C’est un Trabendo quasiment sold out qui accueille ce soir une affiche 100% hard rock, j’allais dire à « l’ancienne », avec The Answer et The Dead Daisies.

Ces derniers, pourtant prévues en tête d’affiche, vont ouvrir cette soirée dédiée au « classic rock ».Ce que l’on pourrait définir comme une super réunion de musiciens renommés a pourtant l’étoffe d’une véritable groupe, ou chacun semble y prendre beaucoup de plaisir.

Car ce line up d’un très haut niveau est composé de John Corabi au micro (Motley Crüe, The Scream), Brian Tichy derrière les futs (Ozzy Osbourne, Foreigner, Billy Idol), David Lowy à la guitare rythmique (Mink, Red Phoenix), Marco Mendoza (Whitesnake, Thin Lizzy, Black Star Riders) à la basse, et le guitariste Doug Aldrich (Dio, Whitesnake, Glenn Hughes).

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L’intro au son de Black Sabbath ne tarde pas à résonner dans les entrailles du « Trabendo »  avec un « War Pigs » des familles qui voit nos lascars débarquer un à un pour en découdre en lançant « Long Way To Go ». Ce morceau extrait du dernier album « Make Some Noise » donne le ton d’entrée de jeu, grâce à une puissance de feu imparable. Pas moins de 7 titres de cet excellent opus auront l’honneur de figurer sur la set list, dont le très heavy « Make Sone Noise » sur lequel John Corabi nous gratifie de prouesses vocales. Le show va monter en puissance au fur et à mesure des enchainements, avec notamment quelques reprises bien senties, dont celles de Creedence Clearwater Revival avec « Fortunate Son », et « Join Together » des Who. Le public répond comme un seul homme au sollicitations de John, mais aussi à celles de ses compères qui arpentent la scène de long en large. La bonne humeur est de mise, renforcée par une proximité idéale entre le groupe et une audience conquise par ces musiciens d’exception qui se donnent à fond.

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L’arrivée de Doug Aldrich au sein de The Dead Daisies a apporté un supplément technique indéniable. Ce guitariste au cv impressionnant va simplement mettre tout le monde d’accord, tant sa richesse de styles se met au service de chaque morceau pour le bonifier. Son jeu, à la fois sobre et précis, enchaine les solos d’une rare efficacité, prouvant ainsi qu’il est digne des meilleurs guitar héros. Mais Doug va à l’essentiel, sans jamais en faire de trop ce qui est la marque des plus grands. Et que dire de sa prestance, c’est la classe tout simplement !

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L’occasion sera donnée à Brian Tichy de démontrer toute sa fougue, lors d’un one man show spectaculaire derrière sa batterie. Toute l’agressivité du cogneur ressort à chaque frappe, avec en prime un record de lancer de baguettes !

La seconde partie du set tout aussi musclée, se conclue par un « Helter Skelter » des Beatles passé à la moulinette heavy rock.

La cover de Grand Funk Railroad, « American Band » va enfoncer le clou, dégageant une énergie sans faille qui a d’ailleurs été palpable tout au long de ce show mémorable. Quel plaisir de voir un tel groupe, qui est à des années lumières d’une simple réunion de stars. Au contraire, The Dead Daisies a démontré une cohésion parfaite, et le plaisir d’envoyer ses brûlots à la face d’une audience sous le charme ne fait aucun doute sur la sincérité de leur démarche.

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Ne les ratez lors les 2 prochaines dates en France, à Toulon le 13 et à Lyon le 14 décembre 2016 !

Il est difficile pour The Answer de tenir la comparaison après une telle prestation, mais la quatuor emmené par Cormac Neeson va s’investir à fond pour distiller son hard rock bluesy influencé par les années 70 / 80.

Venus défendre leur dernier album « Solas » sortil il y a à peine 2 mois, le quatuor irlandais a su varier les ambiances en alternant les titres bien pêchus avec les mélodies plus calmes mais tout aussi efficaces en live. La preuve avec « In This Land », sur lequel la mandoline de Cormac nous offre des accords aériens du plus bel effet. A 2 titres près, la totalité de l’album « Solas » sera interprétée, à commencer par le tempo envoutant du morceau éponyme, sur lequel la voix rauque du frontman s’exprime pleinement. Le côté irlandais n’est pas en reste sur « Untrue Colour » qui n’est pas sans rappeler un certain Thin Lizzy. On se refait pas !

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Le désormais classique « Come Follow Me » dynamise la seconde partie du set, grâce à son tempo rapide et le chorus incisif de Paul Mahon qui assure remarquablement.

Les nuances de « Spectacular », extrait de « New Horizon » sorti en 2013, vont une nouvelle fois mettre en avant la performance vocale de Cormac Neeson, toujours aussi aboutie.

Même si cela n’était pas gagné d’avance, The Answer a réussi à convaincre grâce à une capacité hors du commun à tenir une scène, et à communiquer avec son public.

Bravo à eux d’avoir pour avoir pris le risque de jouer autant de nouveaux titres, qui passent fort bien le cap de la scène.

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La réussite de cette soirée prouve que le Hard Rock continue à rassembler et à fédérer un nombreux public. La claque prise avec The Dead Daisies restera longtemps dans les mémoires ! Ils seront à l’affiche du Hellfest 2017, mais aussi à Toulon et à Lyon les 13 et 14 décembre 2016.

Merci à Olivier Garnier pour l’accréditation.

Report & photos © 2016 Alain BOUCLY

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whiskey-myers-cd« Mud » leur 4ème album studio !

Produit par Dave Cobb (Chris Stapleton, Rival Sons…)

Des guitares boueuses qui fleurent bon le Texas et le Sud des Etats-Unis. On pense alors à ZZ Top, The Allman Brothers, The Georgia Satellites

Un groupe qui perpétue la tradition du rock made in Texas, mais pas que…

Inclus 2 titres co-signés avec Rich Robinson (guitariste des Black Crowes)

« En quatre albums, Whiskey Myers vient de s’imposer comme une figure incontournable du southern rock, capable de marier la tradition à une identité affirmée. L’authenticité est le maître mot de cette formation qui préfère la puissance des émotions à des démonstrations techniques stériles… » – 4/5, Music Waves (chronique complète ICI)

« Superbe de bout en bout.. Gov’t Mule, Derek Trucks, Blackberry Smoke… aujourd’hui Whiskey Myers peut apparaitre sans gêne à côté de ces noms déjà prestigieux… » – Bands of Dixie

« Trop rares sont les groupes qui perpétuent la tradition du rock sudiste, ce blues rock chaleureux… »– 4/5, Voici

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En concert pour la 1ère fois en France le 31 mai 2017!

Locations ICI

Regardez le Making of ICI 

Ecoutez « Lightning Bugs and Rain » via le site de Rolling Stone US ICI

Ecoutez « The Stone » via le site de The Boots ICI

Ecoutez « Some of Your Love » via le site Texas Monthly ICI

Découvrez toutes les vidéos de Whiskey Myers sur la chaine YouTube du groupe

 

www.whiskeymyers.com

Saxon est de retour au « Splendid » de Lille !

saxon-lille-21_12_162 ans après avoir rempli le « Splendid » en compagnie de Skid Row, Saxon reviens en terre lilloise le 21 décembre 2016. Le légendaire groupe britannique sera accompagné des mythiques Girlschool et de Last In Line qui rappelle la première formation de Dio, composée de musiciens renommés. Une date à ne manquer sous aucun prétexte pour terminer l’année en beauté !

Saxon est une véritable légende de la New Wave Of British Heavy Metal.  Le groupe écuma les bars anglais avant d’obtenir quelques premières parties de grandes pointures, comme celle de Ian Gillan. Saxon est une véritable et indomptable machine à riffs qui possède un don particulier pour créer de véritables hymnes métalliques tel «Wheel of Steel» ou «747».

Après plus de trente ans de carrière et une vingtaine d’albums, Saxon est revenu sur le devant de la scène en octobre 2015 avec un nouvel album intitulé «Battering Ram». Une fois de plus le quintet nous offre un bombardement en règle, un déluge d’acier trempé qui n’est cependant pas dénué de mélodies. Bref, du grand, du bon Heavy Metal made in England.

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Le jour de « St. Valentine’s Day Massacre », Girlschool et Motörhead avaient donc convolé en justes noces vinyliques à l’orée d’années 80 marquées d’autrement noire manière. La noce était électrique et célébrée à la vitesse du son. Ce fait d’armes installa Girlschool en de mâles repères qui restent d’actualité pour cet historique girls group voué au métal et à la distorsion, devenue à présent une figure incontournable du Hard Rock féminin.

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Last in Line est groupe formé par d’anciens musiciens de Dio, à l’origine de la création du groupe avec la sortie des albums indispensables que sont « Holy Diver », « The Last In Line » et « Sacred Heart ». Vivian Campbell (Whitesnake, Def Leppard), Vinny Appice (Black Sabbath, Heaven and Hell), Phil Soussan(Billy Idol, Ozzy Osbourne, Vince Neil) et le chanteur Andrew Freeman (ex-Lynch Mob), viendront présenter l’album «Heavy Crown», sorti en février 2016 chez Frontiers Music et produit par Jeff Pilson (Dokken, Foreigner).

http://www.le-splendid.com/

http://www.veroneproductions.com/

http://www.ticketmaster.fr/fr/manifestation/saxon-billet/idmanif/374352/idtier/7478460

https://www.gdp.fr/

http://www.saxon747.com/

http://www.girlschool.co.uk/mainindex.htm

http://www.lastinlineofficial.com/

Entretien avec la chanteuse / guitariste Laura Cox réalisé par Alain BOUCLY pour Ride The Sky, le 1er décembre 2016 à Guyancourt – « La Batterie »

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– Peux-tu décrire ton parcours depuis que tu as commencé la musique ?

J’ai commencé la guitare à 14 ans, et pris des cours pendant 4 ans, ce qui m’a bien aidé pour acquérir les bonnes habitudes. J’ai arrêté par la suite quand j’ai senti que je pouvais me débrouiller seule. Cela fait maintenant 8 ans que je progresse ainsi, et même si c’est un peu plus difficile, la motivation est maximale.

Les premières vidéos ont été postées sur YouTube après 2 ou 3 années de pratique. Celles ci ont fait un petit Buzz, et de fil en aiguille le groupe s’est créé en 2013. Cela fait plaisir de voir qu’aujourd’hui, nous sommes sur la bonne voie et que tout avance positivement.

– Parles nous un peu de tes influences…

Globalement, ce j’écoute une variété de styles qui va du Bluegrass au Metal, Quant aux guitaristes, Slash, Mark Knopfler et Joe Bonamassa font partie de mes principales influences. Je trouve que Joe Bonamassa est le meilleur techniquement !

Mais la musique jouée par groupe est principalement orientée vers le Country Rock et le Hard Rock.

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– Tu as commencé à te faire connaitre en postant des vidéos de reprises sur YouTube. Comment t’est venue cette idée et de quelle manière as-tu réagi quand tu as vu le nombre da vues augmenter considérablement?

Lorsque j’apprenais la guitare, l’idée m’est venue en passant beaucoup de temps à visualiser sur YouTube les vidéos de guitaristes qui interprétaient des covers. Du coup, ça me motivait pour jouer, et comme j’appréciait ces vidéos là , j’ai eu envie de faire la même chose. Après, l’augmentation du nombre de vues est arrivée progressivement d’une année sur l’autre. De voir l’ampleur que cela a pris fait vraiment plaisir, car je n’ai rien fait pour, juste posté la musique que j’aime.

– Quelles sont les covers que tu préfères jouer ?

Au départ, je préférais jouer les solos, alors que maintenant je prend également plaisir à faire les rythmiques, l’accompagnement. Mais j’ai de moins en moins l’occasion de jouer des reprises, car la priorité actuelle est avant tout de développer le groupe et ses propres compositions. Du coup, je commence à perdre ce que j’ai appris et connaissait par cœur même si je continue à en écouter. Par contre, ZZ Top reste une des seules covers que nous continuons à faire.

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– Quelle définition donnerais-tu à la musique de Laura Cox Band?

C’est du « Classic Rock », qui n’est pas un genre très à la mode en ce moment en France. C’est de la musique de « vieux »! On va dire ça: Si tu veux une définition, c’est du rock pour « vieux » ! (rires) Mais c’est ce qui nous plait, car nous avons tous des influences diverses et variées mais nous nous rejoignons sur ce point là.

– Tu assures le chant tout en jouant de la guitare. Pourquoi as-tu pris cette option ?

Au début, nous nous sommes demandés si nous n’allions pas prendre un autre chanteur. C’est peut être un peu égoïste, mais finalement, je souhaitais que ça reste mon projet car j’avais envie de garder le contrôle du groupe. Je me sens vraiment davantage guitariste que chanteuse, ce qui est encore le cas maintenant. Mais l’envie de trouver un équilibre me motive à prendre des cours de chant, afin d’avoir un niveau équivalent dans les deux domaines.

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– Peux-tu présenter les musiciens qui t’entourent ?

Mathieu Albiac à la guitare, avec lequel j’ai formé le groupe. C’est avec lui que nous avons débuté l’aventure, créé les premières compositions en 2012, puis lancé le groupe un an après. Nous avons exactement les mêmes influences, on peut dire que c’est moi en garçon !

Mathieu: Laura a aussi des influences Country et sudiste, alors que de mon côté, AC/DC est bien présent. Cela a permis d’injecter ce style avec le sien et réciproquement, ce qui donne une bonne complémentarité.

Laura: Nous avons trouvé plus récemment Antonin qui officie derrière les futs. La démarche s’est faire par internet, et je dois dire que je n’affectionne pas ce type de recherche. Mais n’ayant aucune autre possibilité, ni d’autres contacts, il y a eu cette chance qui a permis d’intégrer Antonin. Et pour François, cela s’est fait naturellement, en allant voir en concert un de mes amis Julien Bitoun avec lequel il jouait. Nous avons sympathisé et il s’est montré intéressé et motivé pour venir avec nous.                           

– Ce sont eux qui ont participé à l’album ?

Nous y avons tous participé. Les compositions viennent de Mathieu et moi. Ensuite on peaufine et on gère les arrangements avec l’ensemble du groupe.

 – Parlons un peu de votre futur album, de son enregistrement et de son contenu…

L’enregistrement qui a eu lieu durant les mois d’août et septembre est terminé. Il reste le mastering des fichiers audio à finaliser, ainsi que le pressage et l’artwork de la pochette.

L’album contiendra 10 morceaux et aura pour titre « Hard Blues Shot ».

 – Quand est prévue sa sortie ?

Il sortira chez « Verycords » en février / mars 2017.

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 – Pour terminer, as-tu un message à transmettre aux lecteurs de Ride The Sky ?

Continuer à écouter de la musique de vieux ! (rires) Et n’hésitez pas à venir nous voir en concert! Nous avons déjà de nombreuses dates prévues pour 2017, grâce à Kriss (Manageur et tourneur de Laura Cox Band ndr) de chez Muzivox qui nous fait tourner. Nous serons très heureux de vous rencontrer à cette occasion.n

Merci Laura pour ta patience et ta disponibilité.

Merci à toi !

Réalisation & Photos: ©2016 Alain BOUCLY

http://www.lauracoxband.com/

http://www.muzivox.com/

http://verycords.com/

L’affiche définitive du Hellfest 2017 dévoilée !

hellfest-2017-afficheBien que la célèbre « fête de l’enfer » de Clisson affiche complet depuis la mi-octobre (54 000 places vendues en un temps record), l’annonce de l’affiche du HELLFEST reste toujours un événement, source d’excitation et de toutes les spéculations. Depuis quelques heures, le suspense a été rompu avec la révélation du line-up 2017 de l’un des leaders du spectacle vivant en France.

Jusqu’à présent Aerosmith, le géant du rock américain, était le seul groupe à avoir été annoncé dans le cadre de sa tournée d’adieux baptisée Aero-Vederci Baby!, qui passera en exclusivité par le HELLFEST !  Depuis hier soir le gang de Boston a été rejoint par 159 autres formations dont 82 n’ont jamais joué à Clisson !

Parmi eux l’on retrouve des têtes d’affiche toujours prestigieuses : Linkin Park, le phénomène né dans les années 90 qui, fort de ses 68 millions d’albums vendus dans le monde, est tout simplement irrésistible sur scène. Prophets Of Rage ou la rencontre au sommet de 3 membres de Rage Against the Machine (le guitariste Tom Morello en tête) avec Chuck D de Public Enemy et B-Real de Cypress Hill. L’équation parfaite pour remuer les foules toutes tendances confondues.

Dans le registre des autres sensations fortes, l’un des grands moments de cette 12ème édition sera sans aucun doute le show de Rob Zombie qui va enfin venir en France avec tous ses décors, ainsi que sa production visuelle et pyrotechnique, comme à la grande époque de l’album «Astro-Creep: 2000», et ce en exclusivité européenne !

Toujours dans le genre tout feu tout flamme, les guerriers suédois de Sabaton ne devraient pas être en reste avec leur heavy metal martial en totale opposition avec le glam metal déluré et délirant de Steel Panther.

Dans la lignée du classic rock d’Aerosmith, avec un ultime nouvel album dans les bacs, Deep Purple, une autre légende des années 70, fera aussi passer sa tournée d’adieux par le HELLFEST, histoire de faire résonner une dernière fois les accords de «Smoke On The Water» dans le ciel du vignoble.

Autre légende, mais française cette fois, Trust, qui fête ses 40 ans de carrière avec une tournée de reformation dont les premières dates ont rapidement affiché complet un peu partout en France. Gageons qu’en cette année d’élections présidentielles leur fameux «Antisocial», aura un écho bien particulier au HELLFEST. Tout aussi contestataires les punks de Rancid et The Damned seront une des attractions majeures de la Warzone.

Alors que Saxon se produira avec son aigle d’acier et de lumières, comme à l’époque où ils remplissaient le Zénith et que les Finlandais d’Apocalyptica donneront le spectacle qui les a rendus célèbres dans le monde entier : «Apocalyptica Plays Metallica By Four Cellos» (tout est dans le titre).

Révélations du HELLFEST en 2010, les Australiens d’Airbourne feront un retour fracassant à Clisson à l’occasion de leur seule apparition en festival en France et rendront par la même occasion un hommage particulier à Lemmy à travers leur nouvel hymne « It’s All for Rock N’ Roll »

Au registre des autres apparitions uniques dans l’Hexagone, on retiendra le passage des sympathiques fêlés de Primus, des fidèles d’In Flames, des ténébreux black metalleux d’Emperor, d’Opeth ou la classe à l’état pur et des norvégiens de Wadruna, connus pour leur contribution à la série télévisée « Viking ».

Five Finger Death Punch et Alter Bridge (avec Myles Kennedy, chanteur de Slash), deux grosses cylindrées de la scène US seront aussi présentes, tout comme les indéboulonnables Slayer et les briscards de Ministry, W.A.S.P. et Kreator.

Parmi le peloton des autres participants, d’un style à l’autre, l’on remarquera Ugly Kid Joe (remember leur hit «Everything about you»), Monster Magnet plus illuminés que jamais, l’ex-Motörhead Phil Campbell, Avatar valeur montante de la nouvelle scène metal, les joyeux Ramoneurs De Menhirs, The Dead Daisies (avec des membres de Mötley Crüe, Whitesnake et Thin Lizzy), le trio d’experts suisses Coroner, les vétérans de Blue Oyster Cult et d’Hawkwind, l’incroyable chanteur Jorn Lande (1er concert en France !), les maîtres du prog metal suédois Evergrey (1er passage à Clisson !), le savant fou Devin Townsend, les rockeurs de Clutch et Baroness, ou encore les infatigables Suicidal Tendencies, Metal Church, Helmet et Prong

La liste est longue, très longue… « Toujours plus haut, toujours plus fort ! », décidément cette maxime sied parfaitement au HELLFEST !

Le troisième rassemblement musical le plus important de France en termes d’affluence – mais très certainement premier au niveau design avec le look « mad-maxien » de son site et de ses immenses infrastructures « enflammées » – a tenu à saluer la passion et la fidélité inégalable de son public, en lui offrant ce qui se fait de mieux en termes de « metal ».

Devenu désormais un événement de renommée internationale, le HELLFEST doit avant tout son formidable succès à ses incroyables fans qui se reconnaissent dans la qualité et la diversité de la programmation. Restant avant tout un festival consacré aux musiques dites « extrêmes », depuis sa création le HELLFEST a toujours tenu à représenter tous les styles du genre allant du pur heavy metal au classic rock en passant par les courants death, thrash, black, sludge, doom, gothique, prog, indus et même punk ou hardcore.  Toutes ces formes / forces métalliques sont encore une fois largement représentées à l’affiche de cette édition 2017 avec de très grands noms bien sûr, mais aussi des valeurs sûres, des outsiders, des revenants et des artistes émergents voire quasi inconnus.

Tout ce beau monde se produira sur les 6 scènes du fest, dans un espace élargi notamment devant les Mainstages, et décoré avec le soin et la folie qui sont devenus la marque de fabrique du HELLFEST. Dans les six mois qui viennent, tout sera donc mis en œuvre pour faire de cette 12ème édition une nouvelle fête inoubliable qui comblera le public et les artistes qui y participeront.

D’ici là, les fans auront aussi rendez-vous avec le HELLFEST dans toute la France à l’occasion des nombreuses soirées « warm up » qui ne vont pas manquer d’être organisées localement. Un p’tit échauffement ne fera de mal à personne avant le marathon de 3 jours qui se déroulera mi-juin à Clisson.

REVIVEZ LE HELLFEST 2016 EN 2 MINUTES ICI

www.hellfest.fr

Entretien avec le chanteur de The Bymz « Wolfy Moondog », réalisé par Marie-France BOUCLY pour Ride The Sky.

– Peux-tu présenter The Bymz et faire un petit résumé des principaux évènements depuis la création du groupe ?

Le groupe a été créé en 2011 par Julien et Thibault, respectivement bassiste et guitariste, qui ont été rapidement rejoints par Arnaud à la batterie. Je suis arrivé 2 mois plus tard, et nous nous sommes mis à composer, même si il y avait déjà quelques ébauches de morceaux. S’en est suivi l’enregistrement de deux titres, tout comme les premiers concerts au bout de 7 à 8 mois d’existence. Plusieurs dates intéressantes ont eu lieu, comme celle de la convention de Fismes en mars 2015.

Un EP 5 titres est sorti l’an dernier et nous voilà à Vouziers !

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– Pourquoi avez vous choisi ce nom ?

Cela viens d’une idée toute bête ! Lors de mon arrivée dans le groupe, j’ai demandé plusieurs fois le nom, et Thibault me répond: « De toutes façons on a un gros son, donc ce sont les poutres ! » Nous ne pouvions pas prendre ce nom là, et de fil en aiguille, nous avons fait une recherche de la traduction anglaise, pour trouver « beam ». Il a suffit de customiser ce nom avec un « Y » et un « Z » pour que cela donne The Bymz.

– Pour quelle raison avez vous fait le choix de chanter en anglais ?

Cela fait maintenant une trentaine d’années que je chante en anglais, donc j’y suis habitué. C’est aussi une question de musicalité, du fait de mes influences anglaises et américaines. Je suis dans la mouvance de ce que l’on peut appeler le « hair metal » joué par les groupes américains comme Warrant, Slaughter, Winger, Motley Crüe, etc… Mon influence majeure reste Whitesnake, et bien sur David Coverdale.

Il y a également une écriture plus naturelle en anglais, car c’est plus simple à faire sonner même si le texte par lui même n’est pas vraiment sérieux. Parfois, lorsqu’il n’y a pas grand chose à dire, on peut arriver à écrire en partant d’un truc idiot, ce qui n’est pas forcément mon cas, et aboutir à quelque chose d’intéressant, alors qu’en français, ça ne passerait pas !

– Comment définirais-tu votre musique ?

C’est du hard rock traditionnel orienté U.S., avec un son bien actuel. Pour certains titres, nous utilisons une guitare à 7 cordes et une basse à 5 cordes. Pour résumer, les structures des morceaux sont un peu « à l’ancienne » tout en ayant les sonorités d’aujourd’hui.

– Quelles sont vos influences principales ?

C’est assez compliqué, car nous avons tous des influences assez différentes. Au niveau musical, les sources d’inspiration pour composer dans le groupe sont un mélange de Whitesnake, Motley Crüe et parfois Ozzy Osbourne pour le son. Pantera fait aussi partie des influences majeures de Thibault, notre guitariste. Il y a également d’autres groupes davantage dans l’esprit Rock’n’Roll comme Ratt ou AC/DC.

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– Qu’écoutes-tu en ce moment ?

The Dead Daisies me fait craquer en ce moment, avec le chanteur John Corabi que j’apprécie énormément. Il y a également nombreux groupes des années 80 qui sont toujours sur ma platine, comme Slaughter, ou Whitesnake que j’écoute tous les jours.

– Un EP 5 titres est sorti en 2015. Comment avez vous procédé pour sa conception, l’enregistrement et la production ?

Toutes les prises de son des guitares, basse, batterie et voix ont été faites à la maison en « home studio ». Ensuite les fichiers ont été envoyés en Allemagne, chez Achim Köher pour le mixage et le mastering, avant d’effectuer le pressage en France.

– Quels sont vos projets, prévisions de concerts et composition de nouveaux morceaux ?

Nous sommes actuellement en phase d’écriture et de composition, mais certains titres sont déjà finalisés, comme les quatre présentés sur scène aujourd’hui.

Le but c’est aussi de trouver un budget pour mixer et masteriser un album complet, en suivant le même principe que celui mis en place pour la réalisation de l’EP. Nous espérons le faire à nouveau chez Achim Köler, car il sa su véritablement capter l’essence même de notre musique. Le rendu étant conforme à nos attentes, nous n’avons pas envie de changer de producteur.

Au cours des prochains mois, nous allons essayer de réaliser un vrai clip vidéo avec un morceau extrait de l’EP.

– Qu’as tu pensé du show de ce soir et du public de Vouziers ?

Etant un pur ardennais, cela fait 30 ans que j’attend pour jouer ici à Vouziers ! (rires) J’étais présent à tous les festivals au cours des années 80 pour voir les autres sur scène. Par contre sur il ya toujours eu un problème qui m’a empêché d’être à l’affiche avec un de mes groupes précédents. Soit nous n’étions pas prêts, ou le groupe avait splitté, bref, pour différentes raisons cela n’a jamais pu se faire. Jusqu’à aujourd’hui… Enfin c’est fait !

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– Je te laisse le mot de la fin pour Ride The Sky:

Les groupes Français ont besoins de votre soutien, donc continuez à le faire. On a souvent des difficultés à encourager nos propres groupes et je n’en connais pas les raisons. Il y a pourtant de très bons groupes en France, sans spécialement penser à nous, et je trouve dommage qu’ils ne soient pas davantage soutenus. Heureusement qu’il y a d’autres alternatives médiatiques pour parler de nous, car l’attente auprès des médias mainstream pour avoir un peu de promo risque d’être longue. Je remercie tous les fans qui viennent en concert et qui achètent notre l’EP, cela fait plaisir de voir qu’aujourd’hui cela a bien fonctionné !

Entretien & Réalisation: © 2016 Marie-France BOUCLY

Photos: ©2016 Alain BOUCLY

HellFest, le line-up 2017 dévoilé

Publié : 30 novembre 2016 par Abderrahim B. dans News

Quelques jours après la très bonne nouvelle précisant que Aerosmith est tête d’affiche de la douzième édition, voilà l’heureuse programmation complète. De gros poissons dans le filet, on aura l’occasion de voir Prophets of Rage composés du guitariste Tom Morello, du bassite Tim Commerford et du batteur Brad Wilk de Rage Against The Machine,  Chuck D et DJ Lord de Public Enemy et B-Real de Cypress Hill; Trust, Alter Bridge, SteelPanther, In Flames, Kreator, Emperor et Saxon. Sans parler des deux autres têtes qui joueront au Mainstages Deep Purple et un autre gros poisson Linkin Park.

Opeth, Coroner, Behemoth, Alestorm, Obituary, Autopsy et Wardruna seront têtes d’affiche devant Metal Church, Soilwork, Marduk, Turisas, Alcest et Regarder Les Hommes Tomber au Alter et au Temple.

Quant à Suicidal Tendencies, ils seront les maîtres incontestés de la Warzone qui sera également le champs de batailles de Rancid, The Dillinger et Escape Plan et la Valley sera le terrain conquis des Blue öyster Cult.

Voici la liste complète :

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Entretien avec le chanteur / guitariste de Lonewolf, Jens Börner réalisé par Marie-France BOUCLY lors du Festival de Vouziers le 29 octobre 2016.

– Depuis quand l’aventure Lonewolf a t’elle commencée ? Peux-tu nous la résumer ?

Le groupe s’est créé en 1992, puis avons splitté 4 ans après. Nous avons enregistré plusieurs démos et 45 tours, comme cela se faisait à cette époque là.

La reformation de Lonewolf a eu lieu en 2001, et nous en sommes à 8 albums sortis depuis cette date.

– Quelle a été la motivation qui t’as poussée à créer le groupe ?

Running Wild ! Quand j’ai écouté l’album « Under Jolly Roger » en 1987, il s’est vraiment passé quelque chose en moi. A partir de ce moment, je savais que j’allais être métalleux et naturellement, j’en ai eu assez de faire de la « air guitar » devant un miroir. Du coup, avec une vraie guitare cette fois, j’ai commencé à jouer les riffs de Running Wild et Grave Digger. La seule chose qui a été plus forte que ça et qui a vraiment changé ma vie, c’est la naissance de ma fille.

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– Parles nous un peu de tes influences…

Ce sont essentiellement des racines allemandes avec Grave Digger, Stormwitch, Grave Digger et les vieux Helloween. Ce sont vraiment des groupes cultes que j’ai dans le sang ! Ensuite il y a également le côté épique comme Manilla Road ou Omen qui m’influence énormément, auquel on peut ajouter quelques trucs de Black comme Bathory, dont je porte le tee shirt sur scène aujourd’hui. J’intègre ce style dans les morceaux avec une approche davantage orientée heavy metal.

 – Votre dernier album « The Heathen Dawn » est sorti en mars 2016 chez Massacre records. Quelles sont les évolutions par rapport au précédent ?

Le côté épique est davantage mis en avant et il est également beaucoup plus travaillé.

Sur l’album précédent, nous avions eu envie de faire du « teuton » pur et dur, vraiment direct, alors que sur « The Heathen Dawn », on sent un travail abouti avec des titres plus fédérateurs, notamment dans les refrains. On se rend également compte à l’écoute de cet album, de la qualité des arrangements nettement plus élaborés.

– De quoi parlent vos morceaux ?

De beaucoup de choses, notamment certains thèmes qui peuvent paraitre « clichés », mais que je revendique, car c’est lié au heavy metal qui coule dans mes veines. C’est assez diversifié, avec par exemple sur l’album « The Heathen Dawn », le dernier morceau « Song For The Fallen » qui parle des victimes du Bataclan. En précisant bien que cela n’est pas uniquement pour celles qui sont décédées, car les victimes sont également celles qui ont perdu un être cher, qui resteront handicapées ou marquées à vie.

« The Birth Of The Nation » aborde la naissance de l’Allemagne, chose qui m’est très chère, mes parents étant d’origine allemande. D’autres sujets sont abordés, comme le fait de se battre pour ce que l’on croit, sans écouter les influences extérieures ni les personnes qui veulent te cloisonner pour t’empêcher de vivre tes rêves. Que tu aies 20, 30, 40 ou 50 ans, cela ne change rien. Car dans un monde ou tu n’est plus très libre, il faut continuer à te battre pour faire ce dont tu as envie.

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– Quelles sont les objectifs que vous vous êtes fixés pour votre carrière ? Certains d’entre eux ont ils déjà été atteints ?

Oui, parce que nous sommes conscient que nous ne sommes ni en Allemagne, ni en Grèce, ni en Pologne, même si il faut bien avouer que cela se passe mieux depuis 7 ou 8 ans. C’est une sacrée chance pour un groupe français qui fait du pur heavy metal, de parvenir à tourner comme on le fait, et ça c’est énorme ! C’est magique d’avoir des anciens musiciens de Running Wild ou le chanteur de Wizard participer aux albums de Lonewolf. Naturellement, il y a toujours l’envie de jouer avec tel ou tel groupe et de tourner davantage, mais il faut rester lucide par rapport à la chance, pour un groupe français, d’être arrivés là ou nous sommes.

– Il est rare qu’un groupe de Heavy Metal français s’exporte autant, avec de nombreuses tournées à la clé. Comment l’expliques-tu ?

Je crois que la réponse est dans la précédente question ! (rires)

– As tu une anecdote croustillante vécue en tournée à nous raconter ?

Soit je n’en ai pas, soit c’est trop croustillant pour les personnes concernées et je ne peux pas le dire ! Franchement !

– A ce point là ?

Cela a fait partie de la jeunesse du groupe, avec quelques uns de ses musiciens… Si tu parles des groupies par exemple, chacun a ses idées et son approche personnelle face à ce genre de situation. Il est clair de dans le monde de la musique, tu as l’occasion de faire des rencontres, mais je ne suis pas branché groupies. Il y a 2 raison à cela: D’une part, le fait d’avoir vécu longtemps avec la mère de ma fille et d’autre part, je préfère boire un coup avec ceux qui payent pour nous voir. Aujourd’hui à Vouziers, il y en a qui ont fait 800 bornes pour assister aux concerts de Lonewolf et Grave Digger ! Je ne vais pas passer mon temps avec une fille que je ne connais pas alors que tu peux aller à la rencontre du public, discuter, boire un coup avec lui, et le rendre heureux. Tu te rends compte, cela coute très cher de venir d’aussi loin. Si l’on ajoute le cout de l’essence, sûrement l’hôtel et les frais, le budget total est conséquent, juste pour nous voir ! Alors c’est mieux de faire une photo avec ce mec là plutôt que d’aller avec n’importe qui ! Il y a aussi le fait d’avoir une fille que j’aime plus que tout au monde. Du coup je me projette sur elle et je deviendrai fou si elle devenait comme ça, une groupie. Après, je ne condamne pas, chacun agit comme il le souhaite, et cela dépend aussi de la personne, de sa conscience. Et j’ai la mienne qui me dit: « C’est comme ça et pas autrement »!

– Qu’as tu pensé du show de ce soir et du public de Vouziers ?

J’ai trouvé ça génial ! Nous avons été bluffé d’avoir un public aussi nombreux en ayant joué si tôt dans l’après midi. Il faut dire qu’un car a fait le déplacement, et la quarantaine de personnes présente a pu en entrainer 300 autres ! Mais de voir autant de monde que l’on ne connait pas être « dedans » à ce point est une grande satisfaction. Les ventes au merchandising ont confirmé que le show a été apprécié. C’est une journée ou nous avons tout pour être heureux !

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– Vous venez d’être confirmé à l’affiche du Paris Metal France Festival qui se déroulera les 6, 7 et 8 janvier 2017. Quelle est ta réaction par rapport à cet évènement ?

Je ne vise pas du tout les parisiens dans mes paroles, mais je ne suis pas du genre à vouloir absolument jouer à Paris. Je suis aussi content de monter sur scène à Berlin ou Athènes ! Maintenant, nous jouons à Paris (Ris Orangis ndr), et ça me fait super plaisir d’autant que ce sera la première fois depuis 15 ans. La dernière fois, ce devait être il y a 16 ans sur une péniche!

– Un dernier mot pour les fans et les lecteurs de Ride The Sky?

Je voudrais vraiment remercier de tout cœur le public qui vient au concert, participe en chantant les refrains ! Et surtout n’hésitez pas à aller à notre rencontre, à discuter, boire une bière, délirer, fumer une clope…. Mais en tout cas, je vous dit vraiment merci, merci…. Car c’est grâce à vous que l’on peut faire ce genre de date, que l’on peut jouer en France et à l’étranger, il ne faut jamais l’oublier.

Je te remercie Jens pour ta patience et ta disponibilité.

Entretien & Réalisation: © 2016 Marie-France BOUCLY

Photos: © 2016 Alain BOUCLY

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présentent

ghost-logoSuite à l’incroyable succès en France de l’album « Meliora » (déjà plus de 25 000 exemplaires vendus) et de la tournée quasi complète qui l’a suivit, le groupe suédois Ghost sera de retour dans la capitale au printemps pour un concert à l’Olympia !

 

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Confirmé pour le mardi 11 avril 2017, ce passage par la prestigieuse salle parisienne s’inscrit dans le cadre de la tournée « Popestar », un EP sorti « par surprise » au mois de septembre.

Mise en vente des billets mardi 29 novembre

Regardez le clip de «Square Hammer» ICI

Le 16 septembre dernier, un soir de pleine lune, Ghost a décidé d’illuminer notre journée en sortant – sur Spinefarm Records/Loma Vista Recordings/ Caroline Int’l«Popestar», un nouveau EP qui, outre «Square Hammer», l’entêtant nouveau single, réservait pas mal de surprises.

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En effet ce disque présente aussi 4 reprises inattendues : «Nocturnal Me» d’Echo And The Bunnymen, «I Believe» de Simian Mobile Disco, «Missionary Man» d’Eurythmics et «Bible» d’Imperiet, l’ensemble étant produit par Tom Dalgety (Pixies, Royal Blood, Killing Joke).

Sorti en CD, vinyle et digital, ce EP est aussi disponible en bonus avec une version Deluxe de «Meliora», le 3ème album de ces mystérieux musiciens masqués, sorti en août 2015, juste après le passage remarqué et remarquable du groupe au festival Rock en Seine. Un disque imparable dont les qualités ont été largement saluées par la critique :

« Un des albums metal de l’année… »Rock & Folk (****)

« Incroyable faculté à signer des mélodies imparables… »Rock Hard

« Album exceptionnel… soigné, élégant, mystique et mystérieux… » MyRock

« Une œuvre terriblement propre et attachante…» – La Grosse Radio

« Un coup de maître »Radio Metal

« Une véritable addiction sonore… »HardForce

« Ghost fait désormais figure d’incontournable »Noisey

Depuis la sortie de «Meliora», qui a dépassé la barre des 25 000 exemplaires vendus en France, Ghost n’a pas chômé. Sur le plan international on retiendra bien sûr leur victoire aux Grammy Awards ®, catégorie « Best Metal Performance ». En France, après s’être retrouvés en couverture du magazine Rock Hard, avoir été invités par L’Album de la Semaine sur Canal + et réalisé une Deezer Session de rêve, les suédois ont vu la plupart de leurs concerts dans l’Hexagone, dont celui de la Cigale à Paris, afficher complet.

En avril ils remportaient un OÜI FM Rock Award, catégorie « Révélation Internationale 2015 », un trophée qui couronnait ainsi le succès du single « He is » sur cette station (également n°1 de l’airplay de Top Music pendant plusieurs semaines).

En juin, malgré l’extinction de voix de Papa, Ghost enchantait le public du Download à l’Hippodrome de Longchamp, avant de littéralement mettre le feu, une semaine plus tard, au Hellfest. Un concert que bon nombre de fans ne cessent de regarder sur Arte.

Le groupe vient de terminer une longue tournée américaine. Après un court break les musiciens vont travailler sur différents projet avant d’entamer cette nouvelles tournée européenne en mars.

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https://carolineumgfrance.lnk.to/GhostPopestarEPdigital

DISPONIBLE EN CD, VINYLE & DIGITAL SUR:

fnac

http://musique.fnac.com/a10009488/Ghost-Popestar-CD-album?ectrans=1&Origin=zanox1549111

 

amazonhttps://www.amazon.com/s/ref=nb_sb_noss_2?url=search-alias%3Daps&field-keywords=ghost+meliora&rh=i%3Aaps%2Ck%3Aghost+meliora&_encoding=UTF8&tag=foundee-20

deezer

http://www.deezer.com/album/14047892

 

i-tuneshttps://itunes.apple.com/fr/album/popestar-ep/id1153197686?app=music&ign-mpt=uo%3D4

 

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Le 13 janvier prochain, Gotthard va fêter ses 25 ans de carrière en sortant «Silver», son 12ème album studio !

Découvrez  le clip de « Stay With Me » extrait de cet album attendu le 13 janvier 2017: https://www.youtube.com/watch?v=3Ge9wKz7EiU&feature=youtu.be

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25 ans que le n°1 des groupes suisses enchante nos oreilles avec son hard rock mélodique… Souvent comparé à Deep Purple, Whitesnake, Foreigner voire Bryan Adams (excusez du peu), au fil des années, des disques tous certifiés or ou platine, et de longues tournées internationales, le groupe de Lugano a réussi à peaufiner son profil de formation à la fois énergique et classieuse.

Désormais allié au chanteur Nic Maeder (qui a succédé à Steve Lee, tragiquement disparu en 2010), le guitariste Léo Léoni dompte ses guitares avec le métier qu’on lui connaît. Son remarquable touché de briscard plane sur l’ensemble de ce nouvel album. Sur les titres les plus dynamiques bien sûr comme «Silver River» ou le bien nommé «Electrified», mais aussi sur de sublimes mid-tempo comme «Stay With Me», le premier single dont vous pouvez découvrir le magnifique clip vidéo aujourd’hui.

Regardez ICI Léo armé de sa Les Paul noire dans la cour du château de Weißenstein en Bavière, – là même où a été filmé Les 3 Mousquetaires avec Orlando Bloom – nous terrasser avec l’un de ses solos toujours aussi bien sentis. «Silver» est truffé de telles interventions de guitares, partagées avec Freddy Scherer l’autre « six stringer » de la bande. C’est clair ce duo sait parfaitement conjuguer ses riffs électriques à des saveurs parfois plus acoustiques.

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L’autre atout Gotthard et de «Silver» est sans aucun doute la voix profonde de Nic qui s’impose définitivement sur l’ensemble de ses compositions indéniablement estampillées « classic rock », grâce au soutien d’une structure basse/batterie inébranlable, fruit de 25 ans de complicité entre Marc Lynn et Hena Habegger.

«Silver» est plus qu’un disque anniversaire, aussi précieux que le métal dans lequel il est coulé, cet album représente 25 ans d’une carrière exemplaire qui ne semble pas prête de s’arrêter en si bon chemin…

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