Découverts pour la première fois avec la reprise de « Call Me Maybe » pour le Punk Goes Pop 5, c’est leur clip « A New Beginning » (avec en feat Chris Motionless) qui m’a motivé à écouter l’album.
Les Italiens nous offrent ici pour leur premier album (signé chez Fearless, quand même) un ensemble de 12 pistes très entraînantes.
Le cd s’ouvre donc sur leur single « A New Beginning » qui met direct dans l’ambiance, t’accroches ou tu dégages. Le scream est très bon, les riffs lourds montrent bien l’envie de voir des moshs dans les concerts et le chant clair permet en plus de bien avoir un refrain en tête. Il faut se faire à la voix aiguë de Matteo, accent italien qui s’entend. Les morceaux qui suivent respectent cette ligne directrice avec des guitares entraînantes complétées par les claviers. « Nothing Lasts Forever » est rapide, l’alliance entre scream et chant clean est bien coordonnée. « From Hell to the West » est certainement ma préférée de l’album, son assez bourrin, scream auquel on ne peut rien reprocher, et refrains clairs. Bien que les claviers d’Andrea soient sur tous les morceaux et que l’on n’y prête pas trop d’attention, sur « Sound of Your Breath » ils sont plutôt inattendus et arrivent à surprendre. La septième piste se termine calmement et laisse entrevoir une ballade ou un morceau bien plus calme; effectivement « All in Your Head » est là pour calmer le jeu, les guitares sont quasi absentes sur le morceau excepté pour le final, cette piste est plutôt chiante tout de même, ça laisse à désirer. ; car une piste calme ne fait pas de mal, mais le mélange entre cris et chants sur des claviers et quelques percussions est assez vilain. Heureusement la piste se termine et « Sons of Venice » vient relancer l’énergie de l’album; le morceau qui s’en suit est plus bourrin, on sent que la fin approche. « The Path » complète « Lux », morceau qui suit la logique de l’album, rien à redire là-dessus. La fin de la chanson nous laisse sur notre faim et tout ce que l’on dit à la fin c’est « putain une autre ! ». Bingo, « Vessel » démarre rapidement, le morceau entier est énergique, et c’est brutalement que les guitares s’arrêtent pour ici conclure une galette de 12 titres. 38 minutes seulement pour cet opus, c’est un peu court mais cet album laisse ici plein d’espoir au groupe et le deuxième album me tarde particulièrement.
4/5