Par Laurent BendahanPhotos Alain Boucly

Le Heavy Week-End est un nouveau festival dont l’esprit est inspiré du fameux fest américain Power Trip, à savoir réunir les plus grands noms du hard rock et du heavy metal mondial. L’affiche a effectivement tenu ses promesses. Déjà, dès l’entrée dans l’aire du festival, nous avons remarqué que l’accueil du public a soigneusement été organisé. De nombreux parkings pour les voitures et des points d’infos ont été mis à disposition. Quant à la circulation aux abords de la scène, elle s’est faite de manière fluide tout au long du festival, même durant les têtes d’affiche. Ajoutez à cela un service de sécurité très cordial et vous obtenez un fest cool où il fait bon vivre.

Extreme : Un show très attendu qui commence sur les chapeaux de roues. Gary Cherone est dans une forme éblouissante et arpente la scène de long en large. Pat Badger (basse) et Kevin Figueiredo (batterie) forment une section rythmique solide. Ce mélange de heavy façon US et de funk fait mouche à chaque coup ! Nous en avons profité pour admirer le jeu de Nuno Bettencourt qui pendant son solo, ne manque pas de rendre hommage à l’une de ses principales influences, Eddie Van Halen. Et c’est parti pour un petit «Eruption» des familles ! Gary lui aussi rend hommage à ses pères avec cette reprise survitaminée du «We Will Rock You» de Queen. Ajoutez à cela les tubesques «More Than Words» et «Get The Funk Out» et vous obtenez une prestation éclatante !

Scorpions : La légende germanique a décidé de nous faire vivre cette année une tournée historique fêtant les quarante ans de « Love At First Sting ». Les hits de ce bestseller comme «Coming Home», «Big City Nights», «Rock You Like A Hurricane» ou «Still Loving You» figurent dans la setlist depuis des décennies. En revanche, des chansons comme «I’m Leaving You», «Crossfire» et «The Same Thrill» n’ont pratiquement jamais été jouées en live. Il manquait cependant un titre à l’appel, «As Soon As The Good Times Roll», ce qui est fort dommage car il est vraiment taillé pour la scène. Rudolf était en très grande forme. C’est comme si le temps n’avait aucune emprise sur lui. En revanche, Klaus paraissait très fatigué, ne bougeant pratiquement pas et prenant peu de risques vocalement. Il faut se rendre à l’évidence. Scorpions est le genre de groupe qu’il ne faut pas rater en concert, car qui sait de quoi demain sera fait ?

Sortilège : À force de tourner, Zouille et ses compères sont devenus des bêtes de scène. Il ressort de ce quintet un sentiment d’unité, de cohésion à tout épreuve. Ce pari de revenir sur le devant de la scène avec un répertoire vieux de quarante ans n’était pas gagné d’avance. Composer de nouveaux morceaux auxquels les « diehard » adhéreraient, et qui se mêleraient aisément aux anciens morceaux, était un autre pari encore plus audacieux. Ce soir-là, la légende du hard français a prouvé qu’elle n’est pas un phénomène de mode pour les nostalgiques. Elle est là pour durer ! Qu’on se le dise !

Pretty Maids : Voir les Danois fouler les planches relève du miracle. En effet, le chanteur Ronnie Atkins est actuellement atteint d’un cancer et connait des hauts et des bas. Par ailleurs, il a entamé depuis 2018 une carrière solo. Sans que le public ne le sache, Pretty Maids avait simplement splitté, l’entente avec son frère d’armes Ken Hammer (guitare) n’étant plus au beau fixe. Contre toute attente, le duo s’est rabiboché ! Vu de notre fenêtre, c’est comme si le groupe ne s’était jamais arrêté. Ronnie chante toujours comme un Dieu, quant à Ken, il reste le maître du riff. Des brûlots tels que «Back To Back», «Red Hot And Heavy» et «Future World» ont définitivement passé l’épreuve du temps. Espérons que le groupe continuera sur sa lancée en écrivant un nouvel opus. La vie est bien trop courte pour perdre du temps avec des conneries.

Megadeth : Ce concert a fait office de « super best of »puisque tous les hits y sont passés, de « Hangar 18 » à «Holy Wars» en passant par «Angry Again», «Trust», «A Tout Le Monde», «Peace Sells», «Symphony Of Destruction», et la cerise sur le gâteau pour tous fans de la première heure, «The Mechanix», historiquement considéré comme la première mouture de « The Four Horsemen » de qui vous savez.  Il ne faut pas se leurrer. Lorsqu’on va voir un show de Megadeth, on n’attend à peu près rien du chant. En effet, Dave Mustaine n’a jamais été un grand vocaliste. Il fut un temps où il tentait de chanter correctement. Aujourd’hui, il ne fait que marmonner dans sa barbe. Le vrai intérêt réside dans la qualité des riffs et de l’écriture. De ce côté-là, il n’y a rien à dire. L’équipe qui entoure le big boss est absolument géniale ! Le batteur Dirk Verbeuren est un tueur, un monstre de puissance et de groove. James Lomenzo, bassiste de son état, est moins exubérant mais il fait office de pilier, solide comme un rock. En bref, la force tranquille. Quant au guitariste, Teemu Mäntysaari, il n’a pas mis longtemps à faire oublier Kiko Loureiro car il interprète les classiques avec une étonnante fidélité. À noter pour les fans assidus qui suivent le groupe en tournée que la setlist n’est jamais la même d’un concert à l’autre. Votre serviteur qui les a vus à Paris et au Hellfest a pu le constater. Merci pour cette attention M. Mustaine !

Deep Purple : Dès le morceau d’ouverture «Highway Star», on sent que Ian Gillan peine. On le voit souvent écarter le micro de sa bouche afin de tousser. Il galérera un max au moment de chanter «Space Truckin’». Il est alors à bout de souffle. Mais il a fait preuve de courage et s’est accroché durant toute la prestation. D’ailleurs, mis à part ces deux morceaux de bravoure qui obligent notre chanteur adopter sa voix hurlée d’antan, le reste de la setlist a été choisi de manière à ce qu’il ne force pas sur ses cordes vocales. Le groupe use également d’un autre subterfuge afin de ne pas crever son chanteur, la présence de solos interminables d’orgue, de claviers et de guitare. C’est pourquoi le concert fut très frustrant. Voir le groupe grignoter vingt-cinq minutes de temps de jeu alors qu’il a tant de bons morceaux dans sa musette, c’est difficile à avaler. Au final, votre serviteur a exactement le même sentiment que pour Scorpions. Si l’on veut voir Purple en live, c’est le moment ou Jamais. 

Deep Purple – Heavy Week-End Nancy 22 juin 2024

Ayron Jones : Notre guitariste ne fait pas dans le heavy mais il a sa place dans ce type de fest car il puisse ses racines dans le vieux hard/blues des années 70 à la Hendrix, ainsi que dans le grunge à la Nirvana/Alice In Chains. Contre toute attente, ce mélange fonctionne très bien. Tous les éléments nécessaires à une bonne prestation sont présents, de l’énergie à la virtuosité en passant par le sens du groove ! Que demande le peuple ?

Tom Morello : Ce show du guitariste de Rage Against The Machine fut quelque peu bizarre. En effet, la setlist était en grande partie composée de reprises d’artistes ou groupes prestigieux comme Springsteen, Lennon, Måneskin, MC5, ainsi que d’interprétations exclusivement instrumentales de tubes de RATM sous forme de medley. Du coup, le public s’est montré perplexe. Tom est définitivement meilleur lorsqu’il joue aux côtés de sa section rythmique de prédilection, à savoir le bassiste Tim Commerford et le batteur Brad Wilk. Si Zack De La Rocha fait encore sa forte tête pour redonner vie à la légende du rap metal, notre gratteux ferait mieux de reconstituer un groupe dans le style d’Audioslave ou Prophets Of Rage plutôt que de tourner avec une setlist si peu convaincante. Incontestablement la grande déception du festival.

Alice Cooper : Avec le maître du rock théâtrale et horrifique, on est assuré de passer un bon moment. Et c’est parti pour un enchaînement continu de tubes, «No More Mr. Nice Guy», «I’m Eighteen», «Bed of Nails», «Billion Dollar Babies», «Hey Stoopid», «Welcome to My Nightmare», «Poison», «Feed My Frankenstein», «I Love the Dead», «Elected», «School’s Out»… N’en jetez plus ! Ceux qui ont vu le gaillard en camisole ces derniers temps diront que cette setlist n’a rien d’original. Mais il n’en faut pas plus à notre bonheur. Au moins, nous n’avons pas l’impression que les instrumentistes tentent d’occuper le temps et l’espace comme ils le peuvent pour permettre à leur chanteur de se reposer sur le côté de la scène. Alice (Vincent Furnier pour les intimes) occupe bel et bien la scène. Il reste un vrai performer et n’use d’aucun subterfuge pour se défiler. Chapeau bas monsieur !

Judas Priest : Pratiquement 55 ans de carrière ! Vous rendez-vous compte ? Le Priest est avec Saxon le plus vieux groupe de heavy metal encore en activité. Une longévité que nous devons avant tout à la ténacité de son chanteur Rob Halford, Metal God de son état, toujours capable de hurler telle une sirène torturée. Le concert fut d’autant plus appréciable qu’il a passé en revue bon nombre de classiques dès la première demi-heure («You’ve Got Another Thing Comin’», «Rapid Fire», «Breaking the Law», «Sinner», «Turbo Lover») Un savoureux bond dans le temps qui a eu le don de titiller notre fibre nostalgique. Un très bon point pour la paire Ritchie Faulkner / Andy Sneap qui a énormément bossé pour restituer les parties de guitares au plus proche de celles de leurs aînés Tipton / Downing. Ajoutez à cela une section basse / batterie en béton armée, et vous obtenez une machine de guerre ! The Priest Rules ! Avis aux collectionneurs, le magazine Rolling Stone a publié un numéro spécial dédié au festival, avec un 45 tours exclusif vinyle rouge de Judas, composé de deux titres, «Crown Of Thorns» et «Painkiller» (Live à Wacken). Dépêchez-vous, c’est une édition limitée !

Nous avons pris un énorme plaisir durant ces trois jours. En effet jusque-là, nous étions habitués aux fest traditionnels, toujours synonymes de marathon avec d’infernaux goulots d’étranglements entre les scènes rendant la circulation impossible. Le Heavy Week-End avec sa scène unique, ses larges axes de circulation, le nombre réduit de groupes, le démarrage de chaque journée à 17h et ce son aux petits oignons pour tous les groupes, le public a eu tout le loisir de savourer les concerts sans s’épuiser. Une formule simple, agréable et efficace. Nous croisons les doigts pour une seconde édition.

Un grand merci à toute l’équipe de Gérard Drouot Productions et de Replica Promotion pour leur accueil.

Laurent Bendahan

Galerie Photos par Alain Boucly

The Last Internationale :

Extreme :

Scorpions :

Sortilège :

Pretty Maids :

Megadeth :

Deep Purple :

Ayron Jones :

Tom Morello :

Alice Cooper :

Judas Priest :

Un grand merci à Oliver Garnier / Replica Promotion pour l’accréditation et l’accueil presse.

Set lists :

Scorpions

Coming Home (*)

Gas in the Tank

Make It Real

The Zoo

Coast to Coast

I’m Leaving You (*)

Crossfire (*)

Bad Boys Running Wild (*)

Delicate Dance

Send Me an Angel

Wind of Change

Tease Me Please Me

The Same Thrill (*)

New Vision

Solo de batterie

Blackout

Big City Nights (*)

Rappel :

Still Loving You (*)

Rock You Like a Hurricane (*)

(*) Extrait de « Love At First Sting »

Deep Purple

Highway Star

Hard Lovin’ Man

Into the Fire

Guitar Solo (Simon McBride)

Uncommon Man

Lazy

Portable Door

Anya

Keyboard Solo (Don Airey)

Bleeding Obvious

Space Truckin’

Smoke on the Water

Rappel :

Green Onions

Hush

Black Night

Judas Priest

War Pigs (Black Sabbath – Intro 1)

Invincible Shield Tour Anthem (Intro 2)

Panic Attack

You’ve Got Another Thing Comin’

Rapid Fire

Breaking the Law

Riding on the Wind

Devil’s Child

Sinner

Turbo Lover

Invincible Shield

Victim of Changes

The Green Manalishi (Reprise de Fleetwood Mac)

Painkiller

Rappel :

The Hellion / Electric Eye

Hell Bent for Leather

Living After Midnight

« Coming Or Going » est un morceau dynamique venant du dernier album de New Model Army, « Unbroken ». Cette chanson met en valeur le style caractéristique du groupe, avec un mélange énergique de guitares, une forte emphase sur la basse et la batterie, et une ambiance old school que les fans reconnaîtront instantanément. Reflétant la ferveur et l’intensité de l’ensemble de l’album, « Coming Or Going » capture l’essence du son puissant de New Model Army, ce qui en fait un morceau marquant, à la fois revigorant et typiquement classic rock. La sortie de son nouveau clip vidéo souligne l’évolution continue du groupe tout en restant fidèle à ses racines.

Le nouveau clip, filmé et monté par Benjamin Conibear, capture l’énergie brute et électrisante de la performance live du groupe. La vidéo mélange à la fois des scènes de fête et des moments intenses sur scène, mettant parfaitement en valeur l’esprit vibrant du groupe.

Regardez la vidéo de « Coming Or Going » :

« Unbroken » a été écrit et enregistré sur une très longue période. Interrompu par les concerts des 40 ans du groupe et leur projet orchestral Sinfonia, cet album reflète parfaitement l’empreinte de New Model Army, en repoussant constamment les limites de leur signature musicale. Les sujets et les ambiance varient, créant une multitude de chanson abordant aussi bien des aspects sociaux et politiques que des réflexions profondes et personnelles.

« Peu de choses me paraissent authentiques ces temps-ci, mais New Model Army l’est pour moi. Merveilleusement enregistré et produit par eux-mêmes, mixer cet album a été un véritable cadeau. J’espère que beaucoup de gens ressentiront la même chose en l’écoutant. » – Tchad Blake

« Unbroken » est sorti le 26 janvier en coffret CD collector, en vinyle noir, en vinyle rouge édition limitée et en digital chez earMUSIC.

New Model Army sera en concert mardi 5 novembre au « Forum » de Vauréal (95). La billetterie est disponible ICI

Aujourd’hui, l’un des groupes de rock les plus influant de tous les temps sort son nouvel album studio, « =1 ».

Avec trois singles à succès « Portable Door », « Pictures of You » et « Lazy Sod » – qui ont déjà fait parler d’eux, les auditeurs du monde entier ont attendu avec impatience le 23e album studio de Deep Purple . « =1 » fait suite aux albums numéro 1 consécutifs du groupe, « Whoosh! » (2020), « inFinite » (2017) et « NOW What?! » (2013).

Produit une fois de plus par l’emblématique Bob Ezrin, « =1 » capture la pureté du son de Deep Purple , sans s’appuyer sur la nostalgie. « =1 » incarne l’essence et l’attitude même du Deep Purple des années 1970, peut-être plus que tous les autres albums sortis récemment.

Pour célébrer ce nouvel album, Deep Purple est actuellement en tournée mondiale, se produisant dans des arènes à guichets fermés et dans les plus grands festivals de rock de l’été.

Hier soir, les premiers fans ont eu la chance de découvrir l’intégralité de l’album lors d’événements d’écoute dans des magasins de disques indépendants sélectionnés dans le monde entier. Simultanément, le film accompagnant la sortie du nouvel album, ‘Access All Areas’, a été projeté en avant-première dans plus de 70 cinémas en Allemagne, en Autriche et en Suisse.

Les fans, mais aussi les médias, ont attendu l’album avec impatience et en font l’éloge :

«  L’excellent cru d’un groupe qui en a encore sous le pied et n’a pas fini de nous surprendre . Bravo ! » – Rock Hard, Album du mois (8,5/10)

«  =1 porte bien son nom et montre ce qu’est un grand groupe, capable de se renouveler et surtout qui respire. » – Myrock (17/20)

« Entre l’énergie, la virtuosité et la passion somme toute intacte : le contrat semble définitivement respecté ! » – Radio Metal

« =1 » est maintenant disponible chez earMUSIC en CD/DVD édition limitée (Digipak), en coffret CD, en double vinyle noir, en double vinyle violet édition limitée, en double vinyle transparent édition limitée et en coffret édition limitée (CD/DVD, 2 LP noir, 3 éditions exclusives de vinyles 10″ comprenant des enregistrements live de la tournée 2022 de Deep Purple , un T-shirt collector exclusif, 2 médiators de guitare exclusifs, 1 poster exclusif, 1 tour de cou exclusif, et la possibilité de gagner un ticket d’or donnant accès à tous les concerts de la tournée Deep Purple , =1 MORE TIME.

Tous les vinyles contiennent un livret de 12 pages.

Le DVD bonus contient environ 60 minutes du documentaire ‘Access All Areas’, montrant Deep Purple dans les coulisses de la tournée, offrant un regard exclusif sur l’envers du décor.

D’autres objets exclusifs sont disponibles sur la boutique officielle ICI : 2 vinyles Picture Disc en édition limitée, une cassette en édition limitée et d’autres articles de merchandising.

Dates françaises :

28.07.2024 – Gignac en Quency, Ecaussysteme Festival

30.07.2024, Orange – Positiv Festival

01.11.2024 – Paris, Zenith

Le groupe légendaire Ten Years After sera en concert à « La Traverse » de Cléon (76) samedi  12 octobre 2024 à 2030. Gogo Juice assurera la 1ère partie.

La billetterie est disponible ICI

Ten Years After est une des formations majeures du British Blues Boom des 60’s. En 1969, leur performance mémorable, immortalisée dans le film du festival de Woodstock, les a rendus mondialement célèbres. Voir un concert de Ten Years After en 2024 est une expérience à vivre 100 à l’heure, un must visuellement avec un show truffé des succès qui ont forgé la légende : « Love Like A Man », « I’m goin’ Home », « Good Morning Little Schoolgirl », « The Hobbit », « One Of These Days », « Choo Choo Mama » sans oublier les favoris des connaisseurs tels que « Gonna Run », « Nowhere To Run », « I Say Yeah », « Hear Me Calling » ou encore « I’d Love To Change The World ». Le tout est agrémenté de surprises et de titres du dernier album studio « A sting In The Tale ».

Gogo Juice détourne la musique Pop en synthétisant ses éléments les plus excitants, depuis la frénésie hypnotique de la Techno. Résultat, un Dance Rock moderne aux mélodies minimalistes et agressives, affranchis de la structure d’un post punk traditionnel. Parrainés cette année par le 106, leur 1er EP « Defenses » a propulsé le groupe sur les routes entre la Normandie, Rennes et Paris où leurs concerts ont marqué le public et les journalistes spécialisés.

Le groupe américain Y&T vient fêter ses 50 ans de carrière au Forum, pour une date unique en France le vendredi 18 octobre 2024 !

La billetterie est disponible ICI

Avant Mötley Crüe, avant Ratt, avant même Metallica, Y&T s’acharnait dans les clubs de rock en sueur à travers l’Amérique. Lorsque le groupe s’est formé au début des années 1970, ils étaient loin de se douter qu’ils établiraient la norme pour les groupes de hard rock qui suivraient. La plupart des plus grands groupes des années 80 sont devenus populaires en réalisant les premières parties de Y&T et ont fait leurs armes avec le groupe (Metallica, Mötley Crüe…).

Fondé à Oakland, en Californie, Y&T est un pionnier du hard rock de la région de la baie de San Francisco. Qu’il s’agisse d’un festival de cinquante mille personnes ou d’une boîte de nuit, les sets énergiques et les performances passionnées de Y&T captivent toujours des légions de fans à travers le monde, prouvant que leur musique est intemporelle.

Formé à l’origine sous le nom de Yesterday and Today, le quatuor initial – avec Dave Meniketti (guitare et chant), Phil Kennemore (basse), Leonard Haze (batterie) et Joey Alves (guitare rythmique) – a traversé les années 70 et 80 laissant leur marque dans le monde du hard rock. Après deux albums dans les années 70 sur London Records, ils ont raccourci leur nom en Y&T et ont sorti huit albums sur A&M dans les années 80. Deux autres albums avec Geffen Records ont marqué une ère de changement avec Jimmy DeGrasso (Alice Cooper, Suicidal Tendencies, Megadeth) à la batterie et Stef Burns (Alice Cooper, Berlin, Huey Lewis) à la guitare.

Avec une discographie de 18 albums, Y&T a vendu plus de quatre millions d’albums depuis sa création en 1974. Le plus récent single du groupe, « I’m Coming Home », comptabilise 1,5 million de vues sur YouTube. Y&T a reçu une large diffusion avec des succès tels que « Forever », « Rescue Me », « Mean Streak », « Don’t Stop Runnin’ » et « Summertime Girls ». Les chansons de Y&T ont été présentées dans une multitude de films et d’émissions de télévision, notamment Real Genius, Out of Bounds, Baywatch et Hunter.

Avec le décès de Kennemore, Haze et Alves, c’est Meniketti (chant / guitare) qui perpétue l’héritage qu’est Y&T et continue de tourner dans le monde entier, John Nymann (guitare / chant), Aaron Leigh (basse / chant) et Mike Vanderhule (batterie / chant), jouant des chansons qui couvrent les cinq décennies de carrière du groupe et incluent tous les succès favoris des fans.

Le 1er album d’Armellino, intitulé « Heritage Blend », sortira le 14 septembre 2024 via (May I Records – Pias)

« Heritage Blend » est le premier album du groupe Armellino, un projet réunissant Yann Armellino et Vincent Martinez, deux forcenés de la guitare, complété par Alban Armellino à la batterie et Jacques Mehard Baudot à la basse. Amoureux d’une certaine idée du rock, chacun a tracé la route de son côté. Masterclass et reconnaissance du milieu professionnel guitare pour Yann, tournées Anglaise et Allemande pour Vincent en tant que frontman de Carousel Vertigo. Les deux guitaristes, après s’être croisés de nombreuses fois, décident de travailler ensemble, sans pression. Les musiciens s’enferment en studio pour composer quelques morceaux.

Armellino redonne vie au heavy blues des années 70 et 80 depuis rebaptisé classic rock, en d’autres mots, une époque bénie où les groupes avaient l’ambition d’écrire de vraies chansons sans renier leurs styles de prédilection. Impeccables dans les joutes guitaristiques, Yann et Vincent se trouvent les yeux fermés sur leur terrain de jeu situé entre Bad Company et Whitesnake (période anglaise) sur lequel plane l’ombre de Humble Pie. Avec aisance, Vincent réussit un véritable tour de force vocal dans le respect de la tradition et se révèle être un chanteur d’une grande sensibilité. Les interventions de Fabien Saussaye au piano et à l’orgue Hammond ainsi que celles de Little Magic Sam à l’harmonica viennent agrémenter une texture musicale riche qui met en valeur leurs racines blues et soul.

De l’introduction fracassante de «Almost Scored Me», à la pulsion boogie qui anime «I Am Only Me», aux envoûtants «Slice Of My Pie» et «Bad Enough» gorgés de soul sans oublier les refrains salvateurs de «Come Sing» ou «These Bones», au riff assassin de «Got Yourself A Loser», tous les titres de cet album transpirent la générosité et une vraie spontanéité. En 11 titres dont deux reprises, le légendaire «Fire» de Etta James sur lequel Jessie Lee Houllier (Jessie Lee & The Alchemists) fait monter la température, et une version acoustique du fameux «Dancing In The Moonlight» de Thin Lizzy. Armellino remet au goût du jour une musique qui fait la part belle aux passes d’armes guitaristiques avec une qualité d’écriture évidente.

Yann Armellino : « Avec Vincent, que j’ai suivi dans ses différents projets, tout a été d’une grande évidence. Niveau guitares et compos, c’est un peu comme si nous avions toujours travaillé ensemble avec comme fil conducteur : l’envie et le plaisir de partager un genre musical qui perdure malgré les modes ».

Vincent Martinez : « J’ai toujours beaucoup apprécié la musique et le jeu de guitare de Yann qui m’a toujours soutenu dans mes différents projets. On aurait pu faire cet album avant, je suis content qu’on puisse le faire maintenant ».

Au-delà de la complicité entre Yann et Vincent, Armellino trouve le parfait équilibre entre sonorités vintage et modernes dans un écrin classieux tissé de main de maître par le producteur Didier Théry (Shaka Ponk, Gaëlle Buswell). Avec « Heritage Blend » dont la pochette est un clin d’œil au 1er album du Fleetwood Mac de Peter Green , le groupe remet le classic rock en pôle position et tient la dragée haute aux meilleures formations anglo-saxonnes actuelles.

Line up :

Vincent Martinez (Carousel Vertigo) : chant/guitare

Yann Armellino : guitare

Jacques Mehard Baudot (Jesus Volt) : basse

Alban Armellino : batterie

L’album live de Kaz Hawkins, intitulé « Live In Brezoi » sortira le 20 septembre 2024 viia Dixiefrog – Rock & Hall.

S’il est un lieu où le talent de Kaz Hawkins s’exprime parfaitement c’est bien la scène. Cet album enregistré au Summer Camp Festival de Brezoi en Roumanie en est la preuve irréfutable. Devenu l’un des festivals de blues qui compte le plus en Europe, Brezoi a depuis longtemps couronné Kaz Hawkins comme l’une de ses reines, la nord-irlandaise étant chaque année l’une des têtes d’affiche de l’événement. Cet enregistrement en public de 12 titres est une nouvelle pierre à l’édifice musical de Kaz Hawkins qui prend de jour en jour de la hauteur pour tutoyer dorénavant les sommets du genre. Un pur régal.

Découvrez le 1er extrait de l’album « Live In Brezoi » avec la vidéo live « Because You Love Me » :

La 7ème édition du Festival Zick au Parvis, organisé par l’association Musikoblokos, se déroulera à Bayeux (14) les samedi 13, 20 et 27 juillet, ainsi que le 3 août 2024 pour la soirée de clôture.  Découvrez les 12 groupes programmés qui font honneur au Rock régional dans toute sa diversité ! Et c’est gratuit !

Samedi 13 juillet 2024

The Misty Heads (Rock indépendant)

Sultan Mashine (Rock)

Dust Unit (Quartet Folk Western)

Samedi 20 juillet 2024

Nãka (Reggae Soul)

The Rollin’ Zeppelin (Rock n’Roll Anglais 60’s psychedelic)

Âkesson (Rock métallisé)

Samedi 27 juillet 2024

Underground (Rock)

Parasite (Rock)

Madema (Rock Alternatif Grunge)

Samedi 3 août 2024

Una Mas (Quintet Jazz Funk Saxophone)

Men In The Box (Tribute Grunge)

Dirty Dogz (Hard Rock Australien)

Entretien avec Jack Bon, chanteur, guitariste et membre fondateur de Ganafoul, réalisé par Marie-France Boucly lors du Raismesfest 2023

Formé en 1974, Ganafoul, connut plusieurs vies et plusieurs formations avant d’enregistrer des albums et de connaître un vrai succès populaire en parcourant sans relâche les routes de l’hexagone. Leur blues rock, très inspiré de Johnny Winter, Lynyrd Skynyrd et des Stones, enflammait les scènes. Pourtant, malgré un vrai retour du public, Ganafoul fut assez ignoré des médias parisiens.

Jack Bon était le leader, le guitariste et le chanteur du groupe. Il a accepté de se livrer au sujet de  sa carrière avec Ganafoul jusqu’au  retour avec ce nouveau line up. Aujourd’hui Ganafoul s’est reformé, et se retrouve sur la scène du Raismesfest !

Bonjour Jack et merci d’accorder un peu de ton temps pour répondre aux questions d’Underground Investigation.

– Après l’arrêt de Ganafoul en 1982, et plusieurs reformations ponctuelles, vous revoilà sur la scène du Raismesfest en 2023. Qu’est-ce qui a motivé ce retour ?

En 2020, Christophe Simplex a décidé de monter le label Simplex Records afin de sortir des enregistrements inédits de groupes lyonnais. Il se trouve que notre sonorisateur de l’époque avait des bandes datant de 1975, bien avant que l’on enregistre « Saturday Night ». Et miraculeusement, les bandes étaient encore exploitables plus de 40 ans après ! Nous avons trouvé sympa de pouvoir ainsi replonger dans cette période, avant même les débuts du groupe. Puis on nous a proposé de jouer, d’autant que nous étions toujours restés amis avec Yves Rotacher. L’occasion était trop belle et on a foncé !

Quel est le line up actuel, et reste t’il des membres fondateurs ?

Il y a Yves Rotacher, moi et Doudou (Edouard Gonzales), qui était déjà là avant même que l’on soit en trio, dans une formation à 5

– Vous avez sorti 5 albums entre 1977 et 1981. Quel est celui qui t’a le plus marqué et pourquoi ?

Rires ! Je pourrais te parler de celui que je n’aime pas du tout !! Mais celui qui nous a le plus marqué est l’album « Full Speed Ahead ». Le premier, c’est un machin qui a été fait en 9 jours, mixage compris, sans aucune expérience. ça s’est bien passé car le groupe avait le feeling ! Pour le second, nous étions davantage rodés en ayant déjà pas mal tourné, et puis beaucoup de gens l’aiment ! On va dire celui là, mais en fait, chaque album représente une époque, une tranche de vie.

– Comment définirais-tu le style de Ganafoul ?

Au début, on disait que Ganafoul était un groupe de Hard Rock, mais nous étions plutôt dans la tendance de ce que faisait Johnny Winter par exemple. C’est du Blues, mais hyper speedé ! Les groupes anglais font partie de nos influences, mais pour nous, le groupe français de référence reste les Variations. Nous voulions être les Variations !

– Y a t’il des rééditions de prévues, avec la sortie de titres inédits et dans quels formats ?

En 2022, Le label Bad Reputation a réédité en cd une édition remasterisée du deuxième album « Full Speed Ahead », avec plusieurs inédits live. Il est également prévu la réédition du premier album « Saturday Night », et de « Route 77 » ainsi que deux autres live. Il y a également l’album « Roll On », sur lequel nous avons réinterprétés nos titres, avec l’ajout d’un second guitariste, ce qui enrichi les compositions.

– Quelles sont tes principales influences musicales ?

A la base, j’ai surtout été intéressé par le Blues, je j’ai découvert grâce aux disques des Rolling Stones, Muddy Waters, Chuck Berry. Après c’est aussi la musique de la fin des années 60, début des 70’s, avec l’interprétation du Blues dont sont issues les bases du Hard Rock, avec d’excellents guitaristes comme Rory Gallagher.

– Ganafoul est avant tout un groupe de scène. As-tu 1 ou 2 concerts qui resteront à jamais gravés dans ta mémoire ?

Il y a ce concert mémorable en 1978, au Théâtre de Fourvières à Lyon qui s’intitulait « New Wave French Connection ». Il y avait Téléphone, Bijou, Little Bob, Ganafoul, les anglais Dave Edmunds et Nick Lowe… J’ai kiffé ces groupes là ! Ces mecs étaient le dictionnaire du Rock n’Roll ! ça a été un grand moment, car on avait bien cartonné.

J’ai aussi un bon souvenir d’un concert au théâtre antique d’Orange, où l’on jouait sur la même affiche que Dr Feelgood et Elvis Costello. Il y a dans ce lieu historique un gradin très abrupt, et quand tu arrives sur scène, tu es face à un mur de 4 000 personnes ! Il s’y dégage une énergie incroyable et des vibrations dingues ! Je pense que l’on avait bien joué aussi ce jour là !

– Roberto Piazza va être très important pour la carrière de Ganafoul, peux-tu nous parler de cette rencontre et de ce qu’il a apporté au groupe ?

En France il y avait ces gars du Havre de Little Bob Story, qui nous branchaient bien, surtout qu’à cet époque là, dans les années 1974/75, le Jazz Rock et la musique progressive prenait de l’ampleur, avec Pink Floyd en fer de lance, mais ça n’était pas ma tasse de thé. Lors d’une virée en Angleterre avec JeanYves Astier, le bassiste, nous sommes allés voir Little Bob Story dans un pub londonien. On s’est présentés : « Nous sommes français, on aime bien le Rock n’Roll, on joue dans un petit groupe… »

Quelques mois plus tard, nous faisions leur première partie à Lyon, salle de « La Cigale ». Le feeling est bien passé et Bob nous a branché avec le label Crypto. S’en est suivi l’enregistrement de «Saturday night» en 1977, puis une tournée d’un mois en première partie de Little Bob Story. Nous avons appris beaucoup de choses grâce à lui, en le regardant. Bob c’est notre parrain ! Je me souviens d’une discussion avec lui lors de cette tournée… Sans être prétentieux, je savais que notre groupe n’était pas mauvais, mais nous n’arrivions pas à déclencher le public. Et Bob nous dit : « Mais vous êtes tous dans votre coin, vous ne bougez pas… » Après on a compris en voyant Bob sur scène ! Eh bien le lendemain, je crois que c’était à Épinal, on a bougé, et on a eu notre premier rappel ! Voilà l’exemple d’un bon conseil !

– Si tu devais vivre sur une ile déserte, quels seraient les 3 albums que tu prendrais ?

Je prendrai un vieux disque de Blues des années 30, parce c’est là dessus que je joue souvent à la guitare acoustique. C’est une période où les mecs jouaient vraiment de manière conventionnelle. Après je dirais Mississippi John Hurt. C’est un gars qui pratiquais un style de Blues bien foutu, très cool, en arpèges. C’est la base des balades américaines. Dylan s’est servi de ce genre de truc à fond la caisse. Pour le 3ème, une compilation d’Hendrix, mais il y a plein d’autres choses !

– Je te laisse le mot de la fin pour les lecteurs d’Underground Investigation

Ben écoutez, si Ganafoul joue dans votre coin, passez nous voir !

Interview : Marie-France BOUCLY

Photos : Alain BOUCLY

Les Tambours du Bronx seront  en concert au Forum de Vauréal le vendredi 4 octobre 2024 ! Storm Orchestra assurera la première partie.

La billetterie est disponible ICI

Les Tambours du Bronx est un groupe français de percussions industrielles qui s’est formé en 1987 à Varennes-Vauzelles. Ils ont commencé en convertissant des bidons d’huile et des manches de pioche en instruments de musique. Leur tempo est inspiré des rythmes des usines et des ateliers, et leur musique est née de leur matière première, le métal. Au fil des années, Les Tambours du Bronx se sont produits dans le monde entier et ont partagé la scène avec des artistes célèbres tels que Jimmy Page et Robert Plant (Led Zeppelin), KoRn, Johnny Hallyday, Metallica, Sepultura et l’Orchestre des lauréats du Conservatoire national supérieur de musique de Paris.

Les Tambours du Bronx, c’est un spectacle à voir absolument. Leur musique s’incarne et nous transcende jusqu’à ce que l’on exulte avec eux. Le groupe donne un sens à l’expression « art vivant » : l’énergie, le flux, la vie même émergent du son de ce groupe à 16 têtes qui, loin de laisser indifférent, fascine et bouleverse. Leur musique mélange des sons synthétiques et des échantillons et mêle le rock, l’indus, la techno et l’afrobeat. La musique est une production collective de gestes et de fièvre, une chorégraphie où la force s’intensifie, le tempo s’électrise, les voix se transforment en cris, le tout dans une cohésion violemment esthétique.

Outre leurs collaborations fructueuses avec Jaz Coleman et Les Frères Morvan, les Tambours du Bronx se sont également fait un nom dans le monde du heavy metal. Leurs prestations électrisantes à Rock in Rio aux côtés de Sepultura ont été particulièrement remarquées. Leur mélange unique d’instruments de percussion traditionnels et de heavy metal moderne est présenté dans leur premier album de metal industriel, « Weapons of Mass Percussion », qui a été acclamé par la critique et a fait l’objet de nombreuses tournées.

Leur deuxième album de metal, « Evilution », est sorti en 2023. L’album marque une rupture significative avec leurs travaux précédents, en incorporant des batteries et des guitares pour créer un son puissant et dynamique. Avec cet album, Les Tambours du Bronx continuent de repousser les limites de l’expérimentation musicale et de la créativité.