Ride The Sky

Propos recueillis par Alain BOUCLY

Merci Michael de prendre le temps de participer à cet entretien, et de partager l’univers de Lovedrive French Tribute Scorpions.

Bonjour, le Line Up est composé de : Bruno Vaudin à la batterie, Patrick Roynel à la basse, Mikael Dienst    ,  Aurélien Morand aux guitares et Michael Donadel au chant.

L’univers musical de Scorpions nous envoûte depuis notre adolescence. Pour nous, c’était une évidence de prolonger l’univers musical de nos artistes préférés et de le partager au public.

– Quels ont été les événements les plus marquants de Lovedrive French Tribute Scorpions depuis sa création ?

En ce qui concerne les concerts, nous avons eu la chance de participer à de gros événements tel que le MOTR, le Rock’Heyr ainsi que le Colomb’in Rock qui a été un véritable tremplin pour nous.

En ce qui concerne l’interprétation, je dirais qu’il faut toujours partager au mieux l’amour et la passion, sans pour autant tomber dans l’imitation. Toujours garder une approche personnelle en se rapprochant le plus possible.

Il y a quelques clins d’œil au show Scorpions comme par exemple la guitare de Mikael customisée aux couleurs de la guitare de Rudolf Schenker. Bruno quant à lui s’inspire du jeu de scène de James Kottak. Nous essayons de nous rapprocher des Scorpions en termes de son, de  tenue de scène ainsi qu’en énergie tout en y mettant notre grain de sel. Pour ma part, j’ai déjà  quelques ressemblances avec Klaus Meine, alors je chante avec mon identité vocale sans pour autant l’imiter.

– Scorpions possède une discographie impressionnante. Comment procédez vous pour le choix des titres ? Qu’est-ce qui fait qu’un titre est sélectionné plutôt qu’un autre ?

Nous gardons déjà les plus gros tubes du groupe, qu’on affine en nous inspirant des versions live des morceaux. Ensuite, nous y intégrons d’autres morceaux que nous mettons sur table pendant   nos répétitions pour enfin les sélectionner à l’unanimité par un vote. Nous prêtons aussi attention à la demande du public.

– N’est il pas frustrant de jouer la musique des autres ? A moins que certains d’entre vous aient des projets de groupes dédiés aux compositions, dans ce cas c’est le moment d’en parler !

En ce qui concerne les projets de composition, notre guitariste Mikael Dienst a sorti récemment son album « Walk Of Shame », qui est un album instrumental influencé Metal, durant lequel il nous partage ses mésaventures. Nous vous invitons à aller y jeter une oreille.

On est heureux et honorés de participer une nouvelle fois à ce magnifique projet. Le MOTR doit continuer à faire vivre cette époque et les groupes mythiques qui ont fait la légende de ce festival.

Je pense que le professionnalisme, le choix des groupes, la qualité scénique au niveau du son et de la lumière, la gentillesse et la sympathie des organisateurs et des bénévoles sont de véritables atouts pour offrir au public une qualité de concert professionnel ainsi que des soirées mémorables.

Nous allons continuer à travailler sur notre show. Nous avons été contacté par quelques producteurs qui sont intéressés par le projet et la qualité du groupe. Nous aimerions beaucoup nous exporter dans toute la France, voir même dans l’Europe.

Aux lecteurs, je dirais continuez de remplir les salles car sans vous, rien ne serait possible. Si vous n’êtes pas présent, la musique, l’art et le spectacle vivant s’éteindront. Les Tributes et covers seront toujours la pour prolonger l’amour et la musique des groupes mythiques car sans eux, certains groupes seraient peut-être tombés dans l’oubli. Chacun a sa façon de partager la musique, de montrer son amour. La création restera toujours le Graal bien sur. Mais la plus belle récompense pour ces compositeurs, c’est quand certains passionnés reprennent leur musique et la partage au maximum, pour des années et générations futures. Longue vie aux compositeurs ! Longue vie aux Tributes ! Longue vie aux organisateurs qui nous permettent de partager notre passion et longue vie au MOTR ! Vive la musique et vive le public.                

                                                                                              Interview & Photos © Alain Boucly