Après leur impressionnante prestation en 1ère partie de Skillet en novembre dernier à l’Elysée Montmartre, ne ratez pas Red Sun Rising au Download Paris sur la BA 217 de Brétigny sur Orge (91) le dimanche 11 juin à 14h10 – Wabirdstage

Ecoutez leur 1er album « Polyester Zeal » Produit par Bob Marlette [Black Sabbath, Shinedown, Alice Cooper, Airbourne…]

Inclus les hits N°1 aux USA:
« The Otherside » plus de 4 millions de vues sur YouTube, regardez le clip ICI
« Emotionless » près de 5 millions de vues sur YouTube, regardez le clip ICI
« Amnesia » ICI 

« Un album parfaitement maîtrisé de bout en bout… » – MyRock (16/20)
« Nuance et subtilité..; inspiré et varié… vivement la suite ! » – Rock Hard (8/10)
« Le talent et l’envie de bien faire sont bien là… » – Metal Obs (3,5/5)
« Un hommage au passé, totalement assumé, mais avec un son terriblement moderne… » – Guitar Part (chronique complète ICI)

« Red Sun Rising rend hommage au grunge dans le pur esprit des Stone Temple Pilots, Pearl Jam ou Alice In Chains tout en restant résolument moderne…» – United Rock Nations (chronique complète ICI)

La musique Rock devrait toujours être composée dans un esprit de longévité et non pas pour devenir une simple passade. Lorsque l’on regarde la carrière des piliers du genre dans les années 70 ou 90, il paraît clair que leur but était de créer quelque chose destiné à nous accompagner tout au long de notre vie… Il devrait toujours en être ainsi….

Originaire d’Akron, Ohio, Red Sun Rising perpétue fièrement cette tradition avec un premier album intitulé « Polyester Zeal » qui sera enfin disponible en Europe le 21 octobre sur Razor & Tie / Spinefarm (distribution Caroline)

« Ça n’est peut-être pas du rock d’aujourd’hui, mais c’est définitivement une nouvelle alternative, » déclare le chanteur / guitariste Mike Protich au sujet de ce disque. « Nous voulons aborder avec certaines nuances de sujets qui nous sont familiers et raconter ainsi notre histoire dans ce cadre. »

Signé en 2014 par le label Razor & Tie (Pretty Reckless), le groupe a enregistré ce premier album à Los Angeles en collaboration avec le producteur Bob Marlette [Black Sabbath, Shinedown, Alice Cooper, Airbourne]. Le résultat est parfait ! Les guitares pures et puissantes, ainsi qu’un chant musclé, dominent les 11 titres de ce disque.

En octobre 2015 le single « The Otherside » atteignait à la 1ère place du Mainstream Rock Chart du Billboard ! Quelques mois plus tard, en avril dernier, leur 2nd simple intitulé « Emotionless » se retrouvait aussi n°1 ! Cela faisait plus de 13 ans qu’un groupe n’avait pas réussi à classer deux singles n°1 consécutivement !

Ces deux hits, ainsi que de nombreuses autres superbes chansons, figurent bien évidemment sur ce 1er album enfin disponible en France depuis quelques mois.

Après avoir fait un carton le 6 novembre dernier, à l’Elysée Montmartre de Paris en « special guest » de SkilletRed Sun Rising est donc enfin de retour en France à l’affiche du Download !

Red Sun Rising se compose de : Mike Protich [chant / guitare], Ryan Williams [guitare], Tyler Valendza [guitare], Ricky Miller [basse], and Pat Gerasia [batterie].

redsunrisingmusic.com

Verycords présente:
« Paranormal », le nouvel album d’Alice Cooper après six ans d’absence, sortira le 28 juillet 2017 en double CD, double LP, coffret limité et digital.

Ce nouvel album de douze titres a été enregistré à Nashville en compagnie de l’historique Bob Ezrin et inclut un CD bonus exceptionnel: un mini-album comprenant trois titres inédits écrits et interprétés par la formation originale d’Alice Cooper (Dennis Dunaway, Neal Smith et Michael Bruce), ainsi que certains enregistrements live.

« Paranormal » voit également figurer la présence notable de Larry Mullen Jr. de U2, Billy Gibbons de ZZ Top, sans oublier Roger Glover de Deep Purple.

Alice Cooper sera en tournée toute l’année aux Etats-Unis, Europe, Asie et Australie afin de présenter « Paranormal » à ses fans.

 

Il sera en France pour trois concerts exceptionnels :
01/12/17 Lyon – Ampitheatre (FR)
03/12/17 Paris – Salle Pleyel (FR) [dernières places disponibles en package Diamond et VIP]
07/12/17 Paris – Olympia (FR)

Infos et réservations ICI

C’est la première fois que les Texans de Whiskey Myers vont fouler les planches d’une scène parisienne, et le public à répondu présent. La longue file d’attente qui s’étire devant le théâtre « Les Etoiles » prouve que les amateurs rock sudiste se sont donnés le mot pour découvrir ce talentueux groupe, dont la seule apparition en France remontait en juillet 2012, lors d’un festival country à Craponne sur Arzon.

 

Il ne fallait pas arriver en retard pour profiter de la totalité du concert, car Buffalo Summer, prévu en 1ère partie, a du annuler plusieurs dates de la tournée suite à un problème de véhicule.

D’entrée de jeu, Whiskey Myers va afficher la couleur avec « On The River », un excellent mélange de Southern Rock teinté de country, dont le solo de guitare endiablé lors du final va donner le ton de la soirée.

A ce premier extrait de l’excellent dernière production des sudistes, s’enchainera « Mud », qui est également le titre de l’album. Ce morceau mid tempo, renforcé par la présence de l’orgue Hammond, s’affiche dans un registre résolument rock, tandis que le plus aéré « Lightning Bugs And Rain » démontre que le combo texan est à l’aise dans tous les registres.

  

Le groupe sudiste, formé en 2007, va tout naturellement mettre en avant son dernier opus, avec pas moins de 6 titres, dont le puissant « Frogman » et son refrain accrocheur, sans oublier la mélodie imparable de « Some Of Your Love ».

Le chant de Cody Cannon prend aux tripes, se laissant aller aux intonations inspirées qui font la marque de fabrique de ce style unique, tout en gardant une authenticité si rare de nos jours.

Les guitaristes s’avèrent remarquables de complémentarité, surtout lorsque le duo Cody Tate / John Jeffers se déchaine sur « Wild Baby Shake Me » ou « Home », 2 titres qui font monter la pression et l’ambiance dans la salle.

 

Les touches de violon et d’harmonica apportent ces détails qui renforcent les mélodies, tout en y ajoutant une touche originale pour se démarquer des légendes que sont Allman Brothers Band, The Gorgia Satellites ou encore Lynyrd Skynyrd.

Whiskey Myers réussit le tour de force de maitriser aussi bien les compositions acoustiques, et celles plus agressives, pour offrir une variété musicale exemplaire.

Durant presque 2 heures, les Texans ont délivré un set nuancé tout en tout en faisant preuve d’efficacité, prouvant au 350 personnes présentes que la relève du genre est bien assurée !

 

Merci à Olivier Garnier pour l’accréditation.

Report & Photos: © 2017 Alain BOUCLY

Vous serez très certainement étonnés de constater que nous annonçons Ghost en tête d’affiche de la journée du vendredi 11 aout car vous pensiez que l’affiche du Vendredi était complète, et que nous ajouterions une tête d’affiche à la journée du Samedi au dessus de Saxon, sur la Prison Stage.

Et bien, vous avez doublement raison ! Cependant, Alcatraz ne serait pas Alcatraz si, contrairement aux règles établies, nous ne faisions pas les choses à notre manière ! Et plus que jamais cette année, alors que nous avons quelque chose de très particulier à célébrer avec vous. Nous ne souhaitions pas que notre dixième anniversaire passe inaperçu, et nous travaillons très dur en coulisses pour vous apporter des nouveautés, tout comme nous nous affairons à vous concocter notre plus belle affiche jamais conçue jusqu’à présent. Tout ceci afin de faire de cette dixième édition un évènement inoubliable !

C’est la raison pour laquelle nous avons décidé d’ouvrir notre scène principale, la Prison Stage, dès le vendredi. Nous sommes à présent prêts à vous offrir une vraie journée supplémentaire, complète de huit groupes, dont quatre se produiront sous tente, et quatre sur notre scène principale.
Et la clôture de notre scène principale ne pouvait se faire qu’avec un groupe à la hauteur de votre imaginaire. C’est ainsi que Ghost vient s’ajouter à notre déjà longue liste de groupes de haute volée. Ce mystérieux collectif mené par l’iconique Papa Emeritus tient le monde en haleine depuis 2010, et a vu sa horde de fans grandir continuellement.
L’ajout de Ghost à l’affiche, ainsi que l’ouverture de notre scène principale dès le Vendredi, ne change rien au prix des billets, y compris pour le prix du billet du Vendredi seul.
Nous sommes également heureux de vous annoncer que nos héros de la NWOBHM, Saxon, clôtureront la journée du Samedi et que cela sera donc la grande fête du Heavy Metal !
Il nous reste donc encore deux groupes à vous dévoiler pour la journée du Samedi et nous sommes fiers de vous les annoncer dès aujourd’hui. Nous allons rester sur les îles britanniques, à la fin des années 70 – début des années 80, avec le légendaire Venom. Ce nom continue de résonner très fort en 2017, et tout le monde se souvient bien de leur première participation à l’édition 2015 du festival Alcatraz qui a laissé un souvenir impérissable à tous les festivaliers présents !
La NWOBHM sera donc bel et bien à l’honneur en ce samedi 12 aout qui plus est avec l’ajout de Sweet Savage  qui se produira sur notre scène principale également. Ce groupe venu d’Irlande du Nord, fondé en 1979, a influencé rien de moins que Metallica avec le titre « Killing Time » repris avec brio en 1991 en face B du single « The Unforgiven », et ré enregistré par la suite en 1997 sur le CD « Garage Inc ». 2010 a ensuite marqué l’année du grand retour du groupe qui a été embarqué par Iron Maiden & Deep Purple pour assurer la première partie de leurs concerts
Verycords Présente:
Ultra Vomit: Sortie du Clip de « Kammthaar »

Sorti le 28 avril dernier, « Panzer Suprise ! », le nouvel album d’Ultra Vomit a créé l’évènement grâce à son humour raffraichissant et déjanté.

Le clip du premier single « Kammthaar » est en ligne depuis le 31 mai, compte déjà plus de 90 000 vues en 24 heures, et se retrouve en 42ème position des tendances sélectionnées par YouTube !

Ultra Vomit sera cette année au Hellfest à Clisson le 17 juin, au Trianon de Paris le 13 octobre et en tournée dans toute la France !

Découvrez tout de suite le clip de « Kammthaar » !

Execration (Death metal – Norvège) sortira son nouvel album, « Return To The Void », le 14 juillet 2017 via Metal Blade Records.

Pour écouter le premier single « Return to the Void », c’est ICI

 

« Return To The Void »  track-listing:

1. Eternal Recurrence
2. Hammers of Vulcan
3. Nekrocosm
4. Cephalic Transmissions
5. Blood Moon Eclipse
6. Unicursal Horrorscope
7. Through the Oculus
8. Return to the Void
9. Det Uransakelige Dyp

 

 

Execration line-up:
Cato Syversrud – Drums
Christian Johansen – Guitar / Vocals
Jørgen Maristuen – Guitar / Vocals
Jonas Helgemo – Bass

Il sera disponible dans les versions suivantes:

-Digipak CD
-180g black vinyl (EU exclusive)
-grey-marbled vinyl (limited to 300 copies – EU exclusive)
-pot green-marbled vinyl (limited to 200 copies – EU exclusive)
-white/black-splatter vinyl (limited to 100 copies – EU exclusive)
-white/black-marbled vinyl (limited to 120 copies – USA exclusive)
-red transparent vinyl (limited to 100 copies – Hells Headbangers exclusive)
* plus digital options are also available!

 

 

Mercyless News

Publié : 30 mai 2017 par Alain B. dans Musique, News
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Xenocorp propose une réédition du deuxième album de Mercyless, « Coloured Funeral » paru en 1993 sur Century Media et d’un nouveau single, « Spiral of Flowers 2017 » qui sera disponible en CD Single uniquement dans le cadre d’une « Maliorder Collector Edition » réservée aux 100 premières commande de la réédition sur : http://www.XENOKORP.com .

 

 

Le single sera néanmoins bien entendu disponible en streaming et téléchargement.

« Coloured Funeral » – points-clés:
► Réédition de « Coloured Funeral », (deuxième) album culte de Mercyless originellement paru sur Century Media en 1993
► Remaster CD & LP par le Conkrete Studio (Loudblast, Otargos, Putrid Offal…)
► La version CD sortira en deux versions:
— 1/ 1000 copies en double CD DigiPak
— 2/ dont 100 copies « Mailorder Collector Edition » numérotées à la main avec le CD single « Spiral of Flowers 2017 » en bonus exclusif
► Le CD2 comprend deux concerts de Mercyless de 1994 (Reims et Rochefort), remasterisés
► La version vinyl sortira aussi en deux versions:
— 1/ 200 copies numérotées à la main en vinyl jaune et pochette gatefold 350g
— 2/ 300 copies numérotées à la main en vinyl noir et pochette gatefold 350g

►Toutes les versions comporteront une interview « historique » avec Max Otero​ (membre fondateur – guitare / voix) par Olivier « Zoltar » Badin (Terrorizer Magazine)

« Spiral of Flowers 2017 » points-clés:
► Ré-enregistrement du titre d’ouverture de « Coloured Funeral », un classique du groupe
► Deuxième titre: « Spiral of Flowers » [live] enregistré en 2014 à Toulon
► Version CD limitée à 100 copies uniquement disponible via la version « Mailorder Collector Edition » de « Coloured Funeral »

► Version digitale disponible au téléchargement et en streaming.

Pour les deux: date de sortie le 27/10 via Xenokorp / Season of Mist et préventes le 24/07 sur http://www.XENOKORP.com

Tyler Bryant & the Shakedown, de retour à Paris en 1ère partie de Guns N’ Roses au Stade de France + 2 dates en province !

« The Wayside » produit par Vance Powell (Jack White, Seasick Steve), disponible en CD & digital

A voir en 1ère partie de Guns N’Roses
le 7 juillet au Stade de France !

et aussi le 7 juin à Ensisheim au Woodstock Guitares Festival
et le 8 juin à Longwy / Thermes

« Des riffs musclés, des solos savoureux sans être prétentieux, une rythmique qui touche au cœur, une équation réussie…. C’est brut à tendance Heavy, et puissamment Blues » » – La Grosse Radio

« Entre les sonotités sudiste des Black Crowes et la fougue Rock & Roll d’Aerosmith… distille des riffs d’une lourdeur gargantuesque… » – Guitar Part

« 6 morceaux, tous canons… un blues puissant et heavy, où la guitare se taille la part du lion… A écouter sans modération » – It’s Only Rock & Roll (Le Parisien)

« Mérite amplement son titre de sensation…le virtuose ne tombe jamais dans la démonstration… il met son talent au service de vraies chansons… » – Rock Hard

« Un gros potentiel… un artiste en devenir… » – Metal Obs

Il y a un an, en mai 2016, Tyler Bryant & The Shakedown assuraient la première partie d’AC/DC au Stade Vélodrome de Marseille et dans toute l’Europe, puis aux Etats-Unis.

En novembre de la même, ils étaient de retour à Paris pour un concert au Divan du Monde, qui faisait suite au succès de leur précédente venue dans la capitale, à la Boule Noire où ils avaient donné le genre de concert qui laisse des traces… bénéfiques : 

Hard Force ICI
Guitarpart.fr ICI
La Grosse Radio ICI
Rock Ur Life ICI

et beaucoup d’autres… tous saluent unanimement les nombreuses qualités de ces rockers américains.

Alors que le groupe vient de terminer l’enregistrement de son nouvel album (plus d’info très bientôt), Tyler Bryant & The Shakedown  sont repartis sur les routes du monde entier en ouverture de la fameuse tournée de « reformation » des Guns N’Roses ! Un événement qui passer par Paris le 7 juillet prochain au Stade de France !

Tyler Bryant est un jeune guitariste de Nashville, que l’on avait remarqué en 2015 sur l’album « Into The Sun » de Robben Ford, ce dernier l’ayant invité à jouer sur le titre « Stone Cold Heaven » .

.Avant cela, Eric Clapton, Joe Bonamassa, Billy Gibbons, BB King ou Jeff Beck avaient déjà salué le talent de Tyler Bryant en n’hésitant pas à l’inviter en 1ère partie ou à carrément jammer avec eux… Tyler est définitivement le musicien qui monte sur la scène de Nashville.

Regardez le clip de « Devil’s Keep » ICI
Regardez la version « live in studio » de « Criminal Imagination » ICI
Regardez le clip de « Loaded Dice & Buried Money» ICI
Regardez la vidéo de « The Wayside (Live from the Beast)» ICI
Regardez la vidéo de « Stitch It Up (Live From Sputnik)» ICI

Originaire du Texas, Tyler Bryant gratte une guitare depuis l’âge de 6 ans ! C’est aux sons des Black Crowes, des Stones, de Lynyrd Skynyrd ou de Tom Petty qu’il va se forger son propre style et développer une technique qui va porter son nom bien au-delà des frontière de l’état.

Il forme son premier groupe à 15 ans et ne tarde pas à être repéré par Eric Clapton himself qui l’invite à Chicago pour participer l’édition 2007 du festival Crossroads.

Deux ans plus tard Tyler migre vers Nashville où il forme Tyler Bryant & The Shakedown avec, entre autre, Graham Whitford, le fils du guitariste d’Aerosmith. Dés lors le groupe tourne en première partie de Jeff Beck, Aerosmith, AC/DC, Lynyrd Skynyrd, Joe Bonamassa, B.B. King, et réalise plusieurs EP, puis un premier album paru en 2013. Incarnant cette nouvelle génération de groupes blues rock qui puisent leurs influences aussi bien dans les classiques du genre que dans la vague grunge des 90’s, Tyler Bryant & The Shakedown représente sans aucun doute l’avenir du rock US.

Musiciens : Tyler Bryant (chant, guitare), Graham Whitford (guitare), Noah Denney (basse) et Caleb Crosby (batterie).

Thomas Wynn and The Believers vient de dévoiler un nouveau single extrait de l’album « Wade Waist Deep » disponible depuis le 19 mai 2017.
Pour visionner le clip « Wade Waist Deep » , c’est ici:

Little Bob s’est livré sans concessions lors de cet entretien réalisé par Marie-France BOUCLY, à l’occasion de son concert à Cléon, « La Traverse », le 06 mai 2017.

Bonjour et merci de nous accorder cette interview pour Ride The Sky

– Quel regard portes tu sur ton parcours depuis tes débuts en 1963 avec ton premier groupe « The Apach’s ?

Je n’ai pas à me plaindre, car j’ai toujours fait ce que j’ai voulu et c’est rarissime. Après il y a des hauts et des bas. A certains moments tu gagnes de l’argent, et à d’autres, pas du tout ! J’étais encore amateur à l’époque des Apach’s, étant devenu pro beaucoup plus tard, à 30 ans. J’ai travaillé pendant 14 ans à l’usine, en tant qu’agent administratif aux Tréfileries du Havre. En fait je ne croyais pas en moi, étant un petit gros, myope et pas beau à regarder !

Les premières répétitions sous le nom Little Bob Story on eu lieu en1971. On a travaillé, et à partir de là, il faillait gagner sa vie ! Même si il y a eu des périodes plus difficiles que d’autres. Je m’en suis toujours sorti, soit en signant sur de gros labels comme RCA ou EMI, ou en étant indépendant sur les dernières parutions à partir de 2001 et la sortie de « Libero ». D’ailleurs cet album distribué par Dixie Frog, qui est un petit label, s’est retrouvé dans le film « Le Havre » avec Aki Kaurismäki. Et je suis toujours là aujourd’hui !
Nous allons signer prochainement chez un jeune label distribué par Warner, avec en prévision, la sortie d’un « Best Of » de Little Bob Story, live et studio, pour lesquels j’aurais sélectionné les titres. Il devrait être sur le marché en février 2018, et un nouvel album studio est en préparation qui devrait sortir 3 ou 4 mois après.

– Comment expliques tu que la popularité soit plus importante en Angleterre qu’en France ?

Cela n’a pas toujours été le cas ! Nous avons été « disque du mois » dans Best et Rock n Folk en 1977. C’est vrai que l’on faisait parler de nous en Angleterre, en étant « single of the week » dans le New Musical Express et le Melody Maker.

C’était différent, car on gagnait mieux notre vie en France qu’en Angleterre, ou il y a tellement de groupes avec une concurrence énorme. Mais nous étions acceptés comme un groupe anglais, et ça c’était grandiose ! Cela me faisait drôle d’être à Liverpool en 1978, et d’avoir à signer un article du New Musical Express nommé « This page smell of Gauloise » (cette page sent la Gauloise), avec le groupe Little Bob Story en photo. Toujours à Liverpool, dans la Beatles street, c’est étonnant de voir les momes te faire signer des pages d’hebdomadaires de Rock, mais en même temps, cela fait plaisir !

– Que représente pour toi la ville du Havre, et quel est le rapport entre cette atmosphère particulière et ta créativité ?

Je l’explique dans certaines de mes chansons comme « Sometimes I Feel » que l’on va jouer ce soir… J’avais 13 ans, c’était au mois de mars, en Italie j’avais le soleil.  Et là j’arrive, il y a du vent et de la pluie. Du coup j’étais triste, avec le cœur et les yeux qui pleuraient. Cela donnait l’image d’une ville dure, car à l’époque, voir les trains traverser les quartier ouvriers pour alimenter les usines en cuivre était spectaculaire. Cela m’a aidé pour écrire des morceaux comme « Light Of My Town » par exemple. Maintenant, la ville est plus joyeuse, mais il y a toujours les usines qui nous envoient un peu de pollution.
Le Havre exprime aussi l’envie de voyager, avec le port et la proximité de l’Angleterre. Nous n’avons pas hésité, dès que l’on a pu, à prendre le ferry pour aller jouer en Angleterre.
En général, tous les groupes du Havre comme City Kids, Bad Brains, Fixed Up sortis à cette époque étaient plutôt durs, punk ou Rock n’ Roll.
Le Havre nous a servi à avoir cette dureté dont nous avions besoin et à je suis toujours là plus de 40 ans après !
Mon père s’appelait Libero, c’est lui le « Libero » de la chanson dans laquelle je raconte sa vie.
A l’origine, c’était une famille de commerçants, qui a essayé de continuer suite au décès de mon grand père. Mais mon père n’avais pas le sens du commerce, préférant peindre, c’est son côté artiste, et jouer au football. Lui n’était pas libre, et comme je dis dans la chanson, « soit libre à ma place mon fils », et c’est ce que j’ai fait.
Pour revenir à cette ville, je voyais les ouvriers, comment c’était dur pour les gens.. C’était d’ailleurs la capitale communiste de l’Europe occidentale !

Le Havre c’était ça, les usines, cette ambiance dure, un peu froide, le brouillard et le gras sur les pavés !

 

– Beaucoup de groupes anglais sont arrivés au Havre pour faire leur première scène française…

Nous avons contribué à les faire venir ! Nous étions en première partie de Dr. Feelgood lors de leur première date en France. On a continué avec eux pour la date de Paris au Bataclan, mais leur tout premier concert français restera celui de la salle Franklin du Havre. Les Ramones ont également joué là, tout comme Eddie And The Hot Rods. Il y a eu Tyla Gang aussi, cela n’arrêtait pas, soit à la salle des fêtes de Graville, ou à la salle François 1er !

– Toujours à propos de la ville océane, as tu des titres, anciens ou récents, qui décrivent l’ambiance unique de ce lieu ?

« Lights Of My Town » est le plus connus, mais j’arrive à parler de la ville sur chaque album. Il y a aussi « Living In The Dock Land » sur « The Gift » sorti en 2005. En plus je vis dans le quartier qui était celui des dockers auparavant, dans une petite maison ou on est très bien. Elle est située dans une impasse au bout du quai de Saône, près du dernier bar des dockers, « Le Marie-Louise » qui a fermé récemment.

Little Bob Story – Le Havre 27 juillet 1978

– Quel est l’endroit au Havre qui t’inspire le plus et pourquoi ?

J’adore faire le tour des quais, d’ou l’on peut voir l’entrée du port. Même si le port aujourd’hui est excentré avec « port 2000 » qui accueille les immenses porte conteneurs. J’aime bien me balader là ou il y a les anciens entrepôts, ce qui était déjà le cas à l’époque de la « story » car nous étions tous du Havre.

– Au cours de ta riche carrière, quelles sont les rencontres qui t’ont le plus marquées ?

Il y en a eu tellement ! Eric Burdon bien sur, lorsqu’il est passé à l’Olympia. Il y a également Southside Johnny et Willy DeVille qui étaient des chanteurs exceptionnels. J’ai beaucoup aimé Springsteen à ses débuts, Bervely Jo Scott qui chante très très bien. Maintenant, c’est dommage qu’elle participe à « The Voice » en Belgique. Elle gagne plein de pognon mais elle fait moins de disques et de tournées !

Ah, Motörhead également, dès que j’ai rencontré Lemmy, nous sommes tout de suite devenus potes ! Tyla aussi, c’est un mec bien Sean Tyla. Je l’ai fait venir au Havre avec Ducks Deluxe, son premier groupe dans le style pub rock. Nous avions d’ailleurs joué en première partie lors de ce concert que nous avions organisé à François 1er.

 

– La prestation de Little Bob qui restera gravée à jamais dans tes mémoires ?

Il y en a plusieurs ! Dès le départ, on avait fait la tournée « Rock d’ici » avec Ange et l’ensemble des groupes de chez « Crypto ». Et nous étions les seuls à jouer du Rock n’ Roll ! Les autres, comme Mona Lisa, Tangerine, Guidon Edmond et Clafoutis s’inspiraient de Ange en beaucoup moins bien. Tous ces groupes jouaient avant nous et les gens dormaient par terre… Et on arrive sur scène: « Levez-vous bande de batards, Rock n’ Roll Bordel… » Et finalement, environ la moitié du public s’est levé et a dansé. Forcément, le public de Ange ne nous aimait pas. Mais comme leur manager, Jean Claude Pognant, était également le patron de Crypto, il tenait à ce que nous soyons là. C’est cette tournée qui a permis de nous faire connaitre, car elle est passée partout en France.

Sinon, le premier Olympia pour la sortie de « High Time », c’était quelque chose !
Le premier Marquee Club à Londres reste un grand souvenir. J’en était malade dans la journée, au point que je me suis retrouvé chez un médecin, à avoir une piqure pour me décontracter, prétextant que je n’avais plus de voix, alors que tout allait bien de ce côté là. Je n’en pouvais en sortant de scène, impossible de respirer ! C’était plein à craquer et il y avait 2 groupes anglais en première partie, The Count Bishops et The Rockets.

En 1978, nous avons fait le festival de Bilzen, situé près de la frontières Belge, Hollandaise et Allemande, avec un public qui venait de partout. On a remplacé Nazareth et il y avait 30 000 personnes à 5 heures de l’après midi ! Juste après nous, il y avait Blondie, et les Kinks en tête d’affiche !

Je me souviens quasiment de tous les concerts, les plus importants en tout cas !

– Est-ce pour toi un retour aux sources de t’exprimer dans un registre davantage orienté Blues avec Blues Bastards ?

Dès le premier album « High Time », sorti en 1976, il y avait « You’ll Be Mine », un morceau de Howlin’ Wolf. Ce Bluesman américain fait  partie de mes premiers achats de 33 tours ! D’ailleurs, les Stones, les Animals et tous ces groupes là s’inspirent beaucoup des bluesman tels que Muddy Waters, Robert Johnson… J’ai tout de suite aimé le Blues et la musique black. Le Rock n’ Roll que je préférais était celui de Little Richard d’abord, ensuite Chuck Berry et Buddy Guy. Même si j’aimais beaucoup Eddie Cochran, qui pour moi sonnait un peu comme un black.

Le Blues a toujours fait partie de ma vie, et là je trouvais que l’on tournait un peu en rond, avec l’envie de faire autre chose, même si il y a eu de superbes albums après la « Story », comme « Time To Blast » ou « The Gift » juste avant.

Et puis, j’avais envie de changer un peu, mais le Rock n’ Roll sera toujours là de toutes façons, tant que je pourrais ! Tu sais, je gagnerais mieux ma vie à me produire avec un pianiste et un contrebassiste, à chanter des ballades, un peu comme Tom Waits. Un groupe, c’est plus difficile à placer et plus cher à faire tourner. Mais c’est le pied, j’ai besoin de ça, d’être avec les potes, monter dans le camion et partir en tournée. Je suis heureux de vivre !

– Les compositions ont elles un fond autobiographique comme beaucoup de Bluesman ?

Oui forcément ! J’ai du mal à rester inerte face à tout ce qui se passe aujourd’hui, même si je n’ai pas envie de rappeler aux gens les mauvais moments de cette vie. Ils ont déjà la télé et les journaux pour se rendre compte du bordel qui existe ! Heureusement, quand on fait de la musique, on est un peu en dehors de tout ça. Et l’essentiel, lorsque le public vient nous voir, c’est qu’il reparte avec le sourire. Cela veut dire qu’il a été heureux pendant le temps du concert, qu’il a apprécié. C’est ça qui me rend heureux !

– Quelles sont tes écoutes favorites en ce moment ?

The Delta Saints sont très bons, avec un super chanteur. Il y a aussi les amis d’Imperial Crowns de Los Angeles, avec lesquels j’ai partagé la scène lors de leur passage récent à « La Traverse ». J’écoute toujours Tom Waits et son pote Chuck E. Weiss. Tu connais le morceau de Rickie Lee Jones « Chuck e’s in Love » ? C’est lui Chuck…

John Truddel, décédé il y a un an et demi, fait aussi partie de mes écoutes favorites. Je me demande si on ne vas pas reprendre un de ses titres sur le prochain album.
J’ai tellement écouté de musique américaine et anglaise… Les Pretenders sont une des meilleures formations anglaises et Chrissie Hynde fait swinguer sont groupe à l’américaine. Son origine doit y être pour quelque chose, puisqu’elle est née à Akron dans l’Ohio !

Et Dr. Feelgood ! Lee Brilleaux est né un 10 mai, comme moi. Eric Burdon est né le 11 mai, et je me sens très proche de ces gens là.

– Quel est ton avis sur le Blues en France, et quels artistes te font vibrer ?

Je suis difficile ! J’ai besoin qu’il y ai de la violence contenue, de la vraie vie. J’aime bien Benoit Blue Boy, en fait je les connais tous, ce sont des amis. Pour moi, le vrai blues en France c’est Jacques Brel. Il représente l’esprit du Blues.

Mais je ne vais pas rouler ma caisse bordel ! Je viens du rock et j’ai besoin qu’il y ait du « jus ».

Je sais qu’il y a plein de bon groupes en France, comme Mountain Men, Jesus Volt aussi, qui jouent cette musique là comme je l’entend.

– Paul Personne ?

Paul Personne est un ami, mais je ne vais pas dire que je vibre quand je l’écoute ! Il joue très bien, tout en préférant la période ou il chantait en anglais. Maintenant il a plus de succès en chantant en français ! On a tourné de nombreuses fois ensemble avec son groupe Bracos Band. Ils étaient dans le sud ouest, et s’appelaient La Folle Entreprise à leurs débuts ! C’est un mec bien Paulo !

– Pus généralement, Quel est ton point de vue sur l’industrie du disque actuelle et tes relations (si tu en as) avec elle ?

Le truc, c’est que l’on a permis le chargement gratuit des disques, ou pour presque rien ! Je suis fan du disque, avec une préférence pour le vinyle par rapport au CD. J’aime bien les pochettes, lire tout ce qu’il y a dessus, savoir qui joue sur tel ou tel morceau… Les gens écoutent un titre et ne connaissent pas le reste, alors qu’un artiste s’exprime sur la totalité d’un disque et pas juste un morceau. Après, je ne vais pas refaire le monde !

Je suis heureux sur la route comme chez moi. Mais quand je pense à ce qui se passe dans la musique, je ne peux pas être heureux !

– Revenons à Blues Bastards, quels sont les projets ?

Pour l’instant il y a le projet de sortir un « Best Of » de Little Bob Story, Blues Bastards n’étant pas la priorité. Il retracera la période située entre 1976 et 1988, de « High Time » à « Ringolevio ». Il y aura le DVD « Rockin’ Class Hero », plus un album live et un autre studio et j’espère qu’il y aura 2 vinyles, tout dépend de la maison de disques. Un nouvel enregistrement avec les Blues Bastards sortira quelques mois plus tard. Le « Best Of » est prévu pour février 2018 et le nouvel album aux alentours de mai 2018.

 

– Je te laisse le mot de la fin…

On ne m’a jamais demandé de sortir un album pour gagner de l’argent ensuite ! J’espérais en gagner un peu pour m’en sortir, et déjà rembourser tout ce que j’ai payé pour faire le disque, mais je n’ai jamais écrit une chanson pour gagner de l’argent, sinon je le saurais ! Je suis presque un peu confiné dans ce monde du Rock n’ Roll un peu à part, et j’ai réussi l’exploit d’être toujours là aujourd’hui. C’est presque un exploit, sans jamais avoir fait aucune concession ! J’ai toujours fait ce que j’ai voulu !

– Ce sera le mot de la fin !

J’ai de la chance, car il n’y a pas beaucoup de personnes qui font ce qu’elles veulent !

Nous tenons à remercier Kriss de Muzivox et Paul Moulènes ainsi que toute l’équipe de « La Traverse » pour nous avoir permis de réaliser ce reportage dans d’excellentes conditions.

Réalisation: Marie-France BOUCLY
Photos © 2017 Alain BOUCLY