Deux ans après son dernier passage en région parisienne le père du shock rock revient sur les planches de la capitale. En ce 20 septembre 2019, c’est à la Seine Musicale, à Boulogne-Billancourt qu’on a tous rendez-vous. En effet, Alice Cooper dans le cadre de sa tournée Ol’ Black Eyes World est venu nous offrir un show dont lui seul a le secret. Mais avant même de passer à mister Furnier nous avons Black Stone Cherry en première partie.

20h tapantes, c’est le groupe venu de Edmonton dans le Kentucky qui se lance sur scène. Que dire de ce groupe qui existe depuis 2001 ? Ils fusionnent le hard rock avec le métal sudiste. Leur prestation est très bien calibrée avec énergie et passages bluesy, petit clin d’œil hendrixien en prime. On retrouve aussi leurs influences sudistes car ils nous gratifient de l’hymne « Dixie ». On a ici à faire à du grand professionnalisme, cependant nous pouvons regretter que toutes les chansons soient en mid-tempo et qu’il n’y ait pas de titres qui soient plus énervés. Cependant, ne nous  méprenons pas, le concert est de très bonne facture. Pendant 45 minutes les américains chauffent la salle avant de laisser place à Vincent Damon Furnier.

21h15 c’est avec « Une Nuit Sur le Mont Chauve » de Moussorgski qu’Alice Cooper nous accueille dans son château horrifique. Puis, c’est parti avec « Feed My Frankenstein » en guise de boulet de canon, où l’on ne peut s’empêcher de penser à la scène du film « Wayne’s World ». Le décor est comme à l’accoutumée très soigné, avec la reconstitution d’un manoir avec torches, portes cochères, donjon, sorcières, toiles d’araignée et autres squelettes afin de nous plonger dans son délicieux nightmare.

Le line-up reste inchangé depuis les 2 dernières dates parisiennes, à Pleyel et l’Olympia, en décembre 2017. Tommy Henriksen, Nita Strauss et Ryan Roxie aux guitares, Chuck Garric à la basse et Glen Sobel à la batterie.

Sur « Fallen in Love » (tiré de l’album « Paranormal » de 2017) Alice sort l’harmonica. Nous avons droit à une setlist ressemblant étrangement à un best-of « Bed Of Nails », « I’m Eighteen », « Muscle of Love », « Raped and Freezin’ », « Teenage Frankenstein », « Poison », « Escape », « I love The Dead » etc… En effet, tout y passe, les anciens titres qui ont la part belle dans cette prestation de haute volée, tout comme les nouveaux morceaux. En même temps, avec Alice on n’est jamais déçu. C’est toujours sensationnel, énergique et de bon goût. Cela n’est pas pour rien qu’il arrive à remplir les salles en y mêlant toutes les générations. Il y a dans l’assemblée les fans de la première heure du Alice Cooper Band avec Michael Bruce, Dennis Dunaway, Neal Smith et Glen Buxton mais aussi la nouvelle mouvance hard rock. Sincèrement, c’est beau de voir plusieurs décennies réunies autour d’une même idole. Alice prouve qu’il sait fidéliser avec brio son public. Sur « Billion Dollars Babies », il dégoupille les dollars au bout de son épée. Oui, Alice a toujours eu ce même souci de la mise en scène depuis le début des années 70.

Cela n’est pas surprenant qu’il soit devenu une influence majeure pour la scène hard rock et au-delà.

Que dire du public ? Si ce n’est qu’il est en transe. Dans la fosse tout le monde connaît les paroles par cœur, on vibre tous à l’unisson. C’est sur « Black Juju » que Glen se déchaîne en nous démontrant ses prouesses de rythme avec un magnifique solo dans lequel il fait tournoyer ses baguettes à la manière d’un Carmine Appice.

Mais où est donc passée la guillotine ? Elle fait son apparition après « Dead Babies », combien de fois Alice a-t-il eu la tête tranchée ? Mais il est toujours parmi nous ! Il ressuscite à chaque fois! Quel bonheur d’entendre « Escape » tiré de « Welcome to My Nightmare ».

Après 1h20 de show, Alice et son groupe de folie reviennent pour un rappel composé de « Under my Wheels » et un medley mixant « School’s Out » et « Another Brick In The Wall » (Pink Floyd).
On peut dire que ce concert est une merveille à tous les niveaux ! La chair de poule, l’émotion, les sensations tous au taquet !

Merci Monsieur Furnier pour tout le plaisir procuré !

Report : Alicia FIORUCCI 
Photos: © 2019 Alain BOUCLY
Black Stone Cherry – © 2019 Alain Boucly
Alice Cooper – © 2019 Alain Boucly

Le Laurence Jones Band sera en concert @ Paris « Jazz Club Etoile » le 07 novembre 2019. 2  autres dates sont également prévues sur notre territoire, le 08 novembre à Villefranche sur Saône (69) et le lendemain à Fauville en Caux (76).

Natif de Liverpool, Laurence Jones commence à jouer à l’âge de sept ans en puisant son inspiration dans la collection de vinyles de son père.

A dix sept ans, avec son trio, il part en tournée avec Johnny Winter et Walter Trout. Après un 1er album chez Promise Records (2012) et quatre albums chez Ruf Records qui furent accueilli avec enthousiasme par la critique, Laurence signe chez Top Stop Music.
Entre temps, le jeune guitariste anglais collectionne les distinctions avec plusieurs British Blues Awards dont celui du « Young Artist Of The Year « (2014),  le « Guitarist Of The Year » (2016) sans oublier celui de « Best Guitarist » dans le cadre du  » European Blues Awards » (2016).

Avec ce nouvel album qui fut le fruit d’un travail acharné de 2 années, Laurence Jones, affuté comme jamais, part en tournée européenne avec la ferme intention d’être à la hauteur de sa réputation.

« l’avenir du blues » et « la prochaine grande chose » – Classic Rock – Blues –
« Laurence est comme un jeune Robin Trower, excitant et plein d’énergie » – BBC Radio 2 –

« Laurence est un croisement entre Eric Clapton & Buddy Guy, c’est un génie » – Walter Trout

En concert:
07/11/19 – Jazz Club Etoile (Le Meridien) @ Paris (75)
08/11/19 – Quai 472 @ Villefranche S/Saone (69)
09/11/19 – La Rotonde @ Fauville En Caux (76)

Tarja Turunen est sûrement la voix finlandaise la plus connue. Elle rejoint le groupe Nightwish qui connaît le succès en 1998 grâce à l’association du métal avec le lyrique, aussi étonnante qu’inédite.

Après avoir quitté le groupe en 2005, la Finlandaise continue son chemin et deux ans plus tard, elle sort son premier album solo : « Winterstorm ».

C’est vraiment depuis « Colours in the Dark » (2013) que la carrière de Tarja a pris son envol pour atteindre ce qui ressemble aujourd’hui à un couronnement avec « In The Raw ».

« In The Raw », est le septième et dernier album de Tarja sorti à l’été 2019. Elle continue de surprendre ses auditeurs avec des sonorités nouvelles comme des lignes de guitare un brin rock psychédélique.

Retrouvez la voix haute et lyrique de Tarja Turunen en concert à Marseille, Strasbourg et Paris.

Découvrez la vidéo du titre « Tears In Rain »,  extrait du dernier album « In The Raw » disponible depuis le 30 août 2019 :

Comme l’an passé, les 52.000 pass 3 jours de la 15ème édition du Hellfest se sont écoulés en un temps record !

Pour la 7ème année consécutive, le Hellfest va donc se dérouler à guichet fermé, les 19, 20 et 21 juin 2020, à Clisson.

Rendez-vous très bientôt pour l’annonce de l’affiche !

 

 

Un titre d’ouverture qui démarre fort dans l’esprit New Roses, un autre à la Avenged Sevenfold sans le côté Shred, on pense parfois à Volbeat, bref… du classic rock au stoner, en passant par le heavy rock, DOG BLESS YOU nous livre quelques pépites au son très américain dans l’ensemble (« Reset », « Things », « Promise Me »), classique dans le sens noble du terme et des plus efficaces, ballades comprises (« Back In The Maze » ne déparierait pas sur un album de Shinedown).
Disposant d’un bon chanteur qui connaît ses classiques (et sans trop d’accent français gênant, ce qui est rare dans le genre), un excellent guitariste qui sait varier les plaisirs, tout en alliant techniques et chaleurs avec intelligence, et une section rythmique qui fait le taf, DOG BLESS YOU envoit du lourd! Ce second album bénéficie, en outre, d’une excellente production au Bloody Kitten Studio, mixé et masterisé par Seb Fournier.
Du gros son typique US qui place la barre haute pour nos Quatre Fantastiques de la French Riviera !
Guillaume Cantaloup (DJ Neurotic)

Les pass 3 jours pour le Hellfest 2020 vont être mis en vente demain mercredi 09 octobre 2019 à 12h00.

Rappelons que la 15ème édition de l’un des plus grand festival de Metal en Europe se déroulera du 19 au 21 juin 2019 à Clisson (44).

Bonne chance à tous pour récupérer le précieux sésame !

Pour sa 8ème édition du British Steel Saturday Night, l’association Underground Investigation proposera un spécial « Pieces of Maiden » avec la présence d’ex-membres du célèbre groupe anglais Iron Maiden.

Les hostilités débuteront avec Andro Coulton’s Give ‘Em Hell qui vous replongera dans l’univers de cet excellent album de Witchfynde (époque où Andro Coulton en était le bassiste emblématique).
Les Fismois de GanG, en maître de cérémonie, prendront le relais avec leur heavy metal communicatif.
Puis se succéderont les britanniques de Sister Rose, Spartan Warrior, et Absolva.
Sans oublier Airforce quatuor comprenant Doug Sampson qui fut le batteur d’Iron Maiden de 1977 à 1979, notamment sur le très recherché « Soundhouse Tapes ».
Ainsi que Thunderstick, avec Barry Purkis, batteur d’Iron Maiden à leurs débuts et le fameux batteur cagoulé de Samson (groupe dans lequel Bruce Dickinson fit ses premières armes avec de rejoindre la vierge de fer).
La tête d’affiche reviendra à Blaze Bayley (chanteur d’Iron Maiden de 1994 à 1999) qui offrira un set de 2 heures en l’honneur du 25ème anniversaire de son arrivée dans Iron Maiden.

Enfin, en invité spécial et pour clôturer dignement ce bel hommage au heavy metal britannique, Ed Hunters reprendra les plus grands succès d’Iron Maiden dans un show rappelant à s’y méprendre celui de ses pères spirituels.

D’autres réjouissances vous attendent également sur place. Notamment un « Metal Market » (disques, merchandising, etc.), sessions photos et dédicaces ainsi qu’une restauration rapide (buvette et sandwiches).

Cette célébration du heavy metal en général et d’Iron Maiden en particulier aura lieu à la salle des fêtes de Fismes, le samedi 5 octobre 2019 à partir de 14h.

Prévente : 20 € – Sur place : 25 €
Infos et réservations : sylvcott@orange.fr
tél : 03.26.03.70.63.

Découvrez la nouvelle vidéo de Steel Panther du titre « Fuck Everybody », extrait du nouvel album « Heavy Metal Rules » qui sortira le 27 septembre 2019.

In Volt sera en concert à Compiègne, dimanche 06 octobre 2019 (17h00) – Le Ziquodrome « Espace Eric Winnebroot »

Ne manquez pas l’occasion de découvrir en live le nouvel album d’In Volt, « Free », disponible depuis le 22 février 2019 via MO Office / Dom

Dans l’enfer des décibels où ils revendiquent leur place avec un heavy blues rock de haute lutte, In Volt revient avec un nouvel album qui ne peut laisser indifférent.

Entre grosses baffes et subtilités acoustiques, In Volt vous envoie dans les cordes et rappelle que le blues a accouché d’un gamin turbulent que l’on appelle Rock & Roll …!!!

Au delà d’un « savoir faire » très 70’s qui peut parfois rappeler AC/DC et Led Zeppelin ou les Black Crowes voir Jack White pour cette capacité a insufflé un vent nouveau au classic rock, le quatuor peut compter sur un guitariste inspiré et un vrai sens du groove qui permet au chanteur d’imposer sa personnalité.

En 2017, In Volt envoie les maquettes du futur album à Dieter Dierks, le producteur historique de Scorpions, qui les invite dans son studio personnel à Cologne. Finalement l’anglais Jon Caffery (Die Toten Hosen, Jeff Beck), son ami de longue date, prendra place derrière la console pour produire « Free » dans l’ancien studio EMI à Cologne rebaptisé le Maarwegstudio2.

Fort de sa réputation live, In Volt repart sur les routes gonflé à bloc avec son album le plus abouti à ce jour.

Billetterie ICI

KMGB, Dirty Dogz et LouDzo vous attendent vendredi 27 septembre à 20h00 dans la salle du Portobello Rock Club à Caen pour la Demin and Leather Night.  Le principe: tu viens en jeans et cuir et c’est 2 euros de moins sur le PAF ! Ne manque pas cette soirée placée sous le signe du gros rock qui tâche !

Originaire de Caen,  Loudzo a sorti son premier opus en 2014. Composé de 11 titres ravageusement seventies, l’album capture l’effervescence et l’énergie de ces 5 musiciens inspirés par le Heavy-blues de Hendrix ou encore MC5. A cette occasion le groupe s’est rendu en Irlande pour y effectuer quatre dates et y présenter leurs morceaux, séduisant le public local.

Loudzo a joué en ouverture de groupes internationaux tels que The Datsuns, Nashville Pussy ou encore Canned Heat.

Après des années passées à autopsier et décortiquer chaque organe du bon vieux Hard Rock Australien, Dirty Dogz en a extrait son ADN.
Une base rythmique (Basse / Batterie) solide et qui ne faiblit jamais, une voix puissante et éraillée, des riffs et gimmicks bluesy d’une efficacité redoutable.
Bilan de l’opération, des titres fédérateurs, un son chaud et vintage et surtout une énergie scénique puissante et dévastatrice !
Un E.P 4 titres est disponible depuis mars 2018. Les 14 compositions, particulièrement abouties et déjà bien rodées sur scène, permettent d’enregistrer le 1er album en mars 2019. Mais c’est en live que Dirty Dogz prend toute sa dimension !

A découvrir d’urgence !

Issus de la bouillonnante scène rouennaise et biberonnés au rock depuis l’enfance, les 5 desperados de KMGB tracent depuis 2 ans leur route pied au plancher et tambour battant, dans un nuage de fuzz, d’overdrive et de saturation.
Leur musique puise autant dans les formations londoniennes des années 70 que dans les riffs noisy de la scène de Seattle, témoignant sur scène de la vitalité et de l’intemporalité de ces héritages.
On pourrait aussi citer Jack White comme influence, mais on préférera se laisser saisir par leur énergie et leur insouciance en live : en effet, si les concerts de rock sont une forme de communion jubilatoire et collective, les musiciens de KMGB en sont indubitablement des gourous contemporains.

Billetterie disponible ICI