Christopher Rees, plus connu sous le nom de Chris Slade, voit le jour à Pontypridd, au Pays de Galles dans la même ville que Tommy Scott, plus connu sous le nom de Tom Jones, né quelques années avant lui. Il grandit dans les années d’après-guerre, et nourrit par des répétitions incessantes sa passion pour le rythme et la batterie. Agé à peine de 17 ans, il devient le batteur des Squires qui accompagneront Tom Jones durant sept ans. En 1965, il vit son première véritable succès avec le hit «It’s Not Unusual ».
Travailleur acharné, il devient un musicien hors pair, convoité par de nombreux groupes. Ses styles sont infiniment variés, et le rendent capable de jouer aussi bien dans le Count Basie Orchestra que dans Toomorrow (dont la chanteuse est Olivia Newton John) ou encore Uriah Heep.
Après avoir fait partie du Manfred Mann’s Earth Band de 1972 à 1978, il est de plus en plus considéré comme un des meilleurs requins de studio, et à ce titre recherché par les plus fameux musiciens. Il part en tournée avec David Gilmour au début des années 80, avant d’être embauché par Jimmy Page en 1983 pour l’accompagner avec Paul Rodgers et enregistrer les deux albums de The Firm. Peu après le split du groupe de Jimmy Page, Chris remplace Cozy Powell auprès de Gary Moore. Au seuil des années 90, il est contacté pour rejoindre AC/DC et enregistrer le nouvel album du groupe : « The Razor’s Edge ».
Les années 90 commencent en trombe pour AC/DC qui revient sur le devant de la scène. L’intégration de Chris semble avoir quelques répercussions sur les compositions du groupe qui se rapprochent même parfois d’un univers métallique assez rarement visité. La chanson éponyme de l’album « The Razor’s Edge » en est peut-être le meilleur exemple, et met en valeur les qualités d’un batteur qu’Angus qualifiera lui-même « de meilleur musicien du groupe ».
La tournée suivante est un triomphe. Le divin chauve n’arrive pas à masquer l’immense sourire qu’il arbore derrière les fûts et les cymbales de sa batterie. Il est très apprécié des fans, du public et apparemment des autres membres du groupe. Mais cela ne lui suffira pas pour devenir Le batteur d’AC/DC. Le retour de Phil Rudd, le batteur originel absent depuis 1983, sonne le glas (provisoire) de la carrière de Slade au sein du groupe. Angus apparaît sincèrement désolé lorsqu’il déclare « nous avons détesté perdre Chris ; mais ne pas pouvoir reprendre Phil était pour nous pire encore… ». Le coup est dur à encaisser, si dur, que le grand Slade décide aussi d’arrêter d’en donner : il mettra quelques années à reprendre son instrument.
Le chouchou de la Poudrière est de retour ! Pat McManus revient en effet à Leffrinckoucke, plus en forme que jamais ! « Le professeur » complètera à merveille le beau plateau de cette nuit du Rock.
Pat McManus est originaire de Derrylin dans le Comté de Fermanagh en Irlande du Nord. Il y a grandi dans une grande famille (six enfants) dont les parents musiciens étaient réputés grâce à leur musique traditionnelle irlandaise. Pat étudie le violon dès ses cinq ans et gagne un grand nombre de concours et de titres dont celui du Meilleur violoniste Irlandais à l’âge de 14 ans !
Dès ses neuf ans, il apprend la guitare et forme à l’aube de ses 20 ans, avec deux de ses frères, John et Tommy, le groupe Horselips qui devient Pulse avant de prendre définitivement le nom de Mama’s Boys. Le band tourne intensivement et obtient rapidement un contrat avec Jive Records et Arista aux USA. Le groupe connaît alors un succès international se produisant en Amérique du Nord, Europe et en Asie coopérant avec Bon Jovi, Scorpions, Rush, Thin Lizzy, Sting et bien d’autres encore.
Depuis 2007 Pat se produit en solo, enchaînant enregistrements, concerts, festivals, émissions de radio et distillant un Blues Rock au délicieux accent irlandais.
Cela fait vingt ans que les musiciens de Koyle, unis comme les cinq doigts de la main tournent et accroissent leur notoriété en proposant leurs propres interprétations de morceaux Rock des années 70 à nos jours.
Le groupe a gagné en notoriété depuis sa victoire en 2012 au célèbre «The Clash Of Coverbands », bataille musicale entre des centaines de coverbands, avec le titre « End Of June », ce qui leur a permis d’entrer dans le Top 50 hollandais.
Koyle est partisan du 4 P : Power – Passion – People and Party. La participation du public est, pour le groupe, primordiale lors d’un concert. Le moins que l’on puisse dire, c’est justement que le public a bien compris le message et communie avec le band à chacune de ses apparitions. Avec Koyle, le Rock est toujours bien vivant, plus fort, plus chaud, plus explosif.
Que ceux qui n’y croient pas viennent à la Poudrière le 12 mai. Ils seront convertis !