« ØMNI », Le 9ème album studio d’Angra sera disponible venredi 16 février 2018 via e.a.r music.
Découvrez la vidéo du titre « War Horns », extrait de ce nouvel opus:

2018 marque le début d’une nouvelle ère dans l’histoire d’Angra« ØMNI », le 9ème album studio du groupe de metal brésilien mené par Rafael Bittencourt, est le résultat de nombreux mois d’intense dévouement, de sueur et de sang.

Produit par Jens Bogren (déjà producteur de Secret Garden), qui a su à nouveau capter l’alchimie du groupe, « ØMNI » est un concept album, une série d’histoires courtes de science-fiction qui ont lieu à différents endroits simultanément.

La marque de fabrique d’Angra, ce heavy metal mêlé à la musique traditionnelle brésilienne et au classique, est mise en valeur par d’autres influences comme le rock progressif, le thrash metal, le djent…
« ØMNI »
 est très certainement une étape importante, non seulement dans l’histoire d’Angra, mais aussi pour le metal brésilien et sa reconnaissance dans le monde entier.

Angra sera en concert en France:
– Le 24 mars 2018 à Vauréal / « Le Forum » (95)
– Le 25 Mars 2018 à Lyon / Ninkasi Kao(69)
– Le 1er avril 2018 à Montpellier / Secret Place (34)
– le 18 avril 2018 à Charmes / Rock’n’roll Stage (02)
Le groupe de Hard-Rock Suédois Corroded, qui tutoie les sommets des charts en Suède, est finalement de retour, et cette fois les enjeux sont de taille : « le but de cet album est tout simplement d’envahir le monde ! » explique le guitariste/chanteur Jens Westin en souriant. Après avoir écrit la musique de l’émission suédoise Survivors et la BO du jeu vidéo Battlefield, Corroded sort « Defcon Zero » en avril 2017.
Au-delà d’être leur premier album depuis 5 ans, c’est également leur première réalisation sous Despotz Records qui leur a ouvert le champ des possibles en fournissant au groupe de quoi renforcer et affirmer leur position sur le plan national et international.

Le son de « Defcon Zero » est puissant et incisif mais jamais au détriment des mélodies. Cinq ans se sont écoulés depuis le très apprécié « State of Disgrace », et « Defcon Zero » reprend pourtant là où Corroded nous avaient laissés… Tout en sonnant totalement nouveau ! Mais le plus important : ça sonne comme Corroded.

Band Members:
Jens Westin: Song, Guitar
Tomas Andersson: Guitar
Bjarne Elvsgård: Bass
Per Soläng: Drums

La tournée européenne de Corroded fera une halte  le 24 février 2018 à Paris / Backstage By the Mill, avec The Hakwins en première partie.
L’évènement du « Monsters Of Tribute Rock » sera à n’en pas douter un des grands moments de l’année 2018, avec la présence  des tributes d’Iron Maiden, d’AC/DC et de Kiss, représentés par Coverslave, Bloody Rosie et Dynasty.
La présence des champenois de Gang sera à n’en pas douter très attendue, et, cerise sur le gâteau, le groupe vainqueur du tremplin organisé en mars, jouera en ouverture de la soirée.
Il fallait donc saisir l’opportunité de rencontrer ces 3 formations tribute, pour s’entretenir avec leurs batteurs respectifs et leur faire « subir » un questionnaire commun. L’idée d’échanger avec ces musiciens aguerris, permet de mieux comprendre leur ressenti vis à vis de ces groupes légendaires, et de vibrer avec eux grâce au partage de leur passion !

Bonne lecture !

Interview de Taz, batteur de Bloody Rosie, réalisée à St André/Orne « Espace Coisel » lors du Conquérant Metal Fest, le 29 octobre 2017.
Entretien effectué par Alain BOUCLY

Merci Taz, de prendre le temps de répondre à ces questions, afin de partager tes impressions sur ton parcours de musicien.

Depuis combien de temps joues-tu avec Bloody Rosie et peux tu nous résumer ton parcours avant d’intégrer le groupe ?

Je joue avec Bloody Rosie depuis 2013, mais il y a eu de nombreux groupes auparavant.
Pour commencer, dans les années 80 il y a eu Damocles, avec qui j’ai enregistré un 45 tours, très recherché maintenant. Nous étions bien partis, mais la séparation a eu lieu 2 ans plus tard, à cause de problèmes humains… J’ai ensuite joué avec Danny Fisher, dans un style plus orienté Rock, Blues et Country, puis j’ai intégré les Hillbilly Cats, un groupe de Rockabilly. Se sont enchainés de nombreux projets avec quelques grand noms du show business, avant la création du Tribute AC/DC, Riff Raff, dont je suis à l’origine avec le guitariste. Formation que j’ai quittée il y a 4 ans pour rejoindre Bloody Rosie.

As-tu d’autre projets en parallèle ?

Nous venons de monter un groupe très Rock’n Roll en compagnie des 2 guitaristes de Bloody Rosie et d’un autre chanteur. Après 3 mois d’existence, il y a déjà 7 compositions bien abouties, dans la lignée d’Airbourne, Bonafide, Dynamite, et ça s’appelle Dirty Dogz.

Pourquoi avoir choisi de reprendre AC/DC, plutôt qu’un autre groupe ?

C’est dans les tripes ! AC/DC est mythique, la définition du Rock’n Roll par excellence… Leurs morceaux dégagent une telle intensité, avec ce mélange de gros Blues électrique et de Rock, que c’est un réel plaisir des les interpréter !

N’est-ce pas frustrant de jouer les morceaux créés par d’autres, plutôt que ses propres compositions ?

Justement, comme je le disais précédemment, l’idée de monter un groupe ayant ses propres compositions sera plus enrichissant, même si nous restons proches de ce style là. Quelques soient les tributes, par définition les morceaux repris existent déjà, et ça ne fait pas avancer le schmilblick !

De quel Batteur d’AC/DC te sens-tu le plus proche et pourquoi?

Phil Rudd, Phil Rudd, Phil Rudd !!! Obligé ! Il a un feeling, une frappe, un truc qui lui appartient ! Il a un jeu de batterie exceptionnel !

Justement, quelle est ton approche par rapport à son jeu ? Tu essaies de t’en approcher le pus possible ou gardes tu une certaine liberté d’interprétation ?

Non, j’essaie de m’en approcher, on va dire, dans le jeu le plus « droit » possible, tellement ce qu’il fait est « carré ». J’ai poussé le vice jusqu’à avoir les mêmes cymbales que lui, afin d’obtenir un son identique dans ce domaine. Son jeu est fabuleux, et AC/DC ne peut être joué que comme ça. Il n’y a rien d’autre à ajouter, aucune autre chose qui sorte du cadre du morceau en tous cas !

Oui, j’ai mon propre jeu, une frappe qui m’est personnelle, mais je met tout en œuvre pour être au plus près de l’original, de jouer de façon quasiment identique à celle de Phil Rudd.

Quels sont tes points communs avec Phil Rudd et les difficultés à surmonter dans son jeu ?

(rires) Je ne sais pas… Peut être suis-je renfermé et bourru comme lui ! Je ne parle pas beaucoup… Pfffffffffff… Il n’y a pas de problème particulier, le seul truc c’est de maintenir un jeu « carré », sans la moindre variation, et sans bouger !

Quel est le morceau d’AC/DC que tu préfères jouer et pourquoi ?

Ah il y en a plein ! J’adore « Bad Boy Boogie » pour son énergie. L’album « Siff Upper Lip » fait partie de mes préférés, avec ce titre que l’on joue à chaque fois. Et « Let There Be rock », car c’est le morceau qui envoie du lourd, avec un rythme « droit », comme une machine.

Revenons à tes débuts. Qu’est-ce qui t’as motivé à à choisir la batterie plutôt qu’un autre instrument ?

Depuis tout petit, je tape tout le temps partout en écoutant de la musique, sur les tables, mes cuisses… Et j’ai ressenti une bonne notion du rythme, en parvenant à bien placer la caisse claire, grosse caisse et à synchroniser l’ensemble comme il faut. Puis j’ai tanné ma mère pour m’acheter une batterie afin de commencer à m’entrainer plus sérieusement. C’est en écoutant tous ces groupes de mon enfance, comme Led Zeppelin ou Deep Purple, que j’ai débuté en les suivant sur ma petite batterie, ce qui était loin d’être le top ! Les cours pris ensuite ont permis de me perfectionner, tout en confortant l’idée que cet instrument me corresponde parfaitement, peut être parce qu’il va bien avec le personnage !

Je ne me vois pas avec une guitare, et même si j’aime chanter, la voix hyper grave n’est pas vraiment adaptée J’aurais tout de même apprécié être un bon chanteur ! Mais la batterie, c’est mon truc !

Quelles sont tes influences musicales majeures ?

Il y en a tellement… Qu’est-ce que je peux citer ? Dans les « vieux », bien sur, AC/DC est une grosse influence, Led Zeppelin, Deep Purple et Pink Floyd que j’adore, même si cela n’a rien à voir. Il y a beaucoup de choses intéressantes en ce moment, comme Airbourne, Dynamite ou Bonafide, qui reviennent aux fondamentaux du bon Rock’n Roll. Il faut écouter ces groupes là, ça tue !

Et comme batteur ?

Bien sur, j’ai bien Phil Rudd pour la droiture de son jeu. Après, d’un point de vue plus technique, je suis un grand fan de Neil Peart, le batteur de Rush. J’adore également celui de Police, Stewart Copeland, pour la finesse de son style, mais aussi Chris Slade pour son jeu et l’ensemble de son œuvre. Mais comme pour les guitaristes, il y en a tellement qu’il est difficile de tous les citer !

As-tu un rituel avant de monter sur scène ?

Il n’y a aucun rituel particulier, je me chauffe au fur et à mesure… en jouant !

Quels sont tes projets avec Bloody Rosie ?

De nombreuses dates sont prévues en 2018, dont un gros projet intitulé « Monsters Of Tribute Rock » (voir l’article ci-dessous ndr) avec Coverslave tribute Iron Maiden et le tribute de Kiss, Dynasty. La salle Vim’Arts de 1200 places accueillera cet évènement le 9 juin 2018 à Woincourt (80). Il est aussi dans les tuyaux de faire un bout de chemin avec Coverslave lors de dates communes un peu partout en France.

Réalisation et Photos : © Alain BOUCLY

La première édition du Monsters Of Tribute Rock se déroulera le samedi 9 juin 2018. L’affiche s’annonce exceptionnelle avec les meilleurs titres d’AC/DC, Iron Maiden et Kiss interprétés par Bloody Rosie en compagnie de Coverslave et Dynasty.

Cet évènement unique en son genre se déroulera samedi 9 juin 2018 à Woincourt, salle Vim’arts, avec en invités les champenois de Gang et en ouverture, le groupe vainqueur du Tremplin qui se déroulera le 03 mars 2018, dans cette même salle.
Une exposition / vente photo, retraçant 40 années de musique live est également au programme, ainsi qu’un Metal Market, ou de nombreux exposants proposeront leurs cd, vinyles, Tee Shirts, merchandising et tous les produits dérivées de vos groupes préférés.
Ne perdez pas de temps pour vous procurer les billets au tarif de 11,00 Euros en prévente (14,00 Euros le jour du concert). Ils sont disponibles en version colletor limitée ICI ou en appelant au 06 38 25 96 77.
Les réservations sont également possibles en ligne dans les réseaux FNAC, Carrefour….
   
Organisation:
 
Partenaires Media:
 
Partenaires Officiels:
  
« Opus II – The Annihilation », le nouvel album Heavatar, sera disponible dès demain, vendredi 16 février 2018.
Heavatar, le groupe de metal inspiré de la musique classique qui tourne autour du leader de Van Canto Stefan Schmidt (chant, guitare), du batteur Jörg Michael (ex Stratovarius), Sebastian Scharf (lead guitare), Daniel Wicke (basse) et également des plus grands compositeurs de musique classique, sortent leur second album « Opus II – The Annihilation » le 16 Février, 2018.

Contrairement aux autres projets de metal mêlant de la musique classique, le but d’ Heavatar n’est pas d’adapter des titres classiques, ni même de composer des titres metal et y ajouter un orchestre symphonique. La musique d’ Heavatar est la réponse à la question : « Et si Beethoven, Mozart, Chopin avaient formé un groupe de metal ? » L’influence des compositeurs classiques vont d’une simple mélodie sur un riff, la structure d’un morceau ou même une inspiration pour les paroles, créant un son unique avec une touche de classique.

On peut entendre du Puccini sur le thrashy titre d’ouverture « None Shall Sleep », Chopin sur un passage au piano sur « Hijacked By Unicorns » et les styles de Beethoven, Mendelssohn, Boellmann ou encore Vivaldi sur d’autres titres de « The Annihilation ».
Véritable bijou du genre, le nouvel album contient des superbes riffs de guitare, des mélodies catchy mais diversifiées, le tout couplé à une musique jouée à toute vitesse.

Tracklist:
  1. None Shall Sleep
  2. Into Doom
  3. Pupose Of A Virgin Mind
  4. The Annihilation
  5. Wake Up Now
  6. A Broken Taboo
  7. An Awakening
  8. A Battle Against All Hope
  9. A Look Inside
  10. Meta Daze (Manowar Cover)
  11. The Look Inside ( Orchestral Version)

Salut à vous rockeurs en tout genre ! Vous savez, faire découvrir un album, un groupe ou même une musique à un ami voir même à un inconnu… ça n’a pas de prix ! Car l’art, est un message doublé d’une émotion qui se partage, et qui se transmet au fil des décennies. Ce pour quoi je vous propose aujourd’hui, mon Top 10 des albums de l’année 2017. Mais avant que vous ne l’entamiez, je tiens à préciser que ce classement bien qu’enveloppant l’univers du rock en général, n’est pas basé sur un genre précis. Vous pourrez donc aussi bien trouver dans ce top du metal, que de la pop punk ou de la pop tout court. Il est également toujours bon de rappeler qu’étant personnel (comme le prouve le pronom du titre de cet article), ce top est basé sur mes goûts… et non sur la dite qualité des albums en question. Sur ce, je vous souhaite une bonne lecture et je l’espère, de bonnes découvertes.

10 Santa Cruz – Bad Blood Rising (hard rock – glam rock)

Comme sur leurs opus précédents, les Finlandais de Santa Cruz nous livrent des morceaux de hard rock frénétiques, armés de riffs croustillants et d’une saveur particulière dont ils ont le secret. Mais oh surprise ! Il y a quelques ballades sur cet album, et elles sont bien plus aseptisées que je ne l’aurais pu imaginer. En particulier « Breathe » qui contient des « oh ouh ho » et des « yeah hi yeah » que beaucoup pourraient trouver niais. Mais pour être tout à fait honnête, elles sont intéressantes et parviennent à se démarquer malgré ces aspects. Pour revenir sur « Breathe » par exemple, des sifflements mélancoliques nous accompagnent tout le long de la chanson… et c’est très prenant !

09 Part-Time Friends – Fingers Crossed (pop)

« Fingers Crossed » est le disque que j’ai écouté le plus récemment, et donc le moins… aussi, connaissant mieux les suivants, il se retrouve à la neuvième place. Mais en réalité, il pourrait très bien monter en grade avec le temps. Car il a tout pour me plaire ; des compositions acoustiques douces et dépouillées, agrementé d’une ambiance chaleureuse et d’une variété d’idées bien trouvées telles que des trompettes mexicaines, ou tout simplement des textes français. En fait, cet album est pour moi comme un saut hors du temps, qui m’emmène dans un monde de légereté et de rêveries qui fait du bien au moral… et aux oreilles.

08 Dropkick Murphys – 11 Short Stories of Pain and Glory (punk rock celtique)

L’un des principaux portes étendards du punk rock celtique avait déjà frappé fort avec leur précédent opus, et c’est de nouveau le cas avec celui-ci ! Son point fort étant son concept. Comme l’indique son titre « 11 Shorts Stories of Pain and Glory », cet album propose 11 morceaux assez différents les uns des autres, tout en restant cohérents entre eux. Chacun dispose d’une idée surprenante et unique, ce qui évite la lassitude lors de l’écoute complète et surtout, la prévisibilité. « The Lonesome Boatman » est une piste d’introduction (presque) instrumentale qui met en avant une flûte de pan, tandis que « Rebels With A Cause » à l’inverse, est une pure piste de punk rock dont le chant et les guitares sont les stars. « You’ll Never Walk Alone » est une reprise entraînante d’une hymne célèbre, « 4-15-13 » une ballade mélancolique… Bref ! Que de pépites !

07 As It Is – Okay (pop punk)

La pop punk étant l’un de mes genres musicaux favoris, « Okay » ne pouvait que me marquer. Puisqu’il regroupe les éléments qui selon moi, font un bon album de pop punk. Déjà, il a un message, celui qui dit qu’il faut se méfier des apparences, car certaines choses dans la vie ne sont pas toujours vraiment comme on nous les présente. La pochette souligne cette idée, en présentant une femme souriante aux airs naïfs dans un quartier ensoleillé… qui porte une bombe dans le panier de son vélo ! Un élément, qui contraste totalement avec le reste de cette image. Aussi, les riffs sur cette galette, prouvent que ce style n’est pas aussi simpliste que ce que l’on veut bien dire. Les mélodies sont toujours accrocheuses, tantôt joyeuses tantôt sombres. Et le duo de voix entre le chanteur principal et les choeurs qui me rappellent ceux de Billy Talent dans un autre style, fonctionnent à merveille. Eh bien, dire que ce n’est que le premier album de pop punk de cette liste.

06 Neck Deep – The Peace And The Panic (pop punk)

Tout comme « Okay » de As It Is, « The Peace And The Panic » qui se traduit par « la paix et la panique », raconte quelque chose. La satisfaction, puis la pression et l’angoisse que l’on peut ressentir après avoir réalisé un gros succès artistique. Dans le cas des Gallois de Neck Deep, c’est ce qu’ils ont apparement ressenti après avoir sorti « Life’s Not Out To Get You », acclamé par les fans et les critiques. En plus d’avoir si je puis dire, fait décoller leur carrière. En ce qui concerne cet album, malgré un certain manque d’homogénéité et quelques airs de déjà entendu, il y a beaucoup de bonnes choses. L’univers visuel de ce disque est aussi riche que ses compositions sont captivantes, et l’ensemble représente vraiment ce qu’est la pop punk sans pour autant se contenter de ce genre.

05 Battle Beast – Bringer Of Pain (heavy metal)

Le 4ème album de ce groupe décidément attachant, combine tous les éléments que j’ai indépendemment adorés dans chacun de leurs précédents opus. Les riffs acérés de « Steel », la production de l’album éponyme, et les inspirations « années 80 » qui planaient sur certains morceaux de « Unholy Savior ». Le tout accompagné de la voix de Noora Louhimo toujours aussi impressionnante, donne alors naissance à un véritable petit bijou que j’écoute toujours avec autant de plaisir, malgré le fait qu’il soit sorti en début d’année. Un des anciens membres de ce groupe Finlandais nommé Anton Kabanen, a également sorti un disque en 2017 avec son propre groupe « Beast In Black » que je trouve réussi également… mais pour plusieurs raisons que j’expliciterais peut-être dans une future chronique, j’ai préféré l’album de ce classement. Quoiqu’il en soit, les bêtes ont bien rugi cette année !

04 Indochine – 13 (pop – rock – new wave)

Ce que j’aime avec Indochine et particulièrement avec cette 13ème oeuvre, c’est que certains éléments que je considérais comme des défauts à la première écoute… s’avèrent être en fait de vraies qualités. Par exemple, les textes parfois très abstraits et dont il est difficile de comprendre le sens (je me demande même si c’est français sur certains vers), donnent au final, une dimension mystique fort intéressante. Ce ne sont pas les paroles qui viennent au public, mais le public qui vient aux paroles. Et qui essaye d’en comprendre l’histoire. Bien entendu, certains thèmes restent explicites ; « Un été Français » m’évoque clairement les attentats du Bataclan. En revanche, d’autres sont plus obscurs, « Station 13 » en est un bon exemple puisque je ne suis toujours pas sûr de savoir de quoi ça parle vraiment. Il y a aussi le nombre de pistes que je trouvais trop élevé au départ, mais en prenant du recul, je me rend compte que ce serait dommage d’enlever ne serait-ce qu’une seule d’entre elles. Car elles sont toutes dignes d’intérêt malgré quelques répétitivités, et elle me plonge dans l’univers de cette galette composée d’excellents ingrédients tels que la voix souvent grave de Nikolas Sirkis, et son atmosphère à la fois très typée « années 80″… et à la fois intemporelle.

03 New Found Glory – Makes Me Sick (pop punk)

C’est dingue comme parfois, quelque chose d’extrêmement simple voir de presque insignifiant, peut tout changer. New Found Glory maîtrisait déjà le genre de la pop punk avec talent, mais avec cet opus, ils ont ajouté à cette maîtrise… une légère touche d’originalité. Un clavier au son « oldschool », qui donne à l’ensemble, un air décontracté et une ambiance assez unique. « Makes Me Sick » en devient alors l’oeuvre la plus atypique du groupe, mais aussi la plus concise, puisqu’elle contient tout juste 10 pistes, toutes étant de vrais moments de bonheur et de détente. Et la pop punk, c’est aussi ça ! Ne pas se prendre la tête, sans pour autant prendre les gens pour des consommateurs zombifiés.

02 One Desire – One Desire (rock – glam rock – hard rock)

La surprise de l’année en ce qui me concerne ! Pourtant, ce groupe tout frais tout neuf ne propose rien de bien original ; à savoir du rock proche du hard rock enthousiasmant et accrocheur au possible, qui a pour but de vous communiquer autant d’énergie qu’il n’en possède. Une pratique courante, mais qui ici, m’a marqué par 2 choses. Tout d’abord, la manière dont le chanteur utilise l’autotune, qui prouve que ce n’est pas qu’un synthétiseur de voix, mais aussi un outil qui en amplifie la puissance. écoutez des refrains tels que celui de « Straight Throught the Heart », et vous comprendrez ce que je veux dire. Enfin, la principale qualité de cette galette dont les ingrédients sont épicés d’un hard rock qui se veut entraînant, c’est qu’elle rempli son travail à la perfection. « Love Injection » allie rythme électro avec riff dansant, « Buried Alive » à l’inverse, plonge dans un hard rock agressif et immersif tandis que « This Is Where the Heart Break Begins » est une ballade magistrale au souffle puissant. Bref, chaque titre est important et c’est ce qui forge selon moi, les grands albums.

01 Soldat Louis – Quelques nouvelles du front (rock celtique)

Si la marque des grands albums est le fait que chaque titre ait sa place au sein de l’un d’eux, alors la marque des grands groupes d’après moi, est celle de ceux qui sont uniques et qu’on reconnaît lors des premières secondes de l’une de leurs chansons. Dans le cas du numéro 1 de ce classement, je pense que les 2 conditions sont réunnies. « Quelques nouvelles du front » en plus de nous faire retrouver le pur son de Soldat Louis, soit un rock celtique breton basé sur la vie de marin, et porté par une voix raillée aux allures de Renaud… nous livre une véritable mine de créativité. Les exemples sont légion ; les échos des choeurs sur « Et boom la bombe » qui font des jeux de mots, avant de livrer un riff dansant baignant dans des sons mystiques. Le refrain de « Tout l’monde à bord » qui s’amuse avec le contraste entre la répétitivité du chant et la richesse de son intrumentale. Le titre éponyme et son ambiance plus sombre, le duo de voix sur « L’eau des bayous » ou encore le « taping » sur le refrain de « Trente ans déjà »… bref ! « Quelques Nouvelles du front » est pour moi le meilleur album de 2017.

Le nouvel album de Trust intitulé « Dans Le Même Sang » sortira le 30 mars 2018. Il sera disponible en version CD Digipak, LP et digital.

Trust, cinq lettres qui claquèrent tel un coup de canon salvateur dans une France giscardienne assoupie. Trust qui, à l’instar de son patronyme, a su redonner confiance à un rock français moribond à coups d’injections de riffs puissants et de textes martelés sur l’enclume. Trust, sauvages, rebelles dont l’« Antisocial », plus qu’un hymne, devient le symbole d’une jeunesse qui refuse les magouilles politiques, et se forge dans le béton des cités dortoirs. Trust, dont l’immense talent fit trembler l’Europe, de Reading au Rockpalast, reste encore à ce jour une référence inégalée pour bien des icônes de la musique d’AC/DC à Iron Maiden en passant par Metallica ou Scorpions, qui n’ont pas oublié la déflagration sonique des « frenchies ». Trust, l’icône d’une génération est de retour pour réveiller l’adrénaline car rien n’a changé, pire…
Après une tournée des clubs d’un an dans toute la France – en passant par les plus grands festivals comme La Fête de L’Huma ou le Hellfest, le groupe est de retour avec un nouvel album « Dans Le Même Sang », produit par Mike Fraser (producteur des derniers albums d’AC/DC, ainsi que Metallica, Aerosmith…)

Véritable retour aux sources, l’album rassemble tous les ingrédients qui ont fait le succès de Trust : les riffs acérés de Norbert “Nono” Krief mêlés aux textes coups de poing de Bernie Bonvoisin.

Trust – Bernie Bonvoisin

Trust – Norbert Krief

Le groupe de Death Metal The Walking Dead Orchestra se produira à « La Cave A Musique » de Macon le 10 mars 2018. Les locaux de WallskinZ assureront la 1ère partie.
Né à Grenoble en 2011, The Walking Dead Orchestra fait ses premières scènes aux côtés de Promethee, Ultra Vomit et Agnostic Front notamment.
2013 voit la sortie de leur 1er album « Architects of Destruction », enregistré et mixé au studio Sonovore à Mâcon. S’en suivra une tournée européenne avec de grands noms tels que Suicide Silence, Napalm Death, Loudblast ou Benighted. Nous les accueillons à la Cave avec leur dernier opus Resurrect sorti à l’automne 2017, pour un déferlement de deathcore made in Grenoble. Attention, ça envoie du lourd !
Vous pourrez également retrouver  The Walking Dead Orchestra sur la scène Altar du Hellfest vendredi 22 juin !
Line up :
Florian Gatta [chant]
Jean-Baptiste Machon [guitare]
Kevin Reymond [guitare]
Pierrick Debeaux [basse]
Cédric Ciulli [batterie]

WallskinZ formé à Dijon en 2013, est composé de membres issus de groupes régionaux comme SilicOn Carne, LifeLine, Inside Dawn, Voss, 11 Louder. Le groupe envoie une musique plutôt orientée Metal avec des accents de groove et de gros rock. C’est avec leur 1er EP éponyme sorti en octobre 2016, qu’ils débarquent à la Cave !

Ouverture des portes à 20h30 – concert à 21h – Plein tarif 8€ – tarif abonné 4€
Nightwish sortira le 09 mars 2018 via Nuclear Blast, une compilation retraçant 20 années de la carrière du groupe. Intitulé « Décades ».
Ce « Best Of » contiendra les enregistrements  d’origine, avec les line up identiques à chacune des périodes représentées.

Les 22 titres de « Décades » seront disponibles dans les versions suivantes:

– Digipack 2 CD
– Earbook 2 CD avec un livret de 32 pages
– Boxset 3 vinyles noir 140g avec un livret de 24 pages
– Boxset 3 vinyles or 140g avec un livret de 24 pages (limité à 500 ex)
– Boxset 3 vinyles argent 140g avec un livret de 23 pages (limité à 300 ex)

Tracklisting (toutes versions) :

CD1
01. The Greatest Show On Earth
02. Élan
03. My Walden
04. Storytime
05. I Want My Tears Back
06. Amaranth
07. The Poet And The Pendulum
08. Nemo
09. Wish I Had An Angel

CD2
01. Ghost Love Score
02. Slaying The Dreamer
03. End Of All Hope
04. 10th Man Down
05. The Kinslayer
06. Dead Boy’s Poem
07. Gethsemane
08. Devil & The Deep Dark Ocean
09. Sacrament Of Wilderness
10. Sleeping Sun
11. Elvenpath
12. The Carpenter
13. Nightwish (demo)

Découvrez le Trailer officiel:

Le claviériste Tuomas Holopainen donne son avis sur la sélection des titres: 
« Il faut parfois savoir mettre de côté ses chouchous de chaque album et trouver les chansons qui représentent le mieux chaque période du groupe. Et il faut aussi faire en sorte que l’ensemble des morceaux retenus assurent une bonne dynamique pour la compilation, sachant que des chansons comme « Dead Boy’s Poem », « Ghost Love Score », « The Greatest Show On Earth » ou « Elvenpath » se devaient d’être inclus ! »
Et il poursuit:
« Beaucoup de gens nous ont demandé de ré-enregistrer les anciens morceaux avec Floor et Troy, mais la réponse a toujours été la même : c’est non ! Les chansons sont ce qu’elles sont. Elles sont absolument parfaites dans leurs imperfections et reflètent une ère du groupe à cette période là. Ce serait un sacrilège de les modifier aujourd’hui.
Il n’y aura aucun bonus-track ni morceau inédit dans ce best-of, « pour la simple et bonne raison que nous n’en avons pas en stock »

Nightwish sera sur la scène du Hellfest le dimanche 24 juin 2018 (complet) et à l’AccordHôtels Arena de Paris le 10 novembre 2018.

Réservations ICI
Le Rock’N Festival, qui se déroulera à Chauny (02) le 7 avril 2018, crée l’évènement avec Glenn Hughes en tête d’affiche, pour une date unique en France.
Cette tournée intitulée « Glenn Hughes performs Deep Purple » permettra de se replonger dans le répertoire du pourpre profond, avec les classiques qui ont forgé la légende de ce groupe mythique.

We Are Darling, Edgär, Morgane Ji, l’ex Simple Minds Derek Forbes et Skarlett Riot complètent la programmation qui s’annonce une nouvelle fois remarquable.

Alain Boucly, photographe spécialisé dans les prises de vues en concert, présentera une exposition ayant pour thème « Le Rock au Féminin ». Intitulée « Girls In Rock », cette galerie vous permettra de découvrir ou de redécouvrir ces artistes d’une incroyable diversité. Sans oublier celles qui ont honoré la scène du Rock’N Fest ces dernières années.

Les portes ouvriront à 17h15, et la soirée débutera à 17h30.

Vous trouverez toutes les informations sur le site officiel www.rockaisne.com
La billetterie est disponible sur le site rock’Aisne (weezevent) et les réseaux habituels.
A Perfect Circle, sortira son nouvel album le 20 avril via BMG France!

2 dates sont prévues en France, au Hellfest Open Air Festival en juin et à L’Olympia (complet) !

Découvrez le nouveau single « TalkTalk » extrait de ce nouvel opus intitulé « Eat The Elephant »:

Le 20 avril prochain, A Perfect Circle dévoilera son quatrième album, « Eat The Elephant », le premier depuis la sortie de « eMOTIVe » en 2004.
Coproduit par Dave Sardy (Autolux, Slayer), l’album de 12 titres est désormais en précommande avec les singles « TalkTalk », « Disillusioned » et « The Doomed » disponibles gratuitement.
« Eat The Elephant » sortira sous différents formats : en digital, en CD, en double vinyle Gatefold 180 grammes ou encore dans un coffret contenant un vinyle, un CD, les titres digitaux en haute résolution et un jeu de cartes customisé. A l’occasion du Disquaires Day, une version « collector » composée d’un vinyle blanc de 180 grammes illustré par une cover exclusive sera également disponible.Les préventes sont ouvertes ICI

Retrouvez A Perfect Circle en concert lors des 2 dates françaises en juin (sold out)
22 juin – Hellfest Festival @ Clisson
26 juin – Olympia @ Paris

Le nouveau titre « TalkTalk » est disponible ICI
L’album « Eat The Elephant » qui sortira le 20 avril est en précommande ICI