Après avoir pris la décision d’arrêter le groupe en 2016, Crucified Barbara annoncent leur reformation ! Déjà programmées au Sweden Rock festival du 4 au 7 juin 2025 pur une première date à domicile, les 4 suédoises se préparent à participer à d’autres événements cet été. Espérons qu’une tournée française pourra voir le jour !

Le communiqué officiel de Crucified Barbara :

« Chers tous,

Ça fait un moment, c’est le moins qu’on puisse dire ! Notre dernier concert remonte à presque dix ans. La pause a été nécessaire pour nous tous, mais… Notre amour pour notre musique, pour l’une pour l’autre et pour notre public ne s’est jamais effacé au cours de ces années. L’année prochaine, c’est le vingtième anniversaire de la sortie de « In Distortion We Trust » et nous voulons le célébrer avec vous !

Nous allons le faire en jouant les meilleures chansons de nos quatre albums en live l’été prochain ! Nos retrouvailles débuteront au Sweden Rock Festival qui aura lieu du 4 au 7 juin 2025 !

Nous avons déjà vécu des moments magiques en répétition et sommes étonnés de voir comment notre musique vit encore en nous, désirant être jouée. Nous sommes impatientes de nous produire à nouveau en live pour vous tous !

Mia, Klara, Ida, Nicki »

Winter Blues Band à découvrir en showcase le 14 Novembre 2024 à Courbevoie, Cabaret Jazz Club (95 Blvd de Verdun)

Winter Blues Band, originaire de Charente-Maritime, incarne une alliance musicale au cordeau avec Quentin Winter à la guitare et au chant, Cyril Babin à la basse et Sébastien Jonckheere à la batterie. Ensemble, ils interprètent un Rock/Blues carré et solide qui démarre au quart de tour.

Ce power trio vibrant d’énergie, fusionne les teintes envoûtantes du Blues aux pulsations énergiques du Rock. Avec ce 1er album, ils explorent et poussent leur style plus loin en flirtant avec les traditions musicales Françaises et Irlandaises, le Métal ou encore la World Music. Musiciens généreux et talentueux, le groupe distille un univers atypique et organique qui plonge le spectateur dans les entrailles d’un monde à la fois introspectif et exutoire.

Quentin Winter se livre à propos de l’album :

 » « Tale of a Lone Lil’ Boy » est notre premier album composé de 15 créations originales. Après avoir joué ces morceaux pendant deux ans sur scène, nous avons décidé de les enregistrer avec des invités et amis musiciens. Il a été capté en Seine-et-Marne et mixé en Picardie par Michel Taitinger. À 17 ans, j’ai découvert par hasard un morceau de Rich Walikis, puis un autre de Stevie Ray Vaughan, qui m’ont profondément marqué. Je me suis alors passionné pour le Blues Rock, remontant ainsi aux racines de ce style musical…en d’autres mots ça a clairement bouleversé ma vie. J’utilise plusieurs guitares pour explorer différents univers musicaux. Ma première guitare est accordée en accordage standard pour jouer dans le style de Stevie Ray Vaughan. Je joue aussi sur une guitare à 12 cordes accordée en Dadgad, un accordage utilisé dans la musique celtique, inspiré de mes années à jouer de la musique irlandaise. Enfin, j’utilise aussi deux autres guitares, accordées en open D et open G pour jouer en slide au bottleneck, une technique influencée par mon admiration pour Johnny Winter « .

Découvrez un extrait de l’album avec la vidéo de « See The Life On The Bright Side » :

Térez Montcalm donnera un concert exceptionnel le 04 décembre 24 à Paris / Café de la danse.

Mêlant avec grâce rock, folk et jazz, Térez Montcalm, artiste à la voix fêlée et sensuelle, fait partie du cercle très fermé des chanteuses qui possèdent une signature vocale.

« Cette voix si emblématique » – France Info

« Une voix pas comme les autres » – RFI

« Un album superbe » – Blues Mag

Sa voix rocailleuse est reconnaissable dès les premières paroles.

Chaque album est aussi l’occasion pour Terez de se mettre au défi de se reinventer.

Sur « Step Out », la chanteuse guitariste canadienne, change de cap en se replongeant dans la soul music qu’elle affectionne avec une approche moderne. Les standards de la Motown, Marvin Gaye et James Brown mais aussi Elvis Presley l’ont guidé pour ce nouvel opus.

Pendant plus de trois années, Térez a travaillé dans cette direction et a enfin mis ce projet en boite avec la complicité du réalisateur Régis Ceccarelli et de ses musiciens, Jean Marie Ecay, partenaire de longue date ainsi que Laurent Vernerey et Nicolas Viccaro, avec lesquels elle a pris un malin plaisir à brouiller les pistes et les partitions à la recherche de nouvelles vibrations tout en gardant son énergie intacte.

Bette Smith sera sur la scène du Jazz Club Etoile à Paris, vendredi 18 octobre 2024, dans le cadre des concerts « Jazz Sur Seine »

Avec sa voix éraillée et impertinente autant que douce et sensible, Bette Smith fusionne de manière saisissante la soul, le rock & roll, le funk, le blues et le gospel qu’elle a entendus dans sa jeunesse à Brooklyn, pour en faire quelque chose d’unique en son genre.

Son nouvel album « Goodthing » disponible depuis le 12 juillet 2024 via Kartel Music Group, a été réalisé au Royaume-Uni avec Jimmy Hogarth, lauréat de nombreux Grammy (entre autres pour Amy Winehouse, James Blunt, Sia ou Tina Turner). Selon lui : « Bette est vraie. Elle dit la vérité et vous touche en plein cœur. Elle est capable de transmettre ses sentiments avec aisance, grâce à sa voix merveilleusement douée. »

Bette Smith a collaboré avec des artistes tels que Jimbo Mathus, Kirk Fletcher, Patterson Hood et Matt Patton (des Drive-By Truckers) et a été encensée par la critique dans les pages du New York Times, de Billboard, de Paste, de Bust et autres ; Sa musique est diffusée sur les ondes, du NPR World Café, dans le top 40 de l’Americana Music Radio Chart, aux playlists officielles de Spotify, où sa chanson a été écoutée plus d’un million de fois en continu. MOJO l’a qualifiée de « prochaine sensation soul à grande voix de Brooklyn ».

La légende américaine Blue Öyster Cult donnera un concert exceptionnel à l’Olympia de Paris le 02 juin 2025.

La billetterie est disponible ICI

Depuis plus de cinq décennies, Blue Öyster Cult fait vibrer les fans de hard rock intelligent du monde entier avec des albums puissants remplis de chansons classiques. En effet, le groupe basé à Long Island, NY, est vénéré au sein de la scène hard rock et heavy metal pour son travail de pionnier. Blue Öyster Cult occupe une place unique dans l’histoire du rock, car il est l’un des rares groupes de hard rock/heavy metal à avoir obtenu à la fois une véritable reconnaissance critique et un succès commercial.

Le groupe est souvent cité comme une influence majeure par d’autres groupes tels que Metallica, et BÖC a figuré dans le classement de VH1 des plus grands groupes de hard rock de tous les temps.

Dès la sortie du premier album éponyme de BÖC en 1972, le groupe a été salué pour sa musique accrocheuse mais heavy et ses paroles qui pouvaient être provocantes, terrifiantes, drôles ou ambiguës, souvent dans la même chanson. Trois classiques de BÖC résonneront dans le cosmos longtemps après que le soleil ne se soit éteint : l’envoûtante «(Don’t Fear) The Reaper» de l’album «Agents of Fortune» (1976), l’écrasante «Godzilla» de «Spectres» (1977) et l’hypnotiquement mélodique «Burnin’ for You» de «Fire of Unknown Origin» (1981). Parmi les autres chansons marquantes de BÖC, citons «Cities on Flame with Rock and Roll», «Then Came the Last Days of May», «I Love the Night», «In Thee», «Veteran of the Psychic Wars», «Dominance and Submission», «Astronomy», «Black Blade» et «Shooting Shark».

La vision créative intense du duo original de BÖC, composé du chanteur/guitariste Donald « Buck Dharma » Roeser et du chanteur/guitariste Eric Bloom, est complétée par Richie Castellano à la guitare et aux claviers, et par la section rythmique de longue date composée du bassiste Danny Miranda et du batteur Jules Radino.

« Nous avons réalisé que nous étions un groupe de « classic rock ». C’est ce que nous sommes, c’est ce que nous faisons le mieux et c’est ce que nous savons faire ». Les membres du groupe sont fiers du son classique de BÖC et heureux que le groupe crée des œuvres dynamiques pour les amateurs de musique qui n’aiment pas la pop homogénéisée et préfabriquée qui monopolise les ondes radiophoniques et les palmarès des meilleures ventes.

BÖC a toujours maintenu un calendrier de tournées sans relâche, et un album de nouveaux morceaux, «The Symbol Remains», est sorti le 9 octobre 2020, obtenant des critiques dithyrambiques.

Leur album studio le plus récent, « Ghost Stories », est sorti en avril 2024.

Retrouvez Blue Öyster Cult à l’Olympia (Paris) le 2 juin 2025 !

Sari Schorr sera en concert au New Morning de Paris lundi 18 novembre 2024 (20h00).

La billetterie est disponible ICI

Sari Schorr a perfectionné son art sur la scène musicale vibrante de New York, où les sons diversifiés, incisifs et authentiques de la ville ont profondément influencé son mélange unique de blues, de rock et de soul. C’est là que la voix puissante de Sari, d’une longueur de 5 octaves, a commencé à prendre forme.

Le talent de Sari a rapidement attiré l’attention de personnalités influentes de l’industrie musicale. Les critiques font l’éloge de ses performances électrisantes et la décrivent comme l’une des plus grandes voix du 21e siècle.

Sari a connu son heure de gloire lorsqu’elle a commencé à tourner avec le légendaire guitariste Joe Louis Walker. Cette exposition l’a propulsée sous les feux de la rampe et lui a valu d’être intronisée au New York Blues Hall of Fame en 2015, ce qui témoigne de son impact sur le genre. À Memphis, la même année, une rencontre fortuite avec l’emblématique producteur de disques Mike Vernon, connu pour son travail avec John Mayall & the Bluesbreakers, David Bowie, Fleetwood Mac et Eric Clapton, a propulsé la carrière de Sari à un niveau supérieur. Quelques minutes après l’avoir entendue chanter, Vernon lui a proposé de produire son premier album, « A Force of Nature ». Cet album a rapidement fait de Sari une étoile montante du blues rock, la comparant à des légendes telles que Janis Joplin et Tina Turner.

L’ascension de Sari n’est pas seulement due à ses prouesses vocales, mais aussi à ses talents exceptionnels d’auteur-compositeur. Ses textes abordent souvent des questions globales et sociétales, s’exprimant au nom du peuple et s’élevant comme une voix pour ceux qui sont réduits au silence. Chaque ligne de sa musique a du poids, reflétant ses convictions sur le rôle des artistes dans le monde moderne.

Récemment, Sari a fait équipe avec le légendaire guitariste Robin Trower pour créer l’album « Joyful Sky », acclamé par la critique, qui s’est hissé à la première place du classement Billboard Blues. Trower, impressionné par la voix riche de Sari, a été inspiré pour reconstruire son art de la chanson autour d’elle. Leur collaboration a poussé les deux artistes à faire preuve de créativité, Trower adaptant son style pour compléter les forces vocales de Sari.

Ses collaborations l’ont amenée à partager la scène avec des artistes de renom tels que Walter Trout, Kiefer Sutherland, The Sweet et Bernard Purdy. La croyance de Sari dans les collaborations positives est évidente dans son partenariat d’enregistrement de longue date avec Henning Gehrke, avec qui elle travaille sur son troisième album studio, dont la sortie est prévue pour le début de l’année 2025.

Au-delà de ses réalisations musicales, Sari est profondément engagée dans des causes humanitaires. Elle a consacré son talent et son énergie à des projets musicaux de grande envergure en faveur de la responsabilité sociale, notamment en collaborant au projet « Toast to Freedom » pour Amnesty International. Dans le cadre de ce projet, elle a travaillé aux côtés de légendes de la musique telles que Jimmy Barnes, Christine & The Queens, Florent Pagny et Warren Haynes. Les efforts humanitaires de Sari l’ont conduite en Haïti et en Inde, et elle a fondé Matters, une organisation à but non lucratif qui attire l’attention sur les causes humanitaires par le biais des arts.

Sari Schorr continue d’inspirer et de captiver les publics du monde entier, incarnant la conviction que la musique peut guérir et unir le monde. Son parcours, des rues de New York aux scènes internationales, ses collaborations marquantes et son engagement inébranlable pour les causes humanitaires font d’elle une force véritablement dynamique du blues rock.

Eyot : En concert @Paris le 21 octobre 2024

Publié : 7 octobre 2024 par Alain B. dans Musique, News
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Le quartet serbe Eyot donnera un concert exceptionnel le 21 Octobre 2024 à Paris, New Morning

Groupe au son éclectique d’une grande beauté, Eyot brise les barrières temporelles, géographiques et culturelles du jazz balkanique en mélangeant à la fois musique classique, art-rock et traditionnelle. Peu importe comment vous choisissez de nommer la musique de ces quatre garçons, une chose est sûre : elle porte un mélange d’énergie et d’intelligence qui ne vous laissera pas indifférent.

Avec des concerts dans 25 pays pendant 15 ans, parsemés entre Blue Note Yokohama et WNYC Studios New York, Eyot réalisent dans chacun de leurs apparitions sur scène un moment d’excitation qui pousse l’auditeur dans son monde intérieur et qui apporte une expérience artistique unique.

 » Avec plus de 400 concerts à travers le monde et un accueil toujours très enthousiaste Eyot est devenu l’un des groupes les plus intéressants de la dernière décennie en Europe. Libre de tout genre, il apporte un beau son éclectique qui navigue du rock au jazz, du punk à l’ambient, le tout bâti sur des compositions fortes.  »  – Open jazz 2020

« Le Nirvana du jazz  » – Cully jazz

« Electro jazz rock fusion plein d’énergie et d’innovation et un show de grande classe » – Tim Dickeson, Jazzwise

«…jazz, classique, folk et rock dans un mélange enivrant » – Ian Patterson, All About Jazz

« Tout simplement époustouflant » – Mike Chadwick, SoulandJazz.com)

« Une collision passionnante et tournée vers l’avenir de divers genres créant une musique très actuelle » (Gilles Quinnell, PIAS Harmonia Mundi World Village)

Line up :

Dejan Ilijic : Piano

Sladjan Milenovic : Guitare

Milos Vojvodic : Batterie

Marko Stojiljkovic : Basse

Le groupe légendaire Ten Years After sera en concert à « La Traverse » de Cléon (76) samedi  12 octobre 2024 à 2030. Gogo Juice assurera la 1ère partie.

La billetterie est disponible ICI

Ten Years After est une des formations majeures du British Blues Boom des 60’s. En 1969, leur performance mémorable, immortalisée dans le film du festival de Woodstock, les a rendus mondialement célèbres. Voir un concert de Ten Years After en 2024 est une expérience à vivre 100 à l’heure, un must visuellement avec un show truffé des succès qui ont forgé la légende : « Love Like A Man »« I’m goin’ Home »« Good Morning Little Schoolgirl »« The Hobbit »« One Of These Days »« Choo Choo Mama » sans oublier les favoris des connaisseurs tels que « Gonna Run »« Nowhere To Run »« I Say Yeah »« Hear Me Calling » ou encore « I’d Love To Change The World ». Le tout est agrémenté de surprises et de titres du dernier album studio « A sting In The Tale ».

Gogo Juice détourne la musique Pop en synthétisant ses éléments les plus excitants, depuis la frénésie hypnotique de la Techno. Résultat, un Dance Rock moderne aux mélodies minimalistes et agressives, affranchis de la structure d’un post punk traditionnel. Parrainés cette année par le 106, leur 1er EP « Defenses » a propulsé le groupe sur les routes entre la Normandie, Rennes et Paris où leurs concerts ont marqué le public et les journalistes spécialisés.

Abdoulaye Kouyaté sera en concert le 17 octobre 2024 à Paris « La flèche d’or »

Le premier album d’Abdoulaye Kouyaté, intitulé « Fefanyi », est disponible depuis le 14 juin 2024

Fefanyi – Le bienfaiteur….

Après des années passées à sublimer les musiques des artistes qu’il accompagne par son jeu de guitare et la douceur de sa Kora (Ba Cissoko, Mariama, Jain et Gabi Hartmann entre autres), Abdoulaye Kouyaté met son énergie créatrice dans un projet personnel qui rassemble ses compositions originales.

En plus du guitariste virtuose, on découvre qu’Abdoulaye Kouyaté est un orfèvre de mélodies et un chanteur au timbre feutré. Tantôt profonde et touchante, tantôt rythmée et dansante, sa musique métissée oscille entre ballades, instrumentaux à la kora et des morceaux aux sonorités afropop empruntant leur rythmique au coupé décalé, au zouk ou au yolé traditionnel de Guinée.

Abdoulaye confie la réalisation de l’album à Patrick Ruffino et s’accompagne de Yannick Vela à la basse et Nicolas Grupp à la batterie.

L’album est enrichi par les précieuses contributions du joueur de flûte peule Dramane Dembele, de la chanteuse Gabi Hartmann, du bassiste Guy Nsangué, du saxophoniste Robbie Marshall, du violoncelliste Guillaume Latil, du djembefola Dartagnan Camara et des choeurs de la chanteuse Djene Kouyaté.

Ce premier disque affiche une diversité étonnante.

Line up concert :

Abdoulaye Kouyaté : chant, guitare, kora

Thierry Fournel : guitare

Yannick Vela : basse

Nicolas Grupp: batterie

Djene Kouayté + Mariana Briones : chœurs

Guests :

Gabi Hartmann – chant

Dramane « Popimane » Dembélé – flûte peul

Robby Marshall – saxophone, flûte

Le nouvel album de Nico Wayne Toussaint, intitulé « From Clarksdale With Love » sortira le 6 décembre 2024 via Inouie Distribution.

Sur les routes du Mississipi

Plusieurs fois primé (French Blues Hall of Fame 2021 / Best Harmonica Player, Memphis International Blues Challenge 2015 / Best Blues Song, International Song Writing Competiton 2012) et 3 fois finaliste de l’International Blues Challenge de Memphis (2014,2015 ,2023) Nico Wayne Toussaint a commencé sa carrière professionnelle en 1998 et a, depuis, signé 15 albums dont une large majorité sur la label Dixiefrog. Au cours de ces cinq dernières années, il a intégré la guitare à son panel musical et se produit aujourd’hui en solo, autant qu’en groupe. Aller là où l’action se passe ! Memphis est au centre des Etats-Unis et au carrefour des musiques noires américaines. Et Clarksdale est là, telle une ville fantôme qui ne se serait jamais réveillée de son passé, là, à 60 miles plus au sud, dans l’état du Mississippi, sur la route vers la Louisiane et la Nouvelle Orléans.

 « C’est là que moi, Nico Wayne Toussaint, j’ai choisi de vivre une retraite studieuse, spirituelle, musicale, à la belle saison de la récolte du coton, quand les températures avoisinent les 30 degrés mais que déjà arrive l’automne, et qu’à perte de vue les champs sont blancs de la fleur de coton.  Ma retraite, je l’ai organisée dans un house boat en tôle et en planches, posé au bord d’une route agricole, devant cet océan opalin. C’est là, avec mes guitares et mes harmonicas, que je me suis attelé à travailler en contexte, le répertoire des légendes du Mississippi : RL Burnside, John Lee Hooker, Muddy Waters, Fred Mc Dowell … Et les clubs de la ville, comme les trottoirs de la Nouvelle Orléans sont devenus mon aire de jeu et mon lieu d’exercice public. 8 semaines à ce rythme m’ont permis de faire de superbes rencontres, de m’installer dans un quotidien, de beaucoup jouer, d’écrire des chansons et de trouver un nouveau son. C’est tout ce vécu que j’ai rapporté en France, et que j’ai insufflé aux sessions de répétition de notre album à venir. Le son « juke joint » de Clarksdale que je voulais imprimer au disque a rapidement nécessité l’apport des cuivres que j’avais aussi entendus, entre New Orleans et Memphis. Il n’en fallait pas plus pour convoquer la version Big Band de mon groupe au grand complet, soit l’ensemble des musiciens avec lesquels j’avais déjà produit l’hommage à James Cotton en 2017. Notre trompettiste Pascal Drapeau a signé les arrangements cuivres et ainsi a fini de se dessiner le son de ce nouveau disque, composé à 100% de titres originaux et qui veut allier la pulsation rythmique des clubs du Mississippi à la dynamique des riffs des cuivres de Memphis. «From Clarksdale With Love» est donc cette carte postale amoureuse que je vous envoie depuis la terre du blues, telle une invitation à vadrouiller avec moi sur les routes du Mississippi. En voiture ! »