Mass Hysteria est de retour avec une toute nouvelle tournée inédite de 8 soirées exceptionnelles dans toute la France en 2026 !
Sans filtre, sans carapace, sans esbroufe, sans détour, voilà comment les Mass Hysteria veulent se présenter à leur public sur ces quelques soirées au concept inédit. Après une tournée Tenace de 120 dates au succès retentissant, les ayant vu fouler les plus grosses scènes avec une scénographie impressionnante, c’est vers une série de 8 soirées intimistes que se dirige l’envie du groupe, celle d’être au plus près de ses fidèles furieuses et furieux, armée des ombres qui ne cesse de s’étendre. 30 ans de carrière exceptionnelle et autant de millier de souvenirs qu’évoqueront le groupe au travers d’une soirée qui proposera en guise de première partie 45 minutes de questions réponses avec les Mass, pour tout raconter, tout se dire, suivi d’un concert rétrospectif qui balaiera toute la discographie emblématique d’un des plus gros groupes du metal français. Une exposition museum dirigée par Corentin Charbonnier (exposition metal de la Philharmonie) ainsi qu’un meet & greet post concert, compléteront l’immersion de ces 8 soirées exceptionnelles et uniques.
Dates de la tournée 2026 :
05/11/2026 – Rennes – Le Liberté / L’Étage
06/11/2026 – Angoulins-sur-Mer – Crossroad
12/11/2026 – Vauréal – Le Forum
13/11/2026 – Strasbourg – La Laiterie
14/11/2026 – Lons-le-Saunier – Le Bœuf sur le Toit
19/11/2026 – Montpellier – Le Rockstore
20/11/2026 – Toulon – Le Live
21/11/2026 – Châteaurenard – Salle de l’Étoile
A propos de leur dernier album « Vae Soli : Hellfest 2024 »
À chaque cycle, Mass Hysteria réaffirme son rôle de figure incontournable du metal français. Après le succès de Tenace (n°1 des ventes physiques) et une tournée marathon de 120 dates à guichets fermés, le groupe dévoile aujourd’hui un album live inédit, capté lors de leur passage au Hellfest 2024.
Un moment historique où le groupe a investi la scène principale un samedi, juste avant Metallica, et a été le seul, en dehors des légendaires Four Horsemen, à accéder au célèbre « snake pit ».
Intitulé « Vae Soli » (malheur à l’homme seul), ce live, filmé par 22 caméras, restitue toute l’intensité de leur show. Devant 60 000 spectateurs, Mass Hysteria a enchaîné ses classiques (« Contraddiction », « L’Enfer des Dieux », « Positif à Bloc »), déclenchant une ferveur incroyable et confirmant une fois de plus leur place parmi les piliers de la scène metal française !
Après un premier album, « Heritage Blend », qui a fait l’unanimité de la presse et du public, Ride The Sky a souhaité en savoir davantage sur Armellino, Ce groupe composé de musiciens d’expérience qui propose une musique marquée par les 70’s, où le groove et le feeling transpirent de chaque composition, renforcées par des sonorités Heavy Blues très actuelles.
Entretien avec Armellino, représenté par le guitariste Yann Armellino et le Chanteur / guitariste Vincent Martinez, réalisé après leur concert du Raismesfest, le 13 septembre 2025
Bonjour à tous les 2, et merci d’avoir accepté de répondre aux questions de Ride The Sky.
– Peux-tu revenir sur la création d’Armellino. Quel a été l’élément déclencheur pour que ce projet voit le jour et comment as-tu réuni l’ensemble des musiciens pour en faire un groupe cohérent. Peux-tu les présenter ?
Yann : Huit, dix mois après avoir sorti le deuxième album avec El Butcho (intitulé « 17 », commercialisé le 23 novembre 2018 ndr), le duo formé avec l’ancien chanteur de Watcha, j’ai eu envie de revenir aux fondamentaux. Je désirais me retrouver dans une musique qui me correspondait mieux, que j’écoutais naturellement. Il se trouve que je connais Vincent depuis presque 20 ans, et suivi attentivement ses projets avec Jakes, puis Carousel Vertigo. L’arrêt de ce groupe nous a offert la possibilité de tenter un truc ensemble.
Vincent : Effectivement, je connaissais Yann, et collectionnais ses albums ! Nous nous étions rencontrés à l’époque lorsque je jouais avec Jakes.
Yann : Pour la petite histoire, en 2008, nous étions 3 associés sur le label « Why Note », distribué par Nocturne distribution, qui a déposé le bilan. Il y avait quand même 16 artistes signés ! A l’époque, je venais de sortir l’album « Y&C » avec Chris Caron, et Jakes faisait partie des signatures que je souhaitais absolument. Mais la chute du label a contrarié le plan.
Vincent : J’ai toujours fantasmé de jouer avec Yann, mais j’étais trop « vert » à l’époque, mais c’est bien, on le fait maintenant !
– Quels sont les autres compagnons de route ?
Yann : Mon frangin Alban est à la batterie. Il était déjà présent avec El Butcho. C’est marrant, car nous avons joué longtemps ensemble. J’ai d’ailleurs commencé la guitare avec lui. Puis il a arrêté de jouer pendant plusieurs années, avant de s’y remettre, et ainsi pouvoir collaborer à nouveau. Il y a également Jacques Mehard Baudot à la basse, qui est l’ancien guitariste du projet avec El Butcho et de Jesus Volt. Je tiens à préciser que le côté humain est très important dans le groupe. C’est avant tout une histoire humaine. Et il y a Fabien aux claviers, dont c’était aujourd’hui le premier concert avec nous, car nous nous présentions dans une formule à quatre sur les précédentes dates. C’est également lui qui joue sur l’album.
– Si tu devais coller une étiquette pour définir le style musical, d’Armellino, quel serait-il ?
Yann : Je trouve que le terme Heavy Blues colle assez bien. On peut dire aussi Classic Rock, mais cela veut dire à la fois plein de choses et pas grand chose. A l’écoute de notre album, Bad Company revient souvent.
– «Heritage Blend» contient onze chansons, dont deux reprises. Il y a «Fire» d’Etta James et une version acoustique de «Dancing In The Moonlight» de Thin Lizzy. Pourquoi avoir choisi ces 2 morceaux avec une interprétation aussi personnelle ?
Yann : Dans tous mes albums, il y a un titre issu ou proche de la Motown, du vieux rythm n’blues. Le premier morceau que j’ai repris comme ça figurait dans le second album. C’était un vieux titre d’Ike & Tina Turner. Après, j’ai toujours voulu faire référence à ça, car je trouve que cette musique est une vraie mine d’or. Ce que l’on aime, que ce soit Vincent ou moi-même, c’est « tordre le cou » à une reprise. Reprendre un titre rock, pour ne rien apporter de différent n’a pas grand intérêt. Que veux-tu faire de plus, quand tu fais du rock, sur un titre comme « Back in Black » ? C’est compliqué. Du coup, sur une composition ou il n’y a quasiment pas de guitares, tu gardes l’essentiel, ce qui permet d’avoir davantage de liberté. Justement, dans « Fire », l’intro n’existe pas, le pont non plus, et il n’y a quasiment pas de guitares. C’est autre chose pour « Dancing In The Moonlight », qui a représenté un véritable défi. Nous aimons beaucoup Thin Lizzy, et dans le même esprit que précédemment, reprendre cette pépite pour la jouer comme eux n’a aucun intérêt. D’où l’idée de l’adapter afin d’en sortir une version quasi acoustique, et apporter un changement conséquent par rapport à l’original. Tu vois, un de mes albums préférés dans le genre est celui de TM Stevens, « Black Night – Deep Purple Tribute According To New York », dédié à Deep Purple. Et il en a fait un truc très personnel, avec une pléiade d’invités, tels que Ritchie Kotzen, Al Pitrelli… Dans ce cas, il y a un réel intérêt, un peu comme « Reach Out I’ll Be There », (chanson des Four Tops sortie en 1966 ndr) une tuerie issue de l’opus de Ritche Kotzen« Mother Head’s Family Reunion » (1994).
– De nombreux groupes contribuent au renouveau du Blues / Rock vintage en France. Qu’en penses-tu et quels sont ceux que tu apprécies particulièrement ?
Yann : C’est bien qu’il y ait une scène émergeante, même si, ça reste quand même très underground. Il ne faut pas se mentir, on a parfois l’impression d’être des groupes « garage ». Alors que quand tu vois le niveau !!! Par exemple, les Red Beans qui sont passés après nous… c’est énorme, ça joue quoi ! Effectivement, il y a une mouvance « revival », dont les médias spécialisés s’intéressent davantage. Après le « Metal » est devenu tellement pointu, violent, que je ne m’y retrouve pas. Quelque part, le blues s’énerve de plus en plus, et tend à devenir ce qu’était le Hard Rock il y a trente ans. Il y a une vraie scène avec Jessie Lee, les Red Beans, Nico Chona and the Freshtones, Little Odetta, Gaëlle Buswel, et puis plus récemment Emerald Moon, dans un registre « classic Rock ».
– Quelles sont les groupes ou artistes qui t’ont le plus influencé ?
Vincent : Écoute, c’est très simple. Les Beatles, Deep Purple
Yann : Évidemment, Free, Bad Company et John Mayall. Dans les plus récents, Kiss, clairement, même si cela ne s’entend pas du tout dans ce que l’on fait. C’est un peu grâce à eux que je fais de la guitare. Après il y a eu Van Halen.
– C’est bien typé US !
Yann : Oui c’est vrai. D’un point de vue guitare pure, il y a Jeff Beck également qui m’a beaucoup touché. J’ai toujours eu un faible pour les trucs groove, mélange de Funk et de Hard Rock comme Mother’s Finest que j’adore, Stevie Salas, ainsi que Ritchie Kotzen qui a un peu ce côté là aussi. Après, Il y a Led Zeppelin, que tu ne peux pas ignorer, c’est mortel ! Parmi les groupes plus actuels, Thunder a apporté quelque chose d’énorme, les britanniques auraient dû devenir beaucoup plus gros. Et récemment, une formation comme The Karma Effect est vraiment terrible. D’ailleurs ils jouent ici demain. Issus de la même région (Peterborough, dans l’est de l’Angleterre ndr) Austin Gold est un quatuor super doué.
– Les 3 albums que tu emmènerai sur une ile déserte ?
Yann : Je vais te laisser commencer, parce que là, c’est dur !
Vincent : Je prendrai « Help », des Beatles, forcément Deep Purple, « Machine Head », et un autre Deep !
Yann : Sans hésiter, j’emmènerai « Destroyer » de Kiss. Produit par Bob Ezrin, c’est un album qui n’a pas vieilli. J’ajouterai un Van Halen… Alors je pense que je ne vais pas me faire que des amis, car il s’agit de « OU812 », le second avec Sammy Hagar. Je le trouve magnifique, avec une espèce d’osmose entre le clavier et la guitare. Pour le troisième, il faut que je réfléchisse un peu ! Ce sera notre dernier album « Heritage Blend ».
– Comment envisagez-vous l’avenir d’Armellino ?
Yann : On ne va pas s’arrêter là, car nous avons déjà commencé à travailler sur la suite, logiquement, il devrait y avoir un deuxième album l’année prochaine. Bien sûr, nous allons essayer de jouer le plus possible, c’est le nerf de la guerre ! Sans nous jeter des fleurs, mais à chaque fois que l’on joue, les réactions sont super positives.
– Un dernier mot pour les lecteurs de Ride The Sky ?
Yann : Soutenez la scène, soutenez les vrais fanzines aussi, car ils sont importants. Sans vous, le mouvement aurait du mal à exister.
La météo pour le moins hivernale, avec les températures glaciales et les conditions neigeuses, n’a pas refroidi les ardeurs d’un public qui s’est déplacé en nombre pour vivre une soirée placée sous le signe du Blues Rock. Les deux groupes programmés sont les parfaits représentants d’un style qui parvient à se renouveler, grâce à l’émergence de nouvelles formations issues de notre territoire, mais également venues du monde entier.
Et pour se mettre dans l’ambiance, c’est au groupe rouennais Hope Street que reviendra l’honneur de prendre possession de la belle scène de « La Rotonde », dont la qualité de l’équipement technique permet de se produire dans les meilleures conditions qui soient. Emmené par la voix bien en place de Camille, le répertoire du quintet normand est essentiellement constitué de reprises des grands standards du blues, immortalisés par Eric Clapton,Buddy Guy ou Jimi Hendrix et tant d’autres. L’expérience des musiciens permet de revisiter ces morceaux légendaires de la plus belle des manières, devant un public conquis. Même si la frontwoman a encore besoin de gagner en assurance, Hope Street a parfaitement tenu son rôle en démontrant un indéniable potentiel.
Red Beans & Pepper Sauce est l’un des groupes les plus représentatifs de cette vague Rock Blues / Soul, qui mélange à merveille ces 2 styles gravés dans leur ADN, à la manière d’un Mother’s Finest qui fût l’un des précurseurs du genre au début des 70’s. Après 15 années d’existence, 8 albums et plus de 400 concerts, la formation originaire d’Occitanie va délivrer une énorme prestation, énergique à souhait et gorgée de feeling. Le ton est donné d’entrée de jeu, avec « The Shadows », plus orienté classic rock, qui met en valeur la guitare tranchante de Laurent Galichon, répondant aux nappes de claviers « Purplelesques » de Serge Auzier. Ce titre est extrait du nouvel opus « Supernova », qui sera à l’honneur ce soir, en ayant intégré quasiment la moitié de la set list. Les 6 autres compositions sont tout aussi remarquables, se révélant comme étant de véritables brûlots en live, qui auront réchauffé une atmosphère devenue électrique. La performance de Jessyka Aké, va rester gravée dans les mémoires. Sons sens de la scène, l’intensité avec laquelle elle vit chaque morceau, attire tous les regards. Et quelle voix ! La maitrise des intonations quelque soit le registre nous fait penser à un mix de Joyce Kennedy et Tina Turner. Le show est parfaitement rodé, et les titres s’enchainent comme par magie, mis à part le solo de batterie au cours duquel Niko Sarran fera étalage de sa technique, dont la frappe puissante peut également se muer en un jeu plus subtil. L’énergie, palpable à chaque seconde, va encore monter de plusieurs crans lors des rappels. Comment ne pas succomber à la soul psychédélique de « I Want To Take Higher », reprise endiablée de Sly & The Family Stone, une des influences des Red Beans, qui figure également sur l’album « Supernova ». La communion avec l’audience est totale, renforcée par une intensité et une joie de jouer qui fait plaisir à voir. Et pour enfoncer le clou en guise de final, nous voilà plongé dans le Hard Rock de la légende Motörhead, dont « Ace Of Spades » reste l’hymne le plus représentatif.
Deux mois après avoir été un des groupes les plus en vue lors du Raismesfest, les Red Beans & Pepper Sauce prouvent à chaque sortie qu’ils sont devenus incontournables, à la vue du niveau musical proposé, de la cohésion entre les 5 musiciens et de la qualité du show particulièrement abouti. Une tornade scénique à me pas manquer, dans un registre où l’on se délecte d’un mix Rock / Classic Rock / Blues / Soul particulièrement inspiré.
Rendez vous à « La Rotonde » en mars 2026, pour 2 nouvelles dates exceptionnelles, avec Erja Lyytinen + Blue Steel le 7, et Jessie Lee & The Alchemists + Po’Boy le 28.
Remerciements à Red Beans & Pepper Sauce, Laurent Galichon, Jessyka Aké pour les invitations et leur disponibilité, ainsi que Guillaume Defrance et toute l’équipe de « La Rotonde » pour l’accueil.
Le Havre accueillera le Heavy Rock de Fallen Lillies et le Power Rock de The Sinners, pour une soirée exceptionnelle au McDaids !
La billetteries est disponible ICI. Un conseil, ne tardez pas à réserver !
Fallen Lillies, leur son c’est de la disto à gogo et bien saturé comme elles l’aiment. Pas de style défini, si on doit parler d’inspiration alors on dira, le heavy rock et le garage. Leur crédo c’est de sortir leurs tripes sur scène pour un show sur-vitaminé et un moment de partage dingue !
The Sinners assurera la première partie des filles ! Le trio de power rock havrais mettra le feu dès 20h30 pour une soirée qui s’annonce déjà puissante et Rock’nRoll !
Disto à gogo et show survitaminé, les Fallen Lillies ne font pas dans la dentelle !!! Influencées par la scène rock féminine au sens large, les quatre franc-comtoises se sont construites à travers Joan Jett, Crucified Barbara, L7, Girlschool, The Distillers et bien d’autres. Ces quatre filles n’ont jamais eu peur de faire du bruit, et enfoncent le clou avec la sortie de leur nouvel album intitulé « Cran » produit par Fred Duquesne (Mass Hysteria).
Le Havre, sa grisaille, la pluie… Seattle, sa grisaille, la pluie… Autre point commun entre ces deux villes portuaires : le rock’n’roll. Il n’en fallait pas plus aux Sinners havrais pour craquer sur le son et la scène de Seattle. Le son brut du Nord US et la hargne féroce de la ville normande sont réunis, digérés et balancés à la face du public. On ne grandit pas avec les riffs de Nirvana, Alice in Chains ou Soundgarden sans séquelles. The Sinners ne renie pas ses influences mais affirme la couleur.
Entrée : 10€ prévente / 12€ sur place Lieu : Mc Daid’s Le Havre
9 ans après son dernier concert à Caen, Bloody Rosie revient dans la capitale normande, pour un concert qui s’annonce dores et déjà comme l’événement incontournable de ce début d’année. Bloody Rosie fait désormais partie du paysage incontournable des covers bands, reconnu comme étant l’un des meilleurs tributes d’AC/DC présents sur la scène Française. Depuis 2013, Bloody Rosie propose un show construit autour des titres d’AC/DC les plus fédérateurs, toutes périodes confondues.
L’efficacité du groupe est la résultante d’une symbiose entre chacun de ses membres, tous musiciens aguerris, afin de rendre le plus bel hommage au groupe mythique groupe Australo-Britannique. Bloody Rosie c’est avant tout une équipe de passionnés. Un groupe 100% rock, dont l’énergie brute, la précision et la prestance scénique rassemblent toutes les générations autour des hymnes d’AC/DC. L’objectif de Bloody Rosie est simple : Faire que le public ferme les yeux et entende l’original.
Le Portobello Rock Club, 7Bis Avenue de Tourville, 14000 Caen, France
La chanteuse guitariste finlandaise Erja Lyytinen sera en concert samedi 7 mars 2026 à « La Rotonde » Terres de Caux (76). Le groupe normand Blue Steel assurera la première partie.
Avec une carrière de plus de 20 ans et 13 albums studio, cette Finlandaise est une musicienne de premier choix et une véritable star en Finlande. Sa palette musicale est vaste, englobant le meilleur du blues-rock contemporain tout en étant inspirée et influencée par les grands maîtres du blues. Erja est entrée dans l’histoire du blues en étant la première artiste finlandaise nommée aux Maple Blues Awards du Canada. Elle reçoit, l’award du «Best Blues Guitarist», et elle est invitée sur scène par Carlos Santana qui dira d’elle «She is the future».
Erja Lyytinen est rare en France, et c’est une chance de la recevoir sur la scène de la Rotonde pour un show qui promet d’être flamboyant !
«Elle est le futur»- Carlos Santana
«Toujours aussi virtuose, elle sait aussi se faire plus sensuelle vocalement, soufflant le chaud et le froid à grand renfort de cette slide incroyable, dont elle a le secret» – Rock n Force
Blue Steel revient à la Rotonde avec un répertoire blues/rock entre compositions et reprises de Creedence Clearwater Revival.
Depuis toutes ces années de complicité, le trio est bien rodé et présente sur scène une rythmique bien solide accompagnée d’un chant puissant à la Fogerty.
Entre The Clash et The Jam, The Spitfires débarquent pour une soirée explosive !
Menés par leur songwriter et working-class hero Billy Sullivan, le groupe anglais mêle rock incisif, soul vibrante et énergie pure. Une performance intense et passionnée à ne pas manquer. Préparez-vous à vivre un moment unique avec l’un des groupes les plus percutants de la scène britannique !
François Premiers signe le grand retour du Rock havrais !
Nés des Roadrunners, Fixed Up, City Kids ou Backsliders et renforcés de deux jeunes pousses, François Premiers incarnent désormais la quintessence d’un rock brut et nerveux. Entre énergie explosive, power-pop maximaliste et punk-rock affûté, leurs 45 tours ont marqué les esprits. Une soirée incontournable pour découvrir l’une des formations les plus vibrantes de l’Ouest.
Komodrag & The Mounodor est né en 2019 de la rencontre de deux groupes bretons de rock/heavy/psyché. Etant sur la même longueur d’onde aussi bien humainement que musicalement, ils ont décidé de se lancer ensemble dans une nouvelle aventure en unissant leurs influences.
Entretien avec Komodrag & The Mounodor, représenté par le bassiste/chanteur Goudzou, et le guitariste/chanteur Slyde, réalisé après leur concert au Raismesfest le 14 septembre 2025
– Peux-tu revenir sur la création de Komodrag & The Mounodor et présenter le groupe ?
C’est la connexion de deux groupes, Moundrag et Komodor. Moundrag est un duo de prog, composé de Camille à l’orgue et Colin à la batterie, deux frères originaires de Paimpol. Nous les avons rencontrés à Rennes lors d’un concert de Komodor, et leur avons proposé de jammer. Il nous ont donc rejoints à Douarnenez pour reprendre des standards de rock et de blues, puis faire un concert en regroupant les deux formations, De fil en aiguille, nous avons travaillé les morceaux pendant le covid, et monté un set avec cette formule, puis envoyé les maquettes à Jean-Louis Brossard, le programmateur des Transmusicales de Rennes qui nous a fait jouer lors de l’édition 2021.
– Si tu devais définir votre style musical, quel serait-il ?
Du Rock n’roll Boogie, aux influences seventies, interprété avec un maximum de feeling.
– Quelles sont les groupes ou artistes qui t’ont le plus influencé ?
Goudzou : Pour ma part, ce sont surtout AC/DC, Status Quo et Deep Purple.
Slyde : En ce qui me concerne, je dirais Lynyrd, Skynyrd, The Allman Brothers Band et la scène glam britannique, représentée par T.Rex, Slade.
Comment se fait-il que vous soyez influencés par cette scène là ?
Cela vient de nos parents, il y a avait toujours des cassettes dans la bagnole !
– Ce doit être compliqué de placer sur les petites scènes les 2 batteries, les amplis et tous le matériel de 7 musiciens. Comment faites vous pour que tout rentre ?
Figure toi qu’il y a peu de temps, un festival a dû être annulé, et ils ont réparti les groupes dans plusieurs bars. Nous étions très très serrés, avec l’orgue sur le comptoir, les amplis empilés dans le fond. Ce sont vraiment des situations inconfortables, surtout pour le public.
– Vos looks transpirent l’esprit des groupes américains des années 70. Mais on ressens malgré tout une fierté liée à vos racines bretonnes. Comment expliquez vous avoir gardé cet état d’esprit ?
La Bretagne est une terre de musique, ce qui nous permet de rencontrer beaucoup de musiciens comme par exemple Alan Stivell, et du coup, cela nous booste. Nous avons la chance d’avoir de vraies légendes, dont Dan Ar Braz, qui a joué avec Rory Gallagher. D’ailleurs, nous reprenons un de ses titres, « Bad Penny ». Je pense aussi qu’il y a une grosse part de chauvinisme !
– En parlant de look, où trouvez vous vos tenues ?
Ce sont des vêtements féminins que l’on trouve sur « Vinted », « Le Bon Coin »…
– Quels sont les thèmes abordés dans les paroles de vos chansons ?
Il y a un peu de tout, avec des choses un peu plus sérieuses, engagées
– De nombreux groupes contribuent au renouveau du Rock vintage en France. Qu’en penses-tu et quels sont ceux que tu apprécies particulièrement ?
Il y a Howlin Jaws, et After Geography, qui sont dans la mouvance d’un rock français un peu rétro. Il commence à y avoir une très belle scène française dans ce style, dont font également partie Dynamite Shakers et le quatuor strasbourgeois Trip.
– Quel est le (ou les) invités prestigieux avec qui tu rêverais de collaborer sur un de vos albums ?
Ce serait cool avec Dan Ar Braz, le meilleur ami de Rory Gallagher, sans oublier The Allman Brothers Band. Concernant les groupes actuels, ça pourrait être sympa de faire quelque chose avec Dewolff, pourquoi pas un clip par exemple.
– Les 3 albums que tu emmènerai sur une ile déserte ?
Slyde : S’il faut en choisir trois, je dirais « Alive » de Slade, un petit « Harvest » de Neil Young, et « Machine Head » de Deep Purple.
Goudzou : « High Voltage » d’AC/DC, « Made In Japan » de Deep Purple et « Fanny Adams » de The Sweet sont incontournables.
– Qu’écoutes-tu en ce moment ?
The Sweet« Fanny Adams » ! (rires)
– Comment envisagez-vous l’avenir de Komodrag & The Mounodor ?
Nous pensons composer un deuxième album, mais là on repart en tournée avec Komodor et Moundrag séparément.
– Un dernier mot pour les lecteurs de Ride The Sky ?
Il nous restes quelques vinyles à vendre pour liquider les stocks avant la fin de l’année, alors si ça vous dit ! On se retrouve sur la route, lors de nos prochaines dates encore au programme. Sinon, venez boire un coup avec nous dans le Finistère !
Le nouvel album de Keyvan Chemirani, intitulé « Tales Of Nar », sortira le 6 février 2026 via Peewee! label / Socadisc / Believe.
Keyvan Chemirani sera en concert le 10 février 2026 à Maisons-Alfort, dans le cadre du festival Sons d’Hiver
« Tales Of Nar »réunit dans un patchwork flamboyant les multiples mondes de Keyvan Chemirani. Il est peut être le résultat le plus enchanteur et limpide d’un long cheminement .
A l’origine conçut pour être un dialogue avec son frère , ce programme a finalement pris une forme complète avec un pianiste de jazz, Benjamin Moussey et une violoniste, Yvlin .
Avec son frère Bijan, Keyvan Chemirani est le véritable dépositaire d’une tradition faite de musique millénaire et de poésie orale venues d’Iran et d’Inde. Ils sont les continuateurs respectés de l’oeuvre de leur père Djamchid Chemirani, l’un des plus grands maîtres du Zarb, ce délicat tambour persan doté d’une grande expressivité.
Tous deux sont également engagés dans la construction d’un vocabulaire métissé qui intègre des éléments contemporains.
Cet album est le fruit d’une résidence à l’Abbaye de Royaumont.