Ange : Samedi 24 février 2018 – 20h30
A l’approche de son 50e anniversaire, Ange, le plus intemporel des groupes français sort un nouvel opus enregistré en public le 2 mars 2018. Infatigable, il reprend la route histoire de fêter dignement 50 années d’un parcours solaire hors des sentiers battus. La “Machine à rêver” est à nouveau lancée pour un périple délirant à travers l’Hexagone et l’Europe. Pionnier intarissable sur le terrain de jeux du rock progressif, cette légende vivante séduit, provoque, étonne un public fidèle, toutes générations confondues, par sa générosité et son lyrisme atypique… Quant à l’album, il s’annonce lumineux, positif et généreux. Beauté, amour, humour, chaleur et passion en seront les principaux ingrédients. Son titre : Heureux.
Albert Lee & His Electric Band : mercredi 7 mars 2018 – 20h30
Détenteur de deux Grammy Awards, Albert Lee est de retour en France, accompagné de son immense Electric Band. Sans aucun doute l’un des meilleurs guitaristes de tous les temps, Albert Lee est également un pianiste accompli et doté d’une voix incomparable. Co-auteur du célèbre Country Boy et de nombreux autres titres mythiques, il est régulièrement invité à jouer par les plus grands noms de la country et du blues anglo-saxon tels Eric Clapton, Joe Cocker, Willie Nelson ou encore les Everly Brothers. Muni d’un jeu subtil et incomparable tout en toucher et fingerpicking, Albert Lee honore ses cinq consécrations de “Meilleur Guitariste Country” par le magazine Guitar Player. Retrouvez Albert Lee et sa fidèle Telecaster à La Traverse pour une plongée dans l’histoire de la country américaine.
Michel Gaudray vous propose un survol de l’histoire de la guitare. Son évolution dans le temps, ses grands fabriquants et… ses “Guitar Heros”. Conférence en accès libre et gratuit pour les détenteurs d’un billet pour le concert du soir.
The James Hunter Six + Oshlo : Samedi 10 mars 2018 – 20h30
Précurseur de la vague néo soul anglaise et compagnon de route d’Aretha Franklin, Etta James ou Willie Nelson, James Hunter s’est d’abord fait connaître sous le sobriquet de “Howlin’ Wilf” où il s’évertuait à reproduire l’esprit des géants du Rhythm’n’Blues, avant d’être repéré par Van Morrison, qu’il accompagna plusieurs années au début des années 1990. Après l’excellent Minute by Minute en 2013, un pur hymne Rhythm’n’Blues délicieusement vintage, The James Hunter Six préparent Whatever it takes, leur quatrième album, toujours sur le label Daptone Records. Ce nouvel opus reste fidèle aux productions léchées et aux orchestrations luxueuses du sextet. Rumbas, boléros, bossanovas et même soft-rock viennent enrichir un groove et un swing tout simplement imparables.
Venu sur notre scène en 2015 en 1re partie de Paul Personne sous le nom de Fränk, c’est sous le nom d’Oslho qu’il revient cette fois pour assurer la première partie de James Hunter, qu’il a déjà accompagné en 2013. Lauréat su SFR Jeunes Talents, et du prix des musiciens du Métro, il a déjà joué sur les plus grandes scènes de France. Un parcours déjà riche pour ce jeune trentenaire, chanteur à part sur l’échiquier local et qui pourrait bien faire parler de lui au-delà des frontières de l’hexagone.
Murray Head : Vendredi 16 mars 2018 – 20h30
Tout le monde connait les tubes « One night in Bangkok » et « Say it ain’t so Joe » de Murray Head.
Le chanteur, signé à 17 ans chez EMI, explose en 1975 avec le hit S »ay it ain’t so, Joe ». Les albums qui suivent confirment son talent : « Between us » (1979), « Voices » (1981), « Shade » (1983) ou « Sooner or Later » (1987). Son deuxième tube « One night in Bangkok » est extrait de la comédie musicale « Chess » en 1985, dans laquelle il interprète le rôle principal. Parallèlement à sa carrière d’acteur, Murray Head a continué à publier des albums dont le dernier « My Back Pages » est sorti en novembre dernier.
Éternel incompris, ce « clochard céleste », libre et insaisissable, a choisi, à l’âge de la maturité, de continuer à clamer sa vérité sur les routes de France.
Big Daddy Wilson / Sari Schorr : Dimanche 18 mars 2018 : 18h00
Son univers folk-blues et ses influences gospel en ont fait vibrer plus d’un lors de ses premières tournées en France. Mais considérer Big Daddy Wilson comme un simple Bluesman n’est pas suffisant. Grâce à son style vocal unique dont il se dégage une chaleur communicative à laquelle il est impossible de résister, et sa capacité à raconter des histoires, il se détache du lot comme un messager, un véritable chanteur et compositeur. Le voici de retour en 2017 chez Ruf Records avec « Neckbone Stew ». Un opus qui aborde une grande variété de styles, et où figurent de nombreux et prestigieux invités, dont Ruthie Foster, Staffan Astner et Eric Bibb.
Choriste de longue date pour Joe Louis Walker ou encore Popa Chubby, la carrière de Sari Schorr s’est envolée il y a quelques mois après une performance à Memphis qui a laissé son auditoire béat. Propulsée au New-York Blues Hall of Fame, elle se voit offrir un album solo par Mike Vernon himself. Le label Manhaton Records emboîte le pas du producteur, et c’est le début d’une belle success story pour cette chanteuse énergique et charismatique qui prend enfin la place qu’elle mérite sur la scène Blues Internationale.
Gilles Servat + Spaarkles : Vendredi 23 mars 2018 – 20h30
Gilles Servat est un ardent défenseur de la culture bretonne armoricaine. C’est aussi un poète, dont le début de carrière au début de années 70 a été marqué par la chanson La Blanche Hermine qui est devenue un symbole dans la Bretagne armoricaine. Depuis, plus de 40 ans sur les routes, près de 21 albums, des milliers de concerts, des rencontres artistiques incroyables… et depuis 2016 un nouveau spectacle et une nouvelle tournée 70 ans… à l’Ouest ! qui retrace les grandes influences de cette carrière hors normes, est une promenade du rire à la poésie et de l’engagement à l’insouciance. Une occasion d’être ensemble… à l’Ouest !
Spaarkles produit une musique essentiellement acoustique et d’obédience “Folk”, teintée d’influences celtiques. L’atmosphère qui s’en dégage est empreinte de mélancolie.
Espace culturel Philippe Torreton, 163 avenue de l’Europe, 76320 Saint-Pierre-lès-Elbeuf / 02 32 96 95 78
Il y a du Bessie Smith en elle, et une pincée d’Amy Winehouse. Un soupçon de Janis Joplin et un zest de Tom Waits. Quelque chose de Fiona Apple, aussi. Et son univers n’aurait pas déplu à Kurt Weill. Voilà pour ceux qui ne la connaissent pas. Les autres savent qu’elle ne ressemble à personne, que sa voix et son charisme s’imposent dès les premières mesures. À 28 ans, Sarah McCoy a vécu plusieurs vies. Elle a traversé les Etats-Unis de New York à Charleston, en Caroline du Sud, de Santa Cruz à Monterey, en Californie. Avant de poser ses valises dans la ville la plus mélodieuse du pays : la Nouvelle-Orléans. Pianiste-chanteuse-compositrice, Sarah McCoy utilise à la fois sa formation musicale et théâtrale pour construire un environnement riche. Elle traverse tous les genres et plus encore : ragtime-cabaret, piano-rock, blues, jazz manouche, valses endiablées et berceuses mortelles. Un phénomène sur scène, un souvenir indélébile.
Otis Taylor + Jahen Oarsman : Mercredi 4 avril 2018 – 20h30
Arrivé de nulle part, ou plutôt du fin fond du Colorado, avec des albums dont les titres intriguent (« When Negroes Walked The Earth », « White African », « Respect The Dead », « My World Is Gone »…), Otis Taylor cultive sa différence. Après avoir délaissé son banjo en 1977, il est revenu en 1995 pour emprunter les chemins d’un blues actuel, minimaliste mais intense. Il marche désormais dans les pas de ceux qui cultivent la tradition du songwriting social Américain, tels JB Lenoir, John Lee Hooker et RL Burnside. Le son est obsédant, inclassable et intemporel et tout en rythmiques hypnotiques. Le chantre du “Transe blues” évoque le passé mais son propos est bien actuel. C’est ça aussi le blues.
Comparé à Sting ou Ben Harper, Jahen Oarsman est un auteur compositeur interprète dont la musique folk est à la croisée des chemins. Il n’hésite pas à transgresser les codes habituels du genre, tantôt en épiçant ses mélodies de guitares rebelles et de percussions métissées, tantôt en ajoutant des voix dont les langues inconnues nous montrent son appétit pour le monde.
Raggasonic + Scars : Samedi 7 avril 2018 – 20h30
Raggasonic, formé au début des années 90 autour de Big Red, Daddy Mory et Frenchie, a ouvert les portes du ragga en France. C’est en 1995, après des collaborations avec Mc Solaar et NTM, qu’est sorti leur premier album éponyme qui comprendra les énormes tubes « J’entends parler », « Bleu Blanc Rouge » et « Aiguisé comme une lame » (avec NTM). Suivra en 1997 leur second album « Raggasonic 2″, avant la séparation du groupe en 1998. En 2010, le groupe fait son come-back sur scène et se remet à écrire 14 nouveaux titres pour sortir « Raggasonic 3″ en 2012. Aujourd’hui, Raggasonic reprend la route en trio, au plus proche de sa formule originale, pour continuer à faire vibrer son public.
Le nom de Scars circule depuis quelques années dans le milieu Reggae/Dancehall français. Depuis 4 ans, ce sont plus de 300 concerts, et des participations aux tournées de Dub Inc, Naâman et Taïro, qui forgent sa réputation. Des shows explosifs pendant lesquels la musique de Scars prend tout son sens. Pour son 2e album, « Je suis comme ça », sorti en 2017, il s’est entouré des grands noms du Reggae/Dancehall français comme Neg’Marrons, Taïro, Krys, Manudigital… A n’en pas douter, Scars est à suivre de près !
Charles Pasi + Awek : Samedi 14 avril 2018 – 20h30
Chanteur, guitariste et harmoniciste, Charles Pasi se passionne pour le blues, le jazz, le rock et les musiques du monde. Après des études à la Saint Louis Jazz School à Rome puis à l’école de jazz CIM et à l’école Atla à Paris, il enregistre son premier EP « Mainly Blue », puis sont premier album « Uncaged » sur lequel le saxophoniste Archie Shepp l’accompagne sur deux titres. Charles Pasi possède cette chose rare en cette époque troublée : un regard sans jugement. Une poésie à l’équilibre fragile, qui raconte ce monde à la fois beau et effrayant, immense et minuscule, passé et futur, adorable et à brûler. Voilà son 4e album « Bricks », signé chez Blue Note (il est d’ailleurs l’unique Français à pouvoir en dire autant). “Les briques, c’est ce qu’il y a au départ d’une construction. Et aussi à l’arrivée. Quand il ne reste plus rien, il reste encore les briques. Tu regardes une ruine, tu vois des briques. La brique, c’est autant le projectile que le refuge. La brique, c’est le foyer, le symbole de la protection.”
Awek, ce sont 20 années sur la route, à user le monde, à user l’asphalte pour écumer les clubs et les festivals, sur des scènes petites ou grandes, sans jamais faillir ni défaillir. 20 années de passion pour ce Blues envoûtant voire enivrant, tel un dévouement. 9 albums et plus de 1500 concerts prouvent que le groupe s’est totalement investi dans cette aventure. Awek n’a jamais cessé d’évoluer en gardant l’âme originelle, par respect, sincérité et simplicité.
Spring Break Blues #5 : Vendredi 27 avril 2018 – 20h30
Pour la 5e édition de son Spring Break Blues, La Traverse continue de mettre à l’honneur les artistes issus du territoire normand ou qui y sont attachés. Reconnu comme l’un des meilleurs bluesmen de l’hexagone, Cisco Herzhaft avec plus de 30 années de carrière n’en finit pas de surprendre, cette fois en proposant une collaboration avec l’un des pères du hip-hop français, Rockin’Squat, leader charismatique du groupe Assassin, avec au compteur autant d’expérience pour une création exceptionnelle, le Jungle Blues Tour alliant ces deux musiques aux destins croisés.
Depuis 2010, Jennifer Lil’ Milligan, américaine originaire de l’Ohio, et Pascal Fouquet, l’un des guitaristes les plus fins de la scène blues française, jouent un blues sérieux et puissant, sous le nom Lil’ Red & the Rooster Combo. Leur musique, incluant compositions originales et standards, est blues, jump, boogie, rhythm & blues et teintée de jazz traditionnel. Elle est pleine de joie et d’espoir, et vous donnera envie de vous lever et de danser…
Depuis plus de 5 ans maintenant, les quatre rouennais dans le vent de Popping Hole délivrent une pop racée aux saveurs éminemment anglaises. On y retrouve l’énergie et le sens harmonique des Kinks, des Beatles de la première heure, mais aussi de leurs frères ennemis californiens des Beach Boys. C’est ainsi que défile sous leurs accords toute une mythologie des 60’s qui swinguent !
Ninho : Samedi 5 mai 2018 – 20h30
Considéré depuis ses premiers pas au micro comme un talent hors-normes, Ninho, jeune rappeur originaire du 91, a tout d’un prédestiné. Certifié disque d’or dès sa première mixtape commercialisée MILS (vendue à plus de 80.000 exemplaires), Ninho a su démontrer lors des premières années de sa carrière une capacité inouïe à kicker, mais également une grande polyvalence, qualité vitale dans le rap actuel. Ninho est parfaitement à l’aise lorsqu’il évolue à la croisée des chemins entre un rap au fond dur et des sonorités plus ouvertes. Porté par des gros titres et des grosses collaborations, son album « Comme Prévu » sorti en septembre est un des plus gros succès rap de la rentrée. Ninho sera en tournée dans toute la France en 2018.
Pour la deuxième fois, La Traverse invite des rappeurs normands à participer à son Rap Game, en leur proposant de confronter leurs univers artistiques lors d’un show commun, unique et inédit.
Tarifs des Abonnements “Blues from mars 2018” :
2 concerts : Plein 36€ / Réduit 31€ / Reg’Arts 31€
3 concerts : Plein 48€ / Réduit 41€ / Reg’Arts 41€
4 concerts : Plein 60€ / Réduit 50€ / Reg’Arts 50€
5 concerts : Plein 68€ / Réduit 58€ / Reg’Arts 58€
6 concerts : Plein 75€ / Réduit 65€ / Reg’Arts 65€
7 concerts : Plein 82€ / Réduit 72€ / Reg’Arts 72€
PASS : Plein 88€ / Réduit 80€ / Reg’Arts 80€
Pour tout achat d’un abonnement “Blues From Mars 2018” (concerts marquées du logo “Blues From Mars” sur la page d’accueil du site internet), le concert Spring Break Blues #5 (vendredi 27 avril 2018) est offert (dans la limite des places disponibles, réservation obligatoire).
Pour tout achat d’un abonnement “Blues From Mars 2018”, le concert de Murray Head (vendredi 16 mars 2018) est accessible au tarif inférieur.