Retrouvez Malemort en concert samedi 17 mars 2018 au « Covent Garden » d’Eragny (95).
3 festivals sont également confirmés, avec le Hellfest, le Kave Fest et le MetalDays.

 

Hiver 2013 : quatre musiciens obscurs viennent de sortir un disque qui n’a aucune chance de rentrer en résonnance avec les canons de l’époque.
Visez plutôt : Refus de choisir entre thrash, rock, heavy ou punk, chant en français. Comme un défi en forme de chant du cygne. Metal libre, qu’ils disent! C’est pourtant ce « French Romances » franc-tireur qui va recueillir tous les suffrages et aligner les critiques chaleureuses. Jusqu’à obtenir le soutien du plus gros mag national (« album du mois » Rockhard) ou faire causer de lui dans le prestigieux Metal Hammer allemand.

Prestation dans le show tv « Une Dose 2 Metal » et diffusions radio (y compris Oui FM !) font monter la rumeur.
A cet instant commence le vrai voyage : quatre années de confrontation aux lacérations et aux luminescences de la route, quatre années de coups d’éclat et de coups du sort. Malemort vit, se blesse, s’affute, se singularise encore. Date après date, c’est la preuve par le live. Comme de bonnes étoiles sur le chemin, les premières parties de Death Angel, UFO, Diamond Head, ADX, les affiches communes avec No One Is Innocent, Pro Pain, Bukowski, Headcharger.

Et puis enfin ce nouvel album, dont une bonne partie des titres a déjà voyagé. « Ball-Trap », donc, a été mis en son au Conkrete Studio par Mobo (Gorod, Loudblast, Otargos, Mercyless…).
Malemort s’y dévoile sans fard: une musique hybride et indépendante, des prises de son authentiques, charnelles, et enfin, une histoire. « Bball-trapalbumall-Trap », ou le parcours initiatique d’un jeune homme dans le chaos artistique avant-gardiste des années 20, les fameuses « années folles ». Et comme la sortie d’un disque se doit d’être une aventure artistique complète, l’image est confiée au talentueux dessinateur Nicolas Dubuisson.
Mais déjà, la route exige son tribut. Hérissée de riffs, toute de fureur au dehors, des clous dans la poitrine, la « mauvaise mort » arpente à nouveau les chemins de traverse.
Salut fraternel à vous, les dévoreurs de décibels, les idéalistes du son, les activistes au service de la cause. Notre musique à tous se nourrit de nos rêves et de nos luttes.

Vendredi 16 mars 2018, Wishbone Ash entamera sa tournée française au Ziquodrome de Compiègne. Ce groupe légendaire, fort de plus de 50 ans de carrière, viendra nous régaler lors de ce concert qui s’annonce comme l’évènement de ce mois de mars.

Précipitez vous sur les billets pour cette seule date dans la région, car le concert du New Morning à Paris du 22 mars affiche déjà complet !

Ouverture des portes: 20h00
Tarifs: 20,00€ en prévente, 23,00€ sur place
Billetterie ICI

Wishbone Ash est un groupe résolument à part dans l’histoire du Rock. Trop délicat pour être considéré comme un groupe de hard rock, pas assez alambiqué pour être catalogué Rock Progressif, Wishbone Ash avec sa classe « So British » est unique.

Formé en 1969, Wishbone Ash connait un succès immédiat avec son album éponyme en 1970. Puis ce sont « Pilgrimage » (1971) et surtout « Argus » (1972) qui les portent au sommet. Avec des millions d´albums vendus, des concerts dans le monde entier, ce groupe aura marqué les années 70.

Leurs parties de guitares harmonisées, véritable signature sonique du groupe, influenceront plusieurs combos majeurs, notamment Thin Lizzy et Iron Maiden.

Toujours emmené par l’homme à la Flying V, Andy Powell, (voir l’interview ICIWishbone Ash a sorti plus de 30 albums depuis ses débuts et son dernier DVD « Live in Paris 2015 » montre que les musiciens de ce groupe hors catégorie restent des bêtes de scène. Un concert à ne manquer sous aucun prétexte.

Release Party vendredi 23 mars @ Paris / La Boule Noire
Red Mourning + Pitbulls In THe Nursery + M.F. Crew
Prévente : 10 € (Fnac, Digitick)

Red Mourning est né en 2008 pour forger un métal unique, teinté de feeling blues et de violence hardcore. Un groove original et sincère, où se côtoient harmonica, slide-guitar et harmonies gospel.
Aujourd’hui, le groupe revient avec « Under Punishment’s Tree », un 4e album plus organique que jamais, produit par Francis Caste.
Une évasion sonore inexorable entre folie moite et lumineuse souffrance.

Originaire de Rambouillet dans les Yvelines, Pitbulls In The Nursery assène depuis 2001 un métal à la recherche permanente de l’alchimie mêlant puissance, technique, ambiance et groove.
Avec plus de 100 concerts à son actif, P.I.T.N a eu le plaisir de partager la scène avec de grands noms tels que Cynic, Gojira, Vile, Monstrosity, Trepalium, Loudblast, Aborted, Benighted, Dagoba, Ultravomit.
Le groupe rentre en février 2018 en studio afin d’enregistrer son projet de métal-musique indienne mélangeant la brutalité du métal avec la douceur du Sitar indien.

Prenez quatre mecs passionnés, une aversion pour le top 50, arrosez le tout avec du jack, et vous obtenez M.F. Crew. De base un groupe de pote qui reprend du Pantera, Metallica, Black Label Society ou encore de mystérieux groupes de stoner. Très vite les reprises leur donnent l’envie de composer, à mi-chemin entre Stoner, southern metal, groove metal, le M.F. Crew est avant tout synonyme de bonne ambiance. Après un premier EP mixé maison du nom de “Last Beer” le crew sort son 1er album « First Ride » mixé au studio « We Tailor Sounds ». Ils gagnent en expérience de scène en jouant aussi bien devant des bikers en plein air, que dans des salles face à des amateurs de métal.

L’album de Jessie Lee & The Alchemists sortira le 13 avril 2018 via Music Box Publishing / Socadisc .

A cette occasion, un concert sera donné le mercredi 11 avril 2018 @ Les Lilas (93) « Le Triton ».

Découvrez Jessie Lee & The Alchemists en live:

C’est par le biais de la scène blues parisienne qu’ils fréquentent assidûment que deux passionnés de musique, Jessie Lee Houllier (chant, guitare) et Alexis Didier alias Mr Al (guitare), se rencontrent en 2011. Dès l’année suivante, ils forment ensemble un premier groupe de reprises blues-rock, mais rapidement

des compositions voient le jour, et le besoin grandissant de créer les décide à monter une formation originale qui rassemblerait toutes leurs influences musicales.

C’est ainsi qu’en 2014 le duo devient quartet, avec l’arrivée d’une rythmique solide aux grooves imparables : Laurent Cokelaere (basse) et Julien Audigier (batterie) soutiennent la voix puissante de Jessie Lee et les riffs et solos de guitare incisifs d’Alexis, rejoints peu de temps après par le claviériste Laurian Daire qui vient habiller le tout avec subtilité et compléter l’alchimie du groupe désormais quintet.

C’est au cœur des musiques anglo-saxonnes avec lesquelles ils ont grandi et auxquelles ils rendent hommage à leur façon que les cinq camarades de jeu, personnalités musicales et artistiques fortes regroupant trois générations, puisent leur inspiration et leur énergie.

Au service de compositions originales, ils mêlent leurs expériences et concoctent un savant mélange de blues, de soul, de rock et de jazz, ces diverses traditions musicales servant de solides fondations à une musique moderne et originale dans laquelle la nostalgie n’a sa place que comme moteur de la créativité.

Après trois ans d’existence jalonnés de nombreux concerts l’enregistrement d’un premier album devient une urgence.
Ce dernier intitulé « Jessie Lee & The Alchemists » sortira en avril 2018.

Dans le cadre du Le Blues Autour du Zinc, The Excitements et Hannah Williams & The Affirmations seront sur la scène de l’Ouvre Boite à Beauvais (60) samedi 17 mars 2018.

Hannah Williams est un peu un trésor trop longtemps caché de la Soul anglaise. Vite repérée par les amateurs à la sortie de son premier album en 2012 (dont une certaine Sharon Jones), elle se constituera un public fidèle à travers le monde.
Il faudra pourtant attendre 2016, et un second album intitulé « late nights & heartbreak » pour que cette reconnaissance prenne d’autres proportions. Le disque est encore meilleur, les critiques sont excellentes, mais survient en plus de tout ça l’improbable coup de pouce du destin. L’été dernier, un certain Jay-Z sample un titre de l’album. Rien que ça.
Hannah et son groupe forment un ensemble redoutable, teintant leur Soul / Funk de couleurs Jazz, Blues, psychédéliques avec un raffinement intemporel, et une évidente élégance.

Regardez la vidéo de « Late Nights & Heartbreak » :

The Excitements s’articule autour de la charismatique chanteuse Koko-Jean Davis. Les musiciens Catalans assènent un Rhythm’n’Blues ultra efficace, très référencé fifties/sixties, ne se retournant que pour glisser quelques ballades Soul aussi suaves qu’envoûtantes.

A chaque prestation, c’est un nouveau déchaînement musical, une débauche d’énergie positive, de groove lumineux, un moment feel-good garanti. Puissant, généreux et contagieux.

Découvrez « The Mojo Train » en vidéo:

Tarifs :
Plein : 20€
Réduit : 18€
Abonné OB : 15€

Billetterie ICI

www.asca-asso.com/…/hannah-williams-the-affirmations-the-e…/

Vérifiez par vous-mêmes ICI, que ce soit aux USA ou en Europe, tous les concerts de Greta Van Fleet (hors festivals) affichent comple t! Un tournée triomphale qui verra le quatuor passer 3 soirs de suite au légendaire Fillmore Theatre de Détroit !C’est clair le phénomène est en marche et la France n’est pas en reste ! Rock & Folk, MyRock, Rolling Stone, Rock Hard et bien d’autres parlent déjà d’eux, alors que OUI FM commence a très sérieusement programmer « Highway Tune » (plus de 10 millions de vues sur YouTube)

Leur disque, « From the Fires » , est enfin disponible en France depuis quelques jours, alors que la semaine dernière ces gamins du Michigan étaient les invités par Sir Elton John lors du 26th Annual Elton John AIDS Foundation Academy Awards Viewing Party. Regardez les jammer avec la star sur le classic “Saturday Night’s Alright for Fighting”  ICI

Une performance durant laquelle Elton a déclaré (en V.O.) : « They’re going to be one of the biggest new bands of the year. They have an amazing future ahead of them, and I’m so thrilled — I’m so thankful to have them come onstage and play for you ».

A l’heure où le rock n’est, paraît-il, pas (plus) « à la mode », malgré des groupes qui remplissent les salles et les festivals, tout en continuant de vendre des « vrais » disques, il est important de souligner que de jeunes formations, comme Greta Van Fleet, éveillent l’attention du public.

Le CD est disponible depuis le 2 mars 2018, et vous trouverez le double EP en digital ICI

Dans l’univers de la musique le terme « phénomène » est parfois utilisé à tort et à travers… mais vu la vitesse à laquelle le nom de ce groupe « inconnu » s’est propagé en quelques mois seulement, force est de constater qu’il faut bien parler de « phénomène Greta Van Fleet »

Rien qu’en France, territoire peu réputé pour son « profil rock », le 28 mars prochain, le premier concert du groupe à Paris, aux Etoiles, affiche « complet ».

Eduqués par leur père au son du blues, R&B et de la soul music à travers les albums de Wilson Pickett, Joe Cocker, Cream, des Yardbirds ou des Who, les frangins Kiszka – Josh (chant), Jake (guitare), Sam (basse) –, dont l’aîné n’a pas 15 ans à l’époque, forment Greta Van Fleet en 2012. Rapidement rejoints par le batteur Danny Wagner, ils font leurs premières armes dans les clubs de leur Michigan natal tout en sortant quelques EP indépendants désormais introuvables.

Finalement signés début 2017 par Lava Records, le puissant label de Jason Flom distribué par Universal Republic Group, Greta Van Fleet voit alors son titre « Highway Tune » se hisser au Top des Charts Rock US en quelques semaines seulement… Dès lors, Outre Atlantique, la presse s’enflamme, les radios s’emballent et le jeune quatuor est désormais comparé aux plus grands. L’incroyable voix de Josh (21 ans) n’est bien entendu pas étrangère à un tel enthousiasme, tant elle renvoie l’auditeur vers celle de… allez, on vous laisse deviner qui…

Mais réduire Greta Van Fleet à cette simple comparaison serait une grave erreur, tant les compos du combo offrent d’autres trésors. Grâce à leur fraîcheur, leur spontanéité et leur énergie bouillonnante ces gamins sont même capable de transcender des classiques tels que « Meet on the Ledge » l’hymne qui clôture chaque concert de Fairport Convention.

Disponible depuis le mois de novembre en digital, l’album « From the Fires » (qui est en fait une compilation du EP « Black Smoke Rising » agrémenté de 4 nouvelles chansons dont 2 reprises), sortira enfin en France le 2 mars prochain, quelques jours avant ce premier concert parisien très probablement « sold out » et donc forcément historique.

Heureusement, quelques semaines plus tard, Greta Van Fleet sera de retour en France à l’occasion du Download Festival où ils joueront le lundi 18 juin en ouverture de Guns N’Roses.

L’histoire est en marche… ne soyez pas en retard !
Liste des titres :
1) Safari Song – 3:55
2) Edge of Darkness – 4:28
3) Flower Power – 5:13
4) A Change Is Gonna Come – 3:17 (reprise de Sam Cooke)
5) Highway Tune – 3:01
6) Meet on the Ledge – 3:50 (reprise de Fairport Convention)
7) Talk on the Street – 4:09
8) Black Smoke Rising – 4:20
 

 

Depuis quelques temps, la reprise de « Zombie » par le groupe de « metal » américain Bad Wolves commence à « cartonner » à travers l’Europe et même en France !

Grande-Bretagne : n°1 depuis 5 semaines en Metal et maintenant n°1 en Rock
Allemagne : n°1  depuis 2 semaines en Metal et n°6 en Rock
Autriche : n°1 en Metal et n°2 en Rock
Belgique :  n°1 en Metal et n°19 en Musique
France  : n°1 en Metal et n°138 en Rock
Irlande : n°1 en Metal et en Rock
Italie : n°1 en Metal depuis 2 semaines et n°5 en Rock
Suisse : n°1 en Metal depuis 2 semaines et n°14 en Rock
Les résultats sur les différentes plateformes de streaming sont également impressionnants.
Par exemple, la semaine passée, le titre était n°11 des écoutes « globales » sur Spotify.
Comme vous le savez, le groupe devait enregistrer cette reprise avec Dolores O’Riordan, juste avant la disparition de la chanteuse.
Tout est expliqué en intro du clip qui illustre cette chanson.
Vous aussi pouvez lire l’article du Billboard ICI

Regardez le clip ICI (déjà plus de 6 millions de vues en à peine 3 semaines !)

Le nouvel album de Bad Wolves sortira le 18 mai prochain sur Better Noise / Eleven Seven Music
Interview de Renaud Hanston, chanteur et membre fondateur de Satan Jokers – Mars 2018

Bonjour Renaud, et merci de prendre un peu de temps afin de répondre aux questions pour Ride The Sky.

L’album « Symphönïk Kömmandöh » est sorti depuis le 16 février 2018. Comment t’es venue l’idée d’enregistrer un album symphonique ?

Renaud Hantson : L’album est avant tout la rencontre après un concert à Aix-en-Provence en janvier 2016 avec Florent Gauthier, musicien et professeur au Conservatoire, ayant la double culture du Rock et du Classique. Florent s’est présenté avec le même second degré et cynisme que moi en affirmant être « l’idée brillante que j’attendais pour ne pas mettre un terme à Satan Jokers ». Je me suis reconnu dans cette attitude au 20ème degré et ai tout de suite embarqué sur le projet puisque c’est la première fois qu’un groupe de Metal francophone ose la rencontre improbable et tendancieuse entre deux univers aussi opposés que le Rock et le Classique. J’aime bien l’idée que Satan Jokers fasse certaines choses avant d’autres “collègues” du circuit !

Comment s’est déroulé l’enregistrement ? Cela n’a pas du être simple de déplacer tout un orchestre !

Renaud Hantson : L’enregistrement des parties symphoniques s’est fait dans le Sud de la France sous la direction de Florent qui a fourni un travail incroyable de relecture des titres. Initialement il ne pensait pas diriger les musiciens classiques mais juste écrire les partitions pour les arrangements de l’orchestre mais celui auquel il pensait l’a planté à quelques jours de l’enregistrement alors il a procédé autrement et a géré entièrement la production de la partie symphonique…

Nous avons tous réenregistré nos parties musicales et pour ma part il n’y a que 5 titres que je n’ai pas refaits vocalement car je n’aurais pas obtenu mieux que ce que j’avais enregistré sur les albums d’origine.

As-tu rencontré des difficultés à réarranger les morceaux d’origine pour les adapter à ces nouvelles versions ?

Renaud Hantson : J’ai laissé à Florent une totale liberté. Un boulot de passionné tel que celui de Florent est un cadeau dont je ne pouvais pas me passer. J’ai un peu la sensation d’avoir été légèrement extérieur jusqu’à mes enregistrements de voix et de ne m’être investi qu’au moment des options de mixages.

L’esprit initial est toutefois conservé. Es-ce une volonté délibérée de ta part pour ne pas trop désorienter les fans ?

Renaud Hantson : En effet, je ne voulais pas quelque chose de chargé pour l’auditeur. J’avais véritablement envie que cela soit une valeur ajoutée pour les chansons et pas simplement un délire de musicien. C’est le genre de rencontre incroyable qui aboutit à un projet dingue, le genre d’album qu’on ne fait qu’une fois dans une vie !

Vas-tu jouer cet album sur scène ? Et seras-tu accompagné par l’orchestre au complet ?

Renaud Hantson : Nous avons déjà joué une partie des titres sur scène au dernier Satan’s Fest grâce à des mixages isolés de l’orchestre. Nous souhaiterions réitérer l’expérience car cela est vraiment intéressant, quant à savoir si nous pourrons réunir 40 musiciens classiques sur une même scène avec nous, rien n’est moins sûr malheureusement…

C’est marrant, « Symphönïk Kömmandöh » pourrait être le titre d’un album de Magma, un des rares groupes français ayant plus de 50 ans de carrière ! Y as-tu pensé ?

Renaud Hantson : Evidemment ! Nous pensions au départ appeler l’album « Symphonic » puis Aurel a proposé de mettre à K à la fin à la place du C à l’allemande car la plupart des compositeurs classiques écrivaient dans la langue de Goethe ou en Italien. Dans cette idée, j’ai ajouté le mot « Kömmandöh » et les trémas mais c’est en effet en hommage à Magma et à son batteur-leader Christian Vander. Le génial Vander qui chante dans une langue qu’il a inventée, le Kobaïen, avait mis dès 1970 des trémas sur les O et les I. Je me suis inspiré d’un des extraordinaires albums de son groupe, cet album s’intitulait « Mekanïk Destrüktïv Kömmandöh », paru bien avant l’existence de Motörhead ou Mötley Crüe

Peux-tu revenir sur tes débuts dans la musique, tes influences et les diverses orientations prises au cours de ta carrière ?

Renaud Hantson : A l’époque des débuts, j’étais un jeune homme un peu naïf et arrogant. Je ne savais pas ce qu’il adviendrait par la suite de mes rêves et de mes envies. Mais, en même temps, avec Laurent Bernat (RIP), le bassiste avec qui j’ai monté Satan Jokers, nous étions fermement décidés à faire évoluer certains codes établis dans le Hard Rock et c’est ce mélange de divers styles qui a fait dire à quelques journalistes que nous avons inventé la Fusion Metal…  Je ne me doutais pas que 35 ans après la parution de notre premier album, mon expression « Les Fils du Metal » serait toujours utilisée comme signe de ralliement entre adeptes du Hard Rock. Quand j’entends des gens se dire entre eux « ça va fils du Metal ? » ou se décrire eux-mêmes comme des « fils du Metal », ça me fait sourire car je sais que les plus jeunes d’entre eux ne savent pas d’où vient l’expression et qui en est l’inventeur, c’était plutôt une bonne trouvaille en fait !!! (rires)

Après avoir arrêté en 1985, qu’est-ce qui a motivé la reformation de Satan Jokers en 2009, avec une date au Hellfest à la clé ?

Renaud Hantson : Un organisateur de festival voulait avoir Satan Jokers en tête d’affiche. Pour m’approprier une phrase de Paul Mc Cartney à propos de John Lennon quant à une éventuelle reformation des Beatles, j’avais toujours dit que je ne remonterai jamais Satan Jokers tant que Laurent Bernat serait mort ! Pascal Mulot, qui était également un ami de Laurent, m’a proposé de monter un nouveau line up de Satan Jokers. Devant son enthousiasme et son envie, je me suis alors lancé lors de l’enregistrement d’un premier titre intitulé « Voodoo » sur le « SJ 2009 ».

Peux-tu nous expliquer d’ou vient le nom Satan Jokers ? Y a t’il un rapport avec le satanisme ?

Renaud Hantson : Il vient du nom de deux gangs de bikers américains. J’étais fasciné par ça. J’ai lu le bouquin « Hell’s Angels » d’Hunter S. Thompson. J’ai fait la contraction des Satan Slaves et des Gypsy Jokers, deux bandes des sixties. Je m’attendais pas à être ami un jour avec l’un des principaux Hell’s Angels parisiens, à jouer pour eux de temps en temps, même, et à ce qu’on développe un respect mutuel.

Comment cela se passait à l’époque avec les autres groupes, Blasphème, Trust, Sortilège… ? Y avait t’il une rivalité ou c’était l’entente cordiale?

Renaud Hantson : Disons que c’était une rivalité cordiale (rires). Je suis toujours ami avec Christian Augustin de Sortilège, je croise avec plaisir Nono de Trust. C’était une époque sympathique. Tout semblait peut-être aussi plus simple dans les années 80, de nombreux groupes partageaient l’affiche. Les gens achetaient des disques, se rendaient dans les salles de concert, on avait envie d’y être.

Avec le recul, que penses-tu de l’évolution du business, du milieu metal en France?

Renaud Hantson : Je me sens un peu comme un “Parrain du Metal”, façon Don Corléone immortalisé par Marlon Brando ! (rires) Lorsque j’organise le Satan’s Fest, les groupes qui y participent viennent souvent me demander un avis sur leur musique et c’est toujours un plaisir de pouvoir les aider et les conseiller. Je trouve bien que certains se battent pour que le Métal français ne meure pas même si j’ai parfois la sensation que tout a été fait en matière de musique Rock depuis les années 70. Le trio anglais Led Zeppelin, Deep Purple et Black Sabbath et pour les américains Aerosmith et Grand Funk Railroad ont tout inventé. En bon fils du Metal que je suis, Satan Jokers a juste fait évoluer quelques codes en ajoutant des touches de Jazz Rock et de Pop au Hard Rock émanant des 70’s, ce qui a fait dire à certains journalistes, et pas les moindres, comme je l’ai dit plus tôt, que nous avions inventé la « Fusion Metal » !… C’est toujours très flatteur à caser dans une interview et ça va bien avec la soi-disant légendaire mégalomanie du groupe !!! (rires)

Quels sont tes projets et comment vois-tu l’avenir avec Satan Jokers ?

Renaud Hantson : Si quelqu’un d’autre me propose une idée aussi brillante que celle d’un album symphonique, alors je fonce ! (rires) Laurent Karila me harcèle depuis près de deux ans avec un concept album sur la « fracture sociale » vue d’un point de vue plus tordu que le commun des analystes politiques alors j’ai appris à ne jamais dire jamais !…

Je donne toujours des cours les mercredis et vendredi avec des élèves passionnés. J’ai un peu réduit mon nombre de batteurs, cet instrument demandant beaucoup de rigueur et d’investissement à ceux qui veulent en jouer. On me dit que, cette année, je donne mes meilleurs cours depuis un moment. Je crois que c’est parce que cela me motive vraiment de transmettre à des gens qui se montrent intéressés et réceptifs et qui souhaitent apprendre un Art, quand d’autres à la TV préfèrent devenir des stars avant le travail que cela implique pour le mériter…

J’ai simplement envie de laisser une trace dans cet univers musical tout en gardant la liberté d’être un artisan de la musique. Je voudrais voir se monter mon opéra rock « Rock Star » sur scène et continuer à défendre ce que Michel Berger, qui reste un mentor et un père spirituel pour moi, appelait « la bonne musique ». C’est ce que je fais le moins mal dans ma vie et qui semble toucher le public qui me suit. Je n’ai donc pas encore envie que cela s’arrête mais c’est vrai qu’une solide agence de spectacles ou une bonne production de concerts aideraient franchement mes divers projets et faciliteraient leur exposition, trouver les bonnes personnes en ce domaine est donc ce qu’on peut me souhaiter de mieux, avec la santé !

Pour terminer, as-tu un message pour les lecteurs de Ride The Sky?

Renaud Hantson : Comme le chantait Ronnie James Dio dans Rainbow je dirais juste : « Long live Rock n’ Roll » !

Je te remercie pour ces réponses et te souhaite le meilleur pour cet album et l’ensemble de tes projets.
Alain Boucly

Merci à Roger Wessier / Replica, pour avoir rendu cet entretien possible.

Les photos de Renaud Hantson ont été prises lors du concert de Satan Jokers au festival de Vouziers. Merci à William pour son accueil et l’organisation de cet évènement.

La rédaction d’Heretik Magazine est fière de vous dévoiler la une du nouveau Heretik Magazine, avec Philip Anselmo qui nous parle de son nouvel album avec The Illegals !

Bien sûr, en lien avec l’actualité régionale des Hauts-de-France, la rédaction a décidé de s’entretenir avec deux valeurs qui viendront poser leurs flight-cases à Lille bientôt : Avatar et Pleymo Officiel.

Nous sommes également revenus sur le nouvel album de Monolithe avec le groupe himself et nous en avons profité pour fêter l’anniversaire du label Les Acteurs de l’ombre Productions comme il se doit avec un focus 4 pages !

Et bien sûr, du local en veux-tu, en voilà avec Kill For Peace, DunkelNacht, Unswabbed, Sycomore et Alwaid ! Like & Share !

Rendez-vous le 23 mars prochain à la Heretik Party (Lille – Le Biplan) ! HRTK PARTY #4 – Sycomore, Jurassic Leaf, Mercure !
5 nouveaux groupes s’ajoutent à l’affiche du MetalDays festival qui se déroulera du 22 au 28 juillet 2018 en Slovénie.

129 groupes sont désormais programmés depuis que Kataklysm, Soulfly, Lepre, Tesseract, Monument et Asomvel ont rejoint les noms les plus prestigieux que sont Judas Priest, Behemoth, Children Of Bodom ou encore Accept.

Les groupes se partageront les 3 scènes, avec la main stage « Ian Fraser Lemmy Kilmister stage », la seconde scène appelée « Bosko Bursac stage » et la « NewForces stage » dédiée aux découvertes.

La billetterie est disponible ICI