Ce coffret collector digipack 3 disques comprendra:
– 1 CD de titres studio et inédits
– 1 CD live
– 1 DVD « Rockin’ Class Hero », documentaire retraçant la carrière de Little Bob :
Découvrez le teaser réalisé par Laury:
HIGH TIMES 76 – 88 : Le meilleur de Little Bob Story (Teaser)
Publié par Little Bob sur vendredi 16 février 2018
Little Bob se confie lors de l’interview réalisée par Marie-France Boucly à La Traverse de Cléon. A lire ICI
Tout a commencé autour du grand port du nord de la France.
Un trou grisâtre, balayé par le vent, appelé Le Havre.
Tant visuellement qu’au niveau de l’esprit qui y règne, Le Havre est en France ce qui se rapproche le plus de Liverpool, Détroit ou Newark (New Jersey) avec son lot de pétroliers, de raffineries, d’usines chimiques ou automobiles, d’entrepôts, de dockers etc …
C’est de là que vient Little Bob, et pour ceux pour qui ces choses là ont de l’importance, sachez que l’histoire de Little Bob est parsemée de tous les bons ingrédients du Rock ‘N’Roll.
Bob en connaît plus que quiconque en matière de rues et bas fonds.
Cela fait un moment qu’il est sur le créneau, jouant dans les endroits les plus retirés, traçant la voie à mesure qu’il sillonnait le pays, tournant inlassablement comme si sa vie en dépendait.
Partout en Europe et surtout en Grande Bretagne (plus de 300 concerts), attirant à ses prestations les plus intraitables des rocks critiques qui se fendirent d’articles dithyrambiques sur le « hurleur d’un mètre soixante pas plus » et son « Heavy R’n’B » blanc. Ou peut-être s’agissait-il de « Hard Core Garage Pub Rock » ? Les hebdomadaires brittons, « New Musical Express », « Sound » et « Melody Maker » allèrent jusqu’à le surnommer le « MC5 » ou « Dr Feelgood » français.
Little Bob est un des pionniers du Rock français, à ne pas confondre évidemment avec le Rock EN français. En effet, à ce jour, Bob chante toujours en anglais, et ce depuis l’époque où le simple fait de s’exprimer aussi était au minimum un gage de qualité, distinction et swing par rapport à la variété française. Non pas que Bob n’aime pas la langue de Voltaire, mais il estime, en esthète de la musique qu’il aime, que c’est mieux ainsi !
Little Bob voue un véritable culte à la façon de chanter des « vocalistes » du Rock et du Blues, de Little Richard à Howling Wolf ou Eric Burdon, qu’il a aujourd’hui rejoint dans le cercle des grands et, pour lui, brailler en anglais représente toujours un parti pris, un pacte délibéré, une révolte profonde contre les lois du « Show Biz » et les « quotas » des médias audiovisuels . Il sait évidemment que cela l’empêche de toucher et d’être suivi par un public plus important.
Avec sa voix qui hurle aux étoiles il chante le Rock et le Blues qui nous soulèvent la peau et tourmentent nos sens.
L’essentiel est là : une des plus belles voix du Rock qui balance comme personne des ballades poignantes et émouvantes, des Blues lancinants et des Rocks torrides.
Avec le temps son Rock a évolué vers une musique plus profonde, plus basique, plus près des racines, certainement moins speed et moins « bruyante », mais toujours aussi puissante et envoûtante.