In Volt sera en concert à Compiègne, dimanche 06 octobre 2019 (17h00) – Le Ziquodrome « Espace Eric Winnebroot »

Ne manquez pas l’occasion de découvrir en live le nouvel album d’In Volt, « Free », disponible depuis le 22 février 2019 via MO Office / Dom

Dans l’enfer des décibels où ils revendiquent leur place avec un heavy blues rock de haute lutte, In Volt revient avec un nouvel album qui ne peut laisser indifférent.

Entre grosses baffes et subtilités acoustiques, In Volt vous envoie dans les cordes et rappelle que le blues a accouché d’un gamin turbulent que l’on appelle Rock & Roll …!!!

Au delà d’un « savoir faire » très 70’s qui peut parfois rappeler AC/DC et Led Zeppelin ou les Black Crowes voir Jack White pour cette capacité a insufflé un vent nouveau au classic rock, le quatuor peut compter sur un guitariste inspiré et un vrai sens du groove qui permet au chanteur d’imposer sa personnalité.

En 2017, In Volt envoie les maquettes du futur album à Dieter Dierks, le producteur historique de Scorpions, qui les invite dans son studio personnel à Cologne. Finalement l’anglais Jon Caffery (Die Toten Hosen, Jeff Beck), son ami de longue date, prendra place derrière la console pour produire « Free » dans l’ancien studio EMI à Cologne rebaptisé le Maarwegstudio2.

Fort de sa réputation live, In Volt repart sur les routes gonflé à bloc avec son album le plus abouti à ce jour.

Billetterie ICI

KMGB, Dirty Dogz et LouDzo vous attendent vendredi 27 septembre à 20h00 dans la salle du Portobello Rock Club à Caen pour la Demin and Leather Night.  Le principe: tu viens en jeans et cuir et c’est 2 euros de moins sur le PAF ! Ne manque pas cette soirée placée sous le signe du gros rock qui tâche !

Originaire de Caen,  Loudzo a sorti son premier opus en 2014. Composé de 11 titres ravageusement seventies, l’album capture l’effervescence et l’énergie de ces 5 musiciens inspirés par le Heavy-blues de Hendrix ou encore MC5. A cette occasion le groupe s’est rendu en Irlande pour y effectuer quatre dates et y présenter leurs morceaux, séduisant le public local.

Loudzo a joué en ouverture de groupes internationaux tels que The Datsuns, Nashville Pussy ou encore Canned Heat.

Après des années passées à autopsier et décortiquer chaque organe du bon vieux Hard Rock Australien, Dirty Dogz en a extrait son ADN.
Une base rythmique (Basse / Batterie) solide et qui ne faiblit jamais, une voix puissante et éraillée, des riffs et gimmicks bluesy d’une efficacité redoutable.
Bilan de l’opération, des titres fédérateurs, un son chaud et vintage et surtout une énergie scénique puissante et dévastatrice !
Un E.P 4 titres est disponible depuis mars 2018. Les 14 compositions, particulièrement abouties et déjà bien rodées sur scène, permettent d’enregistrer le 1er album en mars 2019. Mais c’est en live que Dirty Dogz prend toute sa dimension !

A découvrir d’urgence !

Issus de la bouillonnante scène rouennaise et biberonnés au rock depuis l’enfance, les 5 desperados de KMGB tracent depuis 2 ans leur route pied au plancher et tambour battant, dans un nuage de fuzz, d’overdrive et de saturation.
Leur musique puise autant dans les formations londoniennes des années 70 que dans les riffs noisy de la scène de Seattle, témoignant sur scène de la vitalité et de l’intemporalité de ces héritages.
On pourrait aussi citer Jack White comme influence, mais on préférera se laisser saisir par leur énergie et leur insouciance en live : en effet, si les concerts de rock sont une forme de communion jubilatoire et collective, les musiciens de KMGB en sont indubitablement des gourous contemporains.

Billetterie disponible ICI

Myrath donnera 5 concerts en France lors de sa tournée européenne, qui débutera le 27 février 2020 à Sofia, pour s’achever le 29 mars 2020 à Porto.

Le groupe sera de passage au Forum de Vauréal le 22 mars 2020.

En quelques années Myrath a réussi le pari de s’imposer de manière solide sur la scène Metal mondiale.
Influencés en début de carrière par des groupes de prestige comme Dream Theater, Symphony X, Angra, c’est à l’arrivée de Kevin Codfert (Adagio) en tant que producteur du groupe que Myrath a définitivement trouvé une identité unique, proposant une musique très inspirée par le folklore arabo-tunisien.

En mai dernier, Myrath, l’incontestable chef de file de la scène Metal tunisienne, dévoilait « Shehili », son cinquième opus très attendu.

S’en est suivi le « Shehili Tour », avec des prestations très remarquées au Sweden Rock Festival, au Festival International de Hammamet, au Wacken Open Air ou au Metal Weekend de Tokyo il y a quelques jours.

En février & mars 2020, ils embarqueront pour une nouvelle tournée qui passera par la France (5 dates) : The Magical Tour 2020, supportée par le groupe Eleine !

« Shehili », plus connu chez nous par le nom de sirroco, est un vent chaud venu des dunes Sahariennes. Cet album est une invitation au voyage « symphonique », orchestral et magique sur fond de metal progressif. Myrath, soit l’héritage, en tunisien, porte bien son nom : sur ce 5e album chaque titre contient des instruments traditionnels (Oud, darbouka, etc), un morceau est même enregistré avec l’Orchestre National Tunisien ou encore avec le Aznavour local Lotfi Bouchnak !

Le succès de Myrath n’est pas un mirage, le groupe propose une « musique qui vient du coeur » dixit Zaher le chanteur, avec une vraie scénographie sur scène (il faut être à la hauteur des clips !) : danseuses du ventre, un génie, de la pyrotechnie, des écrans… Une proposition artistique que le groupe a présenté sur les 2 festivals références du métal européen cet été : le Wacken Open Air et le Sweden Rock Festival !

Retrouvez Myrath sur l’une des 5 dates françaises :
le 05 mars 2020 – Istres
le 21 mars 2020 – Lille
le 22 mars 2010 – Vauréal
le 24 mars 2020 – Lyon
le 25 mars 2020 – Toulouse

Teenage Lust Prod’ présente : The Empire Strikes + Moving Targets : En concert @ Paris « L’International » le 04 octobre 2019 et en tournée

Manches de guitare en l’air et veste en jean sur le dos, ces ardents promoteurs du denim rock débarquent chez nous ! Basé à Helsinki, The Empire Strikes vient tout juste sorti son 3ème album  « Charm » sur Ghost Highway Rec. / Savage Magic Rec.

Réputé pour ses performances live, le quatuor finlandais a enchaîné les tournées depuis 2012, sillonnant l’Europe et ouvrant de temps à autre pour des groupes tels que Phil Campbell & The Bastard SonsMarky Ramones Blitzkrieg.

On a pu également croiser The Empire Strikes  en compagnie des voisins suédois comme Honeymoon DiseaseScumbag MillionaireGrande Royale, avec lesquels ils ont partagés l’affiche.
Ne les manquez pas sur une de ces 4 dates !
02/10 : Brin de Zinc, Chambéry
03/10 : Irrsinn Bar, Bâle (Suisse)
04/10 : L’International, Paris
05/10 : L’Imposture, Lille

Fondé en 1982 par Kenny Chambers dans la mouvance émergente du punk bostonien de l’époque, les Moving Targets sont vite devenus une référence du genre, s’imposant avec leur 1er album « Burning In Water » en 1986.

Avec la douce caresse du punk de Boston teintée de l’excellent songwriting de Kenny, des riffs mélodiques et d’une section rythmique à l’efficacité redoutable, les fans de groupes comme Hüsker Dü, The Lemonheads, ou encore Mission of Burma seront forcément comblés avec les Moving Targets.

Accompagné de Emilien Catalano (de The Nils) à la batterie et Yves Thibault (de Out Of Order) à la basse, Kenny Chambers vient nous présenter son tout nouvel opus « Wires » sorti en septembre chez Boss Tunage Records. Un grand moment en perspective !

Le Mc Daid’s du Havre (76) accueille pour la 1ère fois le power trio Iron Bastards, tête d’affiche incontournable des scènes françaises et européennes ! Et qui mieux que Dirty Dogz pour accompagner ces « tueurs » sur cette affiche qui va faire grand bruit ! Réservez vite votre 1er novembre !!!

Avec « Cobra Cadabra », les 3 guérilleros d’Iron Bastards continuent leur mission entamée il y a 5 ans: écumer les salles Européennes à un rythme effréné calqué sur son Fast Rock’n’roll.
Après 2 albums (« Boogie woogie violence » en 2015, « Fast & Dangerous » en 2016) et plus de 260 concerts dans 12 pays dont le Hellfest Open Air et des scènes partagées avec des grands noms du genre (Phil Campbell, Airbourne, Overkill, Nashville Pussy…), ce 3ème album confirme qu’il faut compter avec les Bastards pour porter le drapeau du rock’n’roll comme en témoignent les retours de la presse:
« Une cure de jouvence, un moment de rock’n’roll rare » – Sons of Metal
« C’est tout l’art d’Iron Bastards que celui de non seulement assumer ses influences mais d’avoir sa propre personnalité  » – Soil Chronicles, 09/10
« Un album parfait pour tous les amateurs de rock puissant. Rarement le terme power trio n’avait été aussi bien porté  » – Among the living;
« Une démonstration de fast rock’n’roll d’une pureté incomparable. » – Kaosguards, 18/20
« Heavy metal with that wild spirit. No big deal, just rock’n’roll. » – World of Metal, 08/10

Après des années passées à autopsier et décortiquer chaque organe du bon vieux Hard Rock Australien, Dirty Dogz en a extrait son ADN. Une base rythmique solide qui ne faiblit jamais, une voix puissante et éraillée, des riffs et gimmicks bluesy d’une efficacité redoutable, rien de tel pour passer un bon moment et taper du pied au son de ces mélodies imparables !
Bilan de l’opération, des titres fédérateurs, un son chaud et vintage et surtout une énergie scénique puissante et dévastatrice !
Un E.P 4 titres est disponible depuis mars 2018 et l’enregistrement du premier album vient de se terminer.
Mais c’est en live que Dirty Dogz prend toute sa dimension, le quatuor ayant hâte d’en découdre en envoyant leurs compositions, particulièrement abouties et hyper rodées, grâce à la succession de grosses scènes effectuées cette année !

Carcass à Casablanca

Publié : 21 septembre 2019 par Abderrahim B. dans News
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Un gros poisson de la scène Metal est dans le filet du Boulevard. C’est le moins que l’on puisse dire. Les légendaires Carcass est un emblème en lui-même. Gros Son inoxydable et textes acerbes, joués avec finesse et puissance digne des pionniers du goregrind, puis en combinant le Death Metal classique et le Death Metal Mélodique.

 

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Coverslave et Lonewolf corp. seront à l’affiche du festival « Tertre d’Enfer » qui se déroulera le 28 septembre 2019 à St Martin du Tertre (95)

Les billets sont disponibles ICI

Depuis 1999, le groupe Coverslave propose aux fans de vivre en live le meilleur du répertoire du groupe Iron Maiden, groupe précurseur et essentiel de la scène Heavy-Metal depuis 1975 à la discographie et à la longévité impressionnante !

Formé par des musiciens du groupe des 80’s Nightreaper : Stéphane Graziani (chant), Eric Martins-Guerra (batterie), Jean- Pierre Brunier (guitare), Pascal Havé (basse), seront rejoints par Frédéric Lebouetté (guitare), le nom de Coverslave commencera à être connu et réputé dans les milieux spécialisés.

A partir de 2005 et avec de nouveaux musiciens, le groupe donnera régulièrement des concerts sold-out en Normandie et à Paris notamment. Soutenu par des fans très actifs et le forum français d’Iron Maiden, Coverslave part jouer outre-manche (au célèbre « Ruskin Arms » de Londres entre autres), où ils seront rappelés par les organisateurs Anglais à trois reprises en deux ans !

En 2008, suite à la demande d’un public de plus en plus massif à chaque concert, Coverslave accompagne Paul Di’Anno (chanteur d’Iron Maiden sur les 2 premiers albums) sur quelques titres dans une salle comble à Paris. Le groupe, dont le spectacle s’est enrichi d’effets visuels, se produit dans des salles de taille de plus en plus importante et mieux adaptée aux décors scéniques issus de la tournée d’Iron Maiden « World Slavery Tour », et d’effets pyrotechniques, sans oublier la charismatique mascotte « Eddie » apparaissant à chacun de leurs concerts.

Cette même année, Alain Boucly, photographe réputé rejoint Coverslave et réalise tous les clichés du groupe.

Entre temps le groupe a édité un E.P « Killer Cuts From The Beast » comprenant six morceaux légendaires d’Iron Maiden. En 2010, outre ses nombreux concerts tributes (Tribute to the Metal Legends – Tribute to the Titans – conventions et bien d’autres shows), le groupe a réalisé l’un de ses rêves en accompagnant Paul Di ‘Anno lors d’une tournée passant par la France et la Belgique. Ce “30th Anniversary France-Belgium Tour” s’articulait autour d’un show complet de deux heures trente chaque soir dont les trois dates françaises furent sold-out. Suite au succès de cette tournée, cet évènement exceptionnel fut renouvelé avec les tournées « Running Free Again Tour » en 2011 et 2012 ainsi que la tournée d’adieu du légendaire chanteur en 2013.

Au courant de l’année 2018, Jeff Monaco (basse) et Cyril Saulnier (guitare) rejoindront Stéphane Graziani, Cédrick Saulnier et Eric Martins-Guerra afin de former le line-up actuel du groupe. Hervé Monjeaud, illustrateur pour Iron Maiden réalise également certains visuels de leurs tee shirts.

Coverslave est avant tout une équipe, dont les musiciens ont conservé la passion intacte pour Iron Maiden, comme au premier jour. Si vous souhaitez découvrir Iron Maiden ou revivre des moments exaltants, le show de Coverslave est fait pour vous.

Ne manquez pas ce concert en tête d’affiche du festival « Tertre d’Enfer », qui s’annonce dores et déjà mémorable!

Powerlive Events présente :

AC/DC – Iron Maiden et Deep Purple réunis sur scène avec Bloody Rosie – Coverslave et Living Deep. Ne manquez pas la 2ème édition du Monsters Of Tribute Rock, samedi 26 octobre 2019 à Compiègne, « Le Ziquodrome Espace Eric Winnebroot » (19h00).

La fidélité au répertoire d’AC/DC, marque de fabrique de Bloody Rosie est reconnue partout en France ! Durant cette prestation basée sur la puissance et l’énergie, l’ombre de Bon Scott planera, grâce au timbre de voix d’une incroyable similitude avec le chanteur légendaire. La précision des solos vous fera revivre les concerts d’anthologie d’AC/DC, comme celles de la tournée « Let There Be Rock » en1979, ou de Donington 1984 !

Iron Maiden sera représenté par Coverslave, un des meilleurs tributes européens de la vierge de fer, qui fête ses 20 ans cette année. Coverslave a également été le tribute officiel qui a accompagné Paul Di’Anno entre 2010 et 2013, et tourne en 2019 avec le premier guitariste d’Iron Maiden, Dennis Stratton.

Deep Purple sera représenté par Living Deep, dont les 5 musiciens ont été bercés par les groupes des 70’s, avec une passion toute particulière pour ce groupe mythique. Les titres légendaires comme « Smoke On The Water » sont bien sûr de la partie, mais vous allez également vibrer sur tous les classiques du « Pourpre profond », interprétés avec maestria, force et maturité.

Un show exceptionnel vous attend, avec les meilleurs tributes de ces groupes légendaires, digne des plus grandes affiches des 80’s !

La billetterie est disponible à Carrefour Spectacles Venette (Compiègne) – réseau Fnac – Wezzevent …

En exclusivité, les billets « collector » sont en vente chez nos partenaires officiels :
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Powerlive Events présente l’évènement de la rentrée en Normandie, avec le concert de Pat McManus, ex guitariste de Mama’s Boys, samedi 5 octobre 2019 (20h00) à Honfleur « Le Batolune ».

Les normands de Dirty Dogz ouvriront cette soirée exceptionnelle avec leur Hard Rock digne des meilleurs combos australiens.

Les billets sont en vente ICI

Pat McManus dit « The Professor », c’est le génial guitariste du groupe Mama’s Boys qui écuma les scènes mondiales durant les années 80, avec à la clé des tournées en compagnie de Scorpions, Bon Jovi, Foreigner, Thin Lizzy ou encore Iron Maiden.
Cependant, les fans n’ont jamais oublié les standards et hymnes que Mama’s Boys a distillé avec puissance et passion (d’où l’album intitulé « Power & Passion »).

De nouveau en trio, le Pat McManus Band interprétera une partie des standards de Mama’s Boys mais également ses compositions Blues Rock, sans oublier quelques hommages à Gary Moore, Slade ou Thin Lizzy entre autres.

Après des années passées à autopsier et décortiquer chaque organe du bon vieux Hard Rock Australien, Dirty Dogz en a extrait son ADN.  Une base rythmique solide qui ne faiblit jamais, une voix puissante et éraillée, des riffs et gimmicks bluesy d’une efficacité redoutable, rien de tel pour passer un bon moment et taper du pied au son de ces mélodies imparables !
Bilan de l’opération, des titres fédérateurs, un son chaud et vintage et surtout une énergie scénique puissante et dévastatrice !
Un E.P 4 titres est disponible depuis mars 2018. Les 14 compositions, particulièrement abouties et déjà bien rodées sur scène, permettent d’enregistrer le 1er album en mars 2019.
Mais c’est en live que Dirty Dogz prend toute sa dimension…
A découvrir d’urgence !

Ne perdez pas de temps pour réserver, la billetterie est disponible sur Weezevent ou dans le réseau FNAC

Pat McManus – Fismes « La Spirale » 04 mai 2019
Dirty Dogz – N.D. de Gravenchon « L’Arcade » 13 Octobre 2018

Interview de Red Beans & Pepper Sauce réalisée à Cléon « La Traverse  » le 29 mars 2019

A l’occasion de la sortie du nouvel album de Red Beans & Pepper Sauce qui sera disponible le 27 septembre 2019, nous avons souhaité faire connaissance avec ce groupe qui va devenir incontournable sur la scène hexagonale. Cette dernière production, intitulée « Mechanic Marmalade », est une pure merveille que je vous conseille d’acquérir dès sa sortie ! Et ne manquez pas la tornade Red Beans & Pepper Sauce en live, comme en témoigne le concert époustouflant donné le 31 août dernier à Bethancourt en Vaux, lors du « Festival Plein Air ».

Entretien avec Jessyka Aké (chant) et Laurent Galichon (guitare) effectué par Marie-France BOUCLY

Bonjour Jessyka et Laurent, et merci de nous accorder cette interview pour Ride The Sky.

– Pourquoi ce nom Red Beans & Pepper Sauce ?

Laurent : C’est un clin d’œil au sud des Etats Unis, où les haricots rouges sont à la base de leur cuisine. ça représente également le côté Blues de notre musique, même si il n’est pas toujours au premier plan, c’est toujours là en pointillés. Il y a aussi une part de Classic Rock sur certains morceaux, mais les racines Blues restent omniprésentes. Nous avons trouvé le parallèle intéressant avec les haricots rouges et le sud des Etats Unis, un peu comme les tomates sont liées à la Provence ou les artichauts à la Bretagne ! (rires)

– Pour ceux qui ne vous connaissent pas, peux-tu faire un petit historique du groupe depuis sa création?

Laurent : Nous avons commencé à travailler sur le projet en 2010, mais l’équipe actuelle, composée de Niko, Serge, Denis, Jess et moi même, est ensemble depuis 2014. Nous avons sorti 2 albums, et le troisième est en préparation. Nous nous connaissions déjà tous plus ou moins avant de monter le groupe, étant des musiciens issus de la scène du Blues du sud, dans l’Hérault pour être plus précis. Nos rencontres ont eu lieu lors de circonstances diverses, comme dans les bars Rock ou lors de soirées Jazz avec Niko. Au tout début, j’ai commencé à écrire des morceaux, sans vraiment imaginer les jouer. C’est en les faisant découvrir à d’autres potes musiciens, qu’ils m’ont encouragé à développer le potentiel de ces titres. Petit à petit les dates ont commencé à s’enchainer etaprès avoir donné quelques concerts régionaux, nous avons étérepérés par des animateurs de radio du Collectif des Radios Blues. C’est comme ça que nous avons atterri au tremplin du festival de Cahors en 2013, pour un résultat très positif. Le premier prix nous a été décerné, plus le prix France Blues, pour un total de 4 récompenses sur les 7 mises en jeu ! Les tremplins se sont enchainés, arrivant à chaque fois en finale à défaut de gagner, ce qui a contribué à se faire un nom dans le milieu du Blues Rock français. Petit à petit les organisateurs de festival et les salles nous font confiance, ce qui permet d’augmenter le nombre de concerts, avec la possibilité de se produire loin de chez nous, comme aujourd’hui, ou nous sommes à plus de 9 heures de route de la maison. On a déjà joué dans quasiment toutes les régions de France et aussi en Allemagne, en Suisse, aux Pays Bas, en Belgique au Luxembourg, et ça continue d’évoluer. J’espère qu’avec la sortie du prochain album en septembre, la progression va se poursuivre avec de plus grosses dates etc…

– Comment définirais- tu la musique de Red Beans ?

Jessyka : Energique, puissante, fat, énervée ! (rires)

– Quelles sont vos influences majeures?

Jessyka : Blues, Rock … Rivals Sons par exemple, pour citer un groupe actuel.
Laurent : Il y a tous ceux qui sont dans la lignée revival Classic Rock ou Blues Rock, comme Gary Clark Jr, qui en est le parfait exemple. Gary Clark est une influence sur 2 tableaux. Il fait du Blues avec une orientation Rock, mais il a aussi cette tendance comme Hendrix, à aimer fusionner les styles. ça n’est pas juste faire du Blues et du Rock, comme Led Zeppelin ou Deep Purple, mais un mélange d’influences, comme l’a bien fait Hendrix avec la culture Jazz héritée de son père ajoutée à celle du Blues qu’il a acquise dans le circuit. Il a ensuite été influencé par les anglais, les Beatles, les Stones, etc, et a mélangé tout ça pour faire sa musique. Et aujourd’hui Gary Clark reprend le flambeau ! C’est une influence majeure pour nous. Après, évidemment, le Classic Rock des Led Zep, Deep Purple, ZZ Top, etc, c’est notre culture commune.

Jess : Mes influences Soul sont nombreuses, avec Etta James, Stevie Wonder et Beyonce pour les artistes plus actuels, mais Etta James reste la N°1.

– Comment se passe le processus de création ? Qui compose les textes, la musique ?

Jess : ça se passe à distance ! Nous sommes éparpillés géographiquement, car je vis depuis 3 ans à Paris. Sergio (claviers) s’occupe de la majorité des textes et Laurent de la musique.
Laurent : Les choses sont facilitées, car nous avons tous des « home studio ». Ça permet de composer les bases et de les envoyer à tous les musiciens. Jess y ajoute les mélodies, Serge les textes, et petit à petit tout le monde se renvoie la balle. Après, c’est un travail d’ensemble où tout le groupe est impliqué.
Jess : C’est comme une partie de tennis à 5 !

Laurent : Je peut être à l’origine de la mélodie, ou la développer avec Jess, puis les autres s’occupent des arrangements.

– Qu’est-ce qui t’inspires pour trouver le riff, la mélodie, les textes ?

Laurent : Je n’en sais rien !
Jess : Les films !
Laurent : Oui, pour les textes, car j’en écris quelques uns aussi.
Jess : Nous échangeons beaucoup avec Serge. Par exemple, il s’est inspiré de mon arrivée sur Paris et le changement de vie qui s’en est suivi. Ma façon d’être sur scène et ce côté « panthère » lui a donné l’idée du titre « Black Panther ». On va dire que ça tourne pas mal autour de ma vie ! (rires)

Laurent : Si tu écoutes les Bluesman, BB King, ce sont leurs vies qu’il racontent. Ils te disent ce qu’ils ont fait lundi dernier, qu’il leur est arrivé un truc bizarre samedi soir avec une meuf… On a voulu garder cette particularité du Blues, et c’est dans cet esprit que Jess parle d’elle, qu’elle puisse raconter sa vie aussi. Cela ne m’empêche pas d’écrire d’autres choses de mon côté, au sujet d’évènements qui m’inspirent, politiques ou autres.

– Laurent, quel est ton top 5 des guitaristes ?

Laurent : Hendrix, Hendrix, Hendrix, Jeff Beck, Hendrix ! (rires)
Plus sérieusement, c’est compliqué. Hendrix en premier, ça c’est sur. Pour les autres, c’est difficile de faire des préférences, ça dépend des moments. Il y a Eric Clapton, pour cette capacité à faire de longs solos, jamais chiants et toujours parfaits, et Jimmy Page parce que j’adore la musique de Led Zeppelin. Aujourd’hui il y a Derek Trucks, incontournable dans Allman Brothers, qui est aussi capable de jouer un solo de 5mn sans que ce soit lassant. Dès qu’il attaque un solo, toute la salle est debout, retient sa respiration, car on sait que cela va être un grand moment !

Je vais citer un vieux Bluesman, pas forcément le plus véloce ou le plus grand soliste, mais j’adore le jeu et le son d’Albert Collins, « Master of Telecaster ». Il sait faire sonner juste une note! C’est la raison pour laquelle c’est mon préféré chez les Bluesman!

– Jessyka, quelles sont les chanteuses qui t’ont influencée ?

Etta James, c’est primordial, mais il y a aussi Michael Jackson pour la gestuelle et la partie scénique, sans oublier Lenny Kravitz. Plus récemment, j’ai découvert The Temperance Movement, un groupe anglais que j’aime beaucoup, avec un chanteur au top. J’écoute aussi beaucoup Rival Sons, Beyoncé évidemment pour l’aspect scénique, et plus généralement toutes les « voix ».

– A propos du prochain album, est-ce la continuité de « Red », ou avez vous exploré de nouvelles directions musicales ?

Laurent : Il y a toujours du changement, et je sais qu’avec Niko, nous n’aimons pas refaire les mêmes choses. En termes de production, d’enregistrement, ce sera forcément différent. Après, une fois que les morceaux sont là, on se pose la question de savoir comment on les arrange. Il se trouve qu’à l’écoute des maquettes, c’est encore un peu plus Rock.
Jess : A la base, nous étions davantage dans un registre Blues, jazz, et là, on prend vraiment un virage marqué vers le Classic Rock.

Laurent : Comme je te disais, le nom du groupe est toujours d’actualité, car ça reste du Rock qui vient du Blues. Il se trouve que dans cet album il y a plus de riffs, c’est plus costaud. Niko a changé de kit batterie, avec une nouvelle Ludwig, équipée d’une grosse caisse de 26″ comme John Bonham, donc forcément, ça épaissit le son du groupe. Nous en sommes au troisième album avec cette équipe, et l’on s’inspire de l’énergie du live. Cela se ressent dans les compositions qui sonnent plus Rock. Du coup, on s’oriente tous vers un jeu plus énergique !

– Peux-tu nous en dire un peu plus sur l’enregistrement, le mixage, la production ? (le lieu et avec quelles personnes?)

Laurent : Nous faisons tout chez nous. Ensuite pour les prises de batterie, guitare et chant, ou l’acoustique compte beaucoup, nous allons chez Niko, qui a son studio personnel très bien équipé. Mais on ne loue pas un studio dans lequel on va rester une semaine à enregistrer, comme le font de nombreux groupes. Nous avons travaillé depuis le début pour se donner le plus d’indépendance possible, sans avoir de maison de disques, ni de booker, ni de tourneur. Je m’occupe essentiellement du booking, mais tout le monde participe, y compris pour la réalisation de l’album. Je sais que c’est à la mode d’aller chercher un grand nom, et du coup, on a décidé de faire l’inverse, en gérant tout nous même, jusqu’à la finalisation du mix et du mastering effectuée par Niko. Cela permet d’être absolument libre et de faire ce que l’on veut, même si on peut être amené à faire des erreurs, mais aussi à faire des choses qui seraient bridées par un type qui chapeaute l’ensemble. Mais peut être qu’on le fera un jour, quand le moment sera venu de changer, quand on sera arrivé au bout du processus !

– Avez-vous déjà le titre ? Combien de morceaux contiendra t’il ?

Laurent & Jess : « Mechanic Marmalade » !! C’est un titre qu’a trouvé Niko un jour sur la route dans le camion entre 2 dates. Ça sonnait bien et notre concept de tout faire nous même à la maison se rapproche bien de l’idée de faire une confiture maison. Que des bons produits ou plutôt du bon matos, et ça confit lentement, tout doucement, tout le temps qu’il faut pour que ce soit cuit à point. Il y 9 morceaux, dont une cover de Gary Clark Jr.

– La date de sortie est-elle prévue ?

Laurent : Le 27 septembre 2019.

– Quels sont vos projets, promo, tournées, festivals ?…

Laurent : On termine la tournée de cet album, (« Red » ndr) puis on attaquera le « Marmalade Tour ». ça ne s’arrête jamais complètement mais on rentre quand même de temps en temps à la maison !

Concernant les projets, il y a la réalisation de 2 clips et le concertde présentation d’album à Béziers (le 25 septembre, Zinga Zanga). Il sera suivi de concerts à Montpellier (Le Jam en octobre et l’Oliver en Décembre), et à Quillan le 11 octobre. Nous allons revenir en région parisienne aux alentours du mois de novembre, à Levallois Perret et Marne la Vallée, et probablement en janvier dans une salle parisienne. Il y a aussi un concert prévu début 2020 à St Etienne avec Manu Lanvin qui va être bien fun. Et puis un de nos objectifs est également de développer le groupe à l’étranger, car nous y avons un excellent retour du public.

– Vous avez carte blanche pour terminer cet entretien :

Laurent : A table ! (rires)

Jess : C’est l’apéro ?
Laurent : Je voudrais parler du public. Il y a un truc que je trouve super, car même en jouant à des endroits éloignés les uns des autres, on retrouve parfois les mêmes têtes. On a vu des fans qui faisaient plusieurs centaines de kilomètres pour venir nous voir, et c’est quelque chose qui me bluffe totalement ! En tant que fan, j’en ai fait des bornes pour voir mes idoles et là, ça me touche vraiment, quand tu vois quelqu’un qui te tire la manche après la balance « Hey les mecs, je suis venu pour vous! » Le type a traversé la moitié de la France ! Pour nous c’est capital ! Ça change tout !
Jess : On leur dit merci !

Laurent : C’est là ou je voulais en venir ! Ils sont essentiels au truc, car s’ils ne sont pas là, ça ne marche pas ! Ils font partie de l’équipe !

Réalisation: Marie-France BOUCLY

Photos: © 2019 Alain BOUCLY

Remerciements à Laurent, Jessyka, Paul Moulenes (La Traverse – Cléon) et Richard Michalik (Fest Plan Air – Bethancourt En Vaux)