L’affiche a de quoi faire saliver pour les passionnés de Hard Rock, car ça n’est pas si souvent qu’une telle programmation leur est proposée dans la ville aux « 100 clochers ». Raison de plus pour faire le déplacement afin d’accueillir l’European Tribute d’Iron Maiden, Ed Hunters ainsi que les champenois de Gang, dont la dernière venue en Seine Maritime remonte à novembre 2015, à l’Arcade de ND de Gravenchon.

Mais entrons dans le vif du sujet avec Prophecy Of Apocalyspse, qui envoie un Heavy Trash version old School subtilement travaillé. Originaire de Rouen, le groupe donne tout ce qu’il a devant son public, déployant une énergie communicative. Les titres s’enchainent sans temps morts, emmenés par une section rythmique déjà bien rodée, malgré l’arrivée récente de Coralie à la basse et Maxime derrière les futs. La complémentarité des 2 guitaristes Antoine et Laurent permet de distiller une agressivité maîtrisée, donnant ce petit « plus » aux compositions que l’on a hâte de découvrir sur album, même si un EP 3 titres est déjà disponible. Jérémy n’est pas en reste vocalement, démontrant toutes ses capacités durant les 40 minutes d’un set au cours duquel Prophecy Of Apocalyspse a fait preuve d’un potentiel intéressant, pour monter en puissance dans son évolution.

Avec l’arrivée de Gang sur la belle scène du Bifröst, nous voilà plongé à la fin des 70’s, dans la glorieuse époque de la NWOBHM (New Wave Of British Heavy Metal). Cette période dorée a vu naitre des groupes tels que Saxon, Tygers Of Pan Tang, Iron Maiden ou encore Def Leppard, devenus incontournables, même légendaires, n’ayons pas peur des mots ! Mais revenons à nos « gangsters », qui prouvent à chaque sortie qu’il sont véritablement taillés pour le live. Cela n’est pas pour rien qu’ils enchainent les dates à l’étranger, du Royaume Uni jusqu’à Chypre, en passant par les Canaries, chose que peu de groupes français sont capables de faire. Gang sur scène, c’est une joie de jouer communicative, un plaisir partagé avec les fans venus passer un bon moment. Cette décontraction n’empêche pas de balancer du très lourd, avec une majorité de titres extraits de l’excellent dernier opus « All For One », à vous procurer d’urgence ! Je vous conseille la version double vinyle au packaging soigné, poster, photos, carte postale… Vraiment un bel objet, sorti en édition limitée numérotée. Le ton est donné avec « Warchild », suivi par « The Devil In Me » enchainé avec l’hymne « Another Tomorrow ». Le refrain fédérateur de « Save Me » fait monter l’ambiance, et restera aussi chaude pendant « The Almighty », qui permettra à Bill de démontrer toute l’étendue de son registre vocal.

Les influences de nos 5 lascars sont a l’honneur avec le classique d’UFO « Doctor, Doctor », et le titre légendaire de Saxon « 747 (Strangers In The Night) » au cours duquel Biggy nous gratifie d’un solo que n’aurait pas renié Paul Quinn.

« All The Found Around » vient conclure une prestation très convaincante, pour un retour gagnant de Gang en Normandie !

Iron Maiden est devenu un mastodonte du Hard Rock, un groupe qui enchaine les albums et les tournées devant des millions de fans à travers le monde. Composé de classiques incontournables, le répertoire de la vierge de Fer est d’une richesse infinie, et il n’y a rien de mieux qu’un tribute pour en faire profiter, grâce à une set list pour le moins inattendue.

Ed Hunters fait partie de cette catégorie, réussissant l’exploit de transmettre l’esprit d’Iron Maiden dans un registre composé de titres rarement joués par le groupe original. D’entrée de jeu, l’album « Brave New World » est mis en évidence, avec « Wicker Man », « Ghost Of The Navigator », « Blood Brothers », sans oublier le titre éponyme. Tout de suite, on ressent un cohésion parfaite, matérialisée par une précision dans les enchainements des 2 guitaristes. Les solis alternent comme par magie, tout en arpentant la scène de long en large, ou faisant le show avec quelques poses bien senties. La fosse s’enflamme lors de « Wratchild », et reste sous pression pendant « 2 Minutes To Midnight » ! Comment passer à côté de ces titres aussi fédérateurs ?

On se rend compte sur « Sign Of The Cross » à quel point l’aspect scénique est essentiel, lorsque Nelson présente une croix lumineuse parfaitement dans le Thème. La tenue rouge est également de sortie pour « The Trooper », sans oublier d’agiter l’union Jack pour un effet garanti !
Un second morceau de la période Blaze Bayley est à l’honneur avec « The Clansman », sorti de « Vrtual IX », avant de retrouver le progressif « Evil That Men Do », extrait de « Seven Son Of A Seven Son ».

Le contraste avec « Fear Of The Dark » est saisissant ! Ed Hunters prend alors sa véritable dimension avec un Steph déchainé, qui claque ses cordes à la manière d’un Steve Harris… tout vibrant à chaque accord… Et quel son !  L’ensemble est d’une rare intensité, propulsé par la frappe nette et précise de Rod. Voilà un batteur au jeu efficace, qui, sans en faire trop, est toujours dans le bon tempo, tout en distillant les finesses d’un jeu cymbales travaillé. La parfait exemple de la sobriété, qui met en valeur la composition en étant complètement dans l’esprit de celle ci.. Du grand art !

C’est déjà l’heure des rappels, et le tiercé « Hallowed Be The Name », « Sanctuary » plus « Run To The Hills » va finir d’achever une audience qui ne se fait pas prier pour donner de la voix !

Pari réussi pour Ed Hunters, qui a proposé un gros show, parfaitement au point ! Et quelle prise de risques d’avoir sorti une set list aussi attrayante, faites de titres plus rares… C’était un plaisir, vraiment !

Voilà une soirée qui a tenu toutes se promesses, et qui en appelle beaucoup d’autres. Merci aux groupes, à l’organisation et au Bifröst pour l’excellent accueil dans cette salle, qui mérite de devenir un lieu de concert incontournable à Rouen, avec de séduisantes affiches capables d’attirer le plus grand nombre !

Report & photos © 2020 Alain BOUCLY

Ed Hunters – Rouen « Bifröst » 07 mars 2020 ©Alain Boucly
Gang- Rouen « Bifröst » 07 mars 2020 ©Alain Boucly
Prophecy Of Apocalypse – Rouen « Bifröst » 07 mars 2020 ©Alain Boucly

 

Deep Purple vient de dévoile le 1er single extrait du nouvel album  «Whoosh!». Découvrez la vidéo du titre « Throw My Bones » :

Après les spéculations de la communauté des fans engendrés par des messages cryptés et des interviews du chanteur Ian Gillan en décembre dernier, le groupe confirme enfin la sortie de son 21e album studio le 12 juin 2020 sur earMUSIC.

«Whoosh!» est disponible en pré-commande dès maintenant ICI

Pour son nouvel album «Whoosh !» Deep Purple s’est adjoint les services de Bob Ezrin (Pink Floyd, Alice Cooper) pour la 3ème fois. Le producteur a invité le groupe chez lui, à Nashville, et ils ont créé ensemble l’album le plus varié de leur collaboration. Pour cet opus, le groupe a pris différentes directions, sans jamais se fixer de limite afin de laisser libre cours à sa créativité, revenant cependant à ses racines et redonnant ainsi un sens au nom Deep Purple pour les fans de la première heure. Dès le premier titre, Ezrin & Deep Purple ont compris qu’ils étaient sur le point de créer un album qui repousse les limites du temps, tout en exprimant son ressenti du monde actuel et s’adressant à toutes les générations.

«Whoosh!» sera disponible en édition limitée CD + DVD Mediabook (y compris le long métrage d’une heure « Roger Glover and Bob Ezrin in conversation  » + l’intégralité de la performance live au Hellfest 2017), 2LP + DVD Edition, en coffret édition limitée et Digital, le 12 juin 2020 sur earMUSIC.

«Whoosh!» fait suite à deux albums classés au top des charts, «inFinite» et «Now What ?!». «inFinite», le 20ème album studio du groupe sorti en 2017, est devenu un de leurs plus grands succès, battant de nombreux records dans les charts, et confirmant la popularité retrouvée de ces légendes du hard rock, à l’approche de l’anniversaire de leurs 50 ans de carrière. «Now What ?!» sorti en 2013 a été classé n ° 1 dans 5 pays européens, dans le Top 10 de plus de 15 pays dans le monde entier et a vendu plus de 100 000 exemplaires en Allemagne, devenant ainsi disque d’or.

Ces dernières années Deep Purple a progressivement évolué vers de nouveaux horizons, intriguant les fans pas encore nés lorsque la « machine Purple » dominait le monde de la musique. Le succès de leurs albums «In Rock» (1970), «Machine Head» (1972) et «Made In Japan» (1973) les avait propulsés parmi les plus gros vendeurs de billets de concerts et d’albums à travers le monde, notamment grâce à des hits tels que l’immortel «Smoke On The Water».

Tracklist :
01. Throw My Bones
02. Drop the Weapon
03. We’re All the Same in the Dark
04. Nothing at All
05. No Need to Shout
06. Step by Step
07. What the What
08. The Long Way Round
09. The Power of the Moon
10. Remission Possible
11. Man Alive
12. And the Address

13. Dancing in My Sleep

Deep Purple – Tournée 2020
20.06.2020 : Clisson – HellFest
30.06.2020 : Paris (Boulogne Billancourt) – La Seine Musicale
01.07.2020 : Nimes – Festival De Nimes Les Arenes
17.07.2020 : St Julien en Genevois – Guitare en Scene Festival
20.07.2020 : Carcassonne – Festival De Carcassonne Theatre Jean Deschamps
24.07.2020 : Colmar – Festival De La Foire Aux Vins de Colmar Parc Des expositions
22.10.2020 : Lille – Zenith
24.10.2020 : Dijon – Zenith
26.10.2020 : Clermont Ferrand – Zenith D’Auvergne

Thundermother annonce la sortie de son nouvel album intitulée « Heat Wave » le 31 juillet 2020, via AFM Records. La tournée européenne passera par la France, avec une date unique au Raismesfest le 13 septembre !

Seuls quelques groupes de hard rock de la nouvelle génération ont fait sensation comme Thundermother!  AFM Records est fier d’annoncer la signature mondiale de ce groupe incroyable.

Originaire de Stockholm, Thundermother est l’incarnation vivante du rock’n’roll. Fondé en 2009 par la guitariste Filippa Nässil, le groupe a commencé à monter en flèche sur la scène internationale après que la chanteuse, Guernica Mancini, ait rejoint le groupe il y a deux ans. Avec sa voix teintée de blues digne des plus grandes vocalistes du Rock, les suédoises ont remporté le jackpot. Emmenées par Emlee Johansson à la batterie, les demoiselles démontrent qu’elle peuvent tenir la dragée haute à leurs collègues masculins, et prouver que le rock ‘n’ roll n’est pas un domaine qui leur est réservé.

La frontwoman Guernica Mancini déclare: « Sur scène, nous sommes des musiciens, peu importe qu’il s’agisse d’un homme ou d’une femme. »

Tournant sans relâche et avec trois albums à leur actif, Thundermother travaille actuellement sur leur quatrième opus très attendu. Mais c’est en live que l’on va apprécier les qualités des 4 suédoises, qui seront en guest de la tournée des légendaires rockeurs australiens Rose Tattoo.

Actuellement en tournée européenne avec Rose Tattoo, Thundermother annonce la sortie de leur nouvel album « Heat Wave » le 31 juillet 2020 via AFM! La collaboration entre Thundermother et AFM a été officialidée fin janvier.

Le groupe a également annoncé une tournée européenne en septembre 2020 intitulée « Heat Wave », avec une date unique en France lors du Raismesfest, le 13 septembre 2020.

Après le concert à Cologne le 3 mars 2020, Filippa Nässil (Guitare) déclare à propos de la tournée en compagnie de Rose Tattoo (« Nous venons de chanter « Nice Boys » avec Angry Anderson,  j’adore Rose Tattoo !! Merci de nous donner l’opportunité de tourner avec mon groupe préféré! ! « 

L’album « Live In Europe » de Sari Shorr est disponible depuis le 06 mars 2020. Plusieurs dates en France sont dores et déjà prévues, avec 2 festivals en juillet.

Sari Schorr est un phénomène vocal à la voix puissante, rauque & douce !!! Sa voix oscille entre celle de Janis Joplin et Tina Turner…!!!

Mike Vernon, l’ancien boss du légendaire label Blue Horizon, ne s’est pas trompé :

« la 1ère fois que j’ai entendu Sari Schorr, c’était en 2015, pendant les légendaires « Keeping The Blues Alive ». La performance de Sari a mis tout le monde d’accord ».

Son producteur Mike Vernon (Peter Green’s Fleetwood Mac, John Mayall & The Bluesbreakers, Eric Clapton, Blue Horizon, etc.), a tout de suite perçu les possibilités de la chanteuse new-yorkaise de Blues-Rock dès qu’il a eu l’occasion de l’entendre, pour la première fois en live en 2015. Il a immédiatement décidé de produire son album. Sari Schorr a écrit ou co-écrit l’ensemble des compositions.

Longtemps choriste de Joe louis Walker et Popa Chubby,  est une habituée de la scène, et a été longtemps choriste de Joe Louis Walker et Popa Chubby. Puis elle décide enfin de donner une vie à ses compostions en formant The Engine Room, avec entre autres, le guitariste anglais Innes Sibun qui tourne habituellement avec Robert Plant.

En 2018, elle sort « Never Say Never », et cette fois-ci, Schorr est allée dans le Norfolk au Grange Studio, là où Tha Alan Parsons Project avait enregistré son premier disque, il y a bien longtemps. Toujours sous contrat avec Manhaton Records, label ayant publié Eric Bibb, Robin Trower et plus récemment King King, la chanteuse se retrouve sous la coupe du producteur allemand Henning Gehrke.

Ce nouvel album live a été enregistré lors de la dernière tournée et met en valeur la performance vocale de Sari entre chansons originales de ses 2 albums studio et les reprises « Black Betty » et « I Just Want To Make Love To You » très appréciées du public. N’oublions pas les 2 pistes acoustiques inédites enregistrées pour la BBC qui  permettent de découvrir et d’apprécier une autre facette du talent de Sari.

En concert :
28 mars 2020 : Quai 472 – Villefranche (69)
29 mars 2020 : L’Atelier Des Môles – Montbeliard (25)
31 mars 2020 : Jazz Club Etoile – Paris
10 juillet 2020 : Gresiblues Festival – Gresivaudan (38)

19 juillet 2020 : Moz’aique Festival – Le Havre (76)

La 22ème édition du Raismes Fest, se déroulera les samedi 12 et dimanche 13 septembre 2020, à Raismes (59).

Ten Years After, Hardline et Lazuli viennent de s’ajouter à l’affiche !

The Darkness est confirmé samedi 12 septembre en compagnie de Electric Mary, Little Caesar, The Electric Alley, et Red Beans & Pepper Sauce. (voir l’interview ICI)

ThundermotherRobert Jon & The Wreck et Octane seront présent le lendemain.

10 groupes sont encore à annoncer, sans oublier les vainqueurs du tremplin ChtiRock, qui aura lieu samedi 25 avril 2020 à l’espace culturel de Barlin (62)

La billetterie est disponible ICI

Retrouvez l’intégralité de l’édition 2019 en images, avec les shoots d’Alain Boucly dans le nouveau numéro d’Undergroud Investigation de février 2020 (N°87)

 

Le nouvel album de Robin McKelle intitulé « Alter-Ations », sortira le 14 février 2020 via Membran / Sony. 8 concerts sont prévus en mars / avril, dont 2 dates à Paris « New Morning » les 16 et 17 mars 2020.

« Alter-Ations » signifie changement, distorsion…

« J’ai laissé l’écho des artistes qui m’ont émus, qui m’ont changé, envahir mon âme. Leur souvenir est une force, inaltérable. Je souhaitais rendre hommage à ces femmes créatrices, auteures, compositeurs et faire de leurs chansons, miennes . »

Dolly Parton, Sade, Amy Winehouse, Adele, Janis Joplin, Carol King, Billie Holiday, Joni Mitchell, Lana Del Ray… Ces femmes , parfois exubérantes ( Dolly Parton ) tantôt désespérées ( Lana del Ray) ,ont toutes en commun la force de l’émotion .

Robin a réalisé chaque chanson en une prise, comme si chacun des titres ne demandait qu’a renaitre à travers sa voix . Elle honore ces femmes avec une composition personnelle « Head High ».

Tracklisting :
Back To Black (Amy Winehouse)
Rolling in the deep (Adele)
Head High (feat.  Keith Loftis ) (Robin Mc Kelle)
Don’t explain (Billie Holiday)
Born to die (feat. Marquis Hill) ( Lana del rey)
Jolene (Dolly Parton)
River (Joni Mitchell)
No ordinary love (Sade)
Mercedes Benz (Janis Joplin)

You’ve got a friend (Carole King)

Line up :
Shedrick Mitchell ( piano Rhodes)
Richie Goods ( acoustic & electric Bass)
Charles Haynes ( drums & percussions)
Nir Felder (guitar)
Keith Loftis ( tenor sax)
Marquis Hill (Trumpet)

Robin Mckelle ( chants , arrangements )

Concerts 2020 :
Le 13 Mars : Wissous
Le 14 Mars : Montbrison
Le 16 Mars : Paris New Morning
Le 17 Mars : Paris New Morning
Le 26 Mars : Megève Jazz festival
Le 15 Avril : Colmar
« A Little Boom Boom Boom », le nouvel album Neal Black & The Healers sortira le 15 mai 2020.
Neal Black sera en concert à Paris le 17 juin 2020 « Jazz Club Etoile »

Neal Black revient avec son 12ème album enregistré chez Dixiefrog, le seul label que le Texan ait connu depuis la parution de son 1er opus en 1993 !

Avant toute chose pour ce Blues où les racines du genre sont clairement palpables, teintées ici ou là d’accents rock, voire même de clins d’œil latino à l’image d’un « Alabama Flamenco » que n’aurait pas renié Carlos Santana et dont le titre explique à lui seul toute la diversité de cet artiste attachant, émouvant, profond et prolixe en diable !

Car celui qui s’est installé dorénavant dans la vallée du Rhône est un compositeur insatiable, devenu avec le temps une sorte de figure tutélaire pour de jeunes artistes français (Gaelle Buswel, Flo Bauer) et un complice de personnalités plus établies sur l’échiquier du blues (Fred Chapelier, Popa Chubby, Taj Mahal, Beverly Jo Scott, Larry Garner, Nico Wayne Toussaint, Manu Lanvin) avec qui il a co-écrit de nombreux titres. Car sa « plume musicale » est facile, marqué du sceau de l’évidence.

Evidemment, « A Little Boom Boom Boom » ne déroge pas à la règle, l’album se démarquant aussi par sa densité. Porté par sa « smoky voice » comme il aime à la décrire lui-même, Neal Black nous propose là quelques pépites qui ne passeront pas inaperçues, à commencer par « Don’t Follow Me There » dont le potentiel « tubesque » saute aux yeux avec cette ambiance laid-back qui sied aussi à l’univers de l’artiste. Mais on pourrait tout aussi bien citer « Saints of New-Orléans », titre issu d’un précédent album enregistré avec Larry Garner dont de subtils arrangements lui offrent une seconde jeunesse. Sans oublier la chanson-titre qui évoque le Chris Rea de « Let’s Dance », quelques shuffle bien sentis (« Green Bean Swing », « Going Down Together » ou « Shoeshine Together ») ou deux reprises subtiles (« All For Business » de Jimmy Dawkins  et « Why Do People Act Like That » du grand Bobby Charles »).

Enregistré entre la France, l’Allemagne et le Tennessee avec l’aide de son « touring band », « A Little Boom Boom Boom » est aussi marqué par la présence de quelques guests de renom, tels Robben Ford ou Fred Chapellier et dont les contributions lumineuses sont à la hauteur de cette production tout simplement parfaite.
Myrath donnera 5 concerts en France lors de sa tournée européenne, qui débutera le 27 février 2020 à Sofia, pour s’achever le 29 mars 2020 à Porto.

Le groupe sera de passage au Forum de Vauréal le 22 mars 2020. Attention il ne reste plus que quelques billets disponibles !

En quelques années Myrath a réussi le pari de s’imposer de manière solide sur la scène Metal mondiale.
Influencés en début de carrière par des groupes de prestige comme Dream Theater, Symphony X, Angra, c’est à l’arrivée de Kevin Codfert (Adagio) en tant que producteur du groupe que Myrath a définitivement trouvé une identité unique, proposant une musique très inspirée par le folklore arabo-tunisien.

En mai dernier, Myrath, l’incontestable chef de file de la scène Metal tunisienne, dévoilait « Shehili », son cinquième opus très attendu.

S’en est suivi le « Shehili Tour », avec des prestations très remarquées au Sweden Rock Festival, au Festival International de Hammamet, au Wacken Open Air ou au Metal Weekend de Tokyo il y a quelques jours.

En février & mars 2020, ils embarqueront pour une nouvelle tournée qui passera par la France (5 dates) : The Magical Tour 2020, supportée par le groupe Eleine !

« Shehili », plus connu chez nous par le nom de sirroco, est un vent chaud venu des dunes Sahariennes. Cet album est une invitation au voyage « symphonique », orchestral et magique sur fond de metal progressif.

Myrath, soit l’héritage, en tunisien, porte bien son nom : sur ce 5e album chaque titre contient des instruments traditionnels (Oud, darbouka, etc), un morceau est même enregistré avec l’Orchestre National Tunisien ou encore avec le Aznavour local Lotfi Bouchnak !

Le succès de Myrath n’est pas un mirage, le groupe propose une « musique qui vient du coeur » dixit Zaher le chanteur, avec une vraie scénographie sur scène (il faut être à la hauteur des clips !) : danseuses du ventre, un génie, de la pyrotechnie, des écrans, une proposition artistique que le groupe présentera bientôt sur 2 festivals références du métal européen cet été : le Wacken Open Air et le Sweden Rock Festival !

Retrouvez Myrath sur l’une des 5 dates françaises :
le 05 mars 2020 – Istres
le 21 mars 2020 – Lille
le 22 mars 2010 – Vauréal
le 24 mars 2020 – Lyon
le 25 mars 2020 – Toulouse

 

Le nouvel album de Bai Kamara jr & The Woodoo Sniffers est disponible depuis le 14 janvier 2020  via Mig Music / UVM. Il sera en concert exceptionnel le 14 mars à Paris « Jazz Club Etoile / Le Méridien ».

Bai Kamara jr, chanteur guitariste et musicien originaire de Sierra Leone  en passant par Bruxelles ou il réside actuellement peut être difficilement considére comme un blues man.
Du moins pas dans le vrai sens du terme.
Son dernier effort intitulé « Salone » n’est peut être pas un album de blues en soi mais il partage avec le blues son attribut le plus prisé : la narration.
Inspiré par la grammaire musicale de modèles comme John Lee Hooker, Big Bill Bronzy, Bai le fait précisement lorsqu’il chante ses propres instants de bonheur et de deuil. Le fait qu’il joue de chaque instrument est une preuve supplémentaire de la sensibilité et de l’originalité de l’homme. Au delà des emprunts à des musiques soeurs telles que le folk dans « Riverboat Blues » ou « Don’t Worry About Me » ou le rock avec « Fortune » qui fleurte avec le Chicago Blues sans oublier le swing chaloupé de « Can’t Wait Here Too long », chaque morceau est une capsule temporaire aux allures de court métrage.

Que Bai Kamara s’inscrive dans la tradition évolutive des bluesmen tels que Taj Mahal et Keb Mo ne l’empêche pas d’être reconnaisable à son timbre de voix et cela dès la première note.

« Un blues puissant renouant avec ses racines africaines » – Telerama –
« Avec ses mélodies sans fard et ses cordes ourlées, Bai Kamara Jr. entre dans la famille des Taj Mahal ou Keb Mo. A découvrir d’urgence » – Rolling Stone –
« Il embrasse non seulment le blues mais aussi le folk et le rock. Une pépite » – Ouest France –
« Tout simplement magnifique » – Paris Move / Blues Mag –
France Inter (Popopop), RFI, TV5 Monde, aiment l’album de Bai Kamara Jr. « Salone »
La 25ème édition du Festival Blues Autour du Zinc se déroulera à Beauvais du 19 au 29 mars 2019.

A l’occasion de ce 25ème anniversaire, l’association Comptoir Magique revient au cœur de la cité avec l’incontournable Magic Mirrors. Il s’agit d’un lieu convivial et chaleureux, idéal pour surprendre et émerveiller les festivaliers.

La soirée de lancement du festival se déroulera jeudi 19 mars à 19h00 au Magic Mirrors, avec au programme Nijinski et Ladies Ballbreaker

Nijinski, ce sont des chansons résolument rock, « organiques », teintées de blues et de folk, sous influence inspirée, qu’elle soit celle d’un Johnny Cash, d’Alain Bashung, des Rolling Stones, des Pink Floyd, de Radiohead ou de Gaz Coombes.

L’histoire des Ladies Ballbreaker débute en 2012 à Montpellier, une histoire de potes qui n’avaient pas la folie des grandeurs, juste l’envie de se retrouver autour d’un ami commun, AC/DC. De scènes en festivals, elles ont évolué et ont conquis le coeur du public, qui les a élevées au rang de professionnelles.
Les Ladies, c’est un live teinté de mises en scène et d’humour plutôt gonflé, un show hommage à AC/DC bien sûr, mais où les 5 personnalités de ces power girls prennent assurément place pour s’approprier chacune, mais ensemble, ce monument du hard-rock.
Avec plus de 230 concerts au compteur, dont deux au Hellfest Festival et plusieurs tournées européennes (Norvège, Espagne, Allemagne, Belgique, Suisse…), elles ont partagé l’affiche avec Johnny Clegg, Mika, Hyphen Hyphen, Le Bal des Enragés, Deborah Bonham, Michael Jones etc…
Et d’ailleurs, pourquoi ce nom ? Pour le clin d’oeil à l’excellent album «Ballbreaker» et aussi parce que ce sont des filles qui en ont : Anaïs à la guitare solo aussi young qu’Angus, Céline au chant qui est aussi Bon que Johnson, Laëza à la batterie au sourire à la grandeur de sa frappe, Cerise à la guitare rythmique et son headbang légendaire, Blandine à la basse, au fond du temps mais au devant de la scène.

Les « dames casse-couilles » crééent un ouragan scénique dont l’identité marquée propulse une énergie communicative !

Vendredi 20 mars

Last Train, Beaux Gris Gris & The Apocalypse* (1ère date en France) et Prettiest Eyes ouvriront le festival. Le dernier album en date de Last Train, plébicité par le public et la presse, est vraimnt exceptionnel.

Samedi 21 mars
Avec Michelle David & The Godspel Sessions et Alexis Evans Sextet au Théâtre du Beauvais,  révélation de l’édition 2019, les cuivres reprendront tout leurs droits le samedi 21 mars.
La soirée Blues au Féminin, créée en 2003, est très vite devenue l’un des temps forts du festival.

Il ne faudra pas manquer Kitty, Daisy & Lewis et Beaux Gris Gris & The Apocalypse ainsi que Bernadette Seacrest, le mardi 24 mars.

Dimanche 22 + Lundi 23 mars

Le succès des Secret Gigs ne se dément plus. Les places sont limitées, il faudra donc réserver à l’avance.

Mercredi 25 mars

Le Blues Autour du Zinc célébrera une soirée blues avec Melvin Taylor et Steve Hill        

 
Jeudi 26 mars

Soirée « Jimi Hendrix Celebration Night (1970-2020) » pour les 50 ansde la disparition d’Hendrix avec plusieurs virtuoses de la six cordes. Entre autre, Laura Cox, Steve Hill, Norbert Krieff, Yarol et Philippe Almosnino, directeur artistique de la soirée pour le Backing Band.

Week end du 27 et 28 mars

Comme tous les ans, les bars ouvriront leurs portes pendant le week-end du 27 et 28 mars. L’occasion d’un tour d’horizon musical d’une diversité foisonnante.

Cette année, le festival Le Blues Autour du Zinc proposera 2 afters le 1er week-end, le vendredi 20 mars avec Johnny Montreuil et le samedi 21 mars avec le talentueux bluesman australien Ash Grunwald  sans oublier Joseph Martone, un songwriter made in Litlle Italy à découvrir d’urgence, à partir de minuit au Magic Mirrors, au tarif de 5€ ou gratuit pour toute personne ayant déjà acheté un billet du festival.

Vendredi 27 mars

Maceo Parker, déjà présent sur le festival en mars 1999, revient 21 ans après. Chanteur et saxophoniste de renom autour du funk, de la soul et du jazz, il fut pendant 25 ans aux côtés du parrain de la soul, James Brown.  En 2ème partie, Jupiter Okwess, originaire de Kinshasa, renouvelle avec puissance l’afro groove et le stoner rock de l’Afrique.

 Samedi 28 mars

Morcheeba est l’un des projets les plus intéressants et représentatifs de la scène trip hop britannique. Un succès planétaire que Morcheeba partage avec Massive Attack et Portishead, les deux autres pionniers du genre. Il faut découvrir en live la voix suave de la charismatique Skye Edwards et la guitare psychédélique et soignée de Ross Godfrey.

La 1ère partie sera assurée par Daysy. Il s’agit d’un duo formé par Daisy Berthenet et Léo Chatelier. Le mélange est savant et porté par des voix travaillées et des arrangements vertueux et virtuoses.

 Dimanche 29 mars

En clôture, Skip The Use, au Magic Mirrors, un concert qui mettra un terme au festival le Blues Autour du Zinc, toujours plus riche et passionnant. Les deux co-fondateurs Mat Bastard (chant) et Yan Stefani (guitariste) sont accompagnés d’une nouvelle section rythmique avec un opus récent « Past & Future » classe et puissant.