Devianz est un groupe de Rock français né en 2004, et dont je ne connaissais rien avant l’écoute complète de l’album en question. L’écriture de cette chronique aura donc été pour moi, une sorte d’expédition. Venons en au fait, cela aura été donc une bonne ou une mauvaise expérience pour moi ? L’album est t-il bon ? C’est sans trop d’hésitations que je réponds oui aux deux questions. Pour être clair, ce n’est pas que j’ai réellement adoré ou que ce soit un coup de cœur… Mais la musicalité en elle-même va de pair avec la qualité.

La force de cet album, donc de ce groupe, serait selon moi son originalité : Le son recherché est particulièrement travaillé tout comme la production, s’éloignant de la lisseur des tubes radiophoniques pour laisser place à une sensation de noirceur et de détresse. La voix torturée du chanteur s’allie brillamment avec les paroles tout aussi sombres. Enfin, les compositions instrumentales qui installent l’ambiance, sont cohérentes sans se ressembler des masses.

« À Corps Interrompus » est enrichissant même si il ne fera pas parti de mes références ultimes. Je vous conseille de l’écouter surtout si vous êtes en manque de bon Rock français.

Les +
– L’originalité
– La production
– Le Chant
– Le travail des instruments

Les –
– Question de goût

Mon Top 5 des chansons de l’album :
– Des Racines Dans La Chair
– L’Alchimie Des Sens
– Soleil d’Encre
– Sous Une Lune De Plomb
– Ton Corps N’est qu’Atome

La liste des pistes :
01. Happiness In Frustration
02. Des Racines Dans La Chair
03. Soleil d’Encre
04. Sous Une Lune De Plomb
05. L’Instant Suspendu
06. L’Alchimie Des Sens
07. Mute Echo Room
08. Douze De Mes Phalanges
09. Ton Corps N’est qu’Atome
10. Trouble Amante
11. Lames De Sel
12. Arppegio
13. Passion/Omission

Chronique : AC/DC – Rock Or Bust

Publié : 10 décembre 2014 par Quentin V. dans Chroniques, Musique
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ACDC-Rock-or-Bust

Il est inutile pour moi de vous présenter le groupe légendaire qu’est AC/DC, seigneurs du Hard Rock et de la foule depuis déjà plus de quarante ans… Il est cependant important de préciser qu’on est face avec « Rock Or Bust » à un retour attendu, puisque leur dernière œuvre « Black Ice » datait de 2008. Suite à quelques problèmes de santé ce n’est pas Malcom Young qui c’est occupé des rythmiques, mais son neveu Stevie Young. Et ils auront raison ! Au final qu’est-ce que « Rock Or Bust » cache t-il ? La recette magique du groupe va t-elle s’essouffler pour de bon ? Ou au contraire va t-elle faire des merveilles ? Malgré le fait, que les fêtards dynamiteux n’aient bien évidemment plus rien à prouver.

« Rock Or Bust » est pour moi un album bienséant, donc à aucun moment extraordinaire de quelque manière que ce soit… Mais la patte qui est si singulière à AC/DC, s’est pétri et reste encrée dans leur écriture (ainsi que la répétitivité malheureusement) ce qui a pour force, d’éveiller l’esprit nostalgique des vieux rockeurs en âme, mais aussi des autres… C’est vrai, après tout, j’ai moi même grandi avec ce groupe, car il a été mon tout premier. Donc aucun mauvais morceau, et hélas aucun non plus qui m’est changé en un fou heureux. c’est simplement un vieux pot remplie de bonne soupe homogène, quoiqu’un peu fade avec le temps.

En conclusion, je pense que les démoniaques écoliers de « AC/DC » même si ils tournent encore rond avec « Rock Or Bust », parviennent aujourd’hui à éveiller une certaine émotion enfouie au fond de nous. Cette fameuse émotion de mélancolie, qui m’est survenu lorsque j’ai vu à la télé il y a peu, une publicité de ce même album. En effet, il y a bien longtemps que je n’avais pas aperçu une publicité vendant un album de Rock and Roll, sur nos écrans… Je suis persuadé à cent pour cent que ce n’est pas le meilleur album du groupe, loin de là, mais il se montre courtois et vaut ses deux ou trois écoutes.

Le Top 5 des chansons de l’album :
– Sweet Candy
– Rock Or Bust
– Baptism By Fire
– Play Ball
– Rock The Blues Away

Les +
– Quelques rifts
– Le style d’AC/DC reconnaissable en moins de deux secondes…
– L’effet nostalgique que ce dernier produit

Les –
– Tourne en rond
– La production qui aurait pu être meilleure à mon sens
– Un pétard musical mais pas non plus un feux d’artifice harmonique

La liste des pistes :
01. Rock Or Bust
02. Play Ball
03. Rock The Blues Away
04. Miss Adventure
05. Dog Of Wars
06. Got Some Rock And Roll Thunder
07. Hard Times
08. Baptism By Fire
09. Rock The House
10. Sweet Candy
11. Emission Control

Megalomania

J’ai découvert le groupe Kissin’ Dynamite récemment, justement lors de l’annonce de l’album en question « Mégalomania ». Suite à cette même annonce j’ai décidé d’écouter ce que faisait cette bande de musiciens pétardeux, et ce fut la révélation (en particulier l’album « Money Sex And Power ») ! Les chroniqueurs ne mentent pas lorsqu’ils parlent de Kissin’ Dynamite en tant qu’espoir du metal, pour ma part, avec ce « Mégalomania », ils se sont déjà issus au rang des patrons en ce qui concerne notre génération. Et j’espère vraiment que ce dernier les guidera vers une notoriété qui atteindra des sommets encore plus vertigineux.
Venons en tout de suite aux fait… Cet album est une tuerie intergalactique et qui porte bien son nom ! Ayant pour génie de proposer une évolution sans s’éloigner du style qui leur est propre, à savoir, du metal fougueux trempé dans des influences Power et Hard Rock.

Je vais être plus précis, quand je parle d’évolution, je pense d’abord à la variété de l’album qui dépasse celle des précédents. On retrouve donc deux ballades dont l’une accompagnée d’une fanfare et l’autre d’un clavier, ainsi que plusieurs morceaux teintés d’une touche de sons électros. Nouveautés totales pour ce groupe, qui n’oublie pas de nous asperger de ses rifts badass et de ses refrains accrocheurs. La production est au top tout comme la performance des artistes et on prend plein la patate. Alors que demande le peuple ? Bien sûr à la première écoute, les dix morceaux ne vous plairont pas tous tant ils sont différents et disposent de leur petite pincée personnelle. Mais après plusieurs écoutes attentives (ou pas) je dirais pas plus de trois ou quatre, vous vous rendrez compte qu’on a dix tueries sur le capot (Bon peut être neuf pour moi, même si j’aime « Ticket To Paradise », je la trouve un cran au dessous par rapport aux autres compos…).

Avec un « Megalomania » fourmillant de ressources, Kissin’ Dynamite s’impose décidément de mon avis, comme un groupe important pour notre génération musicale. La recette est là embellie par un travail impeccable : Une nette progression dans les compositions tout en préservant une énergie intacte.

Le Top 5 des chansons de l’album :
– Running Free
– V.I.P In Hell
– Legion Of The Lgendary
– Maniac Ball
– DNA

Les +
– La production
– L’évolution musicale
– La variété qui va de paire avec
– Les rifts et les refrains qui vous emmènent dans le grand huit infernal… Toujours présents !
– Sans oublier les solos à vous déchirer l’***s !

Les –
– Pas vraiment de défauts selon moi si ce n’est qu’un ou deux morceaux qui vous plairont sans doute moins.

La liste des pistes :
01. DNA
02. Maniac Ball
03. V.I.P In Hell
04. Fireflies
05. Deadly
06. God In You
07. Running Free
08. Legion Of The Legendary
09. The Final Dance
10. Ticket To Paradise

PS : Écoutez les bonus de la version deluxe, rares sont ceux de cette envergure !

Chronique : Kontrust – Explositive

Publié : 23 novembre 2014 par Quentin V. dans Chroniques, Musique
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Explosivite 2014

Kontrust est un groupe autrichien de Crossover Rock, formé en 2001.
Ils tirent leur force d’une identité musicale imposante et délirante, un Rock musclé qui sonne Métal, le tout mélangé à des sonorités Slaves. Cependant pour être franc, je dois vous avouer que je ne connaissais que peu ce groupe avant la sortie de l’album en question. C’est pourquoi je ne ferais aucune comparaison avec leurs œuvres précédentes. Il s’agit avec « Explosivite » de ma première écoute complète et officielle d’un album de Kontrust.

Bon, qu’en ai-je pensé finalement ?

Et bien je trouve que c’est un honnête album. Légèrement déçu la première fois de ne pas avoir été plus secoué que ça, mais finalement il se bonifie lors de ses réécoutes. « Just Propaganda » est l’indéniable tuerie du disque, le chant des couplets est ravageur tout comme les paroles, enchaînant sur un refrain bien rôdé. Après, il y a quelques chansons sympathiques voir très bonnes, le reste est correct mais parfois un peu ennuyeux malgré l’ardeur et le punch que le groupe met en œuvre. J’ai réfléchi, puis forgé mon avis sur le pourquoi du comment à ce manque d’impact de la généralité des pistes proposées. Il y a quelques idées visibles pour varier et surprendre, mais elles sont soit mal exploitées soit trop similaires les unes aux autres. Ce qui laisse pour effet des airs stéréotypés et donc une certaine répétitivité. Au travers de ça, il y a bien sûr de bonnes choses et de la pure volonté : ce n’est pas pour rien que je prends un certain plaisir à réécouter plusieurs chansons intéressantes.

Je vais rabâcher, c’est un honnête album. Mais au-delà de ça, je trouve de toute manière que le style du groupe en lui même suffit à souscrire mes éloges et à justifier la qualité de chacune de leurs productions. Il est regrettable que Kontrust ne semble pas avoir, d’après moi, offert le meilleur de leur potentiel… Pourtant « Explosivite » mérite sans conteste ses quelques écoutes attentives.

Le Top 5 des chansons de l’album :
– Just Propaganda
– Bulldozer
– Cosmic Girls
– I Freak On
– This Is My Show

Les +
– L’ambiance
– Le style du groupe en lui même
– L’intérêt à réécouter l’album

Les –
– Les airs stéréotypées et la répétitivité qui nui…
– Un album inégal
– La production qui aurait pu être meilleure (le son de la guitare plus lourd par exemple)

La liste des pistes :
01. Dance
02. Why
03. Just Propaganda
04. I Freak On
05. Shut Up
06. Cosmic Girls
07. Vienna
08. Bulldozer
09. Play!
10. This Is My Show
11. Bad Time

En collaboration avec Danko Jones France, OUI FM, Bring The Noise et 8.6 Bavaria, nous vous proposons de gagner 6 places (3 x 2) pour la première date du festival Bring The Noise 2014 avec Danko Jones Black Bomb A, et The Treatment qui aura lieu au Divan du Monde le 28 novembre prochain.

Festival Bring The Noise V

Pour cela, il suffit de devenir fan de notre page facebook, ainsi que celles de nos partenaires, et d’envoyer un email avec vos coordonnées (Nom/Prénom, adresse, numéro de téléphone) à l’adresse suivante : concours chez ridethesky point fr avec pour objet « Concours Festival Bring The Noise 2014 – Danko Jones, Black Bomb A, The Treatment » et en indiquant pourquoi devrions-nous vous offrir vos invitations.

Vous pouvez participer jusqu’au mercredi 26 novembre 2014 23:59:59 (heure de Paris).
Les gagnants seront contactés par email après vérification et après un tirage au sort.

L’annonce de la cinquième édition du festival Bring The Noise

Ride The Sky sur facebook
Danko Jones France sur facebook
OUI FM sur facebook
Bring The Noise sur facebook
8.6 Bavaria sur facebook

Pour plus d’informations :

La chronique et le report que j’ai écrit récemment concernaient principalement des groupes célèbres ou populaires. C’est pourquoi j’ai décidé aujourd’hui, de publier ma première critique abordant l’EP d’un groupe encore naissant, donc quasi-anonyme dans l’espoir de leur faire un peu de promotion.

La banane serait donc la "mascotte" du groupe ?

La banane serait donc la « mascotte » du groupe ?

Straight Jacket Legends est un groupe de Pop Punk et même plus, comme ils le disent, c’est un groupe d’Orchestral Pop Punk. Ils ont sorti il y a peu, leur premier EP officiel « Lemon Party ». Et vous vous doutez bien que si je vous en parle, c’est qu’il a été pour moi une heureuse découverte !

Sous des airs sous-jacents de boys bands pour minettes, la musique et les rythmiques qu’ils proposent sont enrichis par des harmonies travaillées. Justifiant ainsi le terme d’« Orchestral Pop Punk ». Aussi, non content d’être une petite liste d’hymnes à faire la fête et à délirer avec ses amis, « Lemon Party » est assez varié pour un EP.
Bon bien sûr, tout n’est pas aussi rose que je peux le leur prétendre, par exemple « Night Time » est de trop pour moi, surtout qu’elle est une ballade enchaînant directement après une autre ballade. Enfin, je crois les doigts pour que leurs prochaines productions ne tournent en « Pop Punk commercial » et qu’ils continuent à travailler leurs symphonies.

Straight Jacket Legends est donc une bande qui réveille en moi l’adolescent fêtard à pétards, et qui me remémore les joies d’avoir découvert les délires d’un « Sum 41 » ou d’un « Blink-182 ». Et cela n’est pas forcément un mince exploit. En espérant maintenant qu’ils continueront sur une bonne voie et qu’ils nous sortiront un bon album.

J’ai particulièrement aimé :
– She’s Out Of Line

La liste des pistes :
01. Paul Shakes
02. Sofia
03. Call Vic
04. She’s Out Of Line
05. Alibi
06. Night Time

L’affiche du Hellfest 2015 !

Publié : 17 novembre 2014 par Ludovic Bocquet dans News
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Les 19, 20, et 21 juin 2015 à Clisson (Loire-Atlantique) aura lieu la nouvelle édition du Hellfest, le plus grand festival de musique metal en France.

Hellfest-2015

Voici l’affiche complète pour l’édition 2015 :

Vendredi 19 juin 2015 :
Main Stage 1 :
Judas Priest
Alice Cooper
Motörhead
Billy Idol
Armored Saint
The Quireboys
Vulcain
Sticky Boys

Main Stage 2 :
Slipknot
Five Finger Death Punch
Lamb of God
Sodom
Godsmack
We Are Harlot
Sylosis
No Return
Breakdust

The Altar :
Meshuggah
Children Of Bodom
Bloodbath
Dying Fetus
Vallenfyre
Shape of Despair
Primate
Bölzer
Necrowretch

The Temple :
Shining
Satyricon
Cradle Of Filth
Arkona
Melechesh
Skyforger
Enthroned
Argile
Vorkreist

The Valley :
Mastodon
Wovenhand
Envy
High on Fire
Orchid
Truckfighters
Samsara Blues Experiment
The Midnight Ghost Train
Glowsun

The Warzone :
Dead Kennedys
Cock Sparrer
Peter and The Test Tube Babies
Trap Them
Wolfbrigade
Defeater
Twitching Tongues
Despise You
Lion’s Law

Samedi 20 juin 2015 :
Main Stage 1 :
Scorpions
ZZ Top
Slash
Airbourne
Ace Frehley
The Answer
Butcher Babies
Giuda

Main Stage 2 :
Marilyn Manson
Faith No More
Killing Joke
L7
Backyard Babies
Ghost Brigade
Motionless in White
Haken
Zuul Fx

The Altar :
Obituary
Skinless
Coffins
Desultory
Onslaught
Crusher
Prostitute Disfigurement
Cock and Ball Torture
Deep in Hate

The Temple :
Venom
Mayhem
Ensiferum
Finntroll
Mutiilation
Craft
Infestus
Der Weg Einer Freiheit
Doctor Livingstone

The Valley :
Triggerfinger
Orange Goblin
Brant Bjork
Ahab
Asg
The Wounded Kings
Monarch!
Elder
Machete

The Warzone :
Body Count
Biohazard
Madball
Terror
Rise of the Northstar
Merauder
Vitamin X
Broken Teeth
Providence

Dimanche 21 juin 2015 :
Main Stage 1:
Korn
Limp Bizkit
Cavalera Conspiracy
A Day To Remember
Hollywood Undead
Red Fang
Eths
Hawk Eyes

Main Stage 2 :
Nightwish
In Flames
Epica
Nuclear Assault
Exodus
Dark Tranquillity
The Haunted
Hirax
Iron Reagan

The Altar :
Arch Enemy
At The Gates
Cannibal Corpse
Morgoth
The Crown
Ne Obliviscaris
Sup
Tribulation
Hypno5e

The Temple :
In Extremo
Triptykon
Samael
Alestorm
Grave Pleasures
Carach Angren
Khold
The Great Old Ones
Nidingr

The Valley :
Superjoint Ritual
Saint Vitus
Life of Agony
Eyehategod
Weedeater
Russian Circles
Today is The Day
The Atlas Moth
Witchthroat Serpent

The Warzone :
Rise Against
Nofx
The Exploited
Les Wampas
Les Ramoneurs de Menhirs
Snot
Off!
Code Orange
Birds in Row

Note : L’article sera mis à jour régulièrement.

Pour plus d’informations :

Au départ, je souhaitais vous parler de leur dernier album en date « The Black Pixel Ape » qui est sorti le 3 novembre. Finalement, après avoir vu le groupe en concert il y a trois jours au Dôme de Marseille, je me suis dit que c’était l’occasion de raconter quelque chose qu’on ne voit pas forcément souvent.

Hey you papa Ponky ! have you lost you mind ?

Hey you papa Ponky ! Have you lost you mind ?

Avant tout, j’aimerai vous dire ce que je pense de ce groupe, ces Français fous, qui sont devenu si célèbres, il n’y a pourtant pas si longtemps. Pour pas mal de gens, c’est un groupe de Rock commercial. Le mot « commercial » n’étant pas forcément péjoratif pour moi, je précise donc que ces mêmes gens utilisent le mot pour dénigrer la qualité musicale. Déjà, je ne suis pas totalement d’accord avec eux… Certes, quelques unes de leurs chansons sont effectivement plus « facile d’accès » car formatés pour le grand public. (D’ailleurs, elles sont passées sur NRJ, la radio commerciale par excellence). Cependant, Shaka Ponk garde indéniablement un style visuel et un genre musical qui leur est propre : Un délire jouissif qui mélange les cocktails de Funk, de Reggae ou d’électro avec un Rock tonique. Je n’ai aucune honte à affirmer que c’est un groupe de Rock que j’adore en plus d’être pour moi, un des phares de notre génération. Aussi, comme je l’ai expliqué plus haut, « commercial » ne veut pas forcément dire mauvais. Il y en effet le « mauvais commercial » qui incite une musique de supermarché écrite pour uniquement pour l’argent. Mais il y également comme je dirais, le « bon commercial » qui dit musique pas forcément profonde, sans pourtant être dénuée de qualité, et auquel l’efficacité d’une mélodie Catchy s’alliera avec une production imparable. Je pense que c’est par exemple le cas de la chanson « Wanna Get Free ». Bref, je m’emballe, après tout, le meilleur moyen de savoir si un artiste se fout de vous ou non, c’est d’aller le voir en concert. Alors qu’en es t-il ?

Frah se jetant dans la foule !

Frah se jetant dans la foule !

Avant la grande fiesta, il y avait le groupe d’entrée « Flangers » incluant une chanteuse et non un chanteur, proposant quelque chose de moins explosif, mais de plus poétique tout en gardant une certaine énergie. Chapeau pour eux, car démarrer les hostilités pour chauffer avant les Shaka, est loin d’être une chose aisée. Je les ai apprécié, ce principalement du fait que les mélodies étaient là, soutenues par un chant maîtrisé et des rifts travaillés. Malgré les quelques erreurs de démarrage techniques au niveau du son. Il faut être honnête, un sourire c’est affiché sur mon visage lorsqu’ils sont partis, non pas parce qu’ils étaient mauvais, au contraire. Mais bien parce que j’avais hâte de voir enfin les Shaka singes en action.

Soyons clairs tout de suite, c’était une pure réussite. Autant sur la performance musicale que sur l’ambiance et la performance scénique. Le son n’était pas trop fort comme j’aurais pu le craindre, restant suffisamment imposant. Donc le chant était parfaitement perceptible, contrairement à d’autres groupes ou la puissance des guitares empiétaient sur le chant. C’est sans doute du au fait qu’ici, on se retrouve avec pas un, mais deux chanteurs en pleine forme. Les pogos étaient de masse grâce à l’énergie communicative de chacun des membres, et j’ai d’ailleurs été étonné de voir dans ces zones là, proches de la scène, des enfants hauts comme trois pommes aux côtés de personnes paraissant avoir plus de soixante ans. C’est bien connu, la musique n’est pas le seul point fort de « Shaka Ponk »… La scène qui mettait en avant un décor virtuel et des animations synchronisées était en plus d’être magnifique… Variée, inventive et maline. Notamment sur l’introduction ou sur « Scarify » (qui est une de mes chansons favorites du White Pixel Ape »). Peu de points faibles selon moi, honnêtement, il faut aller les chercher. Et si je devais en citer, je parlerais de quelques Breaks un peu longuets. Bon, en même temps, il faut bien pour le groupe se reposer et se poser. Ainsi que la setlist, monopolisée par les chansons des deux derniers albums (ce qui est normal) et qui a du faire grincer des dents, quelques vieux fans Old-Schools (c’est vrai que j’aurai bien voulu un petit Let’s Bang) mais je pense, que cette liste sera plus équilibrée dans moins d’un an.

Au final, Un excellent concert qui me laisse affirmer que ces gars là vous offriront du bonheur, et que ça vaut le coup d’aller les voir. Mes douleurs encore persistantes provenant de la fosse me sont un souvenir affectif, et une expérience à revisiter.

La setlist :
01 – Intro
02 – Black Listed
03 – Wanna Get Free
04 – Twisted Mind
05 – Come On Cama
06 – On the road
07 – Shiza Radio
08 – Last Alone
09 – Yell
10 – Story O’ my LF
11 – Sex Ball
12 – Scarify
13 – Battle Ion vs Goz
14 – Heal Me Kill Me
15 – I’m Picky
16 – Te Gusta Me
17 – My Name Is Stain
18 – 6xLove
19 – Morir Cantando

Rise Against

Pour ceux qui ne connaissent pas Rise Against, il s’agit d’un groupe de Punk Rock né en 1999 que j’apprécie pour ces mélodies accrocheuses teintées de paroles particulièrement engagées et d’une bonne dose d’énergie téstostéronée.

Pour ma part ce « Black Market » même si il n’est pas transcendant, est un bon album. Tout d’abord bien produit, le son est propre. Ensuite, les rifts de guitare sont pour la plupart vraiment sympas, et font d’après moi la qualité de cette galette. Et même si ici, moins de refrains m’ont donné envie de lever le poing comme dans les albums « The Surferer And The Witness » ou « Endgame », il garde son lot de rafraîchissements :
Comme par exemple, un « Tragedy + Time » aux airs plus détendus (malgré le titre qui pourrait laisser présager du contraire). Ou encore, un « People Live Here » qui est une jolie ballade, nouvelle signature des talents d’écriture pour le groupe. Mon regret serait la durée de certains passages géniaux qui est bien trop courte. Pour exemple flagrant je prend le Pont de « Sudden Life » qui absolument génial, annonce du lourd, mais est finalement sous exploité… Dommage.

Un bon album ce « Black Market » et que je vous conseille, mais ne vous attendez pas à une claque car vous risquez d’être déçu.

Le Top 5 des chansons de l’album
– People Live Here
– I Don’t Want To Be Here Anymore
– Tragedy + Time
– Sudden Life
– Zero Visibility

Les +
– La production
– Les rifts de guitare
– Les paroles toujours engagées

Les –
– Pas Transcendant
– Les quelques passages sous exploités

La tracklist :
01. The Great Die-Off
02. I Don’t To Be Here Anymore
03. Tragedy + Time
04. The Black Market
05. The Eco-Terrorist In Me
06. Sudden Life
07. A Beautiful Indiference
08. Methadone
09. Zero Visibility
10. Awake Too Long
11. People Live Here
12. Bridges

L’émission alternative rock Bring The Noise de OÜI FM annonce la 5ème édition de son festival avec 3 dates, une nouvelle fois au Divan du Monde sauf pour la dernière au Point Éphémère.

Festival Bring The Noise V

Voici les 3 dates :

Pour plus d’informations :

Note : Cet article a été modifié le 24/11/2014 à 00:00 (Groupe secret : Royal Blood).