Just_Like_You_cover_album

 

[English Version down below]

L’histoire de Falling In Reverse, ou plutôt de Ronnie Radke, n’est plus à présenter. Le retour du chanteur sur la scène a provoqué un véritable raz de marée à sa sortie de prison il y a 5 ans. L’occasion pour lui et sa bande de régler ses comptes avec son ancien groupe, lançant le très bon The Drug In Me Is You teinté emocore de 2006 (la presque suite de Dying Is Your Latest Fashion).

En 2013, le groupe dévoile Fashionably Late, un album autant surprenant qu’abhorré. Les paroles ne sont plus des attaques sur Escape The Fate mais perdent en qualité. Les solos de guitare sont tout simplement absents et le dupstep apparait, mais la surprise la plus grande reste la nouvelle technique vocale de Ronnie… le rap, qu’on ne pouvait voir venir. L’album reçoit des bonnes critiques une fois sorti, après avoir déclenché un torrent de haine avec le premier single « Alone ».
En 2015, Just Like You sort, et une nouvelle fois le groupe ne fait pas ce que l’on attend eux. L’album ne m’a tout simplement pas marqué. Je dis cela après une bonne dizaine d’écoute de la galette, sinon je vous aurait fortement conseillé de perdre une heure à l’écouter.
Avec un début extrêmement bon, « Chemical Prisoner » et « God, If You Are Above » rappellent l’album référence qui a dévoilé Ronnie au plus grand nombre, mais la suite perd en qualité et en intérêt. Le titre éponyme est plutôt agréable mais sent tellement Good Charlotte qu’on se sent déçu.
« Wait & See » et « Die For You » sont deux titres qui font partie des morceaux qui valent le coup. La ballade « Brother », en hommage au frère de Ronnie décédé peu avant, est poignante et inattaquable de par l’émotion qui en ressort.
La fin de la série des « Guillotine », 4ème du nom, est réjouissante. Je ne suis pas un fan des morceaux qui continuent albums après albums, tant cette suite-là a perdu en qualité au bout de 9 ans. « My Apocalypse » a elle aussi droit à sa suite dans l’édition deluxe, mais reste bien éloignée de la première sans être pour autant mauvaise.
Just Like You est un album encore une fois surprenant, mais cette fois décevant. Où est passé Jacky Vincent ? Plutôt absent sur le deuxième album, cette fois on le cherche partout, par pitié arrêtez avec ces breakdowns générique et remettez-vous à jouer des solos hallucinants comme il sait les faire.

2.5/5
1. « Chemical Prisoner »
2. « God, If You Are Above … »
3. « Sexy Drug »
4. « Just Like You »
5. « Guillotine IV (The Final Chapter) »
6. « Stay Away »
7. « Wait and See »
8. « The Bitter End »
9. « My Heart’s To Blame »
10. « Get Me Out »
11. « Die For You »
12. « Brother »
13. My Apocalypse II
14. Pray

 

ENGLISH VERSION

The story of Falling In Reverse, or maybe the one of Ronnie Radke, is not anymore to be presented. The singer’s return on the scene was greatly expected at his exit of prison 5 years ago. This was opportunity for him and his band to attack his former band, releasing the very good  The Drug In Me Is You, containing a « 2006 emocore » (almost Dying Is Your Latest Fashion’s sequel).

In 2013, the band released Fashionably Late, an as surprising as hated. The lyrics are not about Escape The Fate anymore, guitar solos disappeared  and dubstep music appeared. The greatest surprise of the album remained in the new vocal technique used by Ronnie… rapping. Fashionably Late received good amount of reviews when released, despite all the bad reactions towards the single Alone.

This year, Just Like You came out, and one more, the band does not play the they’re expected to do. To be honest, nothing about this album is memorable. After 10 listenings, I do not recommend you to give an hour to this album.

With an extremely good beginning, « Chemical Prisonner » and « God, If You Are Above » remind us of Escape The Fate’s debut, but the songs left to listen are not that good. The title-track, despite being catchy as fuck, is a Good Charlotte song: plagiarism ? Almost it. « Wait and See » and « Die For You » are probably the two other only good songs. « Brother », a tribute to Ronnie’s brother who passed last year, is a fully charged with emotion song.

The end of the « Guillotine » series, the 4th one this time,  is a very good thing. I’m not the kind of person who likes to listen to series of song, especially that one who had just gotten worse in 9 years. « My Apocalypse » has also its sequel here, but does not match the first one, sadly this track is only on the Deluxe Edition.

Just Like You is a surprising record, but deceiving. Where the fuck is Jacky Vincent ? I thought he disappeared on Fashionably Late, I guess he just was not aware that his band was going to record a new album, which could explained why there’s no guitar solo on this but an amount of generic breakdowns.

2.5/5

 

Chronique : Turbowolf – Two Hands

Publié : 14 mai 2015 par Quentin V. dans Chroniques, Musique
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Two Hands

Turbowolf est un groupe de rock actif depuis 2007 et semblent depuis, promis à un bel avenir. Ils sortent cette année leur second album : Two Hands. Sera t-il aussi savoureux que j’ai pu l’imaginer ?

Malheureusement non, je m’explique… Je considère Turbowolf comme un groupe au potentiel dingue, ils ont développé un son de guitare jouissif et en fait bon usage grâce à une énergie folle. Mais cet album est selon moi, un gâchis. Principalement du fait qu’il a subi les frais d’une promotion désastreuse, car beaucoup trop bonne : quatre chansons ont été dévoilées et les deux singles sont pour moi, les plus efficaces. Donc je dois bien admettre qu’après avoir écouté ces deux tubes en puissance, et m’être jeté sur l’album, ce dernier dans sa globalité s’est révélé bien moins convaincant à mes yeux. Reste le refrain de « American Mirrors » sympathique, et les rifts de « Good Hand » ou « Twelve Houses » attractifs. Mon regard s’avère peut être être trop négatif, car après tout je ne pense pas que ce soit un mauvais album. Un album décevant, mais pas non plus un mauvais album. D’autant plus que ce que je traitai comme des défauts sur le premier album, a été corrigé : la production est meilleure pour le plus grand bénéfice de la guitare, les mélodies mieux travaillées et plus accessibles.

Je pense simplement que Turbowolf est capable de mieux, car c’est il fait déjà parti de mes coups de cœur en ce qui concerne les groupes fraîchement débarqués de la nouvelle génération. Je suis persuadé qu’ils sortiront un jour un album parfait ou presque, d’avantage travaillé… Ce ne sera pas « Two Hands » en ce qui me concerne.

Ma note : 6,5/10

Le Top des chansons de l’album :
Rabbit’s Foot
Solid Gold

PS : Ces titres là sont vraiment à écouter !

La liste des pistes :
01. Invisible Hand
02. Rabbit’s Foot
03. Solid Gold
04. American Mirrors
05. Toy Memaha
06. Nine Lives
07. Good Hand
08. MK Ultra
09. Twelve Houses
10. Rich Gift
11. Pale Horse

Raise A Little Hell

The Answer est un groupe de rock formé en 2000, ils ont pour réputation d’avoir été élus meilleur nouveau groupe de rock en 2005 par le magazine « Classic Rock ». C’est pourquoi chacun de leur album est attendu au tournant par un certain nombre de passionnés du genre. Cette année alors, nous parvient « Raise A Little Hell », qu’en est-il ?

N’étant honnêtement pas un fan du groupe (question de cœur), je ne noterai pas cet album. Cependant, je peux vous dire que d’après mes critères personnels, « Raise A Little Hell » apporte quelque-chose à leur discographie et est donc une bonne surprise. Car tout en continuant à s’inspirer des groupes de rock et de hard rock des années 70-80, « The Answer » propose un son plus brut et authentique que celui de la production précédente. Contribuant ainsi, à une évolution.

« Raise A Little Hell » sera sans doute un vrai petit plaisir pour les rockeurs nostalgiques en quête de sujets rebelles, et de vielles compositions Hard Rock remises au goût du jour.

Le Top des chansons de l’album :
Long Live The Renegades
Last Day Of Summer
I Am What I Am
Raise A Little Hell

La liste des pistes :
01. Long Live The Renegades
02. The Other Side
03. Aristocrat
04. Cigarettes And Regret
05. Last Day Of Summer
06. Strange Kinda’ Nothing
07. I Am What I Am
08. Whiplash
09. Gone Too Long
10. Red
11. I Am Cured
12. Raise A Little Hell

Chronique : We Are Harlot – We Are Harlot

Publié : 16 avril 2015 par Quentin V. dans Chroniques, Musique
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We Are Harlot

We Are Harlot est un groupe de hard rock formé en 2011 par Donney Worsnop, l’ex chanteur de Asking Alexandria. Ils sortent cette année, leur premier album officiel.

La force de cet éponyme frappe comme un fléau dès les premiers instants : « We are Harlot » communique une énergie folle sans jamais tomber dans le stéréotype. Le tout sur une production de première qualité. J’ai été agréablement surpris de voir que l’album alternait entre différents styles, grâce à divers influences tel que du rock, et même du Punk (« Never Turn Back » m’a rappelé un air de Gob). Il est regrettable cependant, que ce dernier souffre de quelques répétitions entre une ou deux mélodies (le refrain de Dirty Little Things et de Denial par exemple, les deux que je préfère pour l’occasion).

« We Are Harlot » est un premier album concluant, qui nous offre un aperçu du potentiel de cette formation. Si les rifts et le son atteignent le maximum du thermomètre, j’en attend cependant encore un peu plus des thèmes abordés, des refrains et de leur diversité même si l’ensemble est créatif. C’est pour moi une bande née étincelante, mais je suis persuadé qu’elle peut s’enflammer encore.

Ma note : 7,5/10

Le Top des chansons de l’album :
Dirty Little Things / Denial
Love For The Night
I Tried

La liste des pistes :
01. Dancing On Nails
02. Dirty Little Things
03. Someday
04. Denial
05. Easier To Leave
06. One More Night
07. Never Turn Back
08. The One
09. Love For The Night
10. Flying Too Close To The Sun
11. I Tried

Cancer-Bats-art

CANCER BATS
Searching For Zero
Noise Church Records / H.I.M Media

Quel bonheur d’avoir découvert CANCER BATS en première partie de Dillinger Escape Plan à l’Aeronef lors de leur passage en 2010! C’est donc un réel plaisir que de me replonger dans l’univers de ce combo de sludgecore plus nerveux que la moyenne ! Toujours aussi hardcore ‘n’roll que par le passé, une ligne de conduite faite de sueur poisseuse et d’effluves bourboneuses, emmené par un pur frontman charismatique. Guitare basse batterie, c’est l’autoroute, faite d’excès de vitesse et de freinages d’urgence dantesques (après avoir plus ou moins conservé une bonne allure, on pile net sur « Beelzebub » pour bomber dar dar avec l’autre bien nommé « Devil’s Blood »). Nous trouverons aussi un « All Hail » à la Biohazard avec wah wah à l’appui, et une bonne dose de stoner (celui des bayous de la Nouvelle Orléans), qu’il se veut rock (« Buds ») ou incantatoire (« Dusted »). Les dix titres de Searching For Zero nous prennent de plein fouet, pauvre crash test humains que nous sommes, pour nous laisser sur le carreau dans une mare de sang, et avec un éternel sourire en guise de remerciement de cette chevauché outerspace !
DJ Neurotic

 

Chronique : Three Days Grace – Human

Publié : 30 mars 2015 par Quentin V. dans Chroniques, Musique
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Human

Lorsqu’un groupe est aussi notoire que Three Days Grace, remplacer le chanteur Leader s’avère être une épreuve périlleuse. À peine « Human » a t-il été annoncé qu’il était déjà décrié par les fans de Adam Gontier qui refusaient de voir leur idole s’en aller. Pour eux, la bande avait déjà perdu une partie de son âme. Pourtant, je pense que Matt Walst peut offrir une partie de sa propre âme et apporter un vent de fraîcheur… Est-ce le cas ?

Nous allons découvrir cela ensemble en analysant chaque titre :
Human Race : « Human Race » ouvre l’album de manière étonnante, c’est un demi-tempo. Aux premières écoutes, le tout semble être un sacré bazar. Trois parties bien distinctes se chevauchent les unes aux autres, chacune tirant leur force et leur efficacité de l’ambiance pesante que génère le morceau. Une atmosphère noire et jouissive qui s’avère être nouvelle, c’est un très bon départ.

Painkiller : Le premier single est une hymne qu’on reprendra dans les stades, le rift principal va droit au but… Ce n’est pas la chanson qui représente le mieux l’album, mais elle le promeut juste comme il le faut.

Fallen Angel : Les couplets maléfiques en collision avec le refrain font de ce morceau un véritable tube en puissance, et l’un de mes préférés. Ce même refrain s’avère être si puissant grâce aux tons vocaux que peut atteindre Matt, et la manière dont ils sont mixés.

Landmine : Une basse protubérante, un son de guitare et un chant cru. « Landmine » comme si elle venait des tréfonds des profondeurs de la terre, propose un son différent. Ce n’est pas la chanson que je trouve la plus accrocheuse mais son rythme Rock colle au cerveau. C’est une bonne idée.

Tell Me Why : S’inspire du concept de « Fallen Angel » avec une transition entre couplets sombres et refrain percutant. Sauf que cette fois-ci la mélodie est moins régulière. « Tell Me Why » n’est pas aussi efficace que le dernier morceau cité, mais reste tout de même assez catchy rappelant quelques airs de « Never Too Late » dans les versets.

I Am Machine : Je trouve ce titre incroyable, la répétitivité volontaire du chant de Matt rappelle au thème de « l’habitude mécanique et incessante » qui me passionne.

So What : « So What » même si elle se démarque, est sans doute la chanson la moins originale de l’album puisqu’elle reprend une intro et un air ressemblant à ceux de « Operate » avec plus d’énergie, et la patte de Matt. Une composition améliorée en quelque-sorte puisque c’est sans conteste une hymne, qui jouit d’une bonne instrumentale.

Car Crash : Un morceau intéressant puisqu’il dispose d’un aspect authentique, jouant sur une progression de plus en plus intense. Il se bonifie au fil des écoutes en dépit du manque d’attractivité qu’il pourrait laisser présager lors des premières écoutes.

Nothing’s Fair In Love And War : La répétitivité des paroles commence à devenir redondante (puisqu’elle n’a pas vraiment de sens sur cette chanson, contrairement à « I Am Machine » par exemple). Du coup, le tout se grave facilement dans le crâne.

One Too Many : « One Too Many » capte grâce à un rift bien trouvé, et aurait pu être un tube si elle suscitait un peu plus d’impact.

The End Is Not The Answer : Est à mon sens dispensable, car responsable de l’essoufflement de l’album. « The End Is Not The Answer » tout comme les deux titres précédents, aurait du être peaufiné d’avantage.

The Real You : L’album termine par ce morceau étrange, qui met en avant un aria de piano glauque. Ayant le mérite d’être plus intéressant musicalement que ses successeurs directs, l’album se clôture sur une note positive.

« Human » est un album qui m’a plu, même si je reste conscient des défauts dont il souffre : Inégal du fait de quelques morceaux peu inspirés ou peu travaillés, et suffocant dans ses dernières minutes notamment à cause des paroles. Mais malgré tout, Matt a su d’après moi, apporter de nouvelles forces au groupe. Une ambiance sombre, et des thèmes fascinants (L’addiction, l’habitude, les humains, les machines…) saupoudré de ses refrains addictifs. Three Days Grace est la preuve qu’un important bouleversement de carrière ne pas peut être que mauvais ou décourageant… Bien au contraire !

Le top 5 des chansons de l’album :
Landmine
Painkiller
Human Race
Fallen Angel
I Am Machine

La liste des pistes :
01. Human Race
02. Painkiller
03. Fallen Angel
04. Landmine
05. Tell Me Why
06. I Am Machine
07. So What
08. Car Crash
09. Nothing’s Fair In Love and War
10. One Too Many
11. The End Is Not the Answer
12. The Real You

Black Veil Brides IV

Voici une chronique bien particulière qu’est cette dernière. Celles écrites récemment exception faîte avec Papa Roach et son album « F.E.A.R », étaient pour la plupart positives. C’est pourquoi j’ai décidé aujourd’hui de parler d’une œuvre que je n’aime pas, histoire d’illustrer ma vision sur la musique. Le but n’étant pas de descendre un album ou un artiste (je n’ai rien contre Black Veil Brides bien au contraire) mais de vous proposer un point de vue qui je l’espère, pourrait être constructif.

Donc Black Veil Brides est un groupe formé en 2006 et leur album éponyme est celui que j’ai le moins aimé en 2014. Plusieurs raisons à cela, la première étant la monotonie que je subi à chaque écoute : Les guitaristes font dans le bon heavy et le chanteur à une voix intéressante, car unique. Cependant, il me semble qu’il ne l’exploite pas à son juste potentiel puisque les refrains me paraissent téléphonés. Seul le single « Hearts On Fire » propose une certaine surprise à mon égard (et encore). C’est bien ce qui déplaît avec ce « Black Veil Brides IV », la sensation que tout est trop classique et déjà revisité. Vous me direz, ce n’est pas parce qu’on fait dans le déjà-entendu que c’est forcément mauvais (Airbourne en est la preuve). Oui, seulement j’ai l’impression d’avoir entendu mieux dans le genre la même année, et quand je vois les possibilités qui se sont envolées… Il y avait matière à embellir la recette pour faire de ces compositions du heavy, certes classique, mais remanié avec fraîcheur et à leur sauce.

« Black Veil Brides IV » n’est pas catastrophique non plus et est plutôt bon techniquement. Seulement, c’est le seul véritable point positif que je lui ai trouvé puisque ma fibre émotive n’a pas été effleurée. Un fait nuisant grandement à son efficacité globale.

La liste des pistes :
01. Hearts On Fire
02. Faithless
03. Devil In The Mirror
04. Goodbye Agony
05. World Of Sacrifice
06. Last Rites
07. Stolen Omen
08. Walk Away
09. Drag Me To The Grave
10. The Shaterred God
11. Crown Of Thorns

Chronique : Santa Cruz – Santa Cruz

Publié : 7 mars 2015 par Quentin V. dans Chroniques, Musique
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Santa Cruz est un groupe de metal formé en 2007 qui se veut incroyablement prometteur. Ils sortent cette année leur second album, l’éponyme. Qu’en est-il ? Va t-il transcender ou décevoir les jeunes hard rockeurs en manque de nouveautés testostéronées ?

Santa Cruz

Même si je pense qu’encore une fois, la majorité préférera leur premier album… cet éponyme sera sans doute un vrai petit plaisir pour chacun. Tout en gardant une énergie intacte digne des années d’AC/DC, les tornades de Santa Cruz proposent un son de meilleure production et des refrains plus mélodieux. Pour ma part, il ne s’agira pas d’une liste de chansons qui me feraient bondir dans tous les sens, mais plutôt un ensemble puissant, que je réécouterai avec attention pour en ressentir le frisson de chaque rift. On notera également une idée fraîche qui se retrouve sur le morceau « Bye Bye Babylon ». Celle d’une incrustation posée entre quelques rifts énervés, et qui ne nuit étrangement pas au dynamisme de la composition. S’avérant cohérente.

Au fait, selon vous, le « I Believe I Can Fly » de la chanson « Bonafide Heroes » pourrait-il être un clin d’œil à la chanson du même titre que tout le monde connaît ?

Le top 5 des chansons de l’album :
05. We Are The Ones To Fall
04. Velvet Rope
03. Let Them Burn
02. Wasted And Wounded
01. My Remedy

La liste des pistes :
01. Bonafide Heroes
02. Velvet Rope
03. My Remedy
04. 6 (66) Feet Under
05. Bye Bye Babylon
06. We Are The Ones To Fall
07. Wasted And Wounded
08. Let Them Burn
09. Vagabonds (Sing With Me)
10. Can You Feel The Rain

Beyond Chronicles est un groupe de melodic death metal formé en 2013, issu du projet « Chronicles ». Il est composé de Charles K au chant, Carrie L.W. à la guitare, Julien Gibson à la rythmique et au chant clair, Niklas à la basse, ainsi que de Nate à la batterie. Avec « Shatter » il sortent leur premier EP cette année, alors qu’en es t-il ?

Shatter

Je dois être honnête, à la base je ne suis pas un grand fan de death metal malgré son atmosphère agréablement pesante. Mais allié aux airs de heavy metal, le melodic death metal de « Beyond Chronicles » a de quoi attirer mon attention. Et selon moi, « Shatter » est un EP de bon cru pour plusieurs raisons. La plus importante étant la sincérité de l’œuvre, l’enthousiasme des musiciens est perceptible à travers les lignes de chacune des compositions et de leur performance. Aussi, l’aspect mélodique est plus présent qu’il n’y paraît, et est l’élément qui a attiré mon attention malgré son apparence discrète. Le guitariste soliste donne vie au tout grâce à des rifts gracieux, et bien sûr, le reste de la bande suit avec autant de passion.

Si vous êtes friand de death metal melodic, « Shatter » devrait vous plaire sans trop de problèmes et peut être verrez vous en ce groupe, un nouveau porte étendard. Quoiqu’il en soit, on ne peut nier le travail fourni par « Beyond Chronicles » et le potentiel qu’il représente à défaut d’originalité. Si je devais les encourager et leur faire part de mon avis personnel, je leur proposerai de continuer à persévérer dans la subtilité des soli qui ferait à mon sens, leur plus puissant atout. Et surtout… de continuer d’écrire avec le cœur comme ils l’ont fait jusqu’à présent. Que ce soit dans une direction ou un autre, la puissance du chant « screaming », ou le tranchant de la guitare.

J’ai particulièrement aimé :
« No Rising Sun » et « Where I Belong »

La liste des pistes :
01. Unbreakable
02. Bereavement
03. Where I Belong
04. New Paradise
05. Born To Die
06. No Rising Sun

Pour plus d’informations :

La mauvaise nouvelle est tombée comme un couperet pour les fans des légendaires Iron Maiden. Bruce Dickinson, la lame d’or, souffre d’un cancer. L’information précisant qu’il est sous traitement en chimiothérapie circule depuis le 19 février. Un contrôle de routine avant Noël a révélé une tumeur cancéreuse à la langue. Les pronostiques sont bons car la tumeur a été repérée tôt.

Le batteur du groupe Niko McBrain est optimiste car le diagnostique a été fait au début et que le combat du chanteur a déjà commencé très tôt également. Par ailleurs, il a souligné qu’un album est prévu cette année lors d’une interview à 98.7 the Gater. « L’album est en cours. On attend que Dickinson soit en forme pour faire le lancement», a-t-il ajouté.