Les gagnants du concours permettant d’emporter 3 places pour assister au Monsters Of Tribute Rock sont connus !

Bravo à Frédérique FERON, Solène BLOT et Antoine HAVARD qui gagnent chacun 1 place!

La participation à ce concours a été un franc succès, avec, dès la mise en ligne, un afflux de bonnes réponses. Il s’agit bien sur de Paul Di’Anno, le chanteur historique d’Iron Maiden qui a officié sur les 2 premiers albums de la vierge de fer. Et c’est Coverslave qui l’accompagné entre 2010 et 2013, sur l’ensemble des tournées sur le territoire français.

Merci à tous les participants d’avoir tenté leur chance, en espérant que vous serez là samedi pour vivre un très grand moment, avec le retour de Coverslave au sommet ! Les hymnes d’AC/DC vont résonner dans la salle de Woincourt avec Bloody Rosie, sans oublier les standards de Kiss interprétés par Dynasty. Le vainqueur du tremplin Vim’Arts DnD et le groupe Gang auréolé de ses 25 ans de carrière complèteront cette affiche unique en son genre.

Dépêchez vous d’acquérir le précieux billet en prévente ICI

Ne manquez pas la 1ère édition du Monsters Of Tribute Rock se déroulera à Woincourt (80), salle Vim’Arts. Iron Maiden, AC/DC et Kiss réunis sur scène avec Coverslave, Bloody Rosie et Dynasty. Un show exceptionnel avec les meilleurs morceaux de ces groupes légendaires. En invités : le groupe Gang qui écume les scènes françaises et européennes depuis plus de 25 ans et DnD, tribute Little Caesar, vainqueur du tremplin Vim’Arts. Pour compléter cette somptueuse affiche, un Metal Market vous attends avec de nombreux stands, vinyles, cd, vêtements et bien plus encore. Sans oublier une expo photos retraçant 40 années de prise de vues live, ou seront à l’honneur les groupes légendaires tels que Scorpions, Metallica, ZZ Top ou encore Deep Purple.

Les préventes ont toujours disponibles au tarif exceptionnel de 11€ (+ frais ) ICI dans le réseau FNAC, Carrefour…

   
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La première édition du Monsters Of Tribute Rock se déroulera samedi 09 juin 2018 à la salle Vim’Arts de Woincourt (80).

Pour vous permettre d’assister à cette soirée unique en son genre, Ride The Sky, partenaire de l’évènement, vous propose de gagner 3 x 1 place.

Il vous suffi simplement de répondre à la question suivante par mail à alain.boucly@ridethesky.fr
  • Quel membre d’Iron Maiden Coverslave a t’il accompagné entre 2010 et 2013 ?

Les premiers arrivés seront les premiers servis ! Bonne chance à tous !

Ne manquez pas la 1ère édition du Monsters Of Tribute Rock se déroulera à Woincourt (80), salle Vim’Arts. Iron Maiden, AC/DC et Kiss réunis sur scène avec Coverslave, Bloody Rosie et Dynasty. Un show exceptionnel avec les meilleurs morceaux de ces groupes légendaires. En invités : le groupe Gang qui écume les scènes françaises et européennes depuis plus de 25 ans et DnD, tribute Little Caesar, vainqueur du tremplin Vim’Arts. Pour compléter cette somptueuse affiche, un Metal Market vous attends avec de nombreux stands, vinyles, cd, vêtements et bien plus encore. Sans oublier une expo photos retraçant 40 années de prise de vues live, ou seront à l’honneur les groupes légendaires tels que Scorpions, Metallica, ZZ Top ou encore Deep Purple.

Les préventes ont toujours disponibles au tarif exceptionnel de 11€ (+ frais ) ICI dans le réseau FNAC, Carrefour…

   
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Marie-France BOUCLY a rencontré Hassan, lors du concert de Ange à Cléon « La Traverse », le 24 février 2018.

Bonjour Hassan et merci d’accorder cet entretien pour Ride The Sky

– Depuis combien de temps as-tu intégré Ange et dans quelles circonstances es-tu arrivé dans le groupe ?

Le premier concert avec Ange a eu lieu à la fin du mois de mai 1996. A l’époque, je travaillais avec Pierre Hanot, un artiste messin, parolier et également professeur d’écriture, qui donnait des cours dans une école fréquentée par Tristan. (Décamps, fils ce Christian, leader et fondateur charismatique de Ange ndr)

J’ai collaboré avec Pierre Hanot sur l’album « En Un Instant Damné », que Tristan a eu dans les mains. Après l’écoute d’un titre qu’il a adoré, il en a parlé à son père qui m’a appelé. A ce moment là, le groupe se nommait Christian Décamps & fils, et le guitariste Jean Pascal Boffo souhaitait arrêter, ce qui m’a donné l’opportunité  de prendre la suite.

– Ange fait partie des groupes français historiques, au même titre que Magma ou Little Bob. Quel est d’après toi, le secret de cette longévité ?

Tout d’abord, il ya le talent et le facteur chance. Mais au delà de ça, je suis convaincu que Christian n’a jamais cherché à adhérer à aucune mode. Il a toujours fait ce qu’il avait envie. C’est que qui permet à un « noyau dur » du public de s’y retrouver et de le suivre depuis presque 50 ans. C’est colossal !

– Tu as une carrière solo en parallèle. D’un point de vue artistique, quelles sont les différences et dans quel environnement te sens tu le plus à l’aise ?

Il y a 3 parties dans ma carrière solo. Celle où je suis « sideman », qui me permet d’accompagner d’autres projets artistiques, et mes deux « bébés ». Le premier est la création d’un album de Rock Progressif, un peu Metal, intitulé « Gilded Cage ». Mais n’ayant pas de tourneur, c’est ultra difficile de le promouvoir.

Contrairement à Ange, qui bénéficie justement de la période bénie des années 70, ou son public l’a suivi, mais c’est plus compliqué pour Hassan Hajdi ! Par contre c’est beaucoup plus simple avec le trio Band Of Gypsies, car il est plus facile de « vendre » Jimi Hendrix que Hassan Hajdi. Je suppose que ceci explique cela !

– Jimi Hendrix a été un grande influence pour toi. Quels sont les guitaristes qui t’ont également donné envie de progresser, jusqu’à atteindre ton niveau actuel ?

Franchement, il y en a plein ! J’aime bien le Blues Rock des seventies de Clapton, Johnny Winter, Jeff Beck, Rory Gallagher et les groupes phares des années 70 comme Led Zeppelin. J’ai eu ma période fusion, avec des gratteux comme Larry Carlton, Robben Ford, Mike Stern, et tous ceux de la mouvance jazz fusion. Mais Allan Holdsworth reste le sommet ! Je le trouve complètement original et il a un niveau phénoménal. J’adore ce guitariste qui pour moi est inégalé !

J’ai était totalement transformé quand j’ai entendu Jimi Hendrix, alors que je jouait de la guitare classique. Donc il est difficile de dire que l’un est meilleur que l’autre, car ils sont incomparables. Et surtout, Jimi Hendrix a ouvert une porte que personne n’avait ouvert avant lui. A partir de là, le monde de la guitare électrique a été totalement transformé.

– Tu rends d’ailleurs hommage à Hendrix avec Band Of Gypsies. Pourquoi avoir choisi de reprendre ses morceaux, et de quelle façon ? Restes-tu fidèle à l’original ou y ajoutes-tu une touche plus personnelle ?

J’y ajoute une touche personnelle, même une pointe de modernité au niveau des sons. C’est comme ça que j’ai envie d’interpréter Hendrix, car c’est un novateur, il est supra moderne pour l’époque. Pour respecter ce que j’appelle le « vrai » esprit de Jimi Hendrix, c’est d’essayer de faire comme lui en apportant quelque chose de nouveau, par rapport à ce qui existe déjà. C’est exactement ce qu’il a fait. Il n’a pas apporté une pierre, il a construit un édifice. J’essaie en quelque sorte de poser une pierre sur cet édifice !

– Ton album solo « Gilded Cage » est sorti en 2013. Quelle est son orientation musicale et qu’as-tu voulu transmettre au travers cette démarche artistique ?

J’ai abordé ce premier album avec l’idée d’une sorte de dépassement de soi, de quelque chose que je n’ai jamais osé faire. Auparavant, je m’étais un peu caché derrière les artistes, enfin « caché » est un bien grand mot, même si sur scène on est sous les lumières. Avec Ange il y a l’aura de Christian Décamps. A mon sens, Christian Décamps est le soleil et nous sommes les planètes qui gravitons autour. Dans un projet solo, ça n’est plus la même chose. On devient le centre, comme mis à nu.  C’est un challenge, il faut que je le relève car j’adore composer et très envie de continuer à la faire.

– As-tu prévu une suite, et faudra t’il s’attendre à des changements ?

Ah c’est certain ! il faudra s’attendre à des changements et il y aura une suite, ça c’est sur ! « Gilded Cage » est un premier album, et forcément, seules quelques facettes y sont représentées. J’ai des goûts super éclectiques, tout comme Ben le batteur qui m’accompagne (Benoit Cazzulini, également batteur de Ange et Band Of Gypsies ndr). J’adore les Beatles, Miles Davies, Jimi Hendrix, Dream Theater… Je ne peux même pas te dire à quoi ressemblera le prochain album !

– As-tu une attirance particulière pour les albums instrumentaux, et as-tu déjà composé des morceaux dans ce style?

J’en ai plusieurs dans mon ordinateur, qui datent de l’époque où j’ai découvert Joe Satriani et Steve Vai. J’étais fou amoureux de ces 2 guitaristes. Il y en a qui sont sorties sur des petites « compils » de village, mais pas diffusées officiellement ! Elles ne m’intéressent plus, je ferais mieux ! (rires)

– Tu as joué avec de nombreux artistes d’une grande diversité musicale. Comment expliques-tu ta polyvalence et la capacité à t’adapter à tous les styles ?

Je n’explique pas la polyvalence, j’apprécie simplement plein de choses. Je travaille dans différents domaines, ce qui me permet d’accompagner des projets variété, ou d’autres plus proches de mes racines avec le Blues. J’également découvert très tôt les groupes de prog Yes et King Krimson dont je suis fan, et le fait d’avoir intégré Ange a permis de mettre à contribution tout le panel de mes influences. J’adore le Jazz et des guitaristes comme Pat Martino ou Wes Montgomery, ou des approches plus Metal, que j’ai pu amener dans Ange, ou il y a plein de choses à faire et ça c’est génial !

– C’est justement ce côté Hard Rock que tu transmets dans Ange sur certains passages ?

Carrément ! Christian est ultra éclectique, il peut aussi bien demander une atmosphère dure et violente, qu’un climat d’une extrême douceur, afin d’accentuer les contrastes.

– Quels sont tes projets en dehors de Ange ?

Je continue à composer pour sortir un autre album et poursuit le travail avec Band Of Gypsies. J’ai d’ailleurs demandé au programmateur de la salle d’avoir la possibilité de s’y produire.

J’interviens régulièrement dans des chorales de 1000 ou 2000 choristes, sur des répertoires non conventionnels. J’avais accompagné Tina Arena sur des musiques de films d’Hollywood. C’était monstrueux ! Il y avait 2000 choristes, avec un orchestre symphonique de 60 à 80 musiciens plus une guitare, basse, batterie et claviers ! Gigantesque ! Je participe à ces évènements chaque année depuis 10 ans, à Cannes ou Amnéville. J’estime avoir beaucoup de chance !

Ange et véritablement un tournant dans ma vie artistique, comme sur le plan humain. Christian est un vrai moteur, il nous tire vers le haut, ne veux pas que nous soyons médiocres. Il n’est pas du tout la « star » qui est devant en laissant ses musiciens derrière. Au contraire, à un moment donné tu dois être devant !

– Il vous laisse la possibilité de vous exprimer !

Non, il ne nous laisse pas cette possibilité, il nous l’impose ! C’est génial ! il veut nous voir briller… C’est ça qui est incroyable chez lui ! C’est l’une de ses plus grandes qualités.

– Un dernier mot pour les lecteurs De Ride The Sky ?

Continuez à aimer la musique, et à faire en sorte que l’on puisse vivre de ça en vous faisant vibrer. Nous sommes heureux de donner du bonheur aux gens, c’est notre vocation. Heureux de rendre les gens Heureux !

– Et c’est le titre de l’album !

Voilà, je ne l’ai pas fait exprès (rires!)

Nous remercions toute l’équipe de « La Traverse » à Cléon, pour leur accueil, l’accréditation, et d’avoir rendu ces entretiens possibles avec Christian Décamps et Hassan Hajdi.

Merci également au management de Ange, à Christian et Hassan, pour leur disponibilité et leur gentillesse.

Réalisation: Marie-France BOUCLY
Photos: © 2018 Alain BOUCLY
Temnein ayant du déclarer forfait, çà sera Insolvency qui sera à l’affiche du Kave Fest, qui se déroulera le 30 juin 2018 à Chatou

Les billets pour l’édition 2018 sont encore disponibles ICI

A nouveau, le Kave Fest vous ouvre ses portes en 2018 ! Cette année encore, on vous prépare du lourd, Acyl, Malemort, Princesses Leya, Nemost, Ragaraja, OdysseyInsolvency et Kera !

Pour les moldus, le Kave Fest est un festival métal en plein air sur une journée dans un jardin en banlieue parisienne. Durant cette journée, vous aurez l’occasion de profiter des groupes, du soleil, d’un barbecue et de moultes bières, tout ceci dans une ambiance accueillante et konviviale.
Chacun est libre d’apporter la nourriture et les boissons qu’il souhaite (à condition d’être conservées dans une bouteille en plastique) mais ça serait dommage de ne pas se péter le bide à notre Bar-beukiou…
Le bracelet d’entrée sera à 135 Dirham en prévente (12€) et 1027 Roubles sur place. (15€)
N’oublions pas les maîtres mots de cette journée : festoyons et ripaillons !
Bisous, La Kave.

PS : Nous vous avons compris !
Il y aura des grosses saucisses et du barbeukiou Vegan ;)

Le premier véritable album solo du guitariste de Symphony X, Michael Romeo sortira le 27 juillet 2018.

Regardez la lyric vidéo de « Black » :

Musiciens :
John “JD” DeServio (Black Label Society) : basse
John Macaluso (TNT, Ark, Yngwie Malmsteen) : batterie
Rick Castellano : chant

Sorti en 1994, « The Dark Chapter », n’a jamais été considéré par Michael Romeo comme un véritable album solo, mais plus comme un assemblage de démos enregistrées en marge de son groupe : Symphony X

Ce groupe qui, depuis le milieux des années 90,  est considérée, à juste titre, comme une référence en terme du metal progressif et neo-classique.

Aujourd’hui Michael peut enfin sortir son véritable album solo, un disque qui reflète bien sûr sa passion sans limite pour les musiques de films composées par Bernard Hermann ou John Williams, ou des compositeurs classique tel que Gustav Holst ou Igor Stravinsky, mais qui comporte aussi, et c’est plus surprenant, quelques éléments EDM/dubstep.

Little Bob la légende vivante du Rock’n’Roll made in France, vient de sortir son nouvel album intitulé « New Day Coming » !
Il est composé de 12 bombes Blues jouées avec l’énergie sauvage du Rock, mélange de compositions originales et de reprises de Woody Guthrie, John Trudell et Motörhead.

« New Day Coming » est disponible depuis le 1er juin en Digipack CD & Vinyle via Verycords.

Le Download Festival, festival Metal organisé par Live Nation, organisait cette année trois « Download Project » (deux  au 91 et un au 77). Ces événements consistaient à organiser trois concerts gratuits dans trois salles de la région parisienne où les têtes d’affiches de chaque soirée joueraient en Mainstage 2 lors du festival. Et c’est le troisième et dernier à L’Empreinte à Savigny le Temple qui nous intéresse aujourd’hui. Le premier juin se tenait donc cet événement exceptionnel où se tenait U-Bilam, groupe de Urbancore (mélange de musiques urbaines (rap et electro) et de musiques extrêmes), Nakht, Prog Metal / Deathcore et Wild Mighty Freaks, Fusion. Une soirée qui était plus que locale puisque ce fut même La Meule, association accompagnant les personnes faisant vivre musicalement la Seine-et-Marne, qui filma toute la soirée.

 

Cette dernière débuta donc tranquillement avec le premier groupe U-Bilam, qui avait embauché un nouveau bassiste depuis quelques mois. C’est donc sur leur intro de leur EP que le groupe monta sur scène mais c’est bel et bien Stephen, le chanteur, qui se démarqua dans sa tenue du clip Expression avec une combinaison et un imposant masque à gaz. Équipement qu’il abandonna très vite à cause de la chaleur. Ce ne fut donc pas sans émotion que le groupe joua son EP Evolutions of Mind ainsi que quelques inédits comme le tout premier titre écrit par le groupe (morceau non présent dans leur disque) car cela faisait en effet longtemps que le quatuor n’avait pas foulé les scènes locales. Malgré un mélange accrocheur et énergique la salle était relativement intimidée par le devant de scène, comme par magie un trou s’était formé au milieu de la fosse (lieu traditionnel des pogos) où quelques personnes assoiffées d’émotions purent mosher en toute sérénité. On put même voir l’apparition de quelques pogos timides et même un Wall of Death quelque peu balbutiant. La foule n’étant pas encore totalement échauffée.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Suite à la fin d’un set très honnête, presque deux fois plus long que leur EP, il était temps de découvrir les premiers gagnants de la tombola. En effet entre chaque set, un tirage au sort était organisé pour gagner des places et des goodies pour le Download Festival. Ce fut donc à chaque fois le chanteur des groupes qui, de leurs mains innocentes (quoi que certains exprimèrent des doutes sur le dernier mot), tirèrent au sort deux vainqueurs. Chose amusante ce fut le plus motivé par le concert qui gagna le premier lot; comme quoi le karma existe bel et bien !

 

Après une courte pause, qui donna la chance à certains d’arriver ou de reprendre des forces, survint l’entrée fracassante de Nakht. Tout comme le précédent groupe, ce quintet parisien n’avait pas foulé les planches locales depuis un bon moment et on peut dire que leurs fans étaient au rendez-vous; chose amusante eux aussi accueillait pour la première fois ici un nouveau membre Pierre le second guitariste. Ce dernier faisait même preuve d’une certaine aisance au niveau scénique (voir photo).

La salle étant quasi complète, les pogos se furent tout de suite plus nombreux et les slams ne tardèrent pas à emmener quelques téméraires sur scène . Il faut dire aussi que cela fit plaisir à Danny, le chanteur du groupe, qui ne manqua pas de rappeler que c’était le public « le sixième membre [de leur] groupe » ! Un membre qui ne se fit d’ailleurs pas prier pour débuter quelques circle pits pendant le show. Le groupe se permit même de jouer en exclusivité leur tout nouveau titre Abyss et de finir leur concert par un gros Wall of Death. Malgré un set un peu plus court que celui d’U-Bilam et un rappel, le public n’eut pas le droit au retour de la bande sur scène. Il nous fallait alors patienter encore un peu si on voulait réentendre de la musique… Et c’est donc sans surprise que l’on revit Danny tirer les deux gagnants de la nouvelle tombola quelques minutes plus tard.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Mais c’est bel et bien après quelques dizaines de minutes de silence qu’un étrange bruit se faisait entendre depuis la salle de concert qui ne manqua pas de ramener les curieux : Wild Mighty Freaks diffusait en avant première leur nouveau clip (et morceau) Okay (comme annoncé sur les réseaux) ! C’est alors que Yaboy, samples et backing vocals, arriva titubant et crachant du sang avant de rejoindre son piano. Il est vrai que j’avais l’habitude d’un peu de mise en scène de la part du quatuor mais de ce niveau jamais ! Le groupe nous prévint d’ailleurs d’entrée : Il nous a prévu plusieurs surprises. Et c’est donc sans trop de suspense que s’ensuivit un inédit: By Telephone, un titre plus survolté encore que ceux de leur précédent EP ou que leur dernier single The Green Freestyle c’est donc en toute logique que les premiers pogos fusèrent à la grande surprise des fans du groupe moins attirés par le Metal. Car elle est là la force du groupe, de part ses influences Hip Hop, il n’a pas de mal à réunir tout type de public, fait s’illustrant parfaitement par les danses effectuées par la fosse. On pu aussi découvrir très rapidement un autre inédit intitulé Stay, Crazy Joe, le chanteur, nous rassura donc en nous disant une arrivée très prochaine de leur premier album (d’après certaines sources il arriverait vers la fin d’année). Malheureusement la fin approchant, il était temps de conclure… La bande décida donc de conclure leur show par ce qui l’avait commencé: Okay. Mais heureusement on eut le droit à du rab avec un titre rappelant aisément Jump Around de House of Pain où les deux chanteurs ne purent résister à l’envie de descendre dans la fosse pour sauter avec ses fans. La soirée se finit donc quelques minutes plus tard lors de la dernière tombola.

 

 

 

 

 

 

 

Pour conclure, un jeu beaucoup plus dynamique et plus énervé que leur version studio et même lors de ma dernière visite en décembre. Les saligauds avaient même améliorés leur jeu de scène. Serait-il l’effet Download ? En tout cas Wild Mighty Freaks me semble préparé à 100% à en découdre le 16 juin aux côtés de Marilyn Manson, The Offspring, Turbonegro, Meshuggah et bien d’autres. On ne peut donc que leur souhaiter de mettre le feu autant au Dowload Festival que lors de cette édition du Download Project !

  

Réalisation Report & Photos: © 2018 Gauvain GAGGINI

Tarja annonce son prochain album live qui fait suite au grand succès de « Act I » classé dans le top 10 des vidéos live ! Le nouveau « Act II » sera disponible le 27 juillet prochain sur earMusic.

Après le succès de l’album live « Act I » de Tarja classé dans le top 10 des vidéos lives, earMusic est heureux d’annoncer la sortie du très attendu « Act II » cet été. L’album live a été filmé pendant sa tournée mondiale « The Shadow Show » dans laquelle la chanteuse de metal symphonique a fait au moins 7 fois le tour du monde, traversé 300 000 kms et s’est produit dans 200 concerts dans 40 pays différents et devant plus d’un million de personnes, rien que ça. L’album live « Act II » a été filmé et enregistré lors de son concert au Metropolis Studio à Londres (Royaume-Uni) ainsi que dans un de ses concerts mémorables à Milan (Italie). On retrouve également dans « Act II » quelques interviews exclusives et des photos.

« Act II » mélange deux incroyables concerts bien que légèrement différents: Le premier chapitre « Metropolis Alive » a été filmé 2 mois avant la sortie de l’album « The Shadow Self » en 2016 qui a été un véritable succès. Vingt chanceux à travers l’Europe ont eu l’opportunité d’assister au très intime concert de 75 minutes au Metropolis Studio à Londres où la chanteuse de metal a interprété des morceaux exclusifs de son album , pour la première fois devant son public.
Le second chapitre de « Act II » a été enregistré le 29 Novembre 2016 au magnifique Teatro Della Luna à Milan et inclut des titres extraits des 4 albums de Tarja tels que « Innocence », « Die Alive » ou encore « Until My Last Breath » ainsi que l’incroyable cover du célèbre titre « Supremacy » de Muse.

La set list de ce concert a également enchanté les fans de la chanteuse à la voix soprano avec notamment un medley composé de morceaux de son ancien groupe Nightwish tels que « Ever Dream », « Slaying the Dreamer » et « The Riddler ». Pour combler le tout, Tarja a offert un set acoustique de qualité où elle a interprété ses plus grands classiques revisité avec beaucoup de fraîcheur.
Bien que les concerts de Tarja diffèrent en général au niveau du son , de l’adrénaline et de l’approche à la musique, ils ont tout de même quelque chose en commun : que ce soit du premier morceau au tout dernier, nous retrouvons la très belle énergie de la chanteuse qui nous charme par sa présence et sa grâce : « les vidéos live sont devenues des moyens de documentation où l’on peut regarder les performances du groupe grâce à une télécommande à distance. Les lumières du spectacle et les LED accompagnent les performances du groupe mais n’ont pas réellement de significations en soi. Avec « Act II » en revanche, c’est très différent. Ici tout a une signification , chaque détail est important car ce n’est pas seulement une vidéo live mais plutôt un « documentaire live».

Dans la vidéo, chaque morceau a été travaillé de manière à transmettre les sentiments que je voulais exprimer sur scène. Je voulais être le plus proche possible de mon public pour leur faire ressentir toutes mes émotions pendant ce concert. On a rajouté plus de séquences, d’extraits, de photos et plus de graphisme. On a également beaucoup travaillé sur les lumières, les cadrages, les reflets, les couleurs et on a inséré de nouvelles diapositives. On a également choisi de laisser certaines images pures et naturelles car elles représentaient bien ce qu’on voulait transmettre.
« Act II » garde l’énergie et l’esthétique de son prédécesseur mais on ajoute un nouveau chapitre a la saga de manière innovante. Éteignez les lumières, augmentez le volume et plonger au cœur du spectacle » Tarja.
« Act II » n’est pas une vidéo-live c’est une vidéo d’art et vous êtes libres de juger et d’en débattre, c’est d’ailleurs exactement ce que l’on cherche.

« Act II » sera disponible le 27 juillet sur earMUSIC en 2CD Digipak, 3LP, DVD, Blu-ray, MediaBook 2CD + 2BD (version limitée incluant deux concerts filmés au Woodstock Festival en Pologne ainsi qu’au Hellfest en France).

Coverslave Tribute Iron Maiden vient de dévoiler sa photo officielle, et vous offre un petit message de chacun des musiciens:

« C’est avec un énorme plaisir que nous publions la première photo officielle de Coverslave qui marque le retour sur scène du groupe et l’arrivée de deux nouveaux membres : Jeff Monaco (bass) et Cyril Saulnier (guitar). Nous vous attendons pour célébrer les meilleurs titres d’Iron Maiden lors de nos prochains concerts ! Chacun d’entre nous a tenu à vous écrire un message pour l’occasion » :

Stéphane Graziani (Vocals) : « Nous avons tellement de choses à partager qu’il va falloir des tonnes de concerts pour tout vous raconter, ce nouveau line-up me donne des ailes ! A bientôt les amis ! »

Cédrick Saulnier (Guitar) : « Fier d’accueillir au sein du groupe Cyril et Jeff, grands fans de la vierge de fer !!! Up the irons !!! »

Cyril Saulnier (Guitar) : « Heureux de rejoindre la troop ! Je suis impatient de monter sur scène et le meilleur reste à venir ! »

Jeff Monaco (Bass) : « Une seule chose à dire, on se voit dans les salles pour en prendre plein les oreilles et ça risque d’être plutôt bon ! »

Eric Martins-Guerra (Drums) : « Le nouveau Coverslave est déjà à 200% ! Alors, imaginez sur scène ! Il faudra que vous chantiez encore plus fort lors de nos prochains concerts ! »

Ne manquez pas la 1ère édition du Monsters Of Tribute Rock se déroulera à Woincourt (80), salle Vim’Arts. Iron Maiden, AC/DC et Kiss réunis sur scène avec Coverslave, Bloody Rosie et Dynasty. Un show exceptionnel avec les meilleurs morceaux de ces groupes légendaires. En invités : le groupe Gang qui écume les scènes françaises et européennes depuis plus de 25 ans et DnD, tribute Little Caesar, vainqueur du tremplin Vim’Arts. Pour compléter cette somptueuse affiche, un Metal Market vous attends avec de nombreux stands, vinyles, cd, vêtements et bien plus encore. Sans oublier une expo photos retraçant 40 années de prise de vues live, ou seront à l’honneur les groupes légendaires tels que Scorpions, Metallica, ZZ Top ou encore Deep Purple.

Ne tardez pas à vous procurer les billets collector en édition limitée, disponibles au tarif exceptionnel de 11€ ICI ou au 06 38 25 96 77. Nouveau : Ils sont aussi en vente chez notre partenaire officiel LP Vinyle à Abbeville (80). Les réservations sont également possibles via la FNAC, Carrefour…

   
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Peut-on juger une œuvre selon le contexte dans lequel elle a été conçue ? Faut-il souffrir, traverser des épreuves pour créer quelque chose d’unique ?

On est en droit de se poser la question en écoutant le cinquième album de Hangman’s Chair, le groupe avait failli raccrocher les gants après la sortie du précédent opus This Is Not Supposed To Be Positive, lassé du music business et du manque de reconnaissance publique. Mais les choses ont commencé à changer avec ce disque qui marquait un début d’évolution dans la musique des Franciliens, passant d’un sludge/doom malsain à quelque chose de plus mélodique et mélancolique, tout en gardant une base très lourde.

Et puis le destin s’est encore acharné : entre les problèmes de drogue (« 04 09 16 » qui évoque la journée en enfer passée par un des membres du groupe victime d’une overdose), la maladie enlevant les proches (« Negative Male Child » qui semble évoquer une rédemption face à une mère mourante), les insomnies à répétition (« Sleep Juice ») et les situations qui se répètent encore et encore (« Naive »). Tout était réuni pour que Hangman’s Chair disparaisse. Ou ponde un album… superbe.

Car autant le dire : sous une pochette, une iconographie et un titre, évoquant pour certains le Renaud des années quatre-vingt mais qui rappelle aussi l’ambiance noire du Tchao Pantin de Claude Berri, Banlieue Triste ne comporte aucun déchet.

Le groupe a sur ce nouvel album mis plus en avant sa facette mélodique et a réussi à créer un mélange juste plus que parfait de lourdeur sludge/doom et d’ambiances tristes marquées par des influences gothiques, post-punk ou grunge.

Surtout Hangman’s Chair, en plus d’être composé de musiciens et compositeurs aguerris, possède en son sein un chanteur d’exception : Cédric Toufouti. Celui-ci fait des merveilles sur la plupart des morceaux de Banlieue Triste (nous retiendrons particulièrement sa prestation pleine de feeling sur « Negative Male Child »), sa façon de poser sa voix et sa sensibilité évoquent presque Nina/Keith Caputo de Life Of Agony.

© William Lacalmontie 2018 toute reproduction interdite sans l’autorisation du photographe

Après une intro ambiante et très sombre, « Banlieue Triste », rappelant la bande originale d’un polar, Hangman’s Chair décline sur dix titres une mixture où nous croyons entendre le meilleur de Crowbar (les riffs de « 04.09.16 » et de « Full Ashtray » par exemple) mêlé à du Alice In Chains ou du Life Of Agony (« Naïve » et son refrain très prenant).

Tout est alternance entre lumière et obscurité dans la musique des Parisiens, cette dualité est d’ailleurs très bien exprimée par les passages en arpèges de guitare succédant à des riffs lourds (ou l’inverse). Parfois des effets d’écho sur la voix renforcent l’impression de mal-être aussi (« Naïve » et « 04.09.16 »).

L’atmosphère de Banlieue Triste est souvent nocturne comme sur « Sleep Juice », « Touch the Razor » et « Full Ahstray », surtout le groupe a osé, avec grande réussite, innover.

Ainsi nous trouvons deux longs titres sur ce cinquième album, le très dépressif « Touch the Razor » déjà, construit sur un crescendo alternant tensions et explosions colériques qui donne l’impression d’assister à l’hésitation d’un désespéré à sauter dans le vide. Ce morceau, à la noirceur abismale évoquant The Swans aussi, malgré ses 11 minutes 37 happe complètement. En long format signalons de même « Full Ahshtray », parfait mélange entre lourdeur sludge/doom oppressante, ambiances « seattleniennes » et break planant, qui s’achève par ce qui semble être un discours de George Bataille* qui conclue brillamment le disque.

Hangman’s Chair a aussi voulu mettre en avant ses influences gothiques avec « Tara », un intermède instrumental traversé d’effets electro qui rappelle le Sisters Of Mercy de Floodland.

Plutôt dans le même registre il y a aussi le très bon « Tired Eyes » qui voit la participation de James Kent de Perturbator, truffant ce titre doom gothique de passages électroniques, dignes de Josh Silver, qui le font se rapprocher du Type O Negative de World Coming Down plutôt que d’un titre de metal indus lambda. Autre intervenant extérieur, Marc DeBecker de Mongolito/Wolvennest fait pleurer sa guitare sur l’instrumental « Sidi Bel Abbes » dédié à l’ancien six-cordistes de Hangman’s Chair Sid Ahmed décédé en 2010.

Attardons-nous enfin sur le très mélodique et mélancolique « Negative Male Child » qui est une vraie réussite, ce titre triste est un vrai bonheur à écouter avec cet arpège rêveur couplé à la magnifique voix de Julien.

Une chose est évidente : Hangman’s Chair vient de sortir un album qui non seulement se positionne en tête des meilleures parutions de cette année 2018 et qui peut déjà être considéré comme un classique.

Cette banlieue est certes triste mais la traverser est un vrai plaisir pour nos sens auditifs.

*Remerciements à Philippe Lageat de Rock Hard pour cet éclaircissement

Liste des titres :

  1. « Banlieue triste »
  2. « Naive »
  3. « Sleep Juice »
  4. « Touch the Razor »
  5. « Tara »
  6. « 04 09 16 »
  7. « Tired Eyes »
  8. « Negative Male Child »
  9. « Sidi Bel Abbes »
  10. « Full Ashtray »

Disponible depuis le 9 mars 2018 sur Musicfearsatan et à priori limité à 2000 copies