Interview réalisée par Marie-France Boucly le 15 septembre 2018 lors du RaismesFest.

Merci à l’ensemble du groupe Max Pie, qui a tenu à être présent lors de cet entretien pour Ride The Sky. Même si le chanteur Tony, a répondu à la majorité des questions, la présence et la sympathie des 4 membres du groupe mérité d’être signalée.

– Bonjour et merci à de nous accorder cet entretien pour RideThe Sky !

Avec grand plaisir !

 – La dernière interview remonte déjà à juin 2015 pour la sortie de « Odd Memories ». Quels ont été les évènements marquants pendant cette période jusqu’à aujourd’hui ?

Tony: Suite à la sortie de l’album, il y a eu une période consacrée à sa promotion. Mais nous n’avons pas eu le soutien escompté de Mausoleum Records, suite aux soucis de santé de leur boss, Afie. Nous avons essayé de faire au mieux de notre côté ! Concernant le groupe, line up a évolué, avec un changement de guitariste et l’arrivée de Thibaut.

 – A ce propos, comment s’est passée l’intégration de Thibaut, le nouveau guitariste ?

Thibaut: J’arrive dans un groupe très sympathique, donc ça a vraiment rendu les choses faciles ! ça s’est déroulé très naturellement !

Tony: En fait, à l’époque il n’était pas barbu ! Du coup on lui a dit de venir… Mais on ne savait pas qu’il allait se laisser pousser la barbe ! (rires)

 – Quel est son impact sur le groupe? Es-ce qu’il apporte sa propre touche personnelle dans Max Pie? Si oui, comment ça se matérialise concrètement ?

Tony: Oui, forcément. Rien qu’au départ, dès son arrivée il a apporté son toucher sur les titres composés par Damien. Il a tout de suite exprimé son envie de changer certaines parties afin quelles correspondent davantage à sa personnalité. Maintenant, sur les morceaux prévus sur le prochain album, ce sera différent, car c’est lui qui compose. Dans la majorité des cas, il apporte tous les éléments, la matière permettant d’avancer, afin que tout le monde puisse travailler dessus. Après nous en discutons, nous bossons sur la mélodie, modifions certaines choses.. Il me casse les pieds car il n’aime pas ça… Mais en gros, cela se passe bien ! Bien sur, il y a sa touche, et clairement, son apport sera perceptible. Forcément, ce sera toujours Max Pie, car 3 musiciens sur 4 sont les mêmes, mais son toucher et sa façon de composer est complètement différente.

 – De nouvelles compositions ont-elles vues le jour ?

Tony: Il n’y a plus que ça ! Les compositions de l’album sont terminées, il n’y a plus qu’à l’enregistrer et cela prend du temps. Il faut dire que nous sommes un peu paresseux, et il y a eu la période de vacances…

– Quelle est l’orientation musicale des nouveaux morceaux par rapport à tout ce qui a été fait jusqu’à présent ?

Tony: L’orientation Prog est identique, mais les morceaux sont peut-être mieux structurés, donc plus accessibles. Ils sont également moins chaotiques, et il en ressort un côté plus sombre.

La pochette de « Old Memories » avait une dominante blanche, en rapport au côté lumineux de la musique et aux sonorités épiques.

Grâce à Thibaut, nous repartons vers une esthétique plus sombre qui nous correspond parfaitement.

 – Un nouvel album est il prévu ?

Effectivement, c’est prévu !

 – Peux-tu nous dévoiler quelques indiscrétions à ce sujet ?

Tony: Hummm c’est à dire ? Si il y a des guests, ou ce genre de choses ? Déjà aujourd’hui, (sur la scène du Raismesfest. ndr) nous avons joué 6 nouveaux titres qui figureront sur l’album. Et il contient d’autres morceaux qui n’ont pas encore été dévoilés au public.

 – Je te vois sourire, Il y aura des guests alors ?

Tony: Et il y aura des guests ! Pas en grande quantité, mais ça sera sympa… Je n’en dirais pas plus !

 – Nous avons eu la chance de découvrir ces nouveautés en live tout à l’heure…

Tony: Mis à part 1 ancien titre, vous avez eu le droit à une majorité d’inédits.

– Par rapport à ce que tu disais tout à l’heure au sujet des structures, c’est vrai que les nouvelles compositions semblent plus directes…

Tony: C’est moins « barré » dans la constitution des compositions, tout en ayant apporté une attention toute particulière aux mélodies, ce qui en facilite l’écoute. La construction et la finalisation du morceau a été travaillée dans ce sens.

– Quel est ton morceau préféré dans toute la discographie de Max Pie et pourquoi ?

Tony: Dans toutes les compos de Max Pie ? Il y a 2 nouveaux titres qui, pour moi, sont au top de chez top… Sinon, dans les albums précédents, ce serait « Don’t Tell Me Lies » (Extrait de l’album « Eight Pieces – One World » sorti en 2013 ndr).

– Est-ce le même que tu préfères jouer en live ?

Tony: J’aime tous les jouer, mais si j’ai une petite préférence pour « Odd Future ».

– Avec le recul, comment le public et les médias ont ils perçus perçu « Odd Memories ».

Tony: Il a été bien accueilli par l’ensemble des médias, avec de nombreuses chroniques dont les notes moyennes allaient de 8 à 10/10. Que ce soit en France ou à l’étranger, les retours ont été très positifs.

 – Quels sont les projets de Max Pie ?

Tony: En priorité, il s’agit de terminer l’enregistrement de ce nouvel album, et de le sortir.

– Un dernier mot pour les lecteurs de Ride The Sky ?

Tony: Merci d’être là, de prendre le temps de nous lire et d’écouter notre musique.

Encore un grand merci Tony pour ta patience, et d’avoir pris le temps de réaliser cette interview pour Ride The Sky.

Tony: Avec GRAND plaisir ! (rires)

Merci à Tony, pour avoir rendu cette interview possible, grâce aux autorisations obtenues avec l’organisation du Raismesfest.

Merci également à Sylvain Cotté d’Underground Investigation, pour son action et ses contacts avec l’organisateur, pour l »obtention de l’accréditation photo.

Réalisation: Marie-France BOUCLY
Photos © 2018 Alain BOUCLY

Les Finlandais de Battle Beast  sortiront leur cinquième album, intitulé « No More Hollywood Endings », le 22 Mars 2019 via Nuclear Blast.

L’album a été produit et mixé par le claviériste Janne Björkroth.

Découvrez le magnifique artwork a été réalisé par Jan Yrlund (Korpiklaani, Manowar), qui avait déjà réalisé la pochette de « Bringer Of Pain ».

La tournée Européenne de Battle Beast passera par la France au printemps 2019 avec 3 dates programmées  :

– Le 26 avril 2019 à Toulouse / Le Connexion
– Le 27 avril 2019 à Clermont-Ferrand / La Coopérative de Mai
– Le 28 avril 2019 à Paris / Trabendo
Battle Beast s’est formé en 2005 à Helsinki. Ils sont connus pour avoir remporté la finale du Wacken Open Air Metal Battle 2010, ce qui a notamment permis au groupe de signer un contrat chez Nuclear Blast et sortir leur premier album « Steel ».

Deux bonnes nouvelles viennent d’être annoncées pour Alice in Chains avec une nomination aux Grammy Awards, et le concert du 28 mai 2019 à Paris / Olympia qui affiche complet 6 mois avant la date !

Fort d’une carrière de bientôt 30 ans, Alice In Chains continue de briller !

Après avoir révélé son nouvel album « Rainer Fog » en août dernier, le groupe ne cachait pas sa satisfaction ! Le guitariste / chanteur Jerry Cantrell expliquait : « Le disque porte notre ADN. Nous sommes très fiers de ce que nous avons composé et enregistré. Il y a des trucs vraiment puissants, des trucs bien laids, des choses magnifiques, mais aussi parfois vraiment vraiment bizarres. »

Et cet ADN n’a pas manqué d’être salué par les critiques. Pour preuve,

Alice In Chains est nominé aux Grammy Awards dans la catégorie « Meilleur groupe rock de l’année » !

Et comme si cela n’était pas suffisant, leur concert à l’Olympia de Paris, prévu pour le 28 mai 2019, affiche déjà complet !

Live Nation France en partenariat avec Heavy1 présente Ghost en concert en France.
La date du 07 février 2019 au Zénith de Paris affiche complet ! Tous les billets ont été écoulés en un peu plus de 2 mois.
Il reste des places disponibles pour le concert de Lyon le 03 février 2019 / Halle Tony Garnier

Après une première partie de tournée triomphale aux USA et des concerts ans le cadre des festivals estivaux, Ghost revient sur le vieux continent en tête d’affiche début 2019.

La tournée « A Pale Tour Named Death » fera deux étapes en France, les 3 et 7 février, respectivement à la Halle Tony Garnier de Lyon et au Zénith de Paris.
 

Le nouvel album de Ramon Pipin intitulé « Qu’est Ce Que C’est Beau » sortira le 11 janvier 2019. Retrouvez Ramon Pipin en à Paris / Café de la Danse le 16 et 17 février 2019.

Au Bonheur des Dames, Odeurs, une vingtaine d’albums au compteur en tant qu’auteur, musicien, arrangeur ou réalisateur — pour Renaud entre autres —, des collaborations illustres, des amitiés de même (Coluche, Desproges…) des centaines de concerts, des dizaines de BO, de films ou de théâtre avec Dupontel, Baffie, de Caunes, Leconte entre autres, de séries animées, de pubs etc.

Des fléchettes lancées sur le web : Le Journal at homique, les Excellents et leurs 500 000 vues…

Ramon Pipin, artiste singulier et protéiforme, a toujours su concilier exigence musicale, (im)pertinence des textes et pratique à haute dose du politiquement déviant.  Ce nouvel album réunit les chansons écrites et peaufinées ces derniers mois pour décrire un monde merveilleusement angoissant…

C’est dans une période de turmoil — mot anglais intraduisible — personnel intense que les chansons réunies ici ont été créées durant l’été 2017. Saturé d’infos bluesogènes, de défèque news et d’une météo erratique, le titre de l’album s’est imposé comme une évidence : « Qu’est-ce que c’est beau ».

Qui peut se targuer d’aborder des sujets tels que le destin des mariniers, le folklore albanais, le goût râpeux du Viandox ou la suffisance des think-tanks ?

La gestation eut lieu dans les anciens studios Vogue à Villetaneuse. Entouré de la fidèle équipe du Ramon Pipin Band, à coups de knout et de décharges de gégéne, les différentes parties assignées aux musiciens naquirent sans encombre. Après quoi ils partirent au studio ICP à Bruxelles pour mixer là encore dans des conditions optimum où console Neve vintage et Binson Echorec furent largement mises à contribution.

Cet album emprunte à son parcours musical et les exégètes puiseront ça et là des influences revendiquées. Mais c’est également un album où il se retrouve, à l’écoute du bruissement du monde d’aujourd’hui bien que ciselé à l’ancienne

Underground Investigation présente : La 4ème édition du Hard Rock Legend  à Fismes « La Spirale » le 4 mai 2019.

Cette année le Hard Rock Irlandais sera à l’honneur avec deux de ses meilleurs représentants encore en activité : Brian Downey’s Alive & Dangerous et Pat McManus Band.

Pour la petite histoire, Brian Downey est le batteur et co-fondateur avec Phil Lynott du célèbre groupe Thin Lizzy dans lequel joua également Gary Moore.
Si ce nouveau projet du cogneur irlandais porte le titre du grandiose double album sorti en 1978, c’est pour la bonne est simple raison qu’il propose un show complet avec les meilleurs titres de Thin Lizzy. Accompagné de talentueux jeunes musiciens dont l’apparence rappelle celle de leurs aînés, Brian Downey rendra un vibrant hommage à son ami Phil Lynott disparu en 1986.

Quant à Pat McManus dit « The Professor », c’est le génial guitariste du groupe Mama’s Boys qui écuma les scènes Européennes durant les années 80. A l’origine, trio formé autour de trois des frères McManus, le groupe se sépara suite au décès du plus jeune d’entre eux. Cependant les fans n’ont jamais oublié les standards et hymnes que Mama’s Boys distillé avec puissance et passion ( « Power & Passion » ). De nouveau en trio, le Pat McManus Band interprétera une partie des standards de Mama’s Boys mais également ses compositions plus bluesy sans oublier quelques hommage à Gary Moore et Slade, entre autres.

En ouverture de cette soirée, les locaux de Gang auront à cœur de chauffer la salle avec un heavy metal que ne renieraient pas Judas Priest et Iron Maiden

Prévente : 20 € / sur place : 25 €
Infos et réservations : sylvcott@orange.fr
Billeterie : www.undergroundinvestigation.kingeshop.com

Le Spirit & Friends Metal Fest’ est un festival dédié au Heavy Metal organisé par les associations Rockcity production et l’amicale de Calonne Ricouart en collaboration avec la municipalité de Calonne Ricouart(62).

L’édition 2019 se déroulera samedi 16 février, avec une affiche composée de 5 groupes. C’est donc une programmation mettant à l’honneur le Heavy Metal qui vous attend à la Salle Gagarine, avec Hopkins, Spirit, Thorgen, Tyson Dog et Oblivion.

Retrouvez l’interview d’Oblivion réalisée au Raismesfest 2018 ICI

Ouverture des portes à 18h30 – Début des concerts à 19h00
Tarif: 5 Euros
Bar, petite restauration, metal market

La tournée « Sacrament Of Sin Tour 2019 » des allemands de Powerwolf fera une halte au 106 de Rouen jeudi 17 janvier 2019. Kissin’ Dynamite et Amaranthe complèteront l’affiche de cet évènement à ne pas manquer.  Plusieurs dates de la tournée sont déjà sold out !

Powerwolf est un groupe de power metal allemand, originaire de Sarrebruck. Le groupe, formé en 2003 par Charles et Matthew Greywolf, officie d’abord sous le label Metal Blade Records, puis sous le label Napalm Records à partir de 2012 avec l’album « Preachers of the Night ».

Utilisant abondamment chœurs et orgues, les membres s’inspirent également, pour de nombreuses chansons, de chants religieux comportant parfois des parties en latin.

Amaranthe est un groupe de power metal suédois, originaire de Göteborg qui mêle des riffs de death metal mélodique à des refrains pop. Formé en 2008, il se démarque par le fait qu’il comporte deux chanteurs et une chanteuse aux timbres de voix bien différenciés.

Une petite année après la sortie de « Generation Goodbye », les dynamiques Kissin’ Dynamite sont de retour pour vous jouer un mauvais tour ! Enfin pas si mauvais que ça…

Découvrez l’évènement ICI

Réservations ICI et dans les réseaux et points de vente habituels

 
Powerwolf  @Alcatraz Festival 2015
Interview d’Oblivion réalisée par Marie-France Boucly le 15 septembre 2018 lors du RaismesFest.
Entretien avec le chanteur Jo Amore et le bassiste Markus Fortunato

Bonjour à tous les 2, et merci de nous accorder cet entretien pour Ride The Sky !

– Peux-tu nous faire un petit historique du groupe depuis sa naissance ?

Markus Fortunato: Le groupe s’est formé en 2015, avec Jo et David qui venaient de quitter Nightmare. Ils ont voulu refaire un nouveau projet sans trop tarder, et m’ont contacté aussitôt !

Jo Amore: Il a été le premier recruté ! Nous avons tout de suite pensé à Marcus pour la qualité de son jeu de basse.

Markus: 2 guitaristes sont arrivés ensuite, sans convaincre pour autant, car ils étaient issus du milieu prog. Stef Rabilloud (Urgent, Hey Stoopids, Eye On Maiden, ex Nightmare) est arrivé pour assurer la date du Satan fest, puis nous avons trouvé Florian Lagoutte (ex Despairhate, ex Fenrir, Forsaken World). Tout s’est super bien passé ensemble, ce qui a permis d’enchainer sur les compositions de l’album. Et de fil en aiguille, nous en sommes arrivés là aujourd’hui !

– Comment vous est venue l’idée de ce projet, en rassemblant autant de musiciens d’expérience ?

Jo: Notre départ de Nightmare a été l’élément déclencheur pour David et moi. Ensuite l’idée était de rassembler des musiciens avec lesquels ils serait facile de bien s’entendre. Cela a permis de créer une dynamique et de créer des compositions intéressantes.

Markus: Ce qui est bien, c’est que nous sommes tous libres dans Oblivion.

– D’ou vient ce nom « Oblivion » ?

Jo: Ce nom a été choisi, car on a trouvé qu’il sonnait bien ! Oblivion signifie l’oubli, et c’est ce que redoute chaque artiste ! L’image que ça véhicule est plutôt sympa, mais c’est la sonorité qui a été l’argument principal.

– Votre premier album « Resilience » est sorti depuis peu. Peux-tu nous le présenter et nous dire ce qu’il représente pour le groupe ?

Jo: Un premier album représente beaucoup, car soit ça marche, soit la sauce ne prend pas ! Nous sommes convaincus qu’au sein du groupe, ça a marché. Nous avons trouvé une façon de travailler qui nous convient à tous, ce qui n’était pas évident, à cause de l’éloignement géographique qui nous sépare.

Markus: Effectivement, c’est compliqué ! Flo habite en Moselle, Jo à Cannes, David à Villeurbanne, Stéphane à Grenoble et je réside dans les environs de Bourg En Bresse. On se voit assez peu en dehors des concerts, juste pour des week end de travail. Mais l’énorme de travail personnel réalisé en amont plait aux autres membres, car chacun peut ainsi juger celui de l’autre qui, en général, va dans le même sens. C’est un truc qui est rare ! De par mon expérience, et Jo en a encore plus que moi, je n’ai jamais connu autant de démocratie dans un groupe.

Jo: L’objectif de faire la meilleure musique possible est identique pour tous, sans égo surdimensionné. C’est ce qui fait que ça fonctionne, que les morceaux sonnent, en choisissant les meilleures idées démocratiquement.

Markus: Du fait de l’éloignement, il y a des votes sur tableaux Excel !

– En quoi est il différent des autres productions de Power Metal ?

Jo: Ben c’est mieux, tout simplement ! (rires)

Markus: Notre musique est ce qu’elle est et nous n’avons pas non plus réinventé le style ! Par contre, l’amalgame lié au fait de venir d’horizons différents, avec une expérience diversifiée, permet à chacun d’apporter une créativité qui convient à tous.

Le truc qui est rigolo, c’est qu’aucun d’entre nous ne vient à 100% du Power Metal. Flo est un peu « extrême », Stef est plus Hard Rock « Eighties », moi je suis « néo classique », Jo et David ont leur expérience Nightmare qui parle, sans oublier Dio

– Il en a la voix !

Markus: Déjà il en a la voix, mais en plus il aime ça ! Et le mélange a fait que finalement, « tac », c’est du Power Metal !!! Cela aurait pu être tout autre chose, du Hard Rock plus classique, même si on sent qu’il y en a quelques petites touches, tout comme il y a un peu de Rock teinté 80’s.

Jo: Sur le prochain album, il y aura des influences Trash plus présentes, avec des choses plus « pêchues », amenées par Florian.

Markus: Je trouve que le dénominateur commun sur le premier, comme sur le futur second album, ce sont les mélodies et les refrains que l’on va avoir envie de chanter. Même pour les guitares il faut de la nuance C’est obligatoire pour le style de musique que j’aime ! Il n’y a moins d’intérêt si c’est pour enfoncer le pied au plancher tout le temps ! Nous essayons qu’il y ait un peu de délicatesse, c’est de l’art !

– Peux-tu nous donner un argument pour convaincre le public d’écouter et de se procurer l’album ?

Jo: L’argument est clair: Nous prenons un plaisir monstrueux à faire notre musique, à monter sur scène, à composer, et ça doit se ressentir quelque part. Ce que l’on joue apporte tellement de sensations qu’il est essentiel de les partager au public qui nous écoute. Le plaisir de jouer et d’être ensemble est communicatif.

Markus: Tout à l’heure, lors de la session d’autographes organisée par le festival à notre stand de merchandising, beaucoup de gens nous ont dit : « Vous prenez du plaisir et nous aussi, c’est communicatif ! Tu vois, c’est un argument pour faire adhérer à notre projet. C’est super important qu’il y ait des sentiments et un échange.

Jo: Il suffit de voir les yeux brillants dans la foule pour sentir le plaisir pris en nous écoutant ! C’est vraiment pour ça que l’on fait de la musique, nous sommes restés comme des enfants ! On a envie que tout le monde nous aime.

– Reprenez vous des titres de Nightmare en Live ?

Jo: oui, quelques uns, mais on reprendra de moins en moins, car bientôt il y aura 2 albums. C’était quand même une étape de 3 des membres du groupe, et cela a permis de faire la transition. Je pense qu’aujourd’hui, nous avons des compositions qui sont autrement plus intéressantes, même si il y a des morceaux que l’on adore.

Markus: Au début, il n’y avait uniquement des titres de Nightmare, puis nos propres compositions se sont imposées au fur et à mesure. Mais je pense que l’on gardera toujours un morceau, certainement « Lord Of Of The Sky », que l’on a joué tout à l’heure. Il y aura toujours un petit clin d’œil.

– Peux-tu nous parler de tes deux autres groupes, Now Or Never et Temple Of Dio, et des musiciens qui en font partie?

Jo: Aujourd’hui nous sommes en plein travail sur les compositions d’Oblivion, avec également pas mal de dates. Temple Of Dio est un peu en stand by, car je ne peux pas être partout en même temps. C’est usant de continuer à dépenser de l’énergie pour ce groupe, pourtant je l’adore. Mais pour dire la vérité, j’ai tellement de satisfaction à composer, que faire de la reprise reste secondaire. Il faut reconnaitre que ce projet là m’a donné l’occasion de faire des dates super intéressantes.

Markus: Le phénomène tribute est devenu important en France. D’autant qu’avec une voix aussi proche de l’original, la qualité est au rendez vous.

– Et le fait que Dio ne soit plus là ajoute un impact supplémentaire…

Markus: C’est vrai qu’un tribute a un peu plus de sens quand le groupe n’existe plus, que l’on a plus aucune chance de le voir ! Par exemple, un tribute des Beatles peut être intéressant, alors que celui de Metallica le serait un peu moins.

Jo: pour ma part c’est une parenthèse, quelque chose en plus et un plaisir différent aussi, je ne le cache pas. Concernant Now Or Never, nous sommes dans une période de transition, qui se traduit actuellement par une pause. Il y a quand même eu la sortie de 2 albums qui ont bien marché. Il est fort possible que ça continue, mais aujourd’hui, c’est davantage le groupe de Ricky Marx que le mien. A partir du moment ou la décision est prise à la base, je n’en ressens aucune frustration. nous faisons une pause en ce moment, avec peut être un changement d’orientation, ou un troisième album, on verra bien.

Oblivion reste ma priorité !

– Qu’écoutez-vous en ce moment ?

 Jo: Je très suis branché Symphony X, surtout au niveau du chant. Après il y a de très bons groupes, comme Eclipse qui a joué tout à l’heure. Mais l’harmonie liée à l’agressivité de la voix de Symphony X se démarque vraiment.

Markus: J’adore les ténors du Hard Rock comme Whitesnake, et suis un fan absolu d’Yngwie Malmsteen. Riot reste un de mes groupes préférés, sans oublier de nombreuses formations à découvrir. Comme ce formidable groupe grec, hyper technique avec des mélodies magnifiques qui s’appelle Wardrum.

Markus: Il y a également Masterplan, ou Candlemass dans un registre plus Doom.

Jo: On a la chance avec internet de découvrir plein de choses, parmi un nombre de groupes hallucinant !

– Quels sont les projets d’Oblivion ?

Markus: C’est l’album, dont la sortie est prévue en 2019, est déjà bien avancé à ce jour. Les compositions sont terminées, avec les lignes de chant bien travaillées. Nous allons terminer l’enregistrement d’ici à la fin de l’année, pour s’attacher à la production. Il y aura une belle surprise, puisqu’un producteur de renom vient de donner son accord. Nous avons bossé comme des dingues pour ce deuxième album !

Jo: 25 morceaux étaient terminés et il a fallu en choisir 10 ! La sélection a été difficile, un véritable crève cœur !

– Vous n’avez pas pensé à faire un double album ?

Jo: Nous voulions vraiment 10 morceaux de tueurs !

Markus: Peut-être 12, si on parvient à trouver le financement. On a tellement du faire abstraction de titres qui nous plaisent !

– Un dernier mot pour les lecteurs de Ride The Sky?

Jo: Oblivion est là, et nous comptons bien être dans l’actualité en début d’année avec la sortie de notre album. On espère que l’occasion nous sera donnée de le promouvoir en étant sur la route et en tournée.

Markus: Et pour ceux qui n’ont pas encore eu l’occasion d’écouter le premier album (« Resilence » ndr) sorti en mars 2018, ne vous gênez pas, c’est toujours d’actualité. Il est disponible sur toutes les plateformes.

Encore un grand merci Jo et Markus pour votre patience et pour avoir pris le temps de répondre aux questions de Ride The Sky !

Réalisation: Marie-France BOUCLY
Photos © 2018 Alain BOUCLY

Monster Truck revient en France pour 2 dates, les 10 et 11 mai 2019. Les canadiens se produiront vendredi 10 mai 2019 à Savigny Le Temple / « l’empreinte », et le lendemain au « Forum » de Vauréal.

« Sittin’ Heavy », leur crucial et puissant deuxième album a vraiment permis à Monster Truck de prendre son envol au niveau international. En 18 mois  le quatuor canadien  a donné plus de 150 concerts à travers le monde. Si le groupe a eu l’occasion de partager les scènes de Nickelback, Billy Talent, Deep Purple, Black Stone Cherry, Volbeat, The Temperance Movement, Jane’s Addiction, Rob Zombie ou Alter Bridge, il n’a oublié de se produire aussi en tête d’affiche.

En France on retiendra un passage archi complet à la Maroquinerie, à Paris et plusieurs dates en province qui ont largement contribué à renforcer la réputation  du combo dans notre pays.

C’est donc sur la route, que ce nouvel album a pris forme, les musiciens utilisant leur temps libre pour composer un max et enregistrer des démos qu’ils envoyaient au producteur Dan Weller (SiKth, Young Guns, Enter Shikari). Puis c’est à nouveau aux Echo Mountain Studios d’Asheville, en Caroline de Nord, que l’enregistrement final s’est déroulé.

Aucun doute, « True Rockers » reflète cette spontanéité brute et surtout plaisir que ces quatre musiciens ont lorsqu’ils jouent et partagent leur musique.

C’est ce que le public français a pu encore contaster le 3 décembre dernier, à l’Elysée Montmartre, lors de l’excellente prestation de Monster Truck en première partie de Black Stone Cherry.

Bien décidé à conquérir le public de l’Hexagone, le groupe sera de retour dans notre pays au mois de mai, pour deux dates dans deux des clubs les plus rock’n’roll de banlieue parisienne ! Deux concerts qui en appelleront d’autres, très bientôt, en province.

Regardez la lyric vidéo de « Devil Don’t Care » :

Découvrez un extrait de l’album « True Rockers » avec le titre « Evolution » :