Après une prestation remarquée au Hellfest 2017, Crippled Black Phoenix est de retour, avec une date unique en Ile de France mercredi 3 avril 2019 à 20h00. Ne manquez pas cette affiche au Forum de Vauréal, sur laquelle vous retrouverez également Soft Kill et Fotocrime.

Crippled Black Phoenix est le projet de Justin Greaves qui a évolué au sein de Iron Monkey ou de Electric Wizard.

D’autres musiciens les rejoignent, avec notamment des membres de Panthiest et de 3D House Of Beef. Les influences de chacun forment au final un ensemble de ballades Folk mélancoliques, parfois aux frontières du Post-Rock. Le groupe sort son premier album, « A Love Of Shared Disasters » en avril 2007 sur Invada Records.
Avec ce combo au line-up évoluant au fil des albums, il trace une rosace atmosphérique qui passe du post-rock au doom psychédélique sans sourciller. Le nouvel album du groupe, « Great Escape », délivre une charge émotionnelle hors du commun avec un style inimitable entre post rock et progressif. Un album abouti à l’intensité macabre et lumineuse à la fois.
 
▧ TARIFS ▧
Tarif sur place : 14€
Tarif en prévente : 12€
Tarif abonné : 9€
Réservations ICI
▧ INFOS PRATIQUES ▧
Le Forum – Boulevard de l’Oise – 95490 Vauréal
01.34.24.71.71
A15 sortie 12, direction Vauréal.
Transports en commun : RER A, arrêt Cergy Le Haut. Bus 34S, arrêt La Croix Lieu.
Crippled Black Phoenix – Hellfest 2017 – © 2017 Alain Boucly

La talentueuse blueswoman Ana Popovic est de retour en France pour présenter son nouvel album « Like it on Top ».

Retrouvez Ana Popovic en concert:
27/03/19 – Guyancourt 78) @ La Batterie (+ Gaëlle Buswel)
28/03/19 – Pagney (54) @ Chez Paulette
29/03/19 – Epinal (88) @ La Souris Verte

30/03/19 – Mainvilliers (28) @ Jazz En Mars
02/04/19 – Paris (75) @ New Morning

03/04/19 – Le Thor (84) @ Le Sonograf
04/04/19 – Marseille (13) @ Espace Julien
05/04/19 – Saint-Etienne (42) @ Le Clapier

Le dernier album « Like On The Top » est disponible depuis le 14 septembre 2018 via Socadisc.

« Like On The Top » célèbre les femmes qui prennent des initiatives, se développent, inspirent et motivent. Ana Popovic, guitariste et chanteuse de blues rock  des plus respectées au monde, dévoile « Like On The Top », un album concept dans lequel elle explore dix aspects de l’autonomisation des femmes sur dix nouvelles chansons.

Enregistré à Nashville, dans le Tennessee, et produit par Keb ‘Mo’, (quatre fois lauréat d’un Grammy), l’album influencé par le blues présentera Kenny Wayne Shepherd, Robben Ford et Keb ‘Mo’.

« Être au top », c’est atteindre son propre potentiel. Réussir à jongler entre travail, famille, vie sociale, attentes des autres, de la société, tout en repoussant les limites. Se renouveler et inspirer les autres. »

« Like On The Top » célèbre les femmes qui prennent des initiatives, se développent, inspirent et motivent. Il consiste à se sentir bien dans sa peau et dans ce que vous faites. » Ces dix chansons couvrent des sujets en partie autobiographiques et en partie plus larges destinés à toutes les femmes – désir et fantaisie, sentiment d’autonomie, mariage et comment avoir un homme fort comme partenaire.

Mais il crédite aussi les hommes qui sont suffisamment motivés et éclairés pour soutenir les femmes dans leur quête d’être leurs meilleures versions d’elles-mêmes.  Le premier single, « Like On The Top », souligne que derrière chaque femme épanouie se trouve l’homme qui comprend l’importance de faire des femmes des leaders dans la société. Et la dernière piste, la douce « Honey I’m Home », rend hommage à un nombre toujours croissant de familles dans lesquelles les hommes abandonnent leur carrière pour soutenir la carrière d’une femme.

« J’espère que ma musique inspirera les autres à motiver les femmes du monde entier à réussir, à être énergiques, à responsabiliser les femmes en mission et à motiver les hommes à leur donner cette chance », déclare Popovic. « La majorité des femmes doivent travailler plus dur que les hommes pour faire leurs preuves ou avoir besoin de se sentir constamment sous pression pour ne jamais se tromper et être parfait. Je crois que les femmes n’ont plus le droit de gagner leur vie et de prendre soin d’eux et de leurs familles. »
Ana Popovic a déménagé à l’Ouest toute sa vie. Elle est tombée amoureuse du blues américain dans son enfance, de retour à Belgrade, en Serbie (ex-Yougoslavie) lors de la chute du communisme, puis a déménagé aux Pays-Bas pour étudier au conservatoire de jazz et de musique du monde. Elle a vécu à Amsterdam pendant plus de dix ans, puis dans une quête résolue de son art et de sa carrière, elle a déménagé à Memphis (Tennessee) pour enregistrer et travailler avec des musiciens du Sud. Enfin, il y a deux ans, elle a déménagé sa famille à Los Angeles, en Californie, où elle habite maintenant.
« The time has come to step it up », a déclaré Popovic. « En devenant des leaders exceptionnels de demain, les femmes comptent désormais dans le monde des affaires, la politique et la guitare électrique! »
Ana a enregistré 9 albums studio et a été nominée pour six Blues Music Awards, et est apparue sur les couvertures des magazines Vintage Guitar et Guitar Player. Ses albums « Can You Stand The Heat » et « Unconditional » étaient USA Today Picks-Of-The-Week et figuraient sur NPR Weekend Edition, qui a loué sa technique Fiery sur la Stratocaster. Presque tous les albums d’Ana ont atteint le sommet. Elle a tourné inlassablement avec son groupe de six musiciens et a partagé des scènes avec BB King, Buddy Guy, Jeff Beck, Joe Bonamassa et bien d’autres.

« Radio Mediteran », le nouvel album d’ Omer Klein Trio est disponible depuis le 3 mars 2019 via Warner.

Retrouvez Omer Klein en concert le 27 mai 2019 @ Paris « Studio l’Ermitage » et le lendemain @ Toulouse « salle Claude Nougaro ».

Omer Klein (piano), Amir Bresler (batterie) et Haggai Cohen-Milo (basse) ont grandi sur la côte israélienne et la Mer Méditerranée a constitué le décor permanent de leur jeunesse.

Un hommage à cette mer , ses peuples , ses cultures .

« Radio Mediteran » inspire l’auditeur avec optimisme et de manière constructive. Il accueille aussi à bras ouverts les amateurs de tous genres musicaux et ceux qui s’intéressent de près aux sonorités nouvelles : « De nos jours, les nouveaux genres sont acceptés avec moins de scepticisme, » observe Omer Klein.

« Le jazz joué par les musiciens de ma génération ouvre de plus en plus de nouvelles frontières. Des spectateurs de plus en plus jeunes viennent voir nos concerts. Nous sommes peut-être au début d’une nouvelle ère ».

Le Hellfest, qui se déroulera du 21 au 23 juin 2019, vient de dévoiler le running order des 3 journées.

Découvrez les horaires de passages de l’ensemble des groupes sur les 6 scènes du festival:

Les cinq Hard Rockeur Britanniques de The Treatment, sont ravis d’annoncer la sortie de leur nouvel album, “Power Crazy”  le 22 Mars 2019 via Frontiers Music!

Tracklisting :

01. Let’s Get Dirty
02. Rising Power
03. On The Money
04. Bite Back
05. Luck Of The Draw
06. Hang Them High
07. Scar With Her Name
08. King Of The City
09. Waiting For The Call
10. Laying It Down
11. The Fighting Song
12. Falling Down

The Treatment are:
Tom Rampton – Vocals
Dhani Mansworth – Drums
Tagore Grey – Guitar
Tao Grey – Guitar
Rick Newman – Bass

Découvrez un extrait de « Power Crazy » avec la vidéo de « Bite Back » :

Avatar continue sa conquête de la France ! Le groupe suédois emmené par le chanteur Johannes Michael Gustaf Eckerström sera en en concert avec Slipknot aux arènes de Nîmes le 1er juillet 2019.

Réservations ICI

Le prochain album, enregistré en public sera disponible le 17 mai prochain.

Avatar s’est fondé sur une base qui combine le meilleur du passé, du présent et du futur du Rock’n’Roll, du Hard Rock et du Heavy Metal dans une présentation artistique qui est stimulante et tout à fait électrisante. Avec le spectacle grandiose du catch professionnel américain, les talents de vendeur d’huile de serpent des troubadours vaudevilliens du début du 20ème siècle et la puissance cinétique et héroïque de  Kiss, Avatar dévaste les mortels avec facilité. Si quelqu’un passe un bon moment en écoutant Satyricon ou System Of A Down, là, ils trouveront quelque chose de dérangé.

Alors que la plupart des groupes de Metal européens qui ont osé à tel niveau de musicalité, de divertissement et d’attention au détail semble se contenter de travailler dans un studio et de s’enfermer loin de la foule, Avatar a réussi au-delà de ses pairs en se concentrant constamment sur la route. Voyageant à travers le monde à bord de tour bus ou d’avion telle une troupe de cirque, Johannes Echerström et ses compagnons, les guitaristes Jonas Jarlsby et Tim Öhrström, le bassiste Henrik Sandelin et le batteur John Alfredsson, ont forgé le type de lien musical qui ne peut être atteint qu’à travers de longues périodes passés ensemble sur scène, dans les chambres d’hôtel, dans les aéroports et au bar des salles de concert.

Longue vie au roi !!!
“The King Live In Paris”
Nouvel album enregistré en public, au Download Paris, disponible le 17 mai !
Uniquement en digital & vinyle
Pré-commandes ICI

Découvrez le premier extrait avec « Bloody Angel » :

Le festival du Blues Autour du Zinc a pris la bonne habitude de mettre à l’honneur les artistes féminines, en organisant une soirée qui leur est entièrement dédiée. C’est donc dans le cadre du « Blues au Féminin » que ce lieu prestigieux de La Maladrerie va accueillir 2 valeurs montantes de la scène Blues Rock hexagonale, avec Gaëlle Buswel et Laura Cox.

La fosse est déjà bien remplie lorsque Gaëlle Buswel prend possession de la scène, et l’on se rend compte, dès les premières notes, du plaisir pris par le groupe et la souriante front woman à partager son univers. Distillant des compositions aux accents Rock, mélangés au Blues avec quelques parties acoustiques bien dosées, Gaëlle démontre une véritable énergie, et une joie de jouer communicative.

Bien épaulée par le guitariste Michaal Benjelloun, qui nous gratifie de solos aussi précis qu’incisifs, la chanteuse multiplie les échanges avec une audience de plus en plus réceptive. Très à l’aise pour communiquer, elle dédie « Selfish Game », « à une personne qui lui est chère, partie trop tôt ». La présentation de la reprise des Beatles « Help », sera l’occasion de rappeler la réalisation d’un rêve, en jouant en première partie de Ringo Starr en juin 2018, dans a salle mythique de l’Olympia.

Le set prend une tournure bien Rock’n Roll, quand, après avoir invité les spectateurs à taper dans les mains, elle accueille son amie Laura Cox pour un moment bien sympathique. « So Blue » va permettre à Gaëlle et Laura d’alterner les lignes de chant, mais c’est surtout la performance des 3 guitares, qui vont envoyer une succession de riffs et solos bien sentis pour terminer en apothéose.

Voilà une prestation bien sympathique, dont les compositions variées et de qualité ont permis d’apprécier cette artiste généreuse, pour qui l’avenir s’annonce des plus radieux.

La fréquence des concerts de Laura Cox Band monte en puissance depuis plus de 2 ans, et cela se ressens dès l’entame de « Hard Blues Shot ». Le titre du premier album, sorti il y a tout joute un an, fait preuve d’une efficacité redoutable, dans un registre Hard Rock, j’allais dire « classique Old School ». La set list comprend naturellement une majorité de morceaux contenus dans cet opus, mais aussi des nouveautés qui seront sur le prochain enregistrement, dont la sortie est prévue en septembre.

La cohésion du groupe fait plaisir à voir, bien emmené par la chanteuse / guitariste dont il faut saluer la voix, qui a nettement progressé. L’évolution est palpable depuis l’édition 2017 du Festival « Plein Air » à Béthancourt en Vaux, date du dernier concert ou j’avais eu l’occasion de voir Laura Cox. L’expérience du live acquise depuis un an et demi se ressent, avec un show beaucoup plus abouti, carré et efficace. Même si une certaine frange du public a déserté les lieux, certainement surpris par le style « Hard » auquel il n’est pas habitué, les fans de Rock australien ou texan y ont trouvé leur compte !

C’est au tour de Laura de rendre la politesse à Gaëlle, en l’invitant à partager « Good Ol’ Days », toujours extrait de l’album, dont les derniers exemplaires de la série limitée du vinyle restent disponibles au merchandising. Ce titre magnifique, mélange d’influences sudistes et Country, démontre toute la qualité de cette composition, liée à une remarquable précision d’interprétation.

Les rappels « Barefoot In The Countryside » et « If You Wanna Get Loud (Come To The Show) » vont conclure la soirée de la plus belle des manières, devant un parterre sous le charme, heureux d’avoir contribué à la réussite de cette affiche 100% féminine.

Bravo à l’organisation, et merci à Sophie Louvet, à Kriss de Muzivox pour nous avoir facilité les choses afin de réaliser le report et les images.
Alain et Marie-France Boucly

Photos ©2019 Alain Boucly

 

Boney Fields passera par  Cléon (76) « La Traverse » ce soir, « L’Empreinte » de Savigny Le Temple (77) vendredi 22 mars et  « L’Atelier Des Moles » de Montbéliard (25) samedi 23.

Le 20 Mars @ Cléon (76) « La Traverse »
Le 22 Mars @ Savigny Le Temple (77) « L’Empreinte »
Le 23 Mars @ Montbéliard (25) « L’Atelier Des Moles »
 

« Bump City » est plus Rock ! Le nouveau répertoire du virtuose de Chicago reflète l’atmosphère électrique du moment. Boney sait mieux que personne sentir l’humeur du moment. Et pour se faire, le maestro s’est entouré de musiciens enjoués, capables d’imprimer cette tonalité positive dont la planète a besoin. Pas étonnant de déceler un écho néo-orléannais furieusement cuivre dans cette célébration du swing. Comme un clin d’œil à celui qui alluma la flamme du jeune Boney Fields au tournant des années 70… Un certain Louis Amstrong.

Mister Fields se fait un devoir d’honorer toutes les étoiles qui, autrefois, lui transmirent cette envie irrépressible d’insuffler de la joie de vivre dans un monde parfois terne et apathique. Révérer les anciens n’est jamais le signe de la nostalgie, c’est faire preuve de reconnaissance et de respect pour ceux qui montrent la voie. C’est ainsi que Boney Fields rend un hommage appuyé à son compagnon de route et mentor, le regretté James Cotton, sur le titre « Ying Yang », magnifié par la grâce d’un invité de marque, le chanteur et harmoniciste, Charles Pasi.

Live Report réalisé par Alicia FIORUCCI

C’est dans un forum Vauréal plein comme un œuf que Doro nous a donné rendez-vous le 10 mars dernier. En effet, quelques semaines avant le show, c’était sold out, c’est dire l’impatience et l’engouement des fans qui l’attendaient depuis de nombreuses années. De plus, cette date était unique en Île-de-France alors autant battre le fer quand il est chaud et ne pas laisser passer cette occasion.

La soirée commence avec les suédois de No Sleep For Lucy groupe pop rock à l’univers bien calibré radio et au visuel travaillé à grands renforts de tatouages et de biscoteaux.  Le power trio délivrent des compositions originales issus de leurs différents albums. Un show s’étalant sur trois quart d’heure avant de laisser la place à la Metal Queen. Bon, je ne vais pas vous mentir mais No Sleep For Lucy je les aurais plus vus ouvrir pour Maroon 5 que pour miss Pesch mais qu’importe, on est une bande de headbanguers et on va en avoir pour notre grade.

D’emblée, Doro entame l’hymne « Raise Your Fist In The Air » mais le traduit en français, on scande du coup, « Lève Ton Poing Dans le Ciel ». Quelle bonne idée d’avoir adapté le refrain dans la langue de Molière ce qui, davantage, fédère ! Puis c’est parti pour un florilège des meilleurs titres, tel un best of sur les planches. Doro pioche dans le répertoire de Warlock, son groupe légendaire des années 80. En effet, elle nous gratifie des hymnes « I Rule The Ruins », « Hellbound », « Burning The Witches » et autres « Für Immer » ou encore l’immanquable « All We Are » repris par toute l’assemblée. Elle n’en délaisse pas pour autant ses propres chansons issues de sa carrière solo comme « Fight For Rock », « Night of The Warlock » ainsi que quelques titres (« Bastardos », « Blood, Sweat And Rock ‘n’ Roll ») de son dernier double album « Forever Warriors, Forever United ». Eh oui, faut bien promotionner le nouveau bébé made in Germany sorti chez Nuclear Blast. Puis vient, sans surprise, le moment du solo de batterie assuré par Johnny Dee (qui officie avec Doro depuis 1993) démontrant toute sa technicité derrière les fûts. Il assène les coups tel un forçat du rythme le sourire aux lèvres. Toute son équipe de musiciens assure la soudure derrière ! C’est carré, franc et direct ! Doro est aussi toujours très reconnaissante des groupes qui l’ont toujours soutenue. Elle arbore un tshirt Motörhead et reprend « Breaking The Law » de la bande à Rob Halford.

Bien que le public se soit déplacé en masse, je regrette seulement qu’il était un peu statique sans se laisser à quelconques mouvements de liesse comme j’ai eu l’opportunité de voir dans son pays natal, l’Allemagne. Néanmoins, Doro est une pro de la scène et est généreuse avec ses aficionados puisqu’elle assure le spectacle durant 2h, ce qui est son timing de croisière. De plus, elle se prête avec aisance et dévotion au jeu des photos souvenir et autres signatures au pied de la scène avec les personnes venues avec leur collection de disques.  Notre reine du métal n’a pas volé son surnom.

En conclusion, we are the metalheads and proud of it !

Alicia FIORUCCI
Photos ©2019 Alain BOUCLY

Le festival du Blues Autour du Zinc a la particularité de proposer 2 soirées spéciales, sans dévoiler le moindre nom des artistes l’affiche. Le succès des « Secret Gigs » va se confirmer une nouvelle fois lors de ce premier round, qui se déroule dans l’ancienne chapelle Buzanval, devenue l’Auditorium Rostropovich.

Classé monument historique, ce lieu intimiste sera quasiment rempli au moment ou le groupe Rainbreakers fera son apparition. Ce n’état qu’une demi surprise, puisque le merchandising était bien visible dans l’entrée, et les cartes postales et autocollants promotionnels disposés sur les sièges ne laissaient aucun doute sur l’identité de la formation retenue pour ouvrir la soirée.

Déjà présent la veille au théâtre du Beauvaisis avec Deva Mahal, le quatuor anglais nominé aux British Blues Awards en 2016, va nous régaler avec son Blues teinté de Rock. Tout en nuances, les titres du premier album « Face To face », s’enchainent merveilleusement, pour nous faire découvrir 7 compositions particulièrement abouties, sur les 10 enregistrées en août 2018. L’alternance des morceaux calmes avec ceux plus en rythme, va séduire un public très réceptif à cette qualité d’interprétation, mélange de groove et de finesse.

L’heure du rappel a déjà sonné pour Rainbreakers, qui se lance à reprendre le superbe « When My Train Pulls In » de Gary Clark Jr. Le set se termine par la belle ovation d’une assemblée conquise par la seconde prestation beauvaisienne de ce jeune groupe prometteur, au potentiel indéniable.
 
 

La véritable surprise aura lieu avec l’arrivée sur scène de 3 musiciens tirés 4 épingles, suivi de la tornade Michelle David. Cette chanteuse américaine possède une voie d’une puissance inouïe, qui va mettre une sacrée ambiance dans ce lieu idéal pour valoriser ce chant inspiré du Gospel. « Un son qui nourrit le cœur et qui apaise l’âme », voilà comment Michelle Davis décrit sa musique. Composée de sons venus des tréfonds de la musique collective noire, l’intensité et la profondeur vocale de Michelle est impressionnante.

Le Groove est dévastateur, la générosité est de mise tout au long d’un show très rythmé. Le public ne se fait pas prier lorsqu’il est invité à danser, ou à exécuter une gestuelle ne parfaite synchronisation avec la maitresse de cérémonie. Cet enthousiasme communicatif ne faiblira pas, tout comme la voix, très à l’aise dans tous les registres, de la Soul au Rhythm & Blues. Les titres se succèdent sans temps morts, comme le dynamique « Give It To Him », extrait de l’album « The Godspel Sessions Vol.3 ».

L’ambiance est brûlante, et ne faibli pas un seul instant, notamment lors des rappels ou le groupe reviendra à 2 reprises avec toujours autant d’énergie !

Le sourire au lèvres, Michelle, visiblement émue par un tel accueil, remerciera chaleureusement le public avec lequel elle aura instauré une complicité de tous les instants.

Voilà un concert qui restera dans les mémoires, et qui donne un vrai sens à ce que doit être la musique vivante, un échange permanent et complice entre un artiste et son public. Cerise sur le gâteau, Laurent Macimba a annoncé la présence de Michelle David accompagnée par une section de cuivres, pour le 25ème anniversaire du festival en 2020 ! A ne pas manquer !

Bravo à l’organisation et merci à Sophie Louvet pour nous avoir facilité les choses afin de réaliser le report et les images.
Alain et Marie-France BOUCLY
 
 Photos ©2019 Alain BOUCLY