Le nouvel album de Laurence Jones intitulé « Laurence Jones Band » sortira le 27 septembre 201 via Top Stop Music / The Orchard.

Natif de Liverpool, Laurence Jones commence à jouer à l’âge de sept ans en puisant son inspiration dans la collection de vinyles de son père.
A dix sept ans, avec son trio, il part en tournée avec Johnny Winter et Walter Trout. Après un 1er album chez Promise Records (2012) et quatre albums chez Ruf Records qui furent accueilli avec enthousiasme par la critique, Laurence signe chez Top Stop Music.
Entre temps, le jeune guitariste anglais collectionne les distinctions avec plusieurs British Blues Awards dont celui du « Young Artist Of The Year « (2014),  le « Guitarist Of The Year » (2016)
sans oublier celui de « Best Guitarist » dans le cadre du  » European Blues Awards » (2016).

Avec ce nouvel album qui fut le fruit d’un travail acharné de 2 années, Laurence Jones, affuté comme jamais, part en tournée européenne avec la ferme intention d’être à la hauteur de sa réputation.

« l’avenir du blues » et « la prochaine grande chose » – Classic Rock – Blues –

« Laurence est comme un jeune Robin Trower, excitant et plein d’énergie » – BBC Radio 2 –

« Laurence est un croisement entre Eric Clapton & Buddy Guy, c’est un génie » – Walter Trout

En concert:
07/11/19 – Jazz Club Etoile (Le Meridien) @ Paris (75)
08/11/19 – Quai 472 @ Villefranche S/Saone (69)
09/11/19 – La Rotonde @ Fauville En Caux (76)

Découvrez « I’m Waiting » en vidéo, extrait de l’album « Laurence Jones Band » :

La tournée européenne de Nashville Pussy fera une halte à Paris vendredi 5 juillet 2019 à 19h30. Le combo mixte américain se produira au « Gibus », avec Hellectrokuters en première partie.

A cette occasion, Teenage Lust Prod donne l’occasion à 2 personnes de vivre cet évènement exceptionnel, grâce au concours organisé en partenariat avec Ride The Sky.

Pour rafler l’un de ces 2 billets, c’est très simple ! il suffit de répondre à la question suivante :
Quel est le nom du producteur du dernier album « Pleased To Eat You » ?

Envoyez la réponse avant le jeudi 4 juillet 2019 minuit, accompagnée de votre nom et prénom à l’adresse suivante: alain.boucly@ridethesy.fr

Un tirage au sort départagera les ex aequo !

Pour les perdants, on rattrape ça au bar ! Sur présentation du ticket de concert, ta 1ère pinte à l’Alabama Bar, situé à 5 mn à pied (32 rue Albert Thomas),  sera à tarif Happy Hour ! »

Est-il encore nécessaire de présenter Nashville Pussy ? Après plus de 20 ans de carrière, des milliers de concerts à travers le monde, 7 albums studio dont le dernier « Pleased To Eat You » sorti l’année dernière, si vous ne connaissez pas encore le rock cradingue et puissant des 4 d’Atlanta, c’est que vous deviez être en séminaire longue durée au couvent des bonnes soeurs de la Miséricorde. Auquel cas pas de stress, les Pussy arrivent et vont défoncer la porte du monastère à coups de tiags pour vous faire découvrir les voies impénétrables (quoique) du Saint Rock’n’roll.

L’interview de Nashville Pussy réalisée la veille de l’entame de la tournée européenne, c’est ICI
et le report + photos du concert à Rouen le 27 juin 2019 ICI

Billetterie ICI

De notre envoyée spéciale Alicia FIORUCCI

C’est dans des conditions caniculaires que le concert de Nobody’s Cult et de Nashville Pussy allait se passer le jeudi 27 juin au 106 à Rouen.

En effet, de passage en Europe pour leur tournée d’été, les amis de Motörhead ont décidé de venir saluer le public rouennais.

Mais avant de les voir sur les planches, c’est Nobody’s Cult qui se lance sur la scène. Ce quatuor formé en 2015, sort son premier EP « Echoes From The Temple » en 2017, a un univers bien à lui. En effet, déjà un instrument original pour une formation rock est présent. Il s’agit d’une harpe électrique, jouée à grand renfort de pédale d’effets par Lena Woods (originaire de Rouen) qui assure également le chant. Durant les 30 minutes de leur passage ils nous transportent dans un monde inédit grâce à leurs compositions. En effet, la classification de ce groupe est plutôt atypique : tantôt stoner, tantôt électro, tantôt pop. Enfin bref tous les genres se mélangent et ce qui n’est pas pour me déplaire puisqu’à à bas les étiquettes ! La voix de Lena est presque incantatoire, le duo basse (Matteo), batterie (Gregory) est le socle sur lequel Vincent (guitare) pose ses riffs accrocheurs. En tout cas, une belle découverte sur la scène française que je vous conseille de suivre.

Changement de plateau, balances et enfin les américains débarquent sur la scène de la capitale Normande. C’est avec le générique d’Isaac Hayes du film « Shaft » qu’ils se mettent en place, branchent les jack, et c’est parti avec « Pussy Time » !

Autant vous dire tout de suite que l’on va avoir droit à une lourde, voire même une mastodonte prestation du gang. En effet, avec Nashville Pussy on n’est pas dans la retenue. Tout est franc, direct et ça ne tergiverse pas 30 plombes pour atteindre le but fixé. Vous allez me dire, mais quel but ? Celui de rendre les lettres de noblesse au genre rock n roll. C’est à dire sans fioriture et avec efficacité. Durant une heure et demie, ça va être la guerre sur scène. D’ailleurs ils feront « We Want War » comme si cela n’était pas encore assez explicite. Le 106 aura aussi le plaisir d’entendre leur hymne « Go Motherfucker Go ! ». Nashville Pussy étant un groupe fan de musique country, nous gratifiera de « Cocaine Cannot Kill My Pain » (CCKMP), une reprise de Steve Earle tirée de leur dernier opus « Pleased To Eat You ».

Un concert des Géorgiens ne serait pas complet sans le moment tant attendu de la dégustation de bière (ou whisky) dans le chapeau de cowboy de Blaine (guitare/chant).

Un autre grand classique scénique du groupe, Ruyter (guitariste) qui embrasse quelqu’un du public (je fus élue et je vous assure que ça valait le détour). Bonnie (Basse) et Ben (batterie) assurent le fonctionnement rythmique à la perfection. Ce qu’il faut préciser dans les shows de Nashville Pussy, c’est la non présence de temps mort. Dès que la machine à tuer est lancée elle ne s’arrête qu’à la note finale.

Dès lors où cette dernière arrive, Ruyter sort de scène côté public et va directement au fumoir avec les personnes venues les applaudir et conquises par leur maîtrise.
Car Nashville Pussy, c’est ça aussi, la proximité avec son public malgré leur notoriété.

En tout cas, une performance de haute volée d’où l’on ressort couvert de sueur pour notre plus grand bonheur.

Alicia FIORUCCI
Photos © 2019 Alain BOUCLY
Nashville Pussy – Photos © Alain BOUCLY
Nobody’s Cult – Photos © Alain BOUCLY

Le groupe de rock danois D-A-D sera en concert à « La Traverse » de Cléon (76) vendredi 22 novembre 2019

D-A-D est un groupe de Rock Danois formé à Copenhague au début des années 80. Créé à l’origine sous le nom Disneyland After Dark, le changement de nom intervient en 1989 pour éviter un procès de la part de Walt Disney.

Élu de nombreuses fois comme « meilleur groupe » du Danemark, D-A-D se distingue depuis plus de 20 ans par un sens aiguë de la composition, boosté par un gros son irrésistible et une présence scénique à couper le souffle. Les légendes du Rock danois viennent de sortir leur nouvel album studio intitulé « A Prayer For The Loud ».

Celui-ci est disponible depuis le 31 mai 2019 via AFM Records.

Line up:
Jesper Binzer : Chant
Jacob Binzer : Guitare
Stig Pedersen : Basse
Peter Lundholm : Batterie

Découvrez la vidéo de « Burning Star », titre extrait de ce dernier opus :

MoZ’aïque célèbre les cultures musicales du monde. Le festival havrais accueillera du 17 au 21 juillet 2019 plus de 40 artistes internationaux avec bien sûr une sélection de talents locaux. La programmation de cette 10e édition est un subtil dosage de world musique, aux accents jazz, blues, soul, funk, etc., avec notamment Aldebert, Electro Deluxe, Little Bob

MoZ’aïque est un festival de musiques des mondes organisé par la Ville du Havre, entre ville et mer, sur le site somptueux des Jardins Suspendus.

Chaque été, des musiciens venus des quatre coins du monde viennent faire escale au Havre pour ce rendez-vous festif.
Temps majeur de la nouvelle politique publique, globale et durable, dévolue au service de la musique, moZ’aïque consacre dans le cadre de « Vibrer au Havre », une partie de sa programmation à l’accueil de formations musicales havraises.

Créé en 2010, moZ’aïque est devenu en quelques années un rendez-vous majeur dans le paysage musical normand, dont le public dépasse désormais les bornes de la région.

Plébiscité par un public familial et éclectique, MoZ’aïque cultive la convivialité, pour faire de ce temps une fête où chacun trouve sa place.

Durant 5 jours et une quarantaine de concerts, la programmation mêle sciemment des personnalités de la scène internationale, des talents émergents et des formations de la scène locale.

Chaque concert est une invitation au voyage. Inscrit à la croisée des mondes du jazz, de la world, du blues, de la soul, ou encore de la musique classique, ce festival apporte tous les ans au public son lot d’émotions et de découvertes.

Little Bob Blues Bastards sera la tête d’affiche du 17 juillet 2019 !

C’est la vie, et celle de Little Bob, depuis plus de 40 ans, celle d’un rocker qui a toujours payé son tribut au rock et au blues. Avec ses Blues Bastards, Mister Roberto Piazza, immigré italien devenu icône du rock français, nous rappelle qu’il a la foi, l’énergie et la motivation de n’importe quel groupe de teenagers !

On ne vous présente plus sa carrière, celle d’un Rockin’ class Hero qui a savamment et sauvagement mis le feu à toutes les scènes de France et d’Angleterre !

Tous disent avec chaleur combien Little Bob est grand en regrettant que son nom n’ait pas plus grossi sur les affiches. Les fans s’en consolent en accompagnant la dernière mutation du Havrais rocker avec les Blues Bastards. On était 10 000 sur la plage en 2016 puis au Magic Mirrors l’année dernière on a dû pousser les murs. Cet été ils font la première soirée du festival. Le King est chez lui, retenez vos places, ça va déménager !

Découvrez la présentation de l’édition 2019 :

Publiée par Festival Moz'aïque LE HAVRE sur Mardi 2 avril 2019

 

L’album de tous les succès de Kylie Minogue, « Step Back In Time » The Definitive Collection sortira le 28 juin 2019 via BMG – Warner. Il contient 41 titres, dont l’inédit « New York City ».

« Step Back In Time » est le témoignage de la carrière très impressionante de Kylie Minogue, parsemée de Hits mondiaux, à commencer par « I Should Be So Lucky » en 1987 jusqu’à son plus récent album, « Golden », sorti l’année dernière et également très bien accueilli dans les charts .

L’ensemble de ses singles Hits totalisent 300 semaines dans le Top 40. Elle a vendu plus de 80 millions d’albums et son catalogue compte désormais plus d’un demi milliard de flux dans le monde sur Spotify. Kylie a reçu de nombreux prix et distinctions, notamment 3 BRIT Awards, 2 MTV Music Awards et un Grammy.

L’année 2000 marque un tournant dans la carrière de l artiste et un retour désormais emblématique avec le hit « Spinning Around » suivi des singles « On A Night Like This » et son duo époustouflant avec Robbie Williams, « Kids ». L’année suivante, elle sort « Fever », cinq fois disque de platine, dans lequel figurent les singles « Impossible de te sortir de ma tête », « Dans tes yeux », « Love At First Sight » et « Come Into My Monde » que l’on les retrouve dans « Step Back In Time ».

En 2007 sort « X » avec le single « In My Arms », produit par Calvin Harris, « 2 Hearts » et « Wow ». Parmi les autres points culminants de sa carrière figurent « Confide In Me », extrait de son cinquième album studio en 1994 et son duo avec Nick Cave & The Bad Seeds, le single de 1995 « Where The Wild Roses Grow ».

« Step Back In Time » sera disponible sous forme de double CD standard et de version numérique, ainsi que le CD deluxe avec un livre relié de 32 pages, 2 disques vinyles LP Picture Edition, 2 disques vinyles en édition limitée Vert Mint, 2 disques LP Standard Black Vinyle et cassette double disponibles en 5 couleurs d’édition limitée.

Après de nombreuses années de spéculation, Kylie Minogue se produira enfin au Festival de Glastonbury le 30 Juin prochain où elle présentera son spectacle très attendu sur la scène emblématique de la pyramide, dimanche après-midi et le single Inédit , « New York City ».

Découvrez le titre inédit « New York City » en vidéo :

Phil Campbell and the Bastard Sons, composé de Phil Campbell (guitare) et ex Motörhead, mais aussi de ses trois fils, Todd Campbell (guitare), Dane Campbell (batterie) et Tyla Campbell (basse), mais aussi du chanteur Neil Starr, revient en tournée en France en septembre 2019.

En novembre 2016, les musiciens sortent leur premier EP et se produisent dans toute l’Europe en première partie de Saxon (novembre/décembre 2016) et des Guns N’ Roses (juin 2017). Ils envahissent les scènes des plus gros festivals européens : Hellfest, Sweden Rock, ou encore Download. Depuis, ils n’arrêtent plus !

Leur premier album « The Age Of Absurdity » sort en janvier 2018. Un disque qu’ils jouent sur scène avec les meilleurs titres de Motörhead, écrits par Phil Campbell lui-même. Attendez-vous à un set résolument rock’n Roll. Comment pouvait-il en être autrement quand on sait que ce guitar hero a officié dans la bande de Lemmy pendant 32 ans ! Sur scène, la justesse du chant de Neil Starr est remarquable et la ferveur s’empare rapidement du public lorsque les titres de Motörhead sont envoyés tout en puissance. Les riffs toujours aussi frénétiques de Phil Campbell sont révélés par ses fils talentueux: c’est une véritable explosion musicale sur scène.

Ne manquez pas le retour du groupe en septembre 2019 !

– 15 septembre 2019 : RaismesFest – Raismes
– 18 septembre 2019 : Espace du Crouzy – Boisseul
– 22 septembre 2019 : La Maison Bleue – Strasbourg
– 24 septembre 2019 : Le Ferrailleur – Nantes
– 26 septembre 2019 : La Luciole – Alençon
– 27 septembre 2019 : Café de la Danse – Paris
– 28 septembre 2019 : Magic Mirrors – Le Havre

Interview Nashville Pussy 19/06/19 – Paris « Gibson Store » Réalisée par Alicia FIorucci

Juste avant d’entamer la tournée marathon, qui verra Nashville Pussy sillonner l’Europe pendant 1 mois et demi, avec 12 dates françaises, Alicia Fiorucci a rencontré Blaine Cartwright et Ruyter Suys dès leur arrivée sur le sol français.

Salut Ruyter et Blaine, je suis ravie de vous revoir, j’étais en Belgique en octobre dernier, je vous ai vu trois fois, comment allez-vous ?

Blaine : Bien mais fatigué, vraiment fatigué mais ça va.

Ruyter : On est debout depuis 10h30 ce matin, le décalage horaire sera pour demain, mais on est toujours réveillés. On a dormi durant le trajet.

Pouvez vous me faire une petite présentation du groupe pour ceux qui ne vous connaissent pas. Je sais que ça ne sera pas simple de résumer depuis 1996 mais juste en quelques lignes.

B : Allez, vas-y.
R : On est Nashville Pussy, on joue du dirty rock n roll.

B : On a 7 albums, fait plus de 2000 concerts depuis 1996, on a tourné dans plein de pays et partagé la scène avec Motörhead, Lynyrd Skynyrd, ZZ Top, Marilyn Manson, Slayer. On joue dans des clubs ou des grands festivals. Par contre, on a perdu le grammy. C’est Metallica qui l’a raflé. (rires)

Je sais que vous avez tourné avec deux de vos groupes favoris, Motörhead et Lynyrd Skynyrd, qu’avez-vous ressenti à ce moment ?

R : Oh mon dieu, c’était vraiment cool.
B : Avec Motörhead on vraiment joué avec eux dans des petits clubs, ils étaient populaires c’était des concerts de fou. Motörhead ne mangeait pas, ils buvaient. C’était des concerts de dingue. Avec eux c’était speed et whisky. Mais avec Lynyrd Skynyrd, il y avait de la bonne nourriture
R : Avec Lynyrd Skynyrd c’était énorme. La setlist de Lynyrd Skynyrd était vraiment très longue et collée sur le sol. Quand tu vois que ton top 10 des chansons va être joué, c’était wow.
B : Quand tu ouvres pour des groupes pour des pointures, comme avec ZZ Top, on était très content de voir qu’ils allaient jouer « Tush ». On était vraiment excités.

R : La première fois qu’on a tourné avec Motörhead c’était fou et on est devenu amis pour toujours. On allait à des fêtes, c’était rock n roll avec son lot de bonnes et mauvaises habitudes.

Le fait d’avoir deux femmes dans le groupes, était-ce un choix ?

R : Oui

B : Oui en quelque sorte, même si au départ c’était un peu un accident. Mais on a trouvé que c’est une bonne chose d’avoir deux femmes dans le groupe. C’était totalement cru.

Comment voyez-vous la place des femmes dans le monde du rock et seriez vous plutôt pour la défense de ces dernières dans ce milieu ou vous vous en foutez ?

R : Je ne sais, j’avais l’habitude de prétendre que le genre n’était pas un problème. Mais les hommes sont devenus lourds. Dans un sens on pourrait être des sortes de pionniers dans un sens du style pour la composition du groupe. Par contre, Certains viennent à nos concerts et ne savent pas qu’il y a deux femmes dedans.

B : Je viens juste visionner le documentaire sur Joan Jett des Runaways, et même si je ne suis pas un grand fan la chose dont les magazines comme Rolling Stones parlaient, c’était leur manière d’être sexy etc.  Je me souviens que Cream magazine avait dit à propos des Runaways « These bitches suck ! ». C’était vraiment incroyable. Elles avaient tourné avec Rush etc. et elles n’avaient que 15 ans.

D’où vient votre énergie ? (prestation live et sur les albums)

R : ça vient juste naturellement, on est des machines d’entraînement sur scène , des machines de guerre. On est des super monkeys ! (rires)

Ruyter, pourquoi as-tu choisi la Gibson SG pour tes guitares ?

R : Je ne l’ai pas choisie, c’est elle qui m’a choisie. Je jouais sur Fender Telecaster et un jour j’ai testé la Les Paul et ça a tout de suite matché. Puis un technicien en amplis vendait son SG et je l’ai essayée un moment. Elle convenait à mon corps. Au départ on voulait aussi faire un groupe de surf comme Dick Dale.
B : Oui et comme Link Wray.

R : Et quand on a commencé à faire les premières notes avec ce son et du coup on a changé d’optique.

Combien de temps consacres-tu à la pratique de l’instrument chez toi ?

R : Je ne joue plus à la maison par contre, j’ai beaucoup pratiqué quand j’étais adolescente. Surtout durant la période où tu ne veux pas trop parler à tes parents. C’est un bon moyen.  Y avait même pas besoin de porte à ma chambre, ça faisait comme un mur du son. (rire) Mon père jouait aussi de la guitare. Par contre, des fois j’entendais « tu peux pas baisser le volume, j’arrive » etc.

Comment gères-tu ton jeu de guitare avec ton incroyable prestation scénique sans faire de fausses notes ?

R : Il y a des fausses notes (rire).

Votre dernier album «  Pleased to Eat You » sorti fin 2018, comment composez-vous ? d’abord les paroles puis la musique et qui les écrits?

B : J’écris toutes les paroles et je fais la partie punk rock niveau musical à la Ramones etc . R : J’apporte la touche finale avec des embellissements à la ZZ Top et ce genre de choses.

Notre batteur vient d’horizons musicaux très divers. Il est vraiment merveilleux. Il peut jouer du funk, du rock, du rock sudiste et bien d’autres styles, il apporte vraiment sa patte sur ce dernier opus. Il voit d’autres possibilités pour élaborer notre musique.

J’ai vu votre reprise « Cocaine Cannot Kill My Pain » de Steve Earle, je sais que vous êtes fans de country, quels sont vos artistes favoris ?

B/R : Il y en a tellement, c’est un peu nos héros mais les principaux, Georges Jones, Hank Williams les 3 de la famille, Waylon Jennings, Johnny Cash (on a toujours aimé Johnny Cash), Bob Wills. Elvis Presley était au top.

B : J’ai vu David Allan Coe in 1980, j’étais au lycée. On adore les 3 Hank Williams.

Ca fait quelques années que Daniel Rey produit vos albums, comment vous êtes-vous rencontrés ?

B : Il était sur la liste pour le premier album il voulait déjà le produire mais on avait déjà quelqu’un. Un jour notre manager est venu pour nous dire qu’il serait bien de le prendre en nous disant « fais moi confiance ».
R : Il a changé nos chansons positivement, il les ré-arrange et c’est une bonne chose.

B : Il n’a jamais tort dans la manière de voir les choses. Y a des personnes qui disent des conneries mais lui est toujours concentré sur ce qu’il fait.

La tournée d’été européenne est dans les starting blocks, êtes-vous excités ? Comment vous sentez-vous juste avant de démarrer ?

R : oui on est vraiment ravis, on a hâte.

Est-ce toujours la même émotion qu’à vos débuts ?

R : Non, je me sens plus détendue car le premier concert qu’on a fait j’ai presque failli avoir un arrêt cardiaque et le 2e concert je suis tombée dans le public. (rire)

Vous tournez beaucoup en Europe, aimez-vous tourner ici ? Si il y a des différences entre le public européen et celui américain, dites moi lesquelles ?

R : Il y a plus de personnes à nos concerts en Europe. (rires)

B : Oui, on préfère tourner en Europe car aux USA les gens écoutent beaucoup de hip-hop, alors qu’en Europe ils sont plus tournés vers le rock. Et ils sont plus à même d’apprécier ce que l’on fait.

Préférez-vous jouer dans des gros stades ou dans les clubs ?

R : Tous, en fait on s’en fout, ça ne fait pas de différences pour nous, que ce soit des grosses salles ou pas. On joue partout.

B : L’avantage des gros festivals, c’est de jouer devant des milliers personnes. Ça fait me sentir bien.

Un mot à ajouter pour les lecteurs de Ride the Sky ?

B : Tu connais la chanson « Ride The Sky » de Lucifer’s Friend ?

Oui bien sûr

R : la chanson reprend un peu l’ambiance d’« Immigrant Song » de Led Zeppelin. (Ruyter chante l’air)

Merci beaucoup et qu’est-ce que je peux dire ? keep on fuckin’ !

Alicia FIORUCCI
Photos © Alain BOUCLY

Un grand Merci à Sabrina de Verygroup et à Toma de Rage Tour pour avoir rendu possible cet entretien.

Les dates françaises de la tournée « Summer 2019 » :
27/06/2019 Rouen Le 106
28/06/2019 St Prouant Festival Les Feux de l’Eté
29/06/2019 Valloire Punta Bagna Valloire
30/06/2019 Marseille Le Molotov / Sarl afam
05/07/2019 Paris Gibus Live
06/07/2019 Bailleul En Nord Beat Festival
09/07/2019 Selestat Bar Le Tigre
10/07/2019 Dijon Deep Inside Klub ROCK
27/07/2019 Sénaillac-Latronquière Rock Tattoo festival 2019
28/07/2019 Reims (France) Le Dropkick Bar
Christina Rosmini présente « TIO, itinéraire d’une enfant de Brassens » Festival d’Avignon – Théâtre le Cabestan – du 5 au 28 Juillet 2019 – 17H15

Ce spectacle musical retrace le parcours d’une petite fille d’immigrés venus d’Espagne, d’Italie et de Corse, que Tonton (Tío) Brassens a « élevés » en leur donnant accès à une œuvre d’une portée universelle : Populaire mais exigeante, poétique, espiègle, irrévérencieuse et profondément humaine.

Entre poésie et chansons, Christina Rosmini tisse à partir de la plume de G.Brassens (mêlant poèmes, chansons, lettres et interviews de l’artiste), sa propre histoire et celle des siens sur trois générations. Avec son style méditerranéen aux touches flamencas, elle nous amène ainsi redécouvrir les œuvres majeures du poète (la Chasse aux Papillons, Embrasse-les tous, La Prière…).

Le guitariste Bruno Caviglia (Michel Legrand, Véronique Sanson, Michel Fugain) et le percussionniste Xavier Sanchez (Carla Bruni, Yvan Le Boloch, Pierre Bertrand) offrent à ce spectacle une qualité musicale remarquable.

Grand Prix d’interprétation des Amis de Georges 2018. Succès Festival Avignon OFF 2018

« Amateurs de Brassens, ou tout simplement de la vie, ne loupez pas ce spectacle habité par la chanteuse. Un bijou » Libération – Bruno Pfeiffer

« Petite-fille d’ouvriers venus d’Espagne, d’Italie et de Corse, elle est devenue la voix claire d’un univers latin éclaté. Elle se raconte aujourd’hui à travers les mots de « tonton » Brassens (chansons, lettres, interviews), figure « émancipatrice » de sa famille, sur une musique pleine d’allégresse aux accents flamencos, fadaises ou tangueros. » Télérama

« Un véritable hymne à la poésie et à la joie avec cette pointe de truculence et d’humour propre au maître. »  Vaucluse matin – Jean Do Rega

« A la fois drôle, émouvant et tendre. La réussite est entière. » Théâtre Actu

« Christina Rosmini relève le défi et invite le natif de Sète à convoler vers une Terra Incognita à mi chemin entre chanson française, climax méditerranéen et flamenco. Chantées aussi bien en français qu’en espagnol, La Visite, Gastibelza, ou encore La Prière, arpentent fièrement les terres brûlées d’Andalousie, portées par une interprétation enthousiaste et un naturel confondant. » Qué Tal Paris?

« S’attaquer à un monument du patrimoine culturel est un défi en soi. Lui donner la couleur de la Méditerranée en est un autre tout aussi osé. C’est ce qu’a fait ce duo, à la scène comme à la ville, formé par la chanteuse Christina Rosmini et le guitariste Bruno Caviglia. Georges Brassens se retrouve une nouvelle fois fêté, et pour l’occasion, relooké aux couleurs de l’Amérique Latine et du flamenco. Un beau coup de chaud qui transporte notre vieux poète national vers des rivages ensoleillés. A déguster. » Guitare Sèche – Le Mag

Spectacle musical de Christina Rosmini
Mise en scène : Marc Pistolesi (Molière 2017 du meilleur spectacle musical).
Avec : Christina Rosmini – Chant, Comédie
Bruno Caviglia – Guitares
Xavier Sanchez – Percussions

De notre envoyée spéciale Alicia FIORUCCI

Ceux et celles qui n’étaient pas au festival de l’enfer ce samedi 22 juin se sont déplacés au Forum à Vauréal pour retrouver la chaude ambiance de La Valley. En effet, ce soir, dans cette salle, dont la renommée n’est plus à faire tant elle accueille des pointures de la scène, nous avons rendez-vous avec deux groupes aux couleurs sonores estampillées doom, stoner, psyché et tous ses dérivés.

C’est avec le trio Red Sun Atacama que la soirée commence. A la vue du logo, deux mains encerclant un soleil laissant apparaître le nom du groupe dans une écriture délicatement psyché, on sait d’avance l’atmosphère qu’il va régner tout au long de ce set.

Cette formation voit le jour en région parisienne en 2015 et a dans son escarcelle 1EP (sorti en août 2015) et un CD qui a vu le jour en 2018. Ce power trio nous emmène visiter l’aridité du désert d’Atacama aux sons extrêmement travaillés à grands renforts de fuzz, de pédales wah-wah, de distorsion etc… On ne reste pas insensible à la lourdeur des rythmes maîtrisés par Robin qui cogne tel un forçat sans desservir la musique, bien au contraire puisque Clem assure lui les lignes de basses à la manière d’un guitariste en technicien virtuose de la 4 cordes tout en apposant les vocaux et Vincent ajoute la touche psyché à la guitare.

On assiste à 40 minutes d’un show d’une énergie et d’une puissance sans faille. En tout cas, retenez bien ce nom car ces 3 gaillards sont très prometteurs et on risque fortement de les recroiser au détour d’un cactus !

Puis place aux anglais d’Uncle Acid And The Deadbeats. Originaires de Cambridge ils se forment en 2009. Forts de 3 singles et 5 albums, le dernier en date « Wasteland » de 2018,  le groupe a acquit une notoriété qui n’est plus à démontrer dans le monde du rock psyché. Les quatre musiciens, à la longueur capillaire non négligeable, débarquent sur les planches tout de noir vêtus. Derrière la batterie en guise de backdrop, un écran qui sera comme le 5e membre du groupe tant ce qu’il apporte au show est de bon aloi. Je vous en causerai plus tard.

Alors quid de ces anglais lysergiques ? On a affaire à un groupe de haute volée qui rend hommage à nos idoles, Black Sabbath, Alice Cooper mais aussi Pentagram etc. le tout saupoudré d’innovations pour nous emmener dans leur vortex bien à eux. En effet, être à un concert d’Uncle Acid relèverait presque de l’expérience tellement on se laisse emporter dans ce tourbillon psychédélique. Ils nous captivent, nous transcendent, nous envoûtent pendant 1h30 tout comme les images projetées tout au long du set, issues de cinéma de genre, au cocktail salvateur mélange de sorcellerie, d’horreur, de mysticisme.

On retrouve des titres tels que « Waiting for Blood », « Death’s Door », « Dead Eyes London » et bien d’autres puis « No Return » sonnera le glas de la fin du concert. Tous ces éléments nous prennent aux tripes et renforcent une prestation de qualité.

La performance d’Uncle Acid and The Deadbeats est telle une catharsis d’où l’on ressort purifié.

Il me faudra un moment avant de revenir parmi mes congénères terriens et de ne pas rester scotchée au firmament de mes émotions.

Alicia FIORUCCI

Photos ©2019 Alain BOUCLY

Uncle Acid & The Deadbeats – Photos © Alain BOUCLY

Red Sun Atacama – Photos © Alain BOUCLY