspirant une multitude de jeunes musiciens, la musique de Magma est universelle, unique et éternellement d’avant-garde.
Avec : Christian Vander, Stella Vander, Isabelle Feuillebois, Hervé Aknin, Rudy Blas, Simon Goubert, Thierry Eliez, Jimmy Top, Caroline Indjein, Sylvie Fisichella et Laura Guarrato