rock n fest 2017 n hagenPour cette 6ème édition du Rock’N Festival, c’est une affiche exceptionnelle qui va prendre possession de la scène du « Forum » Centre Culturel de Chauny(02) , le 1er avril 2017. Un nouvelle fois l’organisation propose des artistes de renom venus des 4 coins de l’Europe, mais aussi une variété de styles qui est la marque de fabrique de ce festival unique en son genre. Mante sera le seul représentant du rock hexagonal, car Chris Slade nous vient du Royaume Uni et Blues Pills de Suède , Elin Larsson étant originaire de ce pays. Il ne manquait plus qu’une star parmi les stars  pour tenir le haut de l’affiche, et c’est à l’allemande Nina Hagen que revient l’honneur de nous délivrer les extravagances dont elle a le secret, avec son talent vocal hors normes.

C’est une véritable chance qui nous est offert de participer à un évènement de cet envergure, dans une magnifique salle ou toutes les conditions sont réunies pour passer un moment inoubliable.

Les préventes sont dores et déjà ouvertes et les billets risquent de partir rapidement ! Cliquez sur un des liens ci dessous pour accéder directement à la réservation. Weezevent étant partenaire officiel du Rock’N Festival, les frais de location sont réduits. Les billets sont également en vente dans les réseaux habituels. ( Fnac, Auchan, Cultura, Leclerc…)

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Une chanteuse guitariste arpente les Peep show parisiens et s’amourache immédiatement de deux mystérieux jeunes hommes au cours du printemps 2015.Ensemble ils partagent le même goût pour des groupes résolument modernes (Foals, Django Django, Tame Impala) autant que pour Debussy ou Hendrix, et surtout pour la provocation de Gainsbourg, l’anti-classe de Gainsbarre. Mante est né.

Ayant acquis individuellement une expérience scénique en jouant notamment au Canada, en assurant des premières parties telles que The Struts, Stuck in The Sound, Mademoiselle K… ou en suivant des formations aux rencontres d’Astaffort chez Francis Cabrel , Mante et ses deux compères sont libérés de toute bienséance et déchirés entre l’envie de faire du gros rock dégueulasse , de l’electro pop et de la chanson française classieuse.

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chris-slade-chauny-01_04_2017bLe batteur d’AC/DC a un cv énorme : il commence sa carrière pro avec Tom Jones en 1963 ! Puis collectionne les disques d’or avec Manfred Mann’s Earth Band, Uriah Heep, Gary Numan, The Firm avec Jimmy Page, Gary Moore… Il tourne également avec de nombreux artistes, dont David Gilmour. Chris Slade rejoint AC/DC sur le mythique album « Razors Edge ».

Sa puissance, sa mise en place diaboliquement métronomique et son kit avec les 2 grosses caisses latérales marque l’histoire du Rock : l’album d’AC/DC « Live At Donington » en est un témoignage brulant. Il prend ensuite la place de Carl Palmer dans Asia pour plusieurs albums. Il est de retour dans AC/DC depuis 2015, en remplacement de Phil Rudd. En parallèle, il propose avec les 5 musiciens de son groupe Chris Slade Timeline un set retraçant le côté Rock/Hard Rock de sa carrière.

Si vous ne connaissez pas encore Blues Pills, je vous conseille de faire le nécessaire. Surtout si vous êtes adeptes de petits bijoux de rock psychédélique typés années 70.

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Frôlant, voire franchissant carrément les frontières du métal, ses petits jeunes en ont sous le pied : guitare crunchy, soli débridés, section rythmique de feu et claviers pur vintage.

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La voix en or d’Elin Larsson illumine des morceaux puissamment rock ou profondément blues et catapulte l’atmosphère dans le sillage de Janis Joplin. Essai réussi pour « Lady In Gold », second opus brillant, sur lequel les rockers se démarquent par un travail consciencieux, osant le pari de l’évolution et des influences nouvelles. Le public ne s’y est d’ailleurs pas trompé, en assurant un triomphe à Blues Pills lors de ses 2 dernières tournées européennes ou toutes les salles affichaient « sold out » !.

Nina Hagen est une femme à plusieurs facettes. D’abord une jeune fille allemande élevée à l’Est par un beau-père chanteur, communiste dissident, qui fréquentait Brecht et Heisler. Une émigrée à l’Ouest qui rencontre les premiers punks dans les hangars taggés le long du mur. Puis une star culte qui arpente la planète avec des costumes et des maquillages de théâtre, clown caméléon, s’habillant tantôt en marin, tantôt en vamp, tantôt en Lolita, toujours provocante.

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C’est un mythe, une chanteuse à la voix phénoménale, chatouillant les tympans par ses aigus ou se perdant dans des basses caverneuses, feulant, rugissant, capable de tout faire avec ses cordes vocales. Une mystique californienne qui voit des extra-terrestres et interroge son karma et dernièrement une jurée, vedette improbable d’un reality-show en Allemagne… Excessive, aux amours turbulentes, folle disent ceux qui l’aiment, originale, fantasque et artiste ! Artiste en effet, car il faut un sacré talent pour vivre et créer ces multiples rôles sans se dévoiler vraiment. Nina Hagen est capable de passer du punk à l’opéra, du rock au cabaret berlinois, des ragas à la comédie musicale ! Un talent qu’on imagine inoculé dés l’enfance au théâtre quand, sur les planches du Berliner, jouait sa mère.

Cette star absolue des années 80 sera la tête d’affiche de cette 6ème édition du Rock N Festival qui se déroulera au Forum Centre Culturel de Chauny (02300) le 1er avril 2017.

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Entretien & traduction: Sandrine CHATEL
Collaboration & photos live : © 2016 Alain BOUCLY

A l’occasion de la première édition du festival Retro C Trop à Tilloloy, Ride The Sky a rencontré 2 membres de Ten Years After avec le chanteur/guitariste Marcus Bonfanti et le batteur Ric Lee, pour un entretien exclusif.

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– Ten Years After a joué au festival de Woodstock en 1969, auriez-vous pensé atteindre cette longévité lorsque vous avez commencé ?

Ric : Ce n’est pas une question facile. Avant Woodstock, non, on pensait tous que ça allait être court. Mick Jagger avait dit la même chose quand il avait commencé, il faisait de petits concerts.

(à Marcus :) Tu as probablement pensé la même chose quand tu as commencé.

Marcus : Oui, on ne sait pas combien de temps ça va durer.

Ric : On ne sait pas, et à notre époque les groupes n’étaient pas connus pour durer longtemps. Les journaux disaient  »oh c’est juste une mode, ça passera, ils ne seront surement plus là dans 3 ans ». Mais je suis vraiment content que l’on soit encore là.

– Avec le recul, pensez-vous que votre carrière aurait été la même sans ce festival et ce titre  »I’m Going Home » ?

Ric : Il y a plusieurs facettes à cette question ! Je pense que sans Woodstock on serait probablement arrivé sur le devant de la scène deux ans plus tard. Aux Etats-Unis on remplissait des salles de cinq mille personnes environ. Si on jouait avec des groupes comme The Mothers Of Invention, Blood Sweat & Tears, et tous ceux qui avaient plus de succès médiatique que nous, on pouvait jouer devant dix mille personnes lors d’un concert en salle. Grâce à Woodstock et surtout au film de cet évènement qui est sorti un an plus tard, on a été propulsé sur la scène mondiale. Lorsque nous avons joué au Japon, au Madison Square Garden, ou dans ce genre d’endroit, nous sommes vraiment passés au niveau supérieur. Par rapport à  »I’m Going Home », on a toujours eu des avis mitigés. Je crois qu’on a fait que 6 morceaux pendant ce concert, et il y avait ce titre  »I Can’t Keep From Crying » qui était une longue improvisation. Il a été écrit par Al Kooper, on l’a joué et il a fini par durer 15 minutes ! Mais je pense qu’à Woodstock c’était moins long vu qu’on avait un set d’une heure, comme aujourd’hui. Alvin a toujours pensé que le morceau serait plus représentatif que  »I’m Going Home ». Donc c’est difficile à dire. Et je ne peux pas nier l’énorme succès de  »I’m Going Home », c’est aussi ce que les gens veulent entendre donc c’est pour ça qu’on continue à le jouer.

– Qu’est-ce qui vous motive pour continuer à monter sur scène, et êtes-vous toujours aussi heureux de le faire ?

Ric : En fait c’est la période la plus heureuse pour le groupe, parce qu’il y avait toujours beaucoup de tensions avec Alvin et Leo. Je devais souvent me mettre entre eux deux et ça devenait fatiguant et pesant. Et puis c’est difficile de monter sur scène et de ne pas savoir comment chacun va se comporter Le lineup actuel est idéal avec Marcus et Collin, donc c’est vraiment la meilleure période pour Chick et moi.

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– Comment choisissez-vous les titres que vous jouez en concerts ? Pourquoi privilégier un titre plutôt qu’un autre ?

Marcus : Je suis dans le groupe depuis deux ans et la setlist est nouvelle par rapport à ce que le groupe faisait avant. Quand j’ai rejoint le groupe, Ric m’a envoyé une vingtaine de morceaux appréciés par les fans. Il leur a demandé les titres qu’ils aimeraient entendre en priorité, et beaucoup ont répondu  »pourquoi vous ne jouez pas ce morceau plus souvent ? ». Il y en avait tellement que les gens voulaient entendre qui n’avaient pas été joués sur scène depuis très longtemps ou même jamais, comme  »I Said Yeah ». Quand je suis arrivé pour les premières répétitions je me suis dit  »bon, les autres vont me dire si je joue ça bien ou pas », on a commencé le morceau, ce n’était pas génial et ils ont dit  »je crois qu’on n’a jamais joué ce morceau, à part quand on l’a enregistré ! ». Donc c’était nouveau pour tout le monde, et c’était assez cool ! C’est pour ça que la setlist est comme elle est. Si on regarde le nombre d’albums que Ten Years After a enregistré au fil des années, il y a beaucoup de morceaux. Comment peut-on choisir 15 titres sur 5 ou 6 albums, en ajoutant les reprises qu’ils faisaient et que le public adorait ? Donc c’est un peu un compromis entre tout ça.

Ric : On joue toujours les classiques comme le solo de Chick et  »Hear Me Calling », on ne peut pas ne pas les faire.  »Love Like A Man » est très demandé en Europe alors on ne peut pas ne pas la faire. C’est pareil pour  »I’d Love To Change The World » en Amérique.

Marcus :  »Goodmorning Little Schoolgirl » aussi. La setlist se fait un peu toute seule, certains morceaux doivent y être.

Ric : On ne peut pas ne pas faire  »I’m Going Home » !

Marcus : Mais il y a aussi de la place pour d’autres titres alors c’est bien.

Ric : Aujourd’hui on a fait un concert d’une heure, d’habitude c’est deux heures alors il y a beaucoup plus de choses. On regarde dans les anciens albums et on y intègre de nouveaux titres.

Marcus : On pourrait même faire un album avec ces morceaux.

Ric : Oui c’est possible, mais en ce moment on travaille sur un nouvel album studio, on a écrit des morceaux donc on veut forcément les mettre en avant, surtout qu’il y a de bonnes choses dedans !

Marcus : Oui, de super morceaux !

– En parlant du nouvel album, comment se passe l’enregistrement ?

Marcus : Jusque là, Ric, Chick et Collin m’ont fait confiance pour gérer le nouvel album. J’ai le studio à Londres où on a eu la possibilité de travailler. Au début ce n’était pas facile parce que pour moi c’est très important qu’ils veuillent créer de nouveaux titres avec le nom Ten Years After. C’est l’une des choses que j’ai demandé en arrivant dans le groupe. J’adore Ten Years After, et tout ce que le groupe a fait avant que j’arrive, mais je me demandais si j’aurais l’occasion de créer de nouvelles choses. Et c’est ce que Ric a dit tout de suite. On a passé de très bons moments à écrire le nouvel album ensemble.

Ric : Comme je vis au nord de l’Angleterre, je suis allé à Londres, on a fait quelques morceaux en quelques jours et puis Chick a fait pareil, et Collin aussi. Marcus accorde le tout, et en plus c’est lui qui chante donc il doit être à l’aise avec les paroles. Mais ça fonctionne bien, pour moi en tous cas.

Marcus : En fait l’album est presque fini, il reste à peu près une semaine et demie de travail. Chick viendra faire le clavier la semaine prochaine et après le mixage ça sera terminé. J’ai beaucoup d’amis à Londres qui sont très contents de cette idée d’un nouvel album de Ten Years After. Tous mes amis sont comme moi, on a grandi en écoutant du vieux Rock’N’Roll, alors ils sont super contents de me voir jouer avec Ten Years After. Je réalise un rêve en fait, c’est super ! Et les nouveaux morceaux sont très intéressants parce que j’ai écrit avec des gens qui ont vécu beaucoup de choses. Quand je m’assois et que j’écris un morceau avec des gens plus jeunes, on a parfois du mal a trouver un concept. Avec eux, il y a trop de concepts parce qu’ils ont fait tellement de choses ! Je ne sais pas le quel choisir parce qu’ils ont tous eu beaucoup d’expériences et toutes peuvent faire des morceaux intéressants. Du coup sur l’album il y a un titre sur le divorce, un titre sur la solitude, un titre en rapport avec le père de Collin qui était chauffeur de train, des titres sur Chick et ses exploits quand il suivait des femmes partout dans le monde ! (J’espère qu’il ne le prendra pas mal !).

Ric : Je suis arrivé à Londres un jour et il m’a demandé si j’avais des idées. J’ai répondu  »pas vraiment », et il m’a demandé ce que j’avais fait. J’ai dit que j’avais passé beaucoup de temps dans des trains et des bus, et on a tout de suite eu une histoire. C’est un peu autobiographique mais c’est comme ça qu’on fait.

Marcus : Et le morceau dont on parlait,  »Stand Alone », a des sonorités qui rappellent les débuts de Ten Years After. Je pense que c’est très important parce que c’est l’identité du groupe.

Ric (à Marcus) : Tu as été super avec ça, parce qu’il y a certains riffs qui me rappellent Alvin, c’est impressionnant.

Marcus : La musique doit être basée là-dessus parce que ça fait partie de ce que les gens attendent de Ten Years After. Mais il y a aussi d’autres influences qui rendent la musique très intéressante.

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– Justement, comment avez-vous fait pour garder l’état d’esprit des débuts du groupe tout en intégrant de nouveaux musiciens ?

Ric : Il y a toujours eu au moins 2 membres d’origine dans le groupe, et avec le lineup précédent il y en avait 3. Mais pour moi certaines choses ont été mises de côté avec la manière dont Leo voyait le groupe. Chick et moi étions en retrait et je pense que c’était une erreur. Au début, vers le troisième album, je crois que je me dirigeais vers autre chose. Comme Dave Brubeck, et Chick aimaient beaucoup Oscar Peterson et Jimmy Smith, ces influences étaient intégrées dans Ten Years After. Notre tout premier album « Ten Years After » était un set de concert qu’on avait préparé dans une chambre d’hôtel à Londres. Le deuxième album était un live parce nous étions dans l’obligation d’en sortir un nouveau rapidement avant de partir en tournée en Amérique et que l’album studio sur lequel on travaillait n’était vraiment pas prêt. Il n’y avait que 3 ou 4 titres différents du premier album. Donc on s’est demandé ce qu’on devait faire après, comment composer des morceaux différents. J’avais mes influences et Chick les siennes et je voulais créer quelque chose qui changeait. Je pense que nos influences étaient importantes et qu’elles se sont perdues avec Joe et Leo. Joe voulait être le seul à composer donc on était un peu exclus. Mais depuis on a retrouvé ce qui nous manquait, on apporte tous nos idées, et l’influence de Collin et Marcus est fantastique.

Marcus : Personnellement j’ai grandi en écoutant cette musique, j’ai eu de la chance. Je suis né au début des années 80 mais mon père ne me faisait écouter que de la musique des années 60, parce que c’est ce qu’il aimait. Et quand Ric m’a demandé de jouer avec eux ça m’a semblé naturel, je me suis dit  »super, c’est la musique avec laquelle j’ai grandi ! ». Et j’étais connu pour être le jeune musicien qui jouait du Rock’N’Roll anglais de cette période. Du coup j’ai pensé que je pouvais faire quelque chose de bien en connaissant le passé du groupe. Je ne peux pas jouer comme Alvin et je ne veux pas l’imiter, parce qu’il était unique, et on en a discuté quand je suis arrivé. Mais j’ai l’impression que si on regardait la collection de disques d’Alvin Lee et la mienne, on retrouverait beaucoup d’influences similaires. On fait juste les choses différement et à 40 ans d’écart ! C’était un réel innovateur et j’apprends des guitaristes que j’écoute, alors c’est vraiment bien pour moi.

Ric : Joe (Joe Gooch a remplacé Alvin Lee en 2003 et quitté TYA en 2014 ndr) m’avait demandé s’il devait copier Alvin, j’avais répondu  »surtout pas ! ». Il faut rester soi-même. On ne veut pas d’un musicien qui joue comme Alvin, on veut quelqu’un qui a sa propre personnalité mais qui peut garder l’esprit des débuts du groupe, et Marcus est très doué pour ça !

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– Comment pouvez-vous expliquer le fait que le public se soit renouvelé au fil des années et que votre musique touche plusieurs générations ?

Ric : En Allemagne c’est assez facile. Je ne l’ai pas trop vu dans les autres pays mais là-bas beaucoup de parents viennent aux concerts avec leurs enfants à partir de 10 ans environ. Quand on signe des autographes après les concerts ils me disent  »c’est mon fils » ou  »c’est ma fille »,  »vous êtes mon groupe préféré alors je les ai ammenés parce qu’ils me demandent ce que vous avez de si spécial, maintenant ils ont vu ! ». Et je demande aux enfants si ça leur a plu et ils me disent  »c’était génial ! »,  »super ! » ou  »on ne savait pas ce que nos parents aiment alors on était pas sûrs d’aimer ! » mais ça leur plait. C’est très marquant en Allemagne, mais en France je ne sais pas.

Marcus : Aujourd’hui c’était très varié, un public de tout âge.

Ric : C’est vrai. Depuis le début avec Alvin on n’avait joué qu’à Paris et un concert à Nice je crois, mais on n’avait jamais fait de tournée française ni fait de festivals comme celui-ci. Et d’après ce que j’ai compris quelqu’un a dit une fois que Pink Floyd et Ten Years After étaient plus appréciés en France que les Beatles.Je n’en suis pas sûr vu qu’on n’avait pas beaucoup joué en France, mais depuis qu’on fait des tournées ici – et même avant que Marcus soit avec nous – il y a beaucoup de jeunes qui viennent aux concerts. C’est peut-être grâce à internet, youtube, ce genre de choses.

Marcus : Il y a quelques mois, Chick a dit que lorsqu’on joue  »Change The World », il voit des jeunes chanter les paroles et il dit que ça le touche parce que quand ils ont écrit le morceau, ils n’ont pas réalisé l’impact qu’il pourrait avoir.

Ric : Et c’est impressionnant, les paroles ont toujours de la valeur aujourd’hui.

Marcus : Tout a fait, et c’est pour ça que ça m’a aussi touché de le chanter aujourd’hui. Quand ils ont créé cette musique, ils ne faisaient rien d’autre que composer et faire ce qui leur plaisaient. Et si quelqu’un comme moi écoute cette musique 30 ans après et se dit  »c’est trop bien », beaucoup d’autres se disent la même chose et ça va continuer. Donc je pense qu’il y aura toujours un public jeune pour les groupes de l’époque de Ten Years After parce qu’il y a quelque chose de spécial dans la musique qu’on ne peut pas expliquer.

Ric : C’est unique. Et quand les gens viennent aux séances de dédicaces et disent  »merci beaucoup d’être là » je réponds toujours  »on ne peut pas le faire sans vous, alors merci à vous d’être là ».

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– Vous avez effectué de nombreuses tournées mondiales, y a t-il encore un pays où vous n’avez jamais joué et où vous aimeriez aller ?

Ric : J’aimerai beaucoup aller en Australie et en Nouvelle Zélande. L’Inde serait bien aussi. On a eu une proposition pour jouer là-bas il y a 3 ans mais on n’a pas pu y aller parce que c’était trop loin.

Marcus : Le problème c’est que les endroits où on aimerait jouer sont les endroits qu’on aimerait découvrir. Mais quand on y est, on n’a jamais vraiment la chance de visiter. On arrive, on fait le concert, et on repart. Et quand les gens nous demandent comment c’était, on répond  »Je ne sais pas, je peux te dire comment étaient l’aéroport, l’hôtel, la salle de concert et le bar où on a pris un verre après, mais c’est tout ». On n’a pas assez de temps pour voir le reste.

Ric : Quand on est allé aux Etats-Unis on est resté 3 jours dans la même ville parce qu’on faisait 3 concerts au même endroit, alors on a eu le temps de sortir et c’était vraiment bien. Sinon j’aimerai bien aller en Chine aussi.

Marcus : Oui ça serait intéressant. C’est ce qu’il y a de mieux avec la musique, ça nous emmène dans beaucoup d’endroits. J’aimerai bien aller en Amérique du Sud aussi, je n’y suis jamais allé et ça m’a toujours fasciné.

Ric : Oui j’allais justement dire que j’aimerai bien y retourner, on avait joué au Brésil et au Chili et j’avais vraiment apprécié.

– Y a t-il une date de prévue pour la sortie du nouvel album ?

Ric : Comme Marcus l’a dit, l’album sera terminé la semaine prochaine ou dans les 10 jours qui viennent. Après il faut qu’on s’occupe de la pochette.

Marcus : Oui mais il sera sorti pour la tournée qui commence en octobre.

Ric : Oui on va être assez occupés en Europe et peut-être en Amérique. Il faut aussi qu’on s’occupe de la presse pour que les articles paraissent au bon moment.

Marcus : Par contre on a le titre de l’album.

Ric : On veut l’appeler « Sting In The Tale’‘, avec  »Tale » qui veut dire  »histoire » et pas l’expression habituelle avec  »Sting in the tail ».

Marcus : On essaye d’être brillants avec ce jeu de mots !

– Pour terminer, avez-vous un message pour vos fans français ?

Marcus : On vous aime tous, vraiment !

Ric : Oui, on est très bien en France. J’ai un très bon souvenir de notre concert au Trianon à Paris, la salle était très bien, le son aussi.

Marcus : C’est un très bel endroit où jouer, et le meilleur concert qu’on ait fait en France. Et le public avait beaucoup d’énergie.

Ric : Et quand on a rencontré les fans après ils étaient tous heureux, rien ne peut égaler ça.

Marcus : J’ai eu beaucoup de bons moments depuis que je suis dans le groupe et certains de mes meilleurs concerts étaient en France. La nourriture est délicieuse aussi ! On a vraiment beaucoup de chance parce que peu importe l’endroit où on joue, on a toujours un très bon public. Collin m’a dit aujourd’hui qu’il n’avait jamais eu l’occasion de beaucoup jouer en France et qu’il passe de très bons moments. Donc voilà, merci à la France, et ce festival était super !

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Remerciements à l’organisation du Festival Retro C Trop (Ginger, Ludovic Bocquet) pour avoir rendu possible cet entretien.

Live Report ICI
L’ambiance ICI
Entretien & traduction: Sandrine CHATEL
Collaboration & photos live : © 2016 Alain BOUCLY

Le second jour du festival Retro C Trop à Tilloloy a été l’occasion de rencontrer les membres du groupe Steve’N’Seagulls, qui ont accepté de répondre aux questions de Ride The Sky lors de cet entretien exclusif.

– Pouvez-vous présenter le groupe et définir le rôle de chacun ?
Les 5 musiciens prennent la parole à tour de rôle: (ndr)
Hiltunen : J’ai joué de l’accordéon toute ma vie et suis membre de Steve’N’Seagulls depuis 6 ans.
Puikkonen : Je suis le batteur du groupe depuis le début, en 2010.
Pukki : Je fais partie du line up d’origine et joue de la contrebasse.
Herman : Je joue du banjo, de la guitare acoustique, et il m’arrive de chanter.
Remmel : Je chante, tout en jouant de la guitare acoustique ou de la mandoline.

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– Pourquoi ce nom Steve’N’Seagulls, qu’est-ce qu’il veut dire ?
Pukki : Absolument rien !
Puikkonen : Ça n’a pas de sens ! Ça sonnait bien, et quand on commence un nouveau projet on ne sait jamais ce que cela va donner mais on doit trouver un nom. Je crois que c’est la partie la plus compliquée lors de la création d’un groupe !

 

– Qu’avez-vous fait avant de former le groupe ?
Hiltunen : Jouer de la musique.
Pukki : Oui, de toutes sortes.
Puikkonen : Oui, nous avons tous travaillé en tant que musicien pendant plusieurs années avant Steve’N’Seagulls.
Remmel : Je travaillais dans un magasin de musique et avec des enfants, c’est à peu près tout. Je fais aussi des concerts depuis l’age de 15 ans.
Hiltunen : J’ai joué au basket aussi.
Remmel : Oui ! Il était très doué !

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– Qu’est ce qui vous a donné l’idée de reprendre des titres légendaires de Hard Rock et Métal avec ce style très rural ?
Herman : En fait on a commencé avec des morceaux pop comme  »Poker Face » de Lady Gaga. C »est la première reprise que l’on a fait. Mais au bout d’un certain temps, quand Remmel est arrivé il y a 3 ans, nous nous sommes dit  que ce serait bien de reprendre des titres de rock et métal.

 

– Avez-vous essayé de jouer des morceaux de styles différents du métal et de la pop ?
Puikkonen : On jouait beaucoup de chansons finlandaises parce qu’on faisait beaucoup de concerts en Finlande lors de la création du groupe.
Remmel : Des morceaux de pop des années 80.
Hiltunen : a-ah et Sabrina
Pukki : Oui ! Et la Cucaracha !
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– Pourquoi avoir préféré jouer des titres d’autres groupes plutôt que de faire vos propres compositions ?

Hiltunen : Parce qu’ils sont meilleurs !
Remmel  : Oui !
Pukki : Mais on a essayé de créer des morceaux.
Remmel : Il y aura un morceau original sur l’album qui va sortir en septembre, en plus des reprises.
Pukki : En réalité le groupe était un projet secondaire et ça a évolué par accident grâce aux vidéos. La première était juste une vidéo promotionnelle pour les organisateurs en Finlande. Je ne pense pas qu’on ait un jour rêvé de tourner à l’étranger, a part en Suède. Maintenant tout est possible.
Remmel : Oui, on a publié la vidéo sur youtube pour que les organisateurs aient un lien, puis elle a été sur des sites de heavy métal comme la fan-page de Iron Maiden, et les gens l’ont partagée. C’était un accident !
Herman : Pendant plusieurs années on avait environ cinq cent fans sur facebook, et maintenant c’est trois cent mille !

 

– Et que pensez-vous du fait que le groupe ne soit plus un projet secondaire ?
Puikkonen & Pukki : C’est super!
Herman : On est reconnaissant.
Puikkonen : Je crois qu’on se considère tous comme des musiciens très chanceux parce qu’il y a beaucoup de musiciens talentueux dans le monde. Très peu ont ce genre d’opportunités de faire de grands concerts et de beaucoup voyager.
Remmel : Et on est toujours très reconnaissant quand les gens se déplacent aux concerts. C’est toujours très surprenant qu’ils viennent nous voir mais ça nous rend vraiment chanceux et heureux.

 

stevenseagulls-tilloloy-26_06_16-02 stevenseagulls-tilloloy-26_06_16-15– Vous avez sorti un album en 2015, comment avez-vous choisi les morceaux pour cet enregistrement ?
Pukki : Au moins la moitié des titres étaient des morceaux que l’on jouait depuis déjà 3 ans, donc ils devaient être sur l’album.
Herman : On a fait les arrangements de  »Seek and Destroy » la veille de l’enregistrement, alors c’était assez nouveau !
Remmel : On a essayé beaucoup de nouveaux titres qui n’ont pas fonctionnés. Il faut toujours un bon riff, ou une bonne mélodie, ou quelque chose comme ça pour qu’on commence à travailler dessus. C’est à peu près comme ça que l’on procède. Quelqu’un trouve une idée, les autres en apportent des différentes et on commence à jouer le morceau.

 

– Y a t-il d’autres groupes comme vous en Finlande ?
Herman : Quelques uns oui.
Remmel : Et il y avait ce groupe qui faisait des reprises country du groupe finlandais Him. Mais ce n’est pas vraiment pareil, leur style est plus country que nous je crois.

 

– Sur scène et dans vos vidéos, vos tenues reflètent votre style de musique. Pourquoi avez-vous choisi ce style?
Hiltunen : C’était un cadeau
Pukki : Oui, par quelqu’un du Canada ou des Etats-Unis…
Hiltunen : Non, de Laponie ! On buvait quelques bières et il m’a dit: –  »J’ai ça pour toi, je ne peux plus le mettre parce que j’ai l’air stupide avec, alors je te le donne ». – « D’accord, merci ! ».
Pukki : Oui, et ça va très bien.
Remmel : Je pense que beaucoup de vêtements étaient restés dans un coin. On n’a pas de styliste, et ça se voit surement sur scène !

 

– Comment vous sentez-vous ici dans la campagne française ?
Pukki : Vraiment bien.
Herman : Oui, on est toujours bien en France.

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– Est-ce très différent de la Finlande ?
Pukki : Oui un peu, surtout quand on voit ce genre de bâtiment ! Et l’arbre généalogique remonte au moins au 12eme siècle ! Il y a quelques Herman aussi, Herman Premier, Herman Second..!
Remmel : Il est peut-être apparenté !
Pukki : Il a peut-être du sang royal ! Apparemment il y a des Comtes et des Marquis !
Remmel : Mais en réalité la campagne n’est pas très différente. Vous avez plus d’arbres à feuilles, on a plus d’épicéas et d’arbres de ce genre.
Pukki : Mais en général c’est à peu près pareil.
Remmel : Oui, c’est vert, comme en Finlande !

 

– Pour terminer, avez-vous un message pour le public français ?
Herman : Oui !
Hiltunen : Le nouvel album sort en septembre.
Pukki : L’album est prévu en Septembre, et nous devons enregistrer un morceau en français mais on ne sait pas encore lequel!
Remmel : Et on veut aussi remercier tout le monde! C’est toujours bien quand les gens viennent à nos concerts et en France il y a toujours eu beaucoup de public partout. Et les gens sont très gentils, c’est vraiment bien, donc merci beaucoup.
Puikkonen : Et à l’automne on va faire une tournée en Europe avec quelques concerts en France, alors venez nous voir !
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Remerciements à l’organisation du Festival Retro C Trop (Ginger, Ludovic Bocquet) pour avoir rendu possible cet entretien.

Venez fêter les 25 ans de l’album “Images & Words” avec
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Le dimanche 12 février 2017 au Zénith de Paris

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Comme l’écrit le magazine Rock Hard dans sa « Metalthèque Idéale », 25 ans après sa sortie « Images & Words » reste :

« Un uppercut numérique dévastateur… stupéfiant de puissance, d’inventivité et d’émotion… ce disque majeur a posé les bases du metal progressif actuel… la référence ultime en matière d’équilibre parfait entre la rage et l’ouvrage… »

Un TRÈS grand disque qui avait fait l’unanimité lors de sa sortie en 1992

Souvenez vous de l’impact de tels titres !
« Pull Me Under » ICI
« Another Day » ICI
« Take the Time » ICI
« Metropolis, Pt. 1 » ICI

Dream Theater vous propose de tous les (re)découvrir en live, – ainsi que « Surrounded », « Under a Glass Moon », « Wait for Sleep » et « Learning to Live » – comme à l’époque où le groupe se produisait en France à La Locomotive ou l’Elysée Montmartre !

«Images & Words» est considéré, à juste titre, comme un album clé dans la carrière de Dream Theater.

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C’est pour fêter le 25ème anniversaire de ce disque mythique que le quintette américain entamera, le 30 janvier prochain, une impressionnante tournée au cours de laquelle ces icônes du rock progressif interpréteront l’intégralité de «Images & Words», un événement incontournable que le public attendait depuis longtemps ! En plus de ce set incomparable, ils passeront aussi en revue les morceaux favoris de leurs fans et autres moments forts du reste de leur extraordinaire discographie.

La tournée Images, Words & Beyond passera par la France le dimanche 12 février 2017 pour un concert unique, riche en émotions et forcément exceptionnel au Zénith de Paris.

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Locations ICI

Entretien & traduction: Sandrine CHATEL
Collaboration & photos live : © 2016 Alain BOUCLY

Avant de monter sur la scène du festival Retro C Trop à Tilloloy le 26 juin 2016, Ian Anderson, le charismatique fondateur du groupe Jethro Tull, a accepté de répondre aux questions de Ride The Sky.

– En 2018, Jethro Tull va fêter ses 50 ans de carrière. Pensais-tu atteindre cette longévité lorsque tu as commencé ?

Non mais je pense que lorsque l’on commence quelque chose comme ça on pense peut-être deux, trois ou quatre ans. Mais à partir de 1971 / 72, j’ai pensé que les choses se présentaient bien et que cela pouvait durer toute une vie. Et cela s’est passé comme ça, nous avons eu de la chance.

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– Qu’est-ce qui te motive pour continuer à monter sur scène ?

En fait je ne sors pas beaucoup de chez moi, donc quand je le fais j’aime avoir une bonne raison. Je fais à peu près 85 concerts par an, ce qui veut dire que je ne suis pas à la maison pendant presque la moitié de l’année. Mais j’ai une bonne raison : je vais travailler. Comme n’importe quel individu je dois travailler, payer les factures, nourrir ma femme et mes chats. C’est ma philosophie, je suis un travailleur. Et je suis un travailleur qui paye ses taxes. Je crois que la société doit être responsable et payer les taxes est quelque chose que j’aime faire. Beaucoup de gens que je connais n’aiment pas et essayent de trouver des moyens pour éviter ça, comme les sportifs, les acteurs, les musiciens, les hommes politiques. Mais pas moi, je paye les taxes que je dois.

– Tu as une énergie incroyable sur scène, quel est ton secret pour ça ?

Je mange mes épinards, tout simplement. Quand j’étais petit je regardais les dessins animés de Popeye et je voyais qu’il mangeait des épinards et qu’il devenait très fort. Alors j’ai demandé à ma mère si elle pouvait m’en préparer, elle m’a répondu que je n’aimerai pas parce que ce n’était pas bon et j’ai dit  »pourquoi ? Popeye aime bien ! ». Donc j’avais sûrement un peu plus de vingt ans la première fois que j’ai mangé des épinards, et j’aime beaucoup.

Depuis ce temps là je mange mes épinards, mes brocolis et mon chou, beaucoup de légumes verts et pas trop de viande. Je ne suis pas végétarien, j’aime juste manger des légumes. C’est là que je trouve l’énergie quand j’en ai besoin !

jethro-tull-tilloloy-26_06_16-16 jethro-tull-tilloloy-26_06_16-03– Tu touches plusieurs générations de public, comment expliques-tu son renouvellement au fil des années ?

Ils se lassent surement vite ! Ce n’est pas très surprenant, considérant le fait qu’en 50 ans de rock, il n’y a pas eu beaucoup de changement. C’est une forme de musique assez statique. Il y a peut-être eu deux ou trois révolutions dans la musique : en 1967 avec « The Piper at the Gates of Dawn » de Pink Floyd, et en 1968 l’arrivée de groupes comme Cream et les groupes de rock progressif au Royaume-Uni. C’était une révolution musicale, car les groupes sont devenus un peu plus sérieux, un peu plus inventifs et créatifs.
Et puis il y a eu une autre révolution, technique celle-ci, à la fin des années 1970. Surtout en 1981 / 82 quand la synthèse numérique est devenue possible et que les enregistreurs numériques, les séquenceurs et les ordinateurs ont commencé à vraiment être utilisés en musique. En 1984 / 85 c’était général et ça faisait partie du processus de création de la musique, surtout par les groupes de la nouvelle génération qui étaient principalement britanniques. Cette révolution technologique a changé le son de la musique, mais pas ce que la musique pop et rock était vraiment. En 50 ans elle n’a pas beaucoup changé.

Si on écoute des groupes contemporains comme Muse, on réalise que la musique n’est pas si différente de celle qui sortait au début des années 1970. Ce n’est pas la même chose, mais ce n’est pas très différent. Donc les gens doivent probablement se demander d’où vient la musique d’aujourd’hui, et s’ils sont curieux, ils vont écouter la musique que leurs parents et leurs grand parents écoutent. Ça ne veut pas dire qu’ils retournent en arrière mais plutôt qu’ils cherchent à être inspirés par ceux qui sont à l’origine de cette musique. Si quelqu’un est fan de jazz, il ne passera pas son temps à écouter des groupes de jazz contemporains. Il cherchera dans le passé et écoutera Charlie Parker, Ornette Coleman, Duke Ellington, Count Basie… là où tout a commencé, parce que ça fait partie de la compréhension de la musique. Et c’est pareil avec le rock.

– Comment choisis-tu les titres que vous jouez en concert ? Pourquoi privilégier un titre plutôt qu’un autre ?

Ça dépend du type de concert. J’ai une setlist différente pour un concert court en festival comme ici : je fais principalement des morceaux de Jethro Tull qui sont assez connus et qui montrent la diversité musicale du groupe, que ce soit musicalement ou par rapport aux textes. C’est un choix sérieux, avec des morceaux plus progressifs et d’autres très rock, peut-être quelques moments en acoustique, et d’autres pour montrer les différentes influences que j’ai eu au fil des années.
Par contre, si je fais un concert plus long et en salle, je choisis des titres plus variés. On ne veut pas trop réfléchir quand on joue devant un public de festival. Les gens sont là pour écouter du rock et au bout de trois heures ils en ont plein la tête, donc ça ne sert a rien d’essayer d’être judicieux.

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– Pourquoi as-tu abandonné la composition de concept-albums tels que « Passion Play » et « Thick as a Brick » ?

Je n’ai jamais vraiment abandonné, les deux derniers albums que j’ai produit sont des concept-albums. « Homo Eraticus » en 2014 et « Thick as a Brick 2 » en 2012 sont des concept-albums avec une histoire, une production élaborée, des vidéos et une tournée. Les dates que nous faisons après les festivals d’été sont une série de concerts qui font partie de cette production avec les écrans vidéo et d’autres musiciens. C’est quelque chose de bien plus conceptuel parce que nous racontons une histoire. Donc je n’ai pas abandonné, je le fais toujours, trop peut-être ! Entre temps nous faisons des concerts comme ici. C’est une expérience totalement différente : pas de soundcheck, quelques best-of sur scène et retour à la maison.

– Pour terminer, as-tu un message pour tes fans français ?

Je raconte des histoires, je ne passe pas de messages. Je donne une certaine vision des choses avec la musique et je pense que c’est mon travail en tant que musicien. Je ne dois pas dire aux gens quoi faire ou quoi penser. Mon travail est de donner une vision des choses un peu différente ou de faire réfléchir les gens sur certaines choses. Donc vous ne m’entendrez pas parler de sujets politiques. C’est assez pénible quand d’autres musiciens essayent de faire de la politique, ce n’est pas le travail des artistes ou des sportifs.
Je vois certains musiciens qui s’impliquent trop dans la politique avoir du mal à faire des concerts car les promoteurs s’intéressent davantage à leur activisme qu’à leur musique. Ça ne m’étonne pas, si on veut faire de la musique il faut se concentrer dessus, c’est tout. Donc mon message pour les français est de ne pas écouter les riches acteurs, sportifs, musiciens… qui vous disent pour qui voter. Ignorez-les, ils ne savent pas de quoi ils parlent la plupart du temps. Tout ce que je vais dire c’est :  »Votez ! Nous avons la chance de vivre dans des démocraties. C’est difficile de savoir quoi faire mais essayez de faire les meilleurs choix possibles, et n’écoutez pas ceux qui vous disent quoi faire ! ». Voilà mon seul message.

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Remerciements à l’organisation du Festival Retro C Trop (Ginger, Ludovic Bocquet) pour avoir rendu possible cet entretien.

nashville-pussy-tour-2017Le combo mixte américain Nashville Pussy est de retour en Europe pour une série de concerts, avec 7 dates prévues en France, dont la première aura lieu à l’Entrepote d’Alès le 05 janvier 2017.

Le groupe s’est formé à Athens (Géorgie, Etats-Unis) en 1996 sous l’égide du chanteur et guitariste Blaine Cartwright et de sa femme guitariste Ruyter Suys. L’idée saugrenue de ce nom de groupe proviendrait d’une phrase prononcée par Ted Nugent, lors d’un de ses concerts dans le Tennessee (l’état où se trouve Nashville).

Le couple de musiciens recrute une bassiste, Corey Parks, et un batteur Jeremy Thompson (après avoir essayé, puis licencié un certain Adam Neal). Fans du hard rock d’AC/DC, du rock sudiste de ZZ Top ou du glam rock de Kiss, Nashville Pussy commence à jouer dans les clubs du coin avec un répertoire essentiellement composé de reprises de standards.

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Le premier album de Nashville Pussy sort en le 24 février 1998. « Let Them Eat Pussy » (sur le label Amphetamine Reptile, puis Mercury en réédition) se veut, comme son titre l’indique, très provocateur. L’univers du groupe est en place : on y parle de sexe, de violence (souvent avec humour) et de rock n’roll. Le disque rencontre un joli succès, ce qui permet au groupe de partir en tournée à travers les Etats-Unis, puis en Europe. Quelques mois plus tard, le titre « Fried Chicken and Coffee » est nominé aux Grammy Awards dans la catégorie Meilleure chanson heavy metal. S’ensuivront des tournées avec Marilyn Manson, Motörhead et Lynyrd Skynyrd

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En mai 2000 sort le second opus du groupe, « High as Hell », et Corey Parks, qui a envie d’autre chose dans la vie, quitte le groupe. Elle est remplacée au pied levé par Tracy Almazan puis finalement par Katie Lynn Campbell. Signé sur TVT Records, le disque marche bien, notamment grâce au single « Rock’n’Roll Outlaw » (une reprise du groupe de hard rock australien Rose Tattoo). Nashville Pussy va ensuite participer à plusieurs festivals américains avec des groupes comme Slipknot ou Slayer

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Katie Lynn Campbell – Aulnoye Aymeries 11 octobre 2003

Le 28 mai 2002 sort le troisième album, « Say Something Nasty » sur le label Artemis Records. Le disque connait un gros succès et envoie le groupe tourner en Europe et au Japon. Décidemment peu stable avec leur bassiste, Nashville Pussy se sépare de Katie Lynn Campbell et la remplacent par Karen Cuda. En 2004, le groupe cesse ses activités pour se reposer des tournées mondiales épuisantes…

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Karen Cuda – St Germain/Moine 02 août 2008 & Paris « La Loco » 28 janvier 2009

Et c’est en 2005 qu’ils reviennent avec leur nouvel opus, « Get Some ! » Sorti le 20 septembre sur le label Spitfire, le disque perpétue la recette du groupe : des chansons qui racontent le sexe, les bagarres, le vieux Sud, les drogues, et parfois… l’amour. Une compilation suit la même année, intitulé « Dirty Best Of Nashville Pussy » et le groupe repart en tournée.

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Sur quelques dates, on peut noter la présence sur scène de Lemmy Kilmister, le leader charismatique de Motörhead. Le cinquième album du groupe, « From Hell to Texas » sort en France le 16 février 2009, soit une semaine après sa sortie américaine. Le disque est produit par Daniel Rey, très connu pour avoir produit The Ramones, mais aussi White Zombie. « From Hell to Texas » ressort en 2012 avec en prime l’album « Live and Loud in Europe » , en témoignage de la tournée européenne  qui suivit la sortie de l’album.

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Le quatuor mixte revient en janvier 2014 avec « Up the Dosage » et son heavy metal sudiste toujours aussi saignant. La tournée d’octobre 2014 sera l’occasion de découvrir le nouveau batteur Rob Hulsman qui a remplacé Jeremy Thompson. Apres une série de tournées européennes montées et calées à la hâte, Nashville Pussy remet les choses en ordre !

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Rob Hulsman – Hellfest 2016 & St Germain en Laye 29 juin 2016

Comble du bonheur le groupe a choisi RAGE TOUR comme nouveau partenaire européen pour ficeler et goupiller cette nouvelle aventure. Les Pussies ont fêté de la plus belle des manières  la sortie de son best of « Ten Years of Pussy » en sillonnant à plusieurs reprises, au cours de l’année 2016, les routes de France et d’Europe.

Avec des prestations remarquées lors du Hellfest et du Motocultor, Nashville Pussy démontre qu’il est véritablement un groupe fait pour la scène, distillant une énergie hors du commun.

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De nouveau en tournée, ne manquez pas la déferlante Nashville Pussy qui viendra nous réchauffer au cœur de l’hiver lors des 7 dates françaises en janvier 2017 ! Ce sera également l’occasion de découvrir Ben Thomas, qui a pris place derrière les fûts depuis quelques semaines et de fêter comme il se doit leurs 20 ans de carrière !
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Ben Thomas – Ruyter Suys – Blaine Cartwright – Bonnie Buitrago

NASHVILLE PUSSY TOURNEE EUROPEENNE 2017

  • 05/01/2017 ALES (F) L’Antrepote
  • 06/01/2017 MARSEILLE (F) Le Poste à Galène – Réservez !
  • 07/01/2017 LABEGE (F) Convention de Tattoo
  • 09/01/2017 TORINO (I) Cafe Liber
  • 10/01/2017 ROMA (I) Traffic Club
  • 11/01/2017 MILANO (I) Legend Club
  • 12/01/2017 ZUG (CH) Kulturzentrum Galvani
  • 13/01/2017 MOUDON (CH) Les Prisons – Réservez !
  • 14/01/2017 MARTIGNY (CH) Sunset Bar – Réservez !
  • 15/01/2017 LEIPZIG (D) Felsenkeller
  • 16/01/2017 HAMBURG (D) Monkeys Club
  • 17/01/2017 DUSSELFORF (D) Pitcher
  • 18/01/2017 STUTTGART (D) Universum
  • 19/01/2017 MULHOUSE CEDEX (F) Le Noumatrouff – Réservez !
  • 20/01/2017 EPINAL (F) La Souris Verte
  • 21/01/2017 CALAIS (F) Cc Gerard Philipe – Réservez !
  • 22/01/2017 BRUXELLES (B) Le Magasin 4
  • 24/01/2017 LONDON (UK) Underworld
  • 25/01/2017 EVESHAM (UK) The Iron Road
  • 26/01/2017 MILTON KEYNES (UK) The Craufurd Arms
  • 27/01/2017 SITTARD (NL) Poppodium Volt – Réservez !
  • 28/01/2017 DIEST (B) Moonlight Music Hall – Réservez !
  • 29/01/2017 PARIS (75013) Batofar – Réservez !

Creation: 1997

Membres:
– Ben Thomas : batterie
– Ruyter Suys : guitare [Vancouver, B.C.]
– Blaine Cartwright : chant & guitare [Bowling Green, KY]
– Bonnie Buitrago : basse [Huntington Beach, CA]

Pays: USA

Genre: dirty rock’n’roll

Discographie
– 1998 Let Them Eat Pussy
– 2000 High As Hell
– 2002 Say Something Nasty
– 2005 Get Some!
– 2009 From Hell to Texas
– 2014 Up The Dosage

Site Web: http://www.nashvillepussy.com

L’interview de Ruyter Suys ICI

Live Report Rouen 10 mars 2016 ICI

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alcatraz-premiers-noms-2017L’édition 2017 du festival Alcatraz s’annonce déjà comme un évènement incontournable avec les premiers noms qui viennent d’être dévoilés, accompagnés de nombreuses nouveautés communiquées par l’organisation.

Les Vendredi 11, Samedi 12 et Dimanche 13 août 2017, les amateurs de Métal au sens large peuvent sans hésitation se rendre à la dixième édition de l’ALCATRAZ HARD ROCK & METAL FESTIVAL!

En tant qu’organisateur de édition 2016, vos retours sur notre programmation à la fois qualitative et variée nous ont rendus particulièrement heureux.

Avant toute chose, pour nous, organisateurs de l’Alcatraz, il est primordial que notre fidèle public qui nous suit depuis maintenant neuf ans soit satisfait de ce que nous lui préparons. Conforté par vos remarques positives, nous nous fixons comme but de toujours vous en donner plus en élargissant et même en rajeunissant le panel de genres proposés sur notre scène.

Cette dixième édition promet d’être spéciale pour nous comme pour vous tant nous avons essayé de vous combler. L’Alcatraz 2017 (qui se déroulera pour la cinquième fois dans les plaines sacrées de Courtrai) verra 35 groupes se succéder sur scène. Première nouveauté, le festival ouvrira ses portes dès le vendredi avec notre ‘Heavy Metal Night’. Cinq groupes mettront le feu à la scène de l’Alcatraz pour vous faire vivre une première Metal Night de folie. Cette soirée du vendredi sera gracieusement offerte pour tous les détenteurs d’un ticket week-end. Ceci n’est qu’une première surprise et croyez-nous, nous n’allons pas nous arrêter en si bon chemin.

Dans notre volonté de vous proposer une affiche encore plus variée, nous ajouterons une seconde scène (couverte). Certains groupes ont besoin d’un environnement particulier afin de créer l’atmosphère la plus propice à leur univers musical.

Quoi de mieux que l’ambiance d’une ‘marquee’ pour atteindre ce résultat. Ici, à l’Alcatraz, nous avons toujours été particulièrement attentif au confort et au bien-être de nos visiteurs. Dans cette optique, nous avons estimé utile d’agrandir l’espace camping, d’ajouter des toilettes supplémentaires, de proposer un catering plus varié…nous voulons faire de cette dixième édition le résumé complet de tout ce qui fait le charme et le succès de notre festival.

Autre agréable nouvelle, notre ‘El Presidio’ sera fidèle au rendez-vous. Le bar le plus metal du pays érigera également son chapiteau sur la Lange Munte. Nos visiteurs pourront ainsi s’offrir une bonne bière tout en profitant des écrans mis à leur disposition. L’espace VIP reste également une des particularités à laquelle nous tenons énormément. L’espace s’agrandit au fil des années et son emplacement stratégique, permet une vue idéale sur notre main stage.

En bref et bien que nous ne pouvons pas encore vous dévoiler tous les secrets de notre prochaine édition, la lecture des vingt et un noms suivants devrait déjà vous convaincre que cette année l’Alcatraz sera le rendez-vous à ne pas manquer. Amon Amarth, Doro, Iced Earth, Death Angel, Sacred Reich, UFO, Raven, Rage, Dirkschneider, Hell, Krokus, Morbid Angel, Enslaves, Moonspell, Asphyx, Brant Bjork, King Hiss, Monkey 3, Dr. Living Dead, Evil Invaders, Carnation. Dans peu de temps nous vous dévoilerons les quatorze noms manquants (dont les headliners des deux scènes).

Alcatraz Hard Rock & Metal Festival tickets
Tickets: Combi-tickets (également tickets VIP) ainsi que les tickets pour le camping seront disponibles dès le vendredi 23 décembre 2016 sur www.alcatraz.be
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Amon Amarth – Rouen « Le 106 » 02 février 2015
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Doro – Hellfest 2011
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Death Angel – Alcatraz Festival 08 août 2015
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UFO – Vauréal « Le Forum » 11 novembre 2015
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Rage – PPM Fest 2014 Mons (B)
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Dirkschneider – Vauréal « Le Forum » 05 avril 2015
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Hell – PPM Fest 2012Mons (B)
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Moonspell – Alcatraz Festival 08 août 2015

Décès de Rick Parfitt, guitariste de Status Quo

Publié : 24 décembre 2016 par Alain B. dans Musique, News
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Le guitariste du légendaire groupe britannique Status Quo est décédé aujourd’hui samedi 24 décembre 2016, des suites d’une infection.

Rick Parfitt - Status Quo - Schwung festival Roeselare (B) 27 mai 2006

Rick Parfitt – Status Quo – Schwung festival Roeselare (B) 27 mai 2006

Voici le communiqué officiel:

Rick Parfitt 1948 – 2016
Statement from The Parfitt Family & Status Quo Manager, Simon Porter.
 We are truly devastated to have to announce that Status Quo guitarist Rick Parfitt has passed away at lunchtime today.
He died in hospital in Marbella, Spain as a result of a severe infection, having been admitted to hospital on Thursday evening following complications to a shoulder injury incurred by a previous fall.
This tragic news comes at a time when Rick was hugely looking forward to launching a solo career with an album and autobiography planned for 2017 following his departure from Status Quo’s touring activities on medical advice.
He will be sorely missed by his family, friends, fellow band members, management, crew and his dedicated legion of fans from throughout the world, gained through 50 years of monumental success with Status Quo.
Rick is survived by his wife Lyndsay, their twins Tommy and Lily and Rick’s adult children Rick Jnr and Harry.
No further comment will be made at this time and Rick’s family, and the band, ask for their privacy to be respected at this difficult time.
Rick Parfitt - Status Quo - Rouen 18 nov 2008

Rick Parfitt – Status Quo – Rouen 18 nov 2008

Il avait connu de nombreux problèmes de santé dans le passé et envisageait de se lancer dans une carrière solo. Rick Parfitt, le guitariste du groupe de rock britannique Status Quo est décédé samedi à 68 ans, des suites d’une infection.

Complication suite à une blessure à l’épaule. « Nous sommes dévastés de devoir annoncer que (…) Rick Parfitt est mort ce midi », ont indiqué sa famille et son manager dans un communiqué commun. Le musicien avait été hospitalisé jeudi soir dans un hôpital de Marbella, dans le sud de l’Espagne, à la suite d’une complication liée à une blessure à une épaule, précise le communiqué.

Rick Parfitt avait le projet de se lancer dans une carrière solo et prévoyait de sortir un album en 2017, selon sa famille et son manager. Son groupe a connu de nombreux succès comme « Rockin’ All Over the World », « Caroline » ou « In the Army Now », écoulant plus de 100 millions de disques. Il avait été créé à Londres en 1962 sous le nom des Spectres et a pris le nom de Status Quo en 1969.

Entretien avec le chanteur Tommy Karlson et Fabrice Fourgeaud, guitariste de Dirty Action, réalisé par Marie-France BOUCLY pour Ride The Sky.

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– Peux-tu présenter le line up du groupe et nous raconter l’évolution de DIrty Action depuis sa création?

Fabrice Fourgeaud: Le line up est simple ! (rires) Cela part d’une idée du chanteur Franco Suédois Tommy Karlson, qui est un ami de longue date. Il m’a proposé de concrétiser son envie de jouer du glam, en ayant à l’esprit que nous étions les seuls avec qui il pouvait le faire. C’est donc en réunissant plusieurs membres d’Attentat Rock et de Pink Rose, dont Pierre Bremond à la basse, Thierry Gaulme à la batterie et moi même à la guitare que l’ossature de Dirty Action s’est crée. Tout est parti de là, Tommy ayant déjà ce projet en tête depuis une trentaine d’années, et nous avons décidé de le concrétiser maintenant.

Tommy Karlson: Cela semblait un peu trop tôt il y a 30 ans, à vrai dire nous attendions d’être vraiment prêts.

Fabrice: A la base, c’était aussi de démarrer sur l’héritage de Pink Rose, et de se demander ce que le groupe aurait pu faire aujourd’hui ! Mais nous sommes tous davantage issus de la famille de Pink Rose que de celle d’Attentat Rock !

– Comment s’est faite la rencontre avec le chanteur suédois Tommy Karlsonn ?

Tommy: Fabrice était une rock star dans les années 80, (rires) et lorsque j’ai commencé à jouer de la guitare, c’est lui qui me donnait les cours. J’étais un bon fan de Pink Rose !

– Pourquoi avez-vous décidé de jouer dans un registre plus mélodique et Glam Rock /Hard US que vos précédents groupes ?

Fabrice: Nous ne savons faire que ça !

Tommy: C’est uniquement par goût, c’est juste ce que l’on a envie de jouer, naturellement.

Il se trouve que les groupes actuels manquent de mélodie, car la musique dans son ensemble est assez dure, avec beaucoup de riffs, sans véritables refrains.

Du coup, on a fait le contraire dès la conception du morceau, en le construisant autour du refrain et en mettant l’accent sur la mélodie, et le riff vient après.

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– Revenons à votre premier album « Best Of – Vol 1 The Singles Collection » sorti l’année dernière. Pourquoi avoir choisi ce titre ?

Fabrice: (rires) Nous avions 12 chansons, et nous avons choisi les 12 meilleures pour mettre sur l’album. Donc c’est un Best Of !

Tommy: Et volume 1, parce nous espérons qu’il y aura un volume 2 !

– Qui compose dans le groupe ?

Tommy: J’apporte les idées, puis nous travaillons ensemble pour mettre en forme chaque titre et leur donner une couleur particulière au groupe.

– Les 12 morceaux de l’album n’ont rien à envier aux standards du Hard Rock US typé années 80. Ou l’avez vous enregistré pour obtenir ce son si particulier ?

Fabrice: Il y a eu Los Angeles, Angoulême…

Tommy: Un petit mastering à Stockholm (rires)

Fabrice: La totalité de l’album a été enregistré au « RedStone » Studio, (anciennement studio Lagrange) situé à 80 kilomètres de Paris.

– Comment voyez vous l’avenir de Dirty Action ?

Fabrice: L’idée est de concrétiser un maximum de dates, car le plaisir trouve toute sa signification lors des concerts, ou les échanges directs avec le public sont essentiels. Tout le monde n’a pas accès à notre musique du fait que nous sommes dans un système de distribution parallèle. La scène reste le seul et le meilleur moyen pour se rendre compte de l’efficacité de nos compositions.

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– Avez vous d’autres concerts programmés et prévu d’enregistrer un second album ?

Fabrice: Plusieurs dates sont actuellement en discussion et nous espérons que cela va aboutir. Il y a déjà plusieurs chansons qui pointent le bout du nez pour un prochain album, même si elles demandent encore beaucoup de travail. Nous avons le temps ! On ne ressent aucune pression car l’album « Best Of – Vol 1 The Singles Collection » doit continuer à vivre…

Tommy: L’indépendance que l’on a choisi permet justement de ne pas avoir d’impératifs ni d’échéance pour sortir quelque chose, restant ainsi seuls à prendre les décisions.

– Ou en êtes vous de vos projets avec vos groupes respectifs et notamment Attentat Rock ?

Fabrice: Attentat Rock existe toujours et reste disponible pour jouer partout où on nous le demande, et on le fera avec grand plaisir. Il n’y a pas d’actualité avec Attentat Rock car nous sommes tous éparpillés. De ce fait, on ne peut pas jouer ensemble, mis à part lors des concerts. C’est difficile dans ces conditions de trouver de la disponibilité pour travailler sur du nouveau matériel.

– Qu’as tu pensé du show de ce soir et du public de Vouziers ?

Tommy: C’était très intéressant de voir un public qui découvre être aussi attentif. Personne ne connait vraiment la musique de Dirty Action car ce sont nos premiers concerts. C’est sympa de commencer un concert en voyant les gens à l’écoute, et d’avoir la satisfaction à la fin du spectacle de ressentir une audience plutôt conquise.

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– Un dernier mot pour les lecteurs de Ride The Sky ?

Tommy: On vous attend à notre prochain show !

Fabrice: N’hésitez pas à visiter notre page facebook, visionner les clips et suivre l’actualité de Dirty Action.

Entretien & Réalisation: © 2016 Marie-France BOUCLY
Photos: ©2016 Alain BOUCLY

Nous remercions William pour la qualité de son accueil et bravo pour la réussite de cette soirée

«I’m Not Well» le 1er Album de Black Foxxes est disponible en CD, vinyle & digital – distribution Caroline Int’l.
En écoute ICI
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A voir pour la 1ère fois en concert à Paris le mercredi 11 janvier au Pop Up du Label
14, rue Abel 75012 Paris
Tarif unique : 12,00€ location ICI
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« Un chanteur habité mettant toutes ses tripes dans ses textes… Un premier album prometteur…«  – MyRock  (16/20) 

« Des premiers albums de cette trempe, on aimerait en entendre plus souvent… » – Guitar Part (chronique complète ICI)

« Une révélation…un disque viscéral, jubilatoire, cathartique et ô combien excitant… » – Music Waves (4/5, chronique complète ICI)

«  Distordu, direct et puissant… incontestablement un des groupes à suivre en cette fin d’année… » – Daily Rock (4/5, chronique complète ICI)

«  Cet album annonce à Black Foxxes un avenir prometteur ! » – United Rock Nation (4/5, chronique complète ICI)

En alliant la profondeur du Classic Rock à une énergie plus Alternative les compositions de ce jeune groupe anglais viennent de séduire le public du Download UK et des festivals de Leeds et Reading !

Regardez le clip de «I’m Not Well» ICI

Regardez le clip de «Whatever Lets You Cope» ICI

Regardez le clip de «Husk» ICI

Regardez la version live de «I’m Not Well» ICI

De plus en plus actif sur la scène internationale avec des artistes tels que Ghost, Airbourne, Killing Joke, Bullet For My Valentine ou Zakk Wylde, Spinefarm Records n’a certainement pas pour vocation de limiter ses signatures qu’à des groupes déjà établis ou qu’à du « metal » au sens propre du terme.

C’est dans l’optique de développer de jeunes formations « rock » que le label s’est associé avec l’équipe A&R de Search & Destroy (label monté par Raw Power, la compagnie de management de Bullet For My Valentine et Bring Me The Horizon). C’est ainsi que le label a décidé de lancer Black Foxxes, un trio anglais dont le but est de jouer aussi fort que possible, et ce de manière absolument naturelle, sans aucun gimmick mais avec tout de même une sensibilité à fleur de peau… Cela ce ressent sur « I’m Not Well », la chanson qui donne son titre à ce 1er album, où l’on découvre un univers que Led Zep ou Nirvana n’auraient pas renié. Et c’est même encore plus flagrant sur le sublime « Whatever Lets You Cope », dont le clip est dispo en ligne.

Les Black Foxxes ont déjà sérieusement endommagé les oreilles de la presse britannique. Des magazines tels que Kerrang!, Rock Sound, MusicWeek, The Independent ou Punktastic ont carrément encensé « Pines », un EP sorti fin 2014, dont la chanson « River » figure aussi sur l’album.

Du coup, pas étonnant qu’en mars dernier le clip de « Husk » ait été élu « Track of the Week » sur  Vevo, en entrant dans le Top 10 des vidéos les plus visionnées en Grande-Bretagne (200 000 vues à son lancement). Cet avant-goût montre à quel point «I’m Not Well», premier véritable album de Black Foxxes, est attendu de l’autre côté de la Manche, où le groupe est en playlist sur Radio 1 et à l’affiche de festivals tels que Camden Rocks, Download, 2000 Trees, Y Not Festival, Leeds et Reading.

Flânant quelque part entre Alternative et  Classic Rock, la musique de Black Foxxes s’écoute fort mais pas sans réfléchir…

blackfoxxes.com