Entretien avec les 2 guitaristes, Cyre et Marc, effectué par Alain BOUCLY lors de la 8ème édition du Festival Rock Plein’ Air.

– Pouvez-vous résumer les grandes lignes de la carrière du groupe depuis sa création ?

Nous nous sommes formés en janvier 2000, puis avons autoproduit « Heretic » la même année. Cet album ressortira en 2003 et sera distribué par Brennus. 2 autres enregistrements suivront, avec « Chemin des Dames » en 2005 et « Messager du Mal » en 2010. La sortie du 4ème album est prévue en 2016.

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– Quel est le line up actuel ?

Le groupe se compose de Mélodie au chant et au violon, Yves au chant et aux claviers, Marc à la guitare solo, Nathanael à la batterie, Olive à la basse et Cyre à la guitare rythmique.

– D’ou vient Thorgen et pourquoi ce nom ?

(rires) 2 semaines avant notre premier concert, nous n’avions toujours pas trouvé de nom. Notre ancien batteur, qui venait du groupe Rémois Lost, avait Thorgen comme surnom à cause de sa tête de viking, et nous l’avons pris. C’est aussi le nom du méchant dans le film « Conan le Barbare ».

– Pour quelle raison avez vous choisi de chanter en français ?

Cyre: Parce que c’est moi (Cyre ndr) qui compose les textes et  je ne sais écrire qu’en français, avec beaucoup de fautes et beaucoup de mal.

Marc: Nous ne savons pas écrire en anglais. Du coup nous privilégions la langue que l’on maitrise un peu, car nous essayons d’écrire des textes qui ressemblent à quelque chose. C’est un peu la solution de facilité, car on serait incapable d’écrire dans une autre langue.

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– Justement, avez vous déjà essayé de retranscrire un morceau en anglais?

Oui, nous l’avons fait! Il y a une version anglaise du morceau « Thorgen », traduite par une amie professeur d’anglais, mais cela n’a jamais été enregistré. Aujourd’hui, je préfèrerai essayer sur un autre titre, c’est vrai que c’est une bonne idée ! Ce serait sympa de le faire sur 1 ou 2 morceaux, on va y réfléchi

– Comment définirais-tu votre musique ?

Cyre: Entre nous, nous ne sommes même pas du même avis !

Marc: Je trouve que c’est du rock « commercial » ! (rires)

Cyre: Nombreux sont ceux qui disent que c’est du Heavy Rock. Pour ma part, je dirais plutôt du Heavy Metal à la Judas Priest, comme je suis fan ça me rassure !

Marc: C’est assez différent du Heavy et du style Judas !

Cyre: Bien sur c’est différent, Yves ne chante pas aussi bien que Rob Halford ! Déjà sur ce point, nous sommes en dessous !

Marc: On a essayé de téléphoner à Rob, mais il n’était pas disponible! Certaines personnes nous disent qu’il y a des sonorités celtiques par moments, à cause du violon. D’autres nous classent dans la catégorie Rock celtique, ou Folk Rock….

Cyre: Lorsque nous jouons à Fismes avec des groupes comme Gang, nous sommes considérés comme une formation Heavy.

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– Quelles sont vos principales influences ?

Marc: Le Metal Prog dans son ensemble, avec évidemment Dream Theater que j’écoute beaucoup. Il y a également Symphony X, Kamelot.

Cyre: Je suis un grand fan de hard et metal français, avec une collection de plus de 1500 cd ! Mes grosses références restent Trust et Judas Priest.

Marc: Olive écoute de tout, Yves est davantage tourné vers le Rock américain, Bon Jovi etc…

– Ou en est l’enregistrement du 4ème album et avez vous fixé une date pour sa sortie ?

A l’heure actuelle, il reste 2 morceaux à enregistrer. Le mixage des autres titres est en cours de finalisation. On pense qu’il sera prêt pour le mois de novembre 2016.

Il y a eu quelques difficultés car nous avons changé de batteur en septembre 2015. Le jeu de Nathanael étant très différent de son prédécesseur, nous avons décidé de tout réenregistrer, en modifiant même certains plans de guitare. De ce fait, nous sommes quasiment repartis de zéro depuis 1 an.

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– Peux-tu nous en dire plus sur son contenu, son orientation musicale et nous dévoiler quelques éléments en avant première ?

Cyre: Musicalement, ça reste du Thorgen, avec une présence plus importante de la voix de Mélodie, qui se trouve a égalité avec Yves pour le chant lead. Pour une fois, je n’ai pas écrit tout les morceaux, mais la moitié avec Marc. On peut dire que c’est un album à 50% composé par les 2 guitaristes, nous nous sommes fait plaisir !

Marc: Exact ! C’est la première fois que j’en fait autant.Il y a aussi beaucoup plus de violon et de claviers que sur les albums précédents.

Cyre: Et on remet « Chemin des Dames » version… euhhhh… Anglaise !!!! (rires)

Marc: Ohhh sans rire, mais attends… C’est bon, j’ai le traducteur.

Cyre: On en reparle après !

Marc: Je vais dire au chanteur qu’il faut la réenregistrer en anglais.

Cyre: Mais avant, tu précises que c’est de la faute d’Alain !

– Comment choisis-tu les titres de la set list et aurons nous le privilège d’avoir des nouveaux morceaux ce soir ?

Il y aura 4 morceaux extraits de « Messager du Mal », plus « Chemin des Dames » et le reste sera dédié aux nouvelles compositions.

Après, il y a encore quelques titres sur lesquels Nath est en train de travailler, et pour lesquels il est encore prématuré de jouer en live.

Mis à part « Chemin des Dames », on ne joue plus rien des 2 premiers opus. C’est un peu notre morceau phare que le public attend, et le réclame parfois.

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– Quel est ton avis sur la situation du metal en France, et son évolution lors de ces dernières années ?

Marc: Je trouve que le niveau est devenu très élevé. L’aspect technique est pointu et il y a de sacrés musiciens.

Cyre: Il y a toujours les anciens comme Killers ou ADX qui sont toujours là et qui continuent  de sortir des albums de qualité.

Après il y a des groupes de passionnés comme Spirit ou Gang, qui sonnent bien et tournent beaucoup, y compris à l’étranger.

Marc: Le son a considérablement évolué, se rapprochant de plus en plus des productions anglo saxonnes. Mais le problème c’est qu’en France tout le monde s’en moque. Le public averti a du mal à se renouveler, car je vois peu de jeunes s’intéresser à ce style. La violoniste de 27 ans a ses amis qui viennent la voir en concert, mais ils n’aiment pas cette musique!

Cyre: Pour répondre à ta question, il n’y a pas d’évolution au niveau médias, peut être même une régression. C’est la France quoi !

Merci à tous les 2 pour votre patience et votre bonne humeur !

Réalisation & Photos : Alain BOUCLY

Si vous êtes friand de pop punk efficace, qui ne prend pas la tête mais qui offre malgré ça, de la créativité et de la richesse nappée d’un humour qui vous rendrait nostalgique… Alors « Straight Jacket Legends » est un groupe qui a des chances de vous plaire ! Ces joyeux lurons, m’avaient déjà séduits avec leur EP « Lemon Party »… J’attendais donc leur premier album avec l’impatience d’un enfant qui guetterait l’arrivée du père noël par sa fenêtre. Valait t-il cette (peut être trop) grande attente de ma part ?

Go Bananas

Les qualités

. L’efficacité : L’album est comme je l’imaginais ; c’est à dire « fun » et vraiment plaisant. C’est simple c’est toute la pop punk que j’aime ! Le pont de la chanson d’ouverture « Tell Me How You’re Feeling » est entraînant, le refrain de « Take Some Time » accrocheur et bien construit et le violon de « Paper Plates » touchant. Ce ne sont en plus, que des exemples parmi d’autres éléments réjouissants qui me donnent envie de redémarrer le disque quand il s’arrête de tourner.

. La créativité et la variété : De la pop punk efficace, mais aussi travaillée et recherchée ! Cela se voit notamment sur les riffs de guitare qui sont bien trouvés et intéressants… Certains donnant même une marque de fabrique, une identité au groupe : « Take Some Time ». Cela se voit aussi sur l’utilisation d’instruments différents (des cuivres, du violon) et sur certaines idées, qui me semblent inédites. Comme sur ce titre « Familiar Songs » qui fait de l’autodérision, et utilise volontairement un riff de guitare pop punk très classique pour évoquer le thème des chansons qui se ressemblent les unes aux autres. (enfin, c’est comme ça que je l’interprète)

. L’homogénéité : Contrairement à leur EP (ce n’était pas bien grave surtout pour un EP), l’ensemble est homogène malgré la variété, et on comprend que chaque morceau appartient à cet album et à son univers.

. La promotion : Deux chansons sur dix ont été dévoilées, très bonnes mais ce ne sont pas les plus accrocheuses du disque (elles laissent donc aux fans la surprise des morceaux les plus entraînants) et bien sûr, elles représentent correctement l’album dans son ensemble. Voici donc, un parfait exemple de bonne promotion… et selon moi, les autres bandes devraient en prendre de la graine. D’autant plus que « Straight Jacket Legends » est un tout nouveau groupe, encore très frais. Il aurait été facile et justifiable pour eux, de révéler en premier single, le titre le plus entêtant de tous. Et ils ne l’ont pas fait ! Ils ont fait ce qui fallait faire : choisir pour singles, les chansons qui donnent le ton de l’album qu’ils défendent.

. Les thèmes et la pochette : Les dernières petites éloges iront à la pochette et aux thèmes de l’album, qui sont simplement excellents. Et je n’ai pas grand-chose à redire dessus. « à part peut être le fait que la pochette me rappelle le style de celles de « Zephyr 21 » notamment au niveau des personnages. Serait-ce le même graphiste ou simplement de la bonne inspiration ? »

Les défauts

. La production : En réalité, la production est loin d’être mauvaise car elle est très propre… mais peut être un peu trop à mon goût. J’ai l’impression qu’elle étouffe légèrement la puissance de chaque titre, même si elle reste d’une qualité indéniable.

. Un détail : Mon petit regret de l’album ? Ça serait clairement du chipotage, mais je vais quand même le dévoiler : bien que l’album est efficace, il n’y a pas de morceau qui m’a autant fait frissonner que leur ancien titre « She’s Out Of Line ». Il faut dire que celui-ci, m’avait vraiment impressionné.

Mais comme vous l’aurez compris, « Go Bananas » est pour ma part, un très bon album de pop punk qui met en avant le potentiel de ce groupe prometteur. Peut être parviendra t-il à se faire une place parmi les nouvelles icônes de ce genre comme « State Champs » ou « Neck Deep » ces derniers ayant, un style très différent et plus contemporain ? Seul le temps nous le dira… mais je pense que grâce à leur style à la fois accessible, imaginatif et enthousiaste, c’est tout à fait possible.

La liste des pistes

01 Tell Me How You’re Feeling
02 She’ll Never Be Mine
03 What Does It Feel Like
04 Facebook
05 Familiar Songs
06 Take Some Time
07 More Than This
08 Paper Plates
09 Run Away
10 Don’t Wake Me

Billy Talent est pour ma part, l’un des meilleurs groupes de punk rock de ma génération (les années 2000). Car ils ont toujours sur mélanger la richesse de leur style unique avec une redoutable efficacité. Est-ce le cas avec cette cinquième œuvre ? Et bien… personne ne semble être du même avis. Ce qui n’est pas une mauvaise chose ! Car cela signifie qu’il y a beaucoup de choses à dire sur cet album. En tout cas, moi, j’en beaucoup à en dire.

Afraid of Heights

Les points négatifs

. La promotion : et oui ! Moi qui voulait arrêter de rabâcher ce problème, je dois encore en parler… parce qu’elle peut vraiment gâcher le plaisir d’écoute. Après avoir écouté les singles « Afraid of Heights » et « Louder than the Dj », j’ai écouté l’album entièrement. Et je trouvais qu’il manquait cruellement d’efficacité. Mais la vérité, c’est que les trois morceaux les plus attractifs et qui percutent dès les premières écoutes… ce sont les trois singles ! Alors autant, le titre éponyme fait vraiment un bon premier single car il représente l’album dans sa globalité. Mais « Louder than the DJ » et « Ghost Ship of Cannibal Rats » auraient clairement du être gardés secrets. Le premier à le refrain le plus délirant de tous et la seconde à des astuces de sons, de chants et de guitare qui font mouche à chaque fois. Je sais que je dis à chaque fois que les meilleurs morceaux ont été dévoilés avant la sortie d’un album, mais là en terme d’efficacité directe, c’est réellement le cas.

. Le recyclage des concepts : « Afraid of Heights » semble partir sur le postulat suivant : mixer le style « originel » de Billy Talent avec la variété du précédent album « Dead Silence », et rendre le tout homogène. Une excellente idée d’évolution ! (même si je pense plutôt que le groupe à composé avec ses émotions et à écrit ce qu’il ressentait bien) Le souci, c’est que même si l’album est créatif, il y a beaucoup d’idées et de concepts qui semblent être réminiscents de « Dead Silence ». « Louder than the Dj » me rappelle « Surprise Surprise » dans sa forme, les chants hyperactifs de « Time-Bomb Ticking Away » me donnent envie de réécouter « Man Alive ». « Leave Them All Behind » avec ses mélodies accessibles me ramène à « Show Me The Way » et le chant planant de « February Winds » m’évoque celui de « Swallowed Up By The Ocean ». Comprenez-moi bien, dans aucun de ces exemples il ne s’agit de plagiat ! Mais il y a un certain sentiment de redondance qui se fait progressivement et subtilement sentir.

Les points positifs

. La richesse : Comme ses prédécesseurs (et particulièrement « Dead Silence »), l’album « Afraid of Heights » transpire la qualité de composition, la richesse, et déborde de détails qui vous feront réécouter chaque morceau avec beaucoup de plaisir. Je parlais des astuces de voix et de riffs de « Ghost Ship of Cannibals Rats » (j’adore l’effet radio sur le chant des seconds couplets, et le passage « taping ») mais il y a des tas autres idées qui sont vraiment bienvenues et rendent même certaines pistes uniques pour le groupe. « The Crutch » mélange des riffs de guitare « funs » avec un chant entêtant. « Rabbit Down the Hole » est un long numéro de rock parsemé de jolis airs d’acoustiques, « Horses and Chariots » est audacieuse, avec ses sons électroniques et son coup de piano qui porte un refrain pourtant purement punk rock. Bref, en clair, Billy Talent ne se fout pas de ses fans !

. Les thèmes et la pochette : Oui mesdames et messieurs ! La pochette d’un disque est importante ! Parce qu’elle permet d’une certaine manière, de faire visualiser l’univers de ses musiques. Et donc, d’encourager à comprendre ses messages, à réfléchir, et à développer l’imagination que le rock peut procurer. Et non ! Mesdames et messieurs, je ne pars pas trop loin. Plus sérieusement, le groupe dévoile de magnifiques pochettes depuis leur effort antécédent (qui sont les graphistes s’il vous plaît ?) et celle de « Afraid of Heights », est en parfait accord avec les thématiques qu’il propose : notamment politiques. Billy Talent n’hésite pas à évoquer des sujets pointus voir tabous, et encourage à se battre contre les injustices et les incompréhensions du monde. À se battre, contre les ennemis de l’humanité. Le groupe évoque aussi, un sujet qui me tient à cœur ; celui du pouvoir du rock and roll dans « Louder than the Dj », immortel et intemporel.

Au final, même si « Afraid of Heights » à des défauts que le précédent album « Dead Silence » n’avait pas… il reste un très bon album de punk rock. Unique en son genre, et jamais lassant. Car Billy Talent, écrit toujours avec du cœur, de la passion, et son génie habituel. Ce n’est en tout cas pas cette année, qu’ils se mettront à faire de la soupe.

La liste des titres

01 Big Red Gun
02 Afraid of Heights
03 Ghost Ship of Cannibal Rats
04 Louder than the DJ
05 The Crutch
06 Rabbit Down the Hole
07 Time-Bomb Ticking Away
08 Leave Them All Behind
09 Horses and Chariots
10 This Is Our War
11 February Winds

Article : Le point sur les chroniques

Publié : 29 août 2016 par Quentin V. dans Musique
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J’écris ce petit article afin de parler des chroniques à venir et de leur nouveau fonctionnement… Parce qu’en effet, ayant délaissé cette pratique malgré la sortie massive d’albums monstrueusement importants (Blink-182, Billy Talent, Kissin’ Dynamite…) et ayant également remarqué plusieurs défauts récurrents dans les précédentes chroniques : comme par exemple, le fait de donner des notes qui ne reflètent finalement pas mon avis définitif. Ou encore, le fait de rabâcher sans cesse le problème d’une promotion qui met en avant les titres les plus efficaces d’une production. Je pense qu’il est grand temps de ré accorder les cordes de mon arc.

Voici les quelques points qui marqueront du changement dans les critiques à venir…

Afraid Of Heights
10
California

. Le temps : Désormais, je m’efforcerais d’attendre au moins une, deux voir trois semaines avant de critiquer un album. Et non trois jours. Tout simplement parce que mon avis met parfois du temps à se peaufiner… notamment à cause de certains détails difficiles à remarquer, à comprendre, et qui ont tendance à m’échapper lors des premières écoutes. Il ne faudra donc pas vous attendre à lire la critique d’un album avant sa sortie officielle.

. Le choix : En ce qui concerne le choix des albums à critiquer, je me baserais sur cet ordre de priorité :

01 Les albums de pop punk et de punk rock de groupes récents ou en quête de notoriété… Parce que ce style de musique est celui qui me passionne le plus, et parce que les jeunes groupes qui se cherchent un nom dans l’art de la musique, ont parfois besoin d’un petit coup de pouce. Comme par exemple, une critique qui met en avant leurs talents, leurs qualités et les défauts qu’ils peuvent combler.

02 Les albums de pop punk et de punk rock de groupes déjà cultes (Blink-182, Sum 41, The Offspring, Billy Talent, ect…)

03 Les albums de metal de groupes récents.

04 Les albums de metal de groupes déjà cultes.

05 Les albums de rock et de pop.

. Le fonctionnement : Comme je l’ai déjà dit, les notes, c’est terminé… et les top 5 de chansons ? Également !. À partir de maintenant, mes critiques seront simples : après une brève présentation du groupe, je citerais ce que je considère comme étant les défauts, puis les qualités d’un album. Le tout se terminera par une conclusion et par une petite phrase qui résumera mon avis global.

. Les critères d’évaluation : Pour que les choses soient claires et que chacun puisse comprendre mon point de vue sur la musique, voici les dix points qui me feront dire si un album est réussi ou non. Aujourd’hui, ils ont tous pour moi, une importance quasi-similaire.
– l’efficacité : l’émotion que provoque chez-moi un album, notamment lors de ses premières écoutes
– la créativité : l’originalité des compositions
– la variété
– l’évolution : la présence ou non de nouveautés
– l’homogénéité : la cohérence, le respect d’un parti-pris et de son univers
– les thématiques
– la promotion : la pertinence du choix du, ou des singles
– la production : le son et le mixage
– la pochette du disque
– le plaisir de réécoute

Je pense que tout a été dit, alors sur ce… je vous donne rendez-vous pour une prochaine chronique! qui j’espère, vous fera découvrir de nouveaux horizons musicaux.

back n black bethancourt 2016Cette nouvelle édition du Festival Plein’ Air de Bethancourt-en-Vaux se déroulera le samedi 27 août 2016 à partir de 18 heures. Avec 5 groupes au programme et une météo exceptionnelle, c’est un rendez-vous à ne pas manquer ! Avec au programme:

HeadSway: Ce sont 5 (ou 6) musiciens qui agitent la tête au fil des notes et vagabondent avec leurs instrus et leurs guirlandes partout où on les accueille avec le sourire. Un répertoire pop folk, avec quelques touches d’oldies pour faire bouger leur public, et de la bonne humeur : c’est la recette HeadSway pour passer un super moment ! »

Pleasure: Dans le style rock alternatif, Pleasure crée une odyssée musicale, voyageant depuis la sérénité des abysses jusqu’aux tumultes du cosmos, en passant par les vrombissements incessants qui rythment le monde. Sans détour, Pleasure vous transmet ses émotions, qu’elles soient planantes ou explosives.

Thorgen: Le groupe existe depuis 16 ans et se compose de Mélodie (chant/violon), Yves (chant/claviers), Cyre (guitare/chœurs), Marc (guitare/chœurs),  Oliv (basse), et de Nathanaël (batterie) qui est arrivé en 2015. Le heavy rock mélodique de Thorgen a tout de suite reçu un très bon accueil, grâce à sa musique énergique rehaussée par le violon et la voix féminine. Les musiciens de Thorgen attachent une grande importance aux textes de leurs morceaux,  ce qui les a conduit à écrire en Français. Un  album est en cours d’enregistrement, pour donner une suite aux 3 opus que sont « Hérétic », « Chemin Des Dames » et « Messager Du Mal », démontrant ainsi  toute la qualité et la diversité des compositions de Thorgen.  Ce dernier marque une évolution du groupe, en ce sens qu’une part plus importante est laissée aux claviers, au violon, et à la voix de Mélodie. Plusieurs clips, dont « Toi » et « Résurrection » ont été tournés par  Genica Prod.

Stratageme se reforme en 2011, sous l’impulsion de Gérard Mottee (basse) et l’arrivée d’Alex Puiseux (chant), de Philippe Kalfon (guitare) et d’Aurélien Ouzoulias ( drums ) …..
Après avoir rodé son nouveau répertoire sur scène, Stratageme nous offre enfin son album de 12 titres : « Highway », un album Hard Rock Melodique, très réussi grâce à un condensé de mélodies enlevées, d’un son puissant et des guitares tranchantes.
Philippe Kalfon, guitariste, qui se charge aussi de la production avec Vincent Termidor, livre une performance de haut niveau, tantôt proche d’Eddie Van Halen avec « I feel the heat » ou de Joe Satriani avec « Gimme, Gimme ». Le pêchu « Highway », l’influence de Journey dans « Believe », les Heavy « Never say goodbye », « Hard time » ou « Leave me » sont des bons exemples de l’excellente tenue, tant instrumentale que vocale.
C’est un Hard US de bonne facture emportant et énergique, dont le dynamisme des compositions offre de la fraîcheur à l’ensemble.
« Highway » est parfaitement exécuté et c’est la preuve d’un réel savoir-faire. Cet opus, offre à l’auditeur un pur plaisir auditif, ce qui nous fait dire que ce retour pourrait bien être un retour gagnant pour Stratageme. Le groupe enchaine les concerts avec notamment le festival de Montereau, et plus d’une centaine de dates en 5 ans, et propose aussi des covers de Van Halen, Joe Satriani, Gary Moore et autres Deep Purple.

“Nous sommes cinq filles qui aiment jouer du AC/DC plus que tout!                                                                      À travers Back:n:Black nous essayons tout simplement d’apporter notre propre amour pour la musique d’AC/DC.”                                                                                                                                                                    Fondé en Suisse et arrivées sur scène en 2010, ces jeunes musiciennes talentueuses ont conquis d’emblée les fans d’ AC/DC. En 2015, les filles ont joué en Allemagne, Angleterre, Ecosse, Italie, Liechtenstein, République tchèque et la Suisse. 2016 va ajouter la France, la Belgique, la Scandinavie, les Etats-Unis et plus à cette liste.                                                                                                                                                                 La réputation du groupe est fondée sur leur prestation scénique embrasée de passion, énergie, et connexion chaleureuse avec leur public.                                                                                                                   Leur conviction fervente de mélanger leur amour pour la musique d’ AC/DC avec de la compétence musicale inébranlable a même attiré l’attention des membres d’AC/DC.                                                                Le groupe reprend toute la carrière de AC/DC, avec des tubes comme « Rock or Bust », « Thunderstruck », « Hells Bells », et « Highway to Hell », mais aussi des joyaux moins connus, comme « Down Payment Blues » ou « Shake a Leg ».

ABYSSE « I Am The Wolf »

Publié : 16 août 2016 par DJ Neurotic dans News
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ABYSSE I Am The Wolf

ABYSSE
I Am The Wolf

Blue Wave Records / Season of Mist

Le quatuor instrumental nous revient avec un deuxième album toujours orienté Post-Hardcore, mais bien plus incisif et viscéral que son prédécesseur ! La force du combo Choletais se trouve dans sa simplicité d’exécution et la pureté des émotions mises en valeur (« Persuasion »), là où tant d’autres formations se perdent en technicité lourdingue. Lorgnant vers le Stoner dans son approche du son, mais aussi d’un Heavy Doom old school et énergique à la Entombed ou Cathedral (« I Will Rise »), les gars d’ABYSSE ne sont vraiment pas du genre à se morfondre dans une mélancolie mollassonne !
Après l’excellent En(d)grave sorti en 2012,  I Am The Wolf laisse moins de place au psychédélisme des 70’s (même si wawa et fuzz sont au programme), pour une production générale et généreuse, aussi limpide que puissante, offerte par David Potvin. Appuyé par un artwork du plus bel effet (Hades Design), le nouvel ABYSSE est juste incontournable !
Guillaume Cantaloup (DJ Neurotic)

Retour en images sur le superbe site de cette 11ème édition du Hellfest, et la chaude ambiance qui a régné durant ces 3 jours

Ben Barbaud, le boss du Hellfest devant les Mainstages

Ben Barbaud, le boss du Hellfest devant les Mainstages

guitare géante sur le rond point face à l'entrée du festival.

guitare géante sur le rond point face à l’entrée du festival.

Hommage à Lemmy avec cette statue de 15 mètres de haut !

Hommage à Lemmy avec cette statue de 15 mètres de haut !

Mieux qu’un long discours, c’est avec ce florilège d’images que la beauté du site est la mieux valorisée. Les nouveaux aménagements ne passent pas inaperçus, avec en premier lieu, l’immanquable statue de 15 mètres de haut en hommage à Lemmy.

l'environnement de la Warzone

l’environnement de la Warzone

détail du mémorial dédié à Lemmy.

détail du mémorial dédié à Lemmy.

 

L’environnement sur plusieurs niveaux de nouvelle Warzone est également apprécié, tout comme la décoration très réussie, créant une atmosphère magique dès la nuit tombée.

Mais c’est surtout grâce au public que l’ambiance devient unique ! Les tenues des festivaliers rivalisent d’originalité, chacun se laissant aller à faire la fête dans un esprit remarquable de convivialité.

Le calme avant la tempête !

Le calme avant la tempête !

H comme....

H comme….

L'immanquable point de rendez vous de la Hell City Square.

L’immanquable point de rendez vous de la Hell City Square.

Joli relief de la structure au cœur du site.

Joli relief de la structure au cœur du site.

La soirée de samedi restera dans les mémoires avec le somptueux feu d’artifice dédié à Lemmy. Le ciel de Clisson, s’est embrasé au son de Motörhead, qui avait donné son dernier concert en France lors du Hellfest 2015. L’émotion était à son comble lorsque « RIP LEMMY » est apparu en lettres de feu, en clôture de ce remarquable hommage.

Cette édition a une fois de plus battu tous les records de fréquentation, tout en plaçant la barre encore plus haut au niveau de la programmation.

Rendez vous les 16, 17 et 18 juin 2017 pour un week end inoubliable avec de nouvelles surprises !

Alain BOUCLY

Les scènes "Temple" et "Valley" prêtes à envoyer du gros son !

Les scènes « Temple » et « Valley » prêtes à envoyer du gros son !

Les nouveaux aménagements aux abords de la Warzone

Les nouveaux aménagements aux abords de la Warzone

La beauté d'un site unique...

La beauté d’un site unique…

Tout est prêt pour l'accueil des festivaliers.

Tout est prêt pour l’accueil des festivaliers.

Nature et Metal font bon ménage !

Nature et Metal font bon ménage !

Nouveaux aménagements de la "Hell City Street.

Nouveaux aménagements de la « Hell City Street.

La "cathédrale" , passage obligé pour entrer dans l'enfer !

La « cathédrale » , passage obligé pour entrer dans l’enfer !

L'attente pour la billetterie 2017, sold out dès le jeudi soir.

L’attente pour la billetterie 2017, sold out dès le jeudi soir.

Somptueux décor aux détails particulièrement soignés.

Somptueux décor aux détails particulièrement soignés.

Début des hostilités le 17 juin à 10h30 avec Witches sous "l'Altar".

Début des hostilités le 17 juin à 10h30 avec Witches sous « l’Altar ».

Hell city Square

Hell city Square

 

 

 

 

 

 

Lemmy sur une façade de la Hell City Stret.

Lemmy sur une façade de la Hell City Stret.

Une sécurité tout sourire !

Une sécurité tout sourire !

Nicolas & Hervé, techniciens des mainstages

Nicolas & Hervé, techniciens des mainstages

Bienvenue à la grand messe du Metal !

Bienvenue à la grand messe du Metal !

La pose dès que l'objectif s'approche...

La pose dès que l’objectif s’approche…

un fan de Ghost proche de l'original !

un fan de Ghost proche de l’original !

Un des nombreux fans de TS !

Un des nombreux fans de TS

Chaude ambiance au camping

Chaude ambiance au camping

Couple de festivaliers en rouge et noir...

Couple de festivaliers en rouge et noir…

 

ça fait peur !

ça fait peur !

 

 

L'originalité des tenues na passe pas inaperçue...

L’originalité des tenues na passe pas inaperçue…

Le bonheur d'être devant les Mainstages

Le bonheur d’être devant les Mainstages

Girls, girls, girls...

Girls, girls, girls…

Sobriété et originalité pour ce couple sympa.

Sobriété et originalité pour ce couple sympa.

Maquillages sophistiqués pour les performeuses avant leurs shows...

Maquillages sophistiqués pour les performeuses avant leurs shows…

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le troisième et dernier jour du festival de l’enfer voit un soleil radieux inonder le site, l’idéal pour profiter de cet environnement magique et alterner un programme riche en têtes d’affiches et la découvertes des valeurs montantes sur les scènes annexes.

Et pour vivre intensément cette journée, c’est tout naturellement qu’une petite mise en jambes vers la mainstage 2 s’impose, pour assister au premier concert dominical sur le coup de 10h30.

Venu d’Italie, Arthemis envoie un heavy metal basique, qui, même s’il ne détient pas la palme de l’originalité, fait passer un bon moment et c’est bien là l’essentiel.

Formé en 1999 par le guitariste Andy Martongelli, le quatuor ne ménage pas ses efforts pour balancer leurs compositions calibrées eighties, qui fait la part belle aux solos, joués avec une grande dextérité.

Voilà un hors d’œuvre idéal pour se mettre en forme, afin d’apprécier au mieux la richesse des réjouissances qui va suivre.

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Suite au départ de l’emblématique chanteur Jo Amore, Nightmare doit faire face à un nouveau challenge suite à l’intégration de Maggy Luyten, ex Virus IV, derrière le micro.

Si les doutes liés au changement de registre vocal étaient permis, ils ont tout de suite été dissipés. Maggy fait preuve d’une remarquable aisance et réussit à moduler sa voix en fonction des atmosphères, que ce soit sur les morceaux mélodiques, ou ceux plus heavy comme « Eternal Winter ».

La présentation de « Serpentine » fera son petit effet, car ce titre inédit sera sur le prochain enregistrement dont la sortie est prévue en novembre. Mieux, il va être chanté en duo avec Kelly Sundown, connu pour ses participations avec Darkology, Adagio ou encore Beyond Twilight. Ce grand moment, sonnera la fin d’un set convaincant, ou l’on retiendra l’adaptation réussie de Maggy Luyten, qui, à n’en pas douter, trouvera sa place au sein de Nightmare.

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Après Nightwish en 2015, c’est au tour de Tarja Turunen, son ancienne chanteuse, de se produire sur la même scène, quasiment un an après jour pour jour.

Passé la surprise de la veille lors de Whitin Tempation et son duo avec Sharon, Tarja débute le set avec « No Bitter End », une nouveauté extraite du prochain opus « The Shadow Self » disponible le 5 août . Cette excellente entrée en matière offre un gros son métal, avec une guitare à la limite de la saturation, mais qui laisse le côté symphonique s’exprimer avec le violoncelle de Max Lilja. (ex Apocalyptica)

La maitrise vocale de la finlandaise est remarquable, surtout lorsqu’elle module ses envolées lyriques qui accentuent le côté majestueux des compositions.

Mais la partie la plus attendue va faire monter l’ambiance d’un cran, avec un medley de 4 titres, dont le choix est idéal pour replonger dans la période du groupe qui l’a fait connaitre..

L’enchainement de « Tutankhamen » , « Ever Dream », « The Riddler » et « Slaying the Dreamer » restera inoubliable, et démontre toute l’importance de Tarja dans la carrière de Nighwish entre 1996 et 2005.

C’est une prestation en tous points réussie qui a illuminé ce milieu d’après-midi, grâce au talent hors normes d’une artiste souriante qui a su conquérir un large public.

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C’est reparti pour un périple aventureux afin de rejoindre « La Valley », chose pas si simple qu’il n’y parait au vu de l’affluence qui sature l’environnement des scènes principales.

Il ne fallait pas rater la performance de Kadavar, qui confirme son énorme potentiel scénique dès l’entame de « Lord Of The Sky ». Pas moins de 5 titres de leur excellent dernier opus « Berlin » seront à l’honneur, joués avec une fougue communicative, comme en témoignent les réactions très chaudes du public.

Le trio allemand, toujours en mouvement, envoie du lourd, emmené par une rythmique plombée et un Tiger Bartelt intenable, qui martèle sa basse comme si sa vie en dépendait.

Lupus Lindemann arrache des solis de folie, et se lâche vocalement, avec une tonalité éraillée mais néanmoins puissante.

Kadavar démontre avec brio qu’il toutes les cartes en main pour faire parties des futurs grands dans les années à venir. L’énergie de ce doom / stoner influencé par les seventies mais résolument moderne, a véritablement conquis une « Valley » qui a réservé une longue ovation aux 3 musiciens qui ont tout donné pendant 50 minutes intenses.

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Le côté vintage revient en force, avec un nombre incalculable de groupes qui s’inspirent de cette vague en proposant un style dont les précurseurs se nomment Led Zeppelin ou encore Free !

Rivals Sons fait partie de cette mouvance, et là aussi nous avons affaire à un groupe qui possède tous les ingrédients pour devenir une nouvelle référence du hard rock bluesy.

Mise en valeur par un son irréprochable, la performance des californiens est remarquable, à commencer par le chant de Jay Buchanan qui ne faiblira pas durant l’heure de jeu. D’autant que les réponses complices de la foule accompagnent le frontman à chacune de ses sollicitations.

La guitare de Scott Holiday n’est pas en reste, grâce à un jeu diversifié, fait de riffs percutants alterné avec un feeling toujours maitrisé.

« Hollow Bones Pt.1 » sera le seul extrait de « Hollow Bones », leur dernier opus sorti il y a quelques semaines, mais c’est surtout le précédent, « Great Western Valkyrie », qui aura la faveur d’une set list bien équilibrée avec 4 compositions au groove très apprécié.

Rivals Sons confirme un niveau de performance élevé, ce qui prouve que là aussi nous avons affaire à un groupe capable d’atteindre les sommets.

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Un retour près de la grande scène principale s’impose pour assister à la troisième participation de Megadeth au hellfest.

Le décor est composé de cylindres d’acier répartis sur tout la largeur de la scène, dans lequel sont incrustés des écrans vidéo du plus bel effet.

Dave Mustaine fidèle à lui même, a du mal à esquisser la moindre expression, encore moins un sourire, mais va réussir à enflammer le parterre de Clisson en diffusant les hymnes Trash issus des standards du groupe.

Hormis les traditionnels titres liés à l’actualité de la nouvelle production, c’est bien du côté des années 90 que Megadeth lorgne pour satisfaire les nombreux fans présents.

Le second guitariste Kiko Loureiro est mieux qu’un faire valoir, car il possède un toucher d’une remarquable fluidité, et vient en parfait complément du jeu de Dave.

L’audience s’active sur « Symphony Of Destruction » avant un final éblouissant qui fait résonner « Peace Sells/Holy Wars » joué par une formation à la cohésion retrouvée malgré les (trop) nombreux changements de line up.

La leader Dave Mustaine a montré qu’il avait toujours la foi, se montrant irréprochable, tant sur le plan vocal que guitaristique.

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Place à l’impressionnant show théâtral de Ghost, dont la magie du décor est mise en valeur par des lights de toute beauté. Le cérémonial bien huilé de Papa Emeritus III et ses Ghouls masqués nous transportent dans un univers énigmatique, renforcé par la tombée de la nuit.

La taille de la scène permet de nombreux aménagements, qui s’ajoutent à ceux proposés lors de la tournée française « Black To The Future ». Les effets pyrotechnie sont de sortie, les nones ont été multipliées par 10 pour la distribution d’hosties sur « Boby And Blood », et la plateforme positionnée derrière la batterie, permet à Papa Emeritus de se déplacer sur plusieurs niveaux.

Musicalement, les Ghouls nous gratifient d’une osmose frisant la perfection tant le groupe est rodé par une setlist sans surprise. Entre l’entrée de scène au son de « Spirit » et la magie de « He Is » repris par un public aux anges, les suédois montent en puissance à chaque apparition et se positionne comme la relève en tête d’affiche à très court terme.

L’émotion est palpable sur « Monstrance Clock » lorsqu’une chorale d’enfants de Clisson, accompagné des nones, reprend ensemble « Come together, together as one » pendant plusieurs minutes. Ce final, ponctué par un feu d’artifice, sera le point d’orgue d’un concert abouti, aussi bien sur le plan visuel que musical.

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La légende Black Sabbath poursuit sa tournée d’adieu, en faisant une halte à Clisson devant une foule très dense, impatiente de voir une dernière fois les créateurs du heavy metal.

Un véritable écran géant disposé en fond de scène, permet de ne rien rater des riffs assassins de Tony Iommi, des rares mouvements d’Ozzy Osbourne.

Concernant ce dernier, il ne varie pas son jeu d’un millimètre, bien ancré au micro sur lequel il s’appuie, adoptant la même attitude que dans les années 80, immobile comme dans sa jeunesse !

Par contre, la voix unique et inimitable d’Ozzy est bien en place, démontrant un net regain de forme par rapport à 2014.

il a pu profiter d’un break d’une dizaine de minutes pendant lesquelles Tommy Clufetos a envoyé un solo de batterie pour le moins basique, mais servi par un excellent son, confirmé durant l’ensemble du concert.

Les monuments gravés dans l’histoire du métal se succèdent, avec les incontournables « War Pigs », « Childen Of The Damned », « N.I.B. », « Iron Man » ou « Paranoid » qui viendra conclure une prestation qui restera dans les mémoires d’une audience comblée.

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Ce 11ème Hellfest a été une nouvelle fois à la hauteur des attentes, grâce aux nouveaux aménagements de la Warzone, aux décorations originales qui donnent au site cette atmosphère unique de jour comme de nuit.

La variété de la programmation a permis à chacun d’y trouver son compte, quelque soient les styles et la notoriété des groupes, tout en laissant la place à de belles découvertes.

Le son a été au top durant les 3 jours, que ce soit sur les mainstages ou les scènes annexes, l’idéal pour apprécier les artistes dans de bonnes conditions.

Un nouveau record d’affluence sera enregistré lors de cette édition 2016, avec 60 000 personnes par jour, preuve du rayonnement de cet évènement en France comme à l’international.

Merci à Ben Barbaud, l’organisation, les responsables presse et tous les bénévoles pour nous permettre vivre ces moments magiques dans une ambiance conviviale et à l’année prochaine !

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Report & photos © 2016 Alain BOUCLY

Wacken, une programmation dense pour le 27e anniversaire

Publié : 25 juillet 2016 par Abderrahim B. dans Musique, News
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Fidèle à lui même, le rendez-vous Rock/Hard Rock Wacken est l’un des plus grands festivals au monde à ne pas manquer. Pour l’édition cette été,  la liste des groupes à ne pas rater dépasse les doigts des deux mains, Testament, Iron Maiden, Arch Enemy ou encore Foreigner se partageront la scène du Wacken Festival dont voici la liste complète :

1349, 9mm, Alcest, Arch Enemy, asrock, Aura Noir, Auðn, Axel Rudi Pell, Barb Wire Dolls, Bembers, Beyond The Black, Blaas of Glory, Blechblosn,Bliksem, Blind Guardian, Blue Öyster Cult, Bodhaktan, Bon Scott, Borknagar, Budderside, Buffalo Summer, Bullet for My Valentine, Bury Tomorrow,Caliban, Callejon, Calm Hatchery, Clutch, Carrion, Cripper, Crows Crown, Dagoba, Deez Nuts, Der Weg einer Freiheit, DevilDriver, Die Krupps, Dio Disciples, Dragonforce, Dritte Wahl, Drone, Dystopia, Eat the Turnbuckle, Einherjer, Ektomorf, Elemental, Eluveitie, Elvenking, Entombed A.D.,Equilibrium, Eric Fish & Friends, Eskimo Callboy, Fateful Finality, Feuerschwanz, Foreigner, Forgotten North, Freiwächter, Girlschool, Gloryhammer,Hämatom, Hansen & Friends, Henry Rollins, Honky, Horror Dance Squad, Hteththemeth, Ihsahn, Immolation, Insidious Disease, Iron Maiden, Jesus Chrüsler Supercar, John Coffey, Kampfar, King Dude, Knasterbart, Krayenzeit, Legacy of Brutality, Legion of the Damned, Lepergod, Lieveil, Loudness, Lynchpin, Mambo Kurt, Marduk, Metal Church, Michael Monroe, Miles To Perdition, Mindtaker, Ministry, Monstagon, Monuments, Mr. Hurley und die Pulveraffen, Myrkur, Nasty, Negative Approach, Orden Ogan, Orphaned Land, Overthrust, Pain is, Pampatut, Panzerballett, Parkway Drive, Phil Campbell’s All Starr Band, Preternatural, Profaner, Pyogenesis, Pyraweed, Red Fang, Red Hot Chili Pipers, Reliquiae, Ritual Day, Saxon, Sebastien, Sector, Serious Black, Serum 114, Sinphobia, Skyline, Snowy Shaw, Steel Panther, Steak Number Eight, Sub Dub Micromachine, Sunless Dawn, Svartmalm, Symphony X, Syndemic, Tarja, Testament, The Black Dahlia Murder, The Dead Daisies, The Goddman Gallows, The Haunted, The O’Reillys and the Paddyhats, The Other, The Raven Age, The Vintage Caravan, Therapy?, Therion, Tidal Dreams, Torfrock, Triptykon, Tsjuder, Tulkas, tuXedoo, Twisted Sister, Unisonic, Vader, Versengold, Victims of Madness, Vimoksha, Vogelfrey, W:O:A Firefighters, , Watch Out Stampede, While She Sleeps, Whitesnake, Wirrwahr, Year of the Goat, Zhora, Zombies ate my Girlfriend

Riche de son expérience de 26 ans,  le festival n’a cessé d’attirer et de surprendre les amateurs de Metal. Six scènes, il permet d’avoir une programmation dense de quoi satisfaire tous les goûts. Kann nicht warten.

Trois ans ! C’est long. Non. Il aura fallu attendre trois ans pour que les Dieux du métal progressif nous livrent le successeur de « Darkness in a Different Light ». C’est déjà un événement en soi pour les fans. Des mélodies et des refrains qui restent dans la tête. Des chansons complètement taillées pour la scène. La rencontre inattendue avec le leader vocaliste Ray Alder annonçant la sortie officielle du nouvel opus « Theories of Flight » et son souhait de venir jouer au Maroc.

 

Ray Alder, le vocaliste des pionniers de Metal Prog et Abderrahim Bourkia Rock the Brave World

 

Comment ça se fait que t’es là au Hellfest ?

Ma femme vient au Hellfest chaque année et m’a proposée de l’accompagner cette année. Et voilà. C’est mon premier festival ici. Tu sais que j’habite aux Etats-Unis et à Madrid?

 

Oui, je le sais très bien. 

Et il y a beaucoup de festival là-bas. On part par exemple à New York pour jouer et pas pour être en mode festivalier. Et cette fois c’est un moment spécial pour moi, je suis là, j’assiste à des concerts et je passe de bons moments en mode festivalier. C’est trop cool (rires).

Comment t’as trouvé l’ambiance ici ?

C’est trop bien d’être là au Hellfest. Et j’aime beaucoup de groupes qui sont là.

Comme qui ?

Ce soir, je vais voir des musiciens que j’aime et que je respecte : Slayer en particulier, il y a Ghost et d’autres biens sûrs. C’est les noms qui me sont venus à l’esprit.

Il y a Black Sabbath ce soir, tu vas les voir ?

Oui, bien évidement, je ne vais pas les rater, surtout que je ne les ai jamais vu avec Ozzy. Je les ai vu une seule fois mais pas avec leur chanteur emblématique.

Parle-moi un peu de Fates Warining, il parait que les autres membres sont venus en Europe pour une tournée spéciale avec Jon Arch l’ancien frontman ?

Ah oui, « Keep it true » tournée. Il y avait des dates américaines mais une seule date européenne.

Est-ce que tu peux me parler de tes projets ?

Nous avons un album qui sortira le premier juillet intitulé « Theories of Flight » c’est pour cela que je profite de mes vacances là (rires) avec mon amour…ma femme qui est juste à côté, là (en la désignant).

Ray Alder : «Theories of Flight est dans les bacs»

 

Ah! enchanté Madame, je suis un fan (rires). Tu peux te joindre à nous. Je ne m’attendais pas à rencontrer Monsieur ici, merci!

« Oui, beaucoup de gens me l’ont dit ». Et Ray qui reprend : – être dans un festival sans être payé…ah comment ça ? (rires) et ma femme m’a dit « non, tu viens ça sera super bien ». Et voilà on est là.

Dis moi, est ce que t’as déjà été en Afrique ?

Non, jamais mais j’aimerai bien y aller un jour. Tu sais il y a des millions d’endroits dans ce monde où je rêve d’aller et de jouer. Et quand penses-tu ? (en s’adressant à sa femme), t’aimerais bien aller en Afrique ?

Moi j’aimerai bien vous ramener au Maroc un jour!

Ah ça serait trop bien (rires)

Nous avons des festivals au Maroc.

Ah bon, vous avez des festivals Rock au Maroc ? Oh c’est étonnant non ?

Oui, oui, nous avons des scènes de différents types de musique et il y a bien sûr du Rock entre autres. L’un des premiers groupe de Metal qui est venu c’était Kreator en 2005 dans le cadre du « Boulevard des jeunes musiciens » et puis d’autres l’ont suivi, je cite Moonspell, Paradise Lost, Sepultura, Dark Tranquility…parmi d’autres. Et ça encore, c’est que pour le festival de ma ville : Casablanca.

Oui, oui on connait Casablanca, c’est une très grande ville n’est-ce pas ?

Oui, c’est une grande ville, la capitale économique et Rabat, la capitale administrative, a son propre festival avec un budget conséquent. On a pu y voir Deep Purple, Lenny Kravitz, Lionel Richy, Elton John, Sting, BB King, Santana, Scorpions, Evanescence et d’autres musiciens grand public.

Ah c’est trop bien tout ça. Et combien de personne assistent aux concerts ?

Quand tu joues à Casablanca, par exemple, au « Boulevard des jeunes musiciens », tu peux être sûr qu’il y plus de 30.000 de qui te regardent.

C’est étonnant. Tu sais quand t’es un artiste, jouer devant des milliers de personnes est toujours une motivation. Je serai enchanté de venir jouer au Maroc un jour!Abderrahim Bourkia -Rock the Brave World-

Ray Alder