Live Report : Download Festival PARIS: JOUR 4 @ Brétigny-sur-Orge “Base Aérienne 217” le 18 juin 2018

Publié : 21 juillet 2018 par Gauvain G. dans Live reports, Musique
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Le camping s’éveilla avec Grit. Malheureusement pour eux, les gens ne s’étaient pas trop déplacés car il pleuvait pour la première fois du weekend lors de leur passage. Mais le quatuor français n’en démordait pas et joua normalement. Il proposa même une nouvelle chanson Self Kiss et une autre dédiée à un mec complètement allumé qu’ils avaient croisé lors de la première édition du festival, Kind of Grit/Ready or not.

La suite fut par contre accueillie par une plus grande foule. Jared James Nichols nous joua donc une setlist en roue libre, j’avais vraiment l’impression qu’ils décidaient sur le tas quoi faire. Ils demandèrent même à l’audience quel titre joué. Bref, une belle atmosphère était présente et une belle complicité se voyait sur scène entre le nouveau bassiste et Jared. Chose étonnante il n’y a aucun médiator dans le groupe !

La dernière journée du festival commença donc par Baroness à la M1, groupe passant au Hellfest et au BeProg! My Friend, mais là n’est pas le sujet. Le quatuor américain jouait d’ailleurs devant pas mal de fans des Gun’s  And Roses venu camper là. Mais cela ne les empêcha pas de donner un show, certes simple, en profitant de l’extension de scène installée pour le soir. Je découvris donc un groupe de Metal Progressif alliant Stoner et Rock Psyché avec des refrains ultra catchys.

S’enchaîna rapidement Jonathan Davis, ce pourquoi je campais devant Baroness. Ce dernier, venu défendre son second album solo, était accompagné du batteur de Korn, d’un violoniste/guitariste, d’un contrebassiste et d’un claviériste. Une compo idéale pour jouer les morceaux parfois ambients de Black Labyrinth et les quelques reprises de la BO du film La Reine des Damnés, qu’il a composé. Certains morceaux avaient d’ailleurs été rendu un brin plus énergique que dans l’album ; sans doute pour mieux convenir au type de public présent. J. Davis inhalait d’ailleurs tous les deux morceaux de l’oxygène (enfin je pense) pour tenir le coup ; prions pour qu’il tienne encore plus longtemps !

Me voilà donc de retour à la Warbird (la seule scène avec la M1 à avoir une programmation ce jour-là) pour Greta Van Fleet. Le groupe américain est très connu pour ressembler à Led Zeppelin, le chanteur d’origine, Robert Plant, les a même reconnus comme tel. Ainsi il jouait leur premier concert français (que je sache) devant un public au rendez-vous. Le jeune quatuor a donc joué son répertoire composé essentiellement de son EP From The Fires. Ce qui aboutit même à un étonnant rappel mais malheureusement il restera sans réponse….

Suivit donc sur la même scène le combo sud-africain Seether. Leur Metal Alternatif bien lourd n’est pas tombé dans l’oreille d’un sourd car les fans furent nombreux à essayer de s’approcher des premiers rangs. Le groupe ne se fit d’ailleurs pas trop prier quand il fallut conclure le show par un Wall of Death et un Circle Pit. Comme quoi les esprits étaient bien échauffés.

Vint ensuite la tête d’affiche du festival ! Celle qui avait obligé la tenue d’un quatrième jour : les Gun’s  And Roses. C’est donc avec 15 minutes de retard  que se lança une animation interminable d’un tank aux couleurs du Graspop et du Donwload qui tirait de temps en temps sur nous (ou plutôt sur des zombies hors champs). Puis vint une autre animation sur une balle frappée de leur sceau : le concert pouvait enfin commencer ! On était bien loin du groupe de rock légendaire, en effet le groupe avait dans son line up deux claviéristes choristes en plus de cinq membres. C’est après quelques minutes que je décidai de partir devant ce show grandiose mais pour lequel je ne ressentais rien. Comme quoi les têtes d’affiche du festival n’étaient pas faîtes pour moi.

 

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Réalisation Report & Photos: © 2018 Gauvain GAGGINI