Live Report : Download Festival PARIS: JOUR 3 @ Brétigny-sur-Orge “Base Aérienne 217” le 17 juin 2018

Publié : 20 juillet 2018 par Gauvain G. dans Live reports, Musique
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Le troisième jour commença tranquillement par les autrichiens de Kaiser Franz Joseph. Le combo, mélangeant Stoner et Blues Rock, jouait là sa première fois en France et a su en profiter. D’ailleurs, le concert approchant de sa fin, et le batteur se levant, le bassiste demanda si on en voulait une autre. Et là surprise générale : « On s’en fout il nous en reste deux ! » (dont une très belle reprise de Whole Lotta Love de Led Zeppelin). Le bassiste était complètement déchaîné ce matin là et littéralement sauvage ! Une vrai bête de scène !

Les suivants furent les anglais de Stone Broken. Dans la suite logique, la bande nous proposa un Rock Stoner bien sympa. Cette date fut pour eux l’occasion de promouvoir leur second album sorti il y a peu. Mais bon il fut dur pour eux de créer la même ferveur que lors du précédent groupe.

Après deux concerts bien Rock il était pour moi temps de continuer sur ma lancée en allant à la M2 écouter Tea Cup Monster, un des représentants du Download Project. Le power trio parisien fut donc présenté par Nicole et le CM Facebook du Download, comme les précédents. Mais ce qui me frappa fut le nombre impressionnant de fans arborant fièrement le t-shirt du groupe. Une belle ambiance s’installa donc entre les curieux et les connaisseurs qui n’hésitèrent pas à lancer quelques pogos ou danses par ci par là.

S’ensuivit donc les français de The NoFace sur la M1. Le nouveau projet des musiciens de Skip The Use joua donc un Rock moderne avec une chanteuse dévoilée par le télé crochet The Voice. Le groupe fort de son identité visuelle, tous les musiciens portaient le même costume avec le même masque noir entaché d’une croix blanche, délivra une belle performance scénique. Mention toute spéciale au bassiste qui voulait jouer de son instrument avec ses dents, vive les masques ! En tout cas le groupe su convaincre quelques curieux de leur efficacité et de leur puissance.

Bon après mon petit tour aux mainstages, il était temps pour moi de revenir vers les petites voir The Last Internationale sur la Spitfire. Les New-Yorkais nous délivrèrent un Blues Rock puissant et bien fuzzy avec une chanteuse au chant hypnotique. D’ailleurs chose étonnante c’est un papi qui lança les premiers pogos vers la fin du concert. Le groupe profita même de l’écart public/scène pour nous faire un petit solo de guitare, ou la partie chant d’un morceau entier à ras des barrières. Une belle performance très simple mais efficace.

C’est Graveyard qui prit la suite des événements à la Warbird avec un son bien lourd. Le combo de Rock Stoner psyché avec un chant rauque à souhait nous joua un set parfait aux couleurs d’un bon désert américain. Un concert là encore très simple mais terriblement addictif. Ainsi, il ne fut pas étonnant de voir la foule en délire réclamant une nouvelle chanson, mais le groupe ne revint pas sur scène : l’heure c’est l’heure.

Ah là, on attaque avec ma grosse claque du festival : Arcane Roots. Si j’avais pu écouter des titres d’Ambient et de Rock Atmosphérique sur le net, découvrir un groupe de Progressif aussi bon et insoupçonné fut ahurissant. Tantôt ambient, parfois expérimental, tantôt atmosphérique, parfois prog, tantôt violent et parfois tout à la fois… De quoi donner le tournis. Je m’attendais à un groupe contemplatif et j’étais loin de me douter d’entendre un groupe s’approchant de Leprous sur certains morceaux. Une découverte de la Spitfire bien loin des gros groupes passant ce jour. D’ailleurs ils profitèrent du concert pour jouer une nouvelle musique Landslide qui sortira le soir même sur la chaîne de radio BBC.

Bon, pour le suivant c’est la curiosité qui me poussa à aller écouter Slaves sur la Warbird. Le groupe était intrigant, en effet il est seulement composé de deux personnes : le batteur chanteur (la batterie est mise de façon à qu’il joue debout) et un bassiste guitariste.  Il était d’ailleurs étonnant de voir autant de fans présents, l’ambiance du concert s’approchait sans mal de celle de Tagada Jones la veille, mais avec moins de monde. Les punks nous rassurèrent d’ailleurs sur leur nombre : « Si vous vous posez la question de combien on doit être dans un groupe alors que personne ne veut vous rejoindre, et bien vous avez là la réponse ! ». Le chanteur n’hésita pas à prendre souvent la parole notamment pour remercier la sécurité pour leur travail irréprochable, il y avait en fait beaucoup de slammeurs, et le public qui ne le filmait pas. Chose surprenante, le groupe partit dans le public en se faufilant pour sortir de la scène à la fin du show. Les fans quelque peu incrédules au début n’hésitèrent pas à les suivre ensuite ; mais je crois qu’ils avaient déjà disparus.

Après la venue de Carpenter Brut en 2017 au Download et de Perturbator au Hellfest, cette année les deux ont inversé leurs rôles. C’était donc Perturbator, projet de Synthwave français, que j’ai trouvé à la Warbird. La composition Live se composant d’un batteur et du maître penseur du projet. Le concert se donna vite une teinte de concert d’électro devant un public de metalleux, car ça sonnait très électro tout ça (bien plus que pour Carpenter Brut). Pertubator semblait d’ailleurs un brin pâle et fatigué mais ce n’est pas sans entrain qu’il assura le show jusqu’au bout derrière ses claviers devant des fans bien présents.

Prenant enfin une petite pause repas, je me suis approché du concert de Mass Hysteria qui venait à peine de commencer sur la M2. Et on peut dire que le groupe en plus du show traditionnel, une descente dans la foule où elle fait un circle pit autour d’eux, avait mis les moyens. On put donc voir une quinzaine de percussionniste sur Vae Soli, un lâcher de ballons géants, des pompon girls, des danseuses brésiliennes, des explosions de confettis et de cotillons… Bref pour leur 25 ans de carrière, les français avaient mis le paquet !

Bon ce n’est pas tout mais j’étais là aussi pour découvrir les Foo Fighters, tête d’affiche du soir ! Ne les ayants jamais écouté, je me suis dis que je pouvais rattraper mon retard. Mais bon, trouvant leurs musiques trop molles et fades, je me suis vite décalé ; à part The Pretenders aucune ne m’attiraient. Le groupe joua d’ailleurs deux morceaux de Queen, Imagine de Lennon et Let’s Go des Ramones. Mais bon ce n’est pas pour autant que je suis revenu. Il était donc venu pour moi le temps de penser au lendemain.

 

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Réalisation Report & Photos: © 2018 Gauvain GAGGINI