Tout d’abord, je tiens à préciser, que cette chronique n’engage que mon avis personnel.
Faire ce genre de chronique, sur le projet musical le plus controversé de cette année, n’est pas mince affaire.
Allons ! Oublions tout ceux qui on dit du mal de Lulu, oublions ceux pour qui l’album est inaudible, indigeste.
Je me rappelle, après avoir vu Metallica au Sonisphere (quelle claque, je me suis prise ce soir là !), je fus surprise par l’annonce, de la collaboration Lou Reed et Metallica, mais pourquoi pas ? Cela ne peut pas être pire qu’une collaboration Pitbull (faux rappeur) et Marc Anthony (celui qui veut faire son beau, mais qui reste moche).
Et les jours avancent, et on en apprend plus sur cette collaboration. Les Metallica auraient même pleuré en studio !! Je me dis, que cela sera du grand Art.
Mais les espoirs commencent à s’effondrer en voyant le nombre de mauvaises critiques envers Lulu (titre de cet album).
Donc autant vérifier par soi-même. Let’s go !
Bon en premier temps, qu’on se le dise, ce n’est pas un album de Metallica, mais bien de Lou Reed, avec en musicien, Metallica, donc je vais faire une chronique sur un album de Lou Reed.
« Brandeburg Gate », le premier morceau commence, avec cette façon que Lou Reed a de chanter, pour une novice comme moi, ça fait peur, très peur. Je commence à m’inquiéter pour la suite.
Non, je ne ferais pas un track par track, car l’album se ressemble. Long et ennuyeux, tel un discours d’un vieux politicien tremblotant. Lou Reed, est encore plus lourd, dans tout les sens du termes, avec sa voix, sa façon de chanter. Mais que font Metallica me direz-vous ? Bah ils font quelques bon riffs, James intervient de temps à autres, et c’est plaisant. Comme pour le single, « The View », pour laquelle James apporte un plus, un véritable plus.
Musicalement, il n’y a rien à dire, les mélodies, les riffs, sont travaillés, cela se sent. Quoi que l’on dise, Metallica, reste Metallica dans le disque… Mais l’écoute est longue, horriblement longue.
Heureusement, dans cette longueur musicale indigeste on y trouve, la petite perle, LE titre (un des plus courts), « Iced Honey », du bon rock, du vrai, la seule chanson qui restera dans ma bibliothèque musicale. Suivie, de la catastrophe musicale de l’année « Cheap On Me ». Le reste de l’album, comme je le dis plus haut, est long, répétitif, sans conviction.
En bref, ce CD est décevant, au vue du matraquage médiatique qu’il y a dessus.
Mais dans cette niaiserie pitoyable, en cherchant bien, on y trouve, quelques bons riffs de guitares, et surtout un seul titre qui vaut le coup.
Voila, ce fut ma première chronique, soyons indulgents!
Dur d’être en première partie devant un public venu essentiellement pour se déchaîner sur les Kills, mais malgré cela les Violent Scaredy Cats se sont assez bien débrouillés et ont commencé à se mettre en route vraiment à partir de la 2e chanson. Jouant de bonnes chansons assez rythmées ils n’ont pourtant pas su transmettre leur énergie au public ; mais encore fois c’est un exercice assez difficile, surtout dans un Zénith.
Ensuite, vint le tour de Mademoiselle K de se frotter au public amiénois qui était divisé entre fans et rebutants à la jolie Katerine. Lookée comme une vraie rockeuse elle n’a, pour ma part, pas su s’imposer et est restée assez absente du concert, ne créant pratiquement pas de relation avec le public. Mais sa crête et son énorme énergie quasiment punk n’allaient ni avec la rythmique des chansons ni avec sa voix, ce qui donnait un mélange assez contradictoire. Sa gestuelle très rock et son dynamisme n’atteignant que les premiers rangs excepté pour ses plus grand tubes comme jouer dehors ou ça ma vexe. Un bilan assez décevant pour Mlle K même si, pour ma part, il n’y avait pas une grande attente vis-à-vis de leur concert.
The Dø, quant à eux, ont réussi à faire réagir la fosse, avec leur son aux mélodies « popeuses » mais sexy qui donnaient envie de se déhancher. La voix d’Olivia Merilahti et les airs joyeux des chansons donnaient le sourire aux lèvres et nous faisaient se sentir légers. Mais leur show a quand même était décevant comparé aux deux groupes suivants.
Passons à la suite, beaucoup plus intéressante même si pas encore parfaite en ce qui concerne Metronomy car ils n’ont pas tout de suite réussi à faire sautiller l’intérieur du Zénith. Mais la suite fut fulgurante, enchainant leurs hits comme the bay, the look, corinne ou encore A thing for me, Metronomy a su s’imposer et a fait rêver le public avec leur son électro très pop. Mais le live n’a pas apporté beaucoup plus que le son studio de leurs albums à part Gbenga Adelekan (bassiste) qui possédait une bonne énergie. Mais, après tout, on ne leur en veut pas car un concert de Metronomy nous fait sentir comme si on dansait sur des nuages et nous rend heureux.
Pour finir en beauté, voici les Kills qui entrent en scène ! Le fait d’être acclamés par un public déjà conquis dès leur arrivés ne les a pas empêché de donné tout ce qu’ils avaient et de faire un show vraiment puissant. Dégageant une immense énergie rock et sensuelle le duo nous ont fait danser grâce à une bonne setlist puissante et parsemée de quelques instants plus calmes mais tout aussi bons (Black balloon). La complicité entre Alison Mosshart et Jamie Hince était évidente et a apporté un grand plus au concert. Le public s’est défoulé, levant leurs mains en l’air et secouant leurs cheveux au rythme de Cheap and cheerful ou de U.R.A. fever. De plus l’attitude punk de la chanteuse, à la tignasse d’un rouge flamboyant, et son dynamisme ont créé une forte connexion avec le public qui était ravi et n’a pas été déçu du groupe qui clôturait la soirée.
Bref, si on devait garder une seule chose en tête après ce festival Picardie Mouv ça serait évidemment la performance des Kills qui a sans doute donnait envie au public d’aller les revoir en concert, c’est mon cas, car même s’ils sont restés longtemps sur scène avec même le plaisir d’avoir deux chansons pour le rappel, la frustration et le manque du public qui en veut toujours plus se faisait sentir et c’est normal après une telle prestation on ne peut qu’en redemander !
Interview réalisée par Vahina Delfraissy et filmée par Ludovic Bocquet
Voici les prochaines dates de la seconde partie de la tournée française :
11 novembre 2011 : Rocksane – Festival Overlook / Bergerac (24)
4 décembre 2011 : Festival Bring The Noise – Paris (75)
26 janvier 2012 : La Laiterie (avec Lofofora) – Strasbourg (67)
18 février 2012 : La Vapeur – Dijon (21)
24 février 2012 : SECRET PLACE – Paris (75)
3 mars 2012 : Salle des Fêtes – Domont (95)
A l’occasion de la seconde partie de la tournée du groupe suédois Royal Republic en France, c’est le groupe australien Tracer qui ouvre avant eux.
Le 22 octobre dernier, à La Lune des Pirates d’Amiens, nous avons interviewé les 3 membres du groupe de grunge/stoner rock venu de l’hémisphère sud (Leigh Brown, Michael Brown et Andre Wise). De plus, celle-ci est leur première interview en France !
Lu: Bonjour Tracer, nous sommes aujourd’hui à Amiens pour votre premier concert après Royal Republic, est ce que vous pouvez vous présenter et nous parler un peu de votre groupe ?
Andre: Moi c’est Andre, batteur et voici Leigh, bassiste et Michael, guitariste. L’histoire de Tracer commence avec ces deux-là, à l’époque ils jouaient dans un groupe de blues assez célèbre puis je les ai rejoint et c’est devenu plus sympa ! *Rires* C’est comme ça qu’est né Tracer, on s’est formé en Australie, on joue du rock and c’est super pour nous d’être en Europe…
Lu: Que pensez-vous de la tournée de Royal Republic ?
Leigh: Oh, c’est génial ! C’est une super opportunité de jouer devant un nouveau public, on a joué dans des salles super cool à travers l’Europe. Le bus de la tournée est une nouveauté aussi pour nous, je pense que ça sera assez marrant ça aussi ! On se produit à des endroits où on est jamais allé. En plus, Royal Republic semble être un groupe assez cool…
Lu: Quelles sont vos inspirations musicales ?
Michael: Captain Cage pour les plus importants. Y’a aussi Led Zeppelin, les Foo Fighters, Black Sabbath et qu’est ce qu’on a écouté récemment? Hmmm Gravia c’est plutôt cool, Jimi Hendrix. Y’a un truc qu’on a remarqué, c’est que ça vient des musiciens, pas seulement de la guitare par exemple, ça vient du cœur. C’est notre inspiration.
Lu: Et comme groupes australiens, vous écoutez quoi ?
A: D’Australie ? J’aime bien My Left Boot, c’est un de mes groupes préférés…
L: Y’a ce groupe… AC/DC…
(Ils s’amusent à dire AC/DC avec des accents différents)
Lu: Et Airbourne ?
M: Ah oui, Airbourne !
A: C’est un peu comme AC/DC, ils s’en inspirent beaucoup
L: Quand t’écoutes Airbourne, …
Lu: Comment vous pourriez décrire votre style de musique ?
A: Notre style de musique ?! Hmm on est un peu..
M: Dirty Rock !!!
A: On serait pas Dirty Rock, parce qu’il existe déjà un groupe qui s’appelle Dirty Rock, alors on peut pas être ce groupe.. On est juste un groupe rock/stoner/grunge/meilleur que les autres ! (Rires.)
Lu: « Spaces in Between » est votre deuxième album, après « L.A? », que pensez-vous des critiques qu’il a reçu ?
A: Les critiques sont bonnes !
L: Super mec, vraiment super ! Les gens nous disent qu’ils aiment l’album, c’est plutôt bon signe !
M: Et toi, t’en penses quoi?
J’aime bien !
A: Bonne réponse !
J’aime même beaucoup !
A+L: Super !!
Lu: Qu’est ce que vous avez mangé avant d’arriver ?
A: Du poulet !
L: Ouais, du poulet.
M: De la soupe
A: Ouais, du poulet, du riz, du fromage et on a bu du vin !
L: Vous en avez des bons !!
Lu: Est-ce que les fans pourront vous voir après le concert ?
A: Oui, bien sûr qu’on les verra !
L: Oui, on sera là !
L+M: On sera exactement au même endroit !
A: Et on vendra nos magnifiques T-shirts et bien évidemment ceci (Il montre l’album)
L: On va le mettre avec le son bien fort, puisqu’il est super !
Lu: Quels sont vos projets à venir ?
A: Fêter Noël ! Et puis retourner aux festivals d’été
L: Écrire de nouvelles chansons, faire de nouvelles musiques..
A: On va certainement faire quelques concerts en Australie et puis profiter de l’été !
Est-ce que vous avez déjà écrit des chansons pour votre prochain album ?
A: Oui, déjà !
M: On continue d’écrire, on le fait constamment. On est en tournée, on a toujours de nouvelles idées qui nous viennent ! Ensuite, quand on rentre en Australie, on en fait de nouvelles chansons ! Je crois qu’on a déjà 4 ou 5 chansons quasiment finies. C’est juste qu’on a pas de quoi en faire de la musique pour l’instant.
Lu: Merci beaucoup pour cette interview ! C’était votre première interview française, n’est-ce pas ?
L+A: Exactement !
L: Mes félicitations !!!
Lu: On se revoit bientôt à Paris avec Royal Republic, et peut-être même plus tard en tête d’affiche !
Interview réalisée, et filmée par Ludovic Bocquet et retranscrite par Olivia Fernandez
Voici les prochaines dates de la seconde partie de la tournée française :
9 novembre 2011 : La Flèche d’Or – Paris (Première partie de Royal Republic)
10 novembre 2011 : Le 106 Club – Rouen (Première partie de Royal Republic)
Pour cela, il suffit de devenir fan de notre page facebook, ainsi que celles de nos deux partenaires, et d’envoyer un email signé de votre vrai nom (concours chez ridethesky point fr) avec les réponses aux questions suivantes:
– De quel pays sont originaires les membres du groupe ?
– Quel est le label du groupe ?
– Quelle langue Adam est-il en train d’apprendre ?
Vous pouvez participer jusqu’à lundi 7 novembre 2011 19:59:59 (heure de Paris). Les gagnants seront contactés par email après vérification et tirage au sort parmi les bonnes réponses.
Après avoir interviewé une première fois le groupe suédois Royal Republic (Adam Grahn et Hannes Irengård) lors de leur passage à la Péniche de Lille en avril dernier, nous avons eu une nouvelle occasion de les retrouver, mais cette fois, nous avons un entretien exclusif avec Jonas Almén et Per Andreasson dans une salle de bain.
E: Alors, c’est la dernière partie du « We Are The Royal Tour » et…
Per: On pourrait peut-être fermer la porte… *Adam entre*
Adam: Je pense que vous devriez-vous asseoir dans la baignoire !
Per: Moi je pense que tu ferais mieux de te tirer d’ici !
Adam: Je vais me tirer d’ici !
Per: Tu ne fais pas partie de cette fichue interview ! *Adam sort*
Jonas: Okay, tu peux y aller !
Per (en entrant dans la baignoire): Je devrais…
Jonas: Non, c’est mouillé !
Per: Mais j’ai des chaussures !
Jonas: C’est cool man !
E: Alors, c’est la dernière partie du « We Are The Royal Tour », donc pouvez-vous me dire quelle sera la chose qui vous manquera le plus quand la tournée sera terminée ?
J: Sûrement la conduite de nuit, les réveils matinaux, les matins sans petit-déjeuner…
P: Cette tournée ?
J: Non, cette tournée est géniale, c’est un peu la plus belle de nos tournées parce qu’on a plus à conduire !
P: Tu veux dire après cette tournée là c’est ça ? D’accord, je crois que ce qui va le plus me manquer c’est… Je crois qu’en fait je vais me réveiller la première nuit après la fin de la tournée et me dire « Où est passé le bus ? J’ai besoin du bus pour dormir ! » Et je pense qu’on se sentira un peu seuls.
J: Je serais toujours là pour toi !
P: Oh ouais !
J: Ne t’inquiètes pas ! Je ne te manquerais pas n’est-ce pas ? (silence)
J: Question suivante !
P: *imitant Jonas* Oh ! Question suivante !
E: Lorsque votre album a été dans les bacs, vous attendiez vous à un tel succès ?
P: Non, on ne savait pas trop comment fonctionnait le business du Rock, comment les tournées fonctionnaient, ni comment c’était de faire partie d’un groupe à part entière, on devait juste attendre les instructions et qu’on nous dise « Fais-le ! ». Je pense qu’on a été un peu submergés par…
J: A peu près tout !
P: Oui, par les choses qui évoluaient. Ca me rappelle les vidéos de MTV où chaque jour une vidéo était choisie par MTV et grâce à laquelle ta popularité pouvait « exploser » partout dans le monde.
Mais ce système n’existe plus, mais il existe toujours pour moi-même s’ils ne diffusent plus que les hits n°1 mais [notre succès], c’est le résultat d’un peu de tout et de rien, personne ne nous connaît grâce à ça. En fait, si on regarde les étapes qu’on franchit en allant pour la première fois dans des villes différentes et quand nous revenons, il y a des personnes qui connaissent les chansons et lorsqu’on va dans des villes où nous sommes jamais allés et qu’il y a, quelque chose comme 20 personnes qu’on n’a jamais vues qui connaissent les chansons c’est vraiment formidable !
E: Dans cette ville, il y a des personnes qui vous connaissent et connaissent vos chansons !
P: Oui, on dirait bien ! Ce sera bien !
J: J’aime cette pose ! Question suivante !
P: Je change de pied !
E: Une pose de poseur !
P: Yeaaah !
E: Cette année vous avez conquis l’Europe et en mars l’année prochaine, vous allez tenter de conquérir l’Australie, mais est-ce qu’il y a des endroits où vous souhaitez absolument jouer un jour ?
J: Peut-être au Madison Square Garden ce ne serait pas trop mal !
P: J’aimerais faire une tournée en Espagne ! Ainsi qu’une autre tournée en France et en Italie. Avec un peu plus d’endroits.
J: J’aimerais vraiment faire une tournée en Amérique du Sud.
E: Dans des endroits chauds ? Où les températures sont douces avec du soleil ?
J: En fait j’aimerais partir en tournée lorsque c’est l’automne ou l’été ! En fait, j’aimerais partir en tournée tout en suivant l’été. Tu vois, on partirais de la Thaïlande, on descendrais en Australie, et on remonterais en Afrique ou l’Amérique du Sud !
P: Juste des endroits nouveaux en fait.
E: Peut-être en Asie ou en Amérique c’est ça ?
P: Oui, c’est bien ça.
E: Lorsque vous étiez jeunes, saviez-vous déjà que vous alliez devenir des rockstars ? Où vous pensiez faire autre chose ?
J: J’en ai rêvé, quand j’avais 14/15 ans et que je commençais à jouer de la basse en apprenant des musiques rock cool, je me disais: « Je vais le faire moi aussi ! » Et après j’ai grandi et je me suis dit: « Je peux le faire ! ». Et je l’ai fait !
P: Et après je t’ai passé un coup de fil ! Et je t’ai dit: « Hé, tu veux faire partie d’un groupe ? »
J: Et je t’ai répondu: « J’adorerais ! Si t’écris de bonnes chansons ! »
P: Parce que tu ne peux pas le faire !
J: C’est toujours une sorte de rêve tu sais… Mais quand tu as la possibilité de te défaire de ton rêve, tu vois les choses autrement, c’est juste cool de pouvoir faire quelque chose que tu as toujours voulu faire.
P: Avoir une interview dans « la salle de bain » ne fait pas vraiment partie du rêve !
J: Oh mais j’ai déjà rêvé de cette baignoire ! C’est génial !
E: je pense que c’est vraiment cool !
P: Oui ça l’est ! Mais il y a un an, on n’aurait jamais pensé que nous serions un an plus tard en France, à parler de nos rêves dans une baignoire !
J: C’est un rêve !
E: Avez-vous déjà choisi le nom de votre prochain album ?
P: Non.
J: « We were the Royal » ? Mais non. Pas encore.
E: Très bien. On est impatients ! Comment imaginez-vous votre vie dans une trentaine d’années ?
J: Vieux…
P: Le cou de Jonas va prendre 2 tailles en plus !
J: Mon cou ne pourra plus entrer dans cette baignoire dans 30 ans ! Ça craint.
P: Non… Je pense… Je ne sais pas, je n’y pense pas encore.
E: Tu ne sais pas ?
P: Non…
E: Si vous aviez un mot pour décrire toute cette aventure, quel mot choisiriez-vous ?
P+J: « Schwenken »
E: « Schwenken » ?
P: C’est un mot Allemand.. En gros, c’est quelque chose de génial ! C’est complètement « schwenken » !
P: C’est un mot Allemand. Cela signifie… ahhh… il a… comme le sens original est…
J: C’est un mouvement, non?
P: ouais, c’est ça…
J: Quand le berceau va comme ceci…
P: Ouais, c’est une méthode de barbecue, où vous avez quelque chose sur une chaîne et tout se passe juste dessus/dessous. Mais Adam c’est un peu refait un verbe…
E: Je devrais peut-être apprendre l’allemand !
J: C’est le seul mot dont tu as besoin: « schwenken » !
E: Ok ! Passons maintenant à la partie plus amusante de l’interview, on ne voulait pas trop vous poser des questions trop sérieuses ! Ces questions viennent pour la plupart de la Communauté. Avez-vous des surnoms ?
J: Des surnoms ? Non mais je possède plein de prénoms !
P: Oui, je pense qu’ils viennent tous des phases d’Ole !
J: Oui c’est notre tour manager !
E: Je connais Joni-T !
J: Oui, on va voir ! « Joni, Joni-T, Toni, Jonas, Doni, T-Rex… »
P: Jonathan !
J: Oui, Jonathan est le petit nouveau et aujourd’hui un australien m’a appellé « Jono » !
Mais ça vient du nez, je peux pas le prononcer.
P: Il peut le prononcer mais ça ferait *pfff*
J: Ouais…*pfff* Ah, merde !
E: Okay… Et toi ?
P: Je n’en ai pas vraiment…
J: Per, Per, Heart’s face, Per!
P: Hannes m’appelle parfois « Perrr » ! Avec un super accent traînant !
J: On appelle Hannes « Fanson »
P: « Handson, Rhannes… »
J: « Fancy ! »
P: « Fancy… Foreson » !
J: Oui « Foreson » est bon !
J: Adam est juste Adam.
P: Voyons, une de ses phases… « Lousy » !
J: « Lousy… »
P: « Mr Terrible… »
J: « Creature of… »
P+J: SHIIIT !
J: Voilà ce qu’on peut dire sur le groupe. Tout vient de notre tour manager ! Il a de très bons noms pour nous !
E: Cette question vient de Kim, je pense que vous la connaissez. Si vous étiez une coccinelle, où vous poseriez-vous ?
J: Une coccinelle ? Si t’étais une coccinelle tu te poserais où ?
P: Sur le derrière d’une femme !
J: Je m’assiérais juste à côté de toi mec !
P: Tu choisirais la fesse de gauche et je prendrais celle de droite !
J: Et on apprécierait la vue !
E: C’est une bonne réponse !
P: Merci !
E: Quel est le cadeau le plus dingue que vous ayez reçu d’un fan ?
P: Un ?
E: Un cadeau.
P: Ah… J’ai eu cette… période où j’aimais bien le « Nyan-cat » ! Cette vidéo trop stupide trouvée sur YouTube. Tout ça parce que je pensais que c’était un bon exemple d’Internet. C’est comme la musique pop… Tu as une idée simple et stupide et d’un seul coup, tout explose.
E: Oui tu as eu des chaussettes et de trucs comme ça ?
P: Oui j’ai eu un tas de trucs du Nyan-cat. Mais j’ai eu un truc en particulier : c’était un attrape-rêves où quelqu’un a passé un temps fou à le faire. T’imagine ? Un attrape-rêves du Nyan-cat !
J: Bouuuh !
E: Il me rend dingue, je n’aime pas trop le Nyan-cat !
P: Je l’aimais bien avant mais plus maintenant.
E: Connaissez-vous des injures en français ?
P: Merde ! Sacrebleu ! Mais ce n’est pas vraiment…
E: Ce n’est pas vraiment une injure, c’est un mot un peu ancien.
P: J’avais l’habitude d’appeler ma tante comme ça… la Banane ! Tu sais « Tête de banane » !
J: C’est toi le Français !
P: Oui, je sais ! « Baise » ? Ça veut dire « Baiser » c’est ça ? « Baise-moi » ? C’est vraiment un vilain mot ! Mais je le sais uniquement à cause d’un film débile qui porte ce titre.
J: C’était peut-être « Bend » en Suède ? Je ne sais pas…
P: Non, ce n’était pas « Bend ». Je venais juste d’acheter un jean dans un magasin et ils m’ont donné ce film dans le genre « Oh, t’as eu un film gratuit avec ce jean ! »
et ce film c’était « Baise-moi » ! Et je me disais « Oh… Je ne suis pas sur de regarder ce… film ».
E: Mais tu te souviens du mot !
P: Ouais !
E: Et pouvez-vous nous apprendre quelques injures en Suédois ?
J: Mmmmh…
E: Mais des pas trop mauvaises non plus !
P: « Fan » est comme votre « Merde » mais ne veut pas dire « Fuck », mais plus dans le genre « Mince ! »
J: Vas-y mec, vas-y, déchaîne-toi !
P: « Kuk » qui signifie « Bite », « Fitta » qui signifie « Chatte »…
J: Ça fait 3 mots !
P: Ouais…
J: Dans la plus naturelle des façons de le dire !
P: Mais tu sais, les insultes et injures suédoises sont assez ennuyeuses. Les italiens ont les insultes les plus imaginatives possible !
Adam apprend l’italien, ou plutôt essaye d’apprendre l’italien…
E: Et il apprend en premier les injures ?
P: Oui, il y a un chapitre consacré aux injures et je m’en rappelle d’une en particulier qui disait: « Suce ma voiture et lave ma bite ! » Euh, « Suce ma bite et lave ma voiture ! »
J: Il y en avait une qui disait: « J’ai l’habitude de coucher avec des mecs comme toi… »
P: On n’a pas d’insultes comme ça en Suède mais il y a une super insulte quand même et ça donne quelque chose comme: « insulte en suédois ».
J: Je serais très offensé si tu me disais ça mec !
E: Okay merci à vous les gars !
J: De rien !
P: Merci beaucoup !
Interview réalisée par Elvina Mendy et filmée par Ludovic Bocquet
Voici les prochaines dates de la seconde partie de la tournée française :
7 novembre 2011 : Le Transbordeur – Lyon (accompagné de Tracer)
8 novembre 2011 : Le Chabada – Angers (accompagné de Tracer)
9 novembre 2011 : La Flèche d’Or – Paris (accompagné de Tracer)
10 novembre 2011 : Le 106 Club – Rouen (accompagné de Tracer)
Le 15 mai dernier, nous avons eu l’occasion d’interviewer le groupe suédois Royal Republic lors de leur concert à La Péniche de Lille, c’est Adam Grahn, et Hannes Irengård qui ont répondu à nos questions.
Bonsoir Adam, bonsoir Hannes. Adam & Hannes : Heeey mec!
1/ Pouvez-vous vous présentez aux personnes qui ne vous connaissent pas ? Adam : Les gens qui ne nous connaissent pas, eh bien, c’est qui ?
Je pense que tout le monde nous connaît, non ?
Non… nous sommes 4 heureux mecs suédois en tournée dans votre pays, ville par ville, ce soir Lille sur un petit bateau, ça va être génial. Hannes : Vous pouvez voir la foule arriver, ça va être fou! Adam : Ouais et maintenant nous avons notre premier concert (ndlr : 1er concert après son rétablissement). C’est à peu près tout !
3/ Pourquoi avez-vous choisi « Royal Republic » comme nom de groupe ? Adam : Eh bien, nous avons eu cette idée pour le premier concert que nous avons fait et je pense que nous sommes arrivés à ce nom 2 semaines avant le premier concert et c’était comme si nous avions décidé que nous allions marcher sur un tapis rouge pour entrer sur la scène en passant par le public, arrivant à la salle en limousine mais qui n’a pas eu lieu et n’est toujours pas arrivé, mais… en fait nous avons réalisé le passage en limousine! Hannes : Ouais nous avons fait cette banale idée! Adam : Oui, nous l’avons fait.
Donc nous avions 3 options, les noms étaient « Majesty Club », « King Moyenne » et « Royal Republic » et nous nous sommes retrouvés avec RR et je suis content de ce que nous avons fait!
4/ Vous avez déjà joué en France (par exemple Paris et Bourges), vous avez à nouveau 5 dates après Lille. Pourquoi aimez-vous la France ? Adam : Hé! Pourquoi ne pas aimer la France ? Hannes : Nous ne pouvons pas penser une telle chose! Le café est bon. Adam : Ouais! Le café est bon! La météo est ok… Non, en fait nous sommes assez heureux parce que nous avons récemment obtenu une tournée plus longue en France et la première partie de celle-ci a été très bonne pour nous. Il y a un an et demi, nous avions fait un premier concert en France à Paris et maintenant nous voulons revenir, nous avons joué combien de fois à Paris ? Trois fois ? Quatre fois ? Et vous avez dit Bourges, mais encore ? Hannes : C’est… Lille ? Adam : Non… Nous avons une de plus, une ou deux de plus, quoi qu’il en soit, c’était formidable et les gens ont commencé à venir nous voir en nombre, il avait bien vendu, je crois.
Donc, on se sent vraiment bien, il semble que les français soient des passionnés comme dans plusieurs pays frontaliers! Très passionné par la musique, ils aiment particulièrement la musique et vont voir des concerts, peu importe le jour de la semaine. C’est tout bon!
5/ Votre premier album « We Are The Royal » est sorti en Suède l’an dernier et cette année en France, pourquoi un an après ? Adam : Essentiellement parce que nous voulions travailler sur un territoire au moment de ce premier album. Ce qui a ouvert ce long du chemin… Il n’y avait donc pas une « tournée européenne » de prévue lorsque nous avons sorti l’album, comme nous l’avons fait en Suède. Mais suite à ce long du chemin, pays par pays, nous allons conquérir l’Europe!
6/ Pouvez-vous nous dire quelques mots sur votre label, Roadrunner ? Adam : C’était très excitant pour nous de signer chez Roadrunner et bien sûr, ils croient vraiment en nous et ont beaucoup travaillé, nous les aimons beaucoup, ils font bouger les choses afin que tout fonctionne très bien!
7/ 2011 est une bonne année pour vous, quels sont vos futurs projets ? Hannes : Eh bien, nous sommes en tournée et encore des tournées, encore et encore, ensuite j’espère que nous allons sortir un nouvel album, au début de 2012. Hannes : Nous serons encore plus en tournée je pense! Adam : Assez bien!
8/ Avez-vous déjà une chanson pour le prochain album ? Adam : Nous y travaillons, il est difficile de réellement choisir dans toutes les démos que nous avons réalisé parce que nous sommes sur la route; nous avons fait plus de 200 concerts aujourd’hui, nous sommes fort occupés et mouvementés, nous n’avons vraiment pas beaucoup de temps du tout et c’est comme ça à chaque fois, donc on ne saura pas avant Noël de cette année! Donc, nous voir dès que nous avons le temps!
Nous vous remercions de nous avoir accordé cet interview, je vous dit à bientôt, on se recroisera lors des prochaines dates françaises! Adam : Merci! Hannes : Paix.
Interview réalisée par Ludovic Bocquet
Voici les dates de la seconde partie de la tournée française :
31 août 2011 : Le Zenith – Paris (avec The Offspring)
1 septembre 2011 : Le Zenith – Paris (avec The Offspring)
22 octobre 2011 : La Lune Des Pirates – Amiens (accompagné de Tracer et Les Poulidoors)
7 novembre 2011 : Le Transbordeur – Lyon (accompagné de Tracer)
8 novembre 2011 : Le Chabada – Angers (accompagné de Tracer)
9 novembre 2011 : La Flèche d’Or – Paris (accompagné de Tracer)
10 novembre 2011 : Le 106 Club – Rouen (accompagné de Tracer)
Mardi 2 août 2011, France 4 propose une émission dédiée au Hellfest et présentée par Thomas VDB, avec des interviews, et bien plus encore.
Le Hellfest c’est 75000 festivaliers de 50 nationalités réunis pendant 3 jours à Clisson, une cité médiévale du Pays de Loire. Metal, punk, hardcore, petits groupe pour connaisseurs et méga stars mondiales, ils sont tous réunis au Hellfest. Thomas VDB, le trublion incontournable de la musique sur France 4 s’embarque dans l’aventure du Hellfest. Il ira à la rencontre des artistes et des festivaliers, tout en parsemant son parcours de questions fondamentales, dont il a le secret.