Execration (Death metal – Norvège) sortira son nouvel album, « Return To The Void », le 14 juillet 2017 via Metal Blade Records.

Pour écouter le premier single « Return to the Void », c’est ICI

 

« Return To The Void »  track-listing:

1. Eternal Recurrence
2. Hammers of Vulcan
3. Nekrocosm
4. Cephalic Transmissions
5. Blood Moon Eclipse
6. Unicursal Horrorscope
7. Through the Oculus
8. Return to the Void
9. Det Uransakelige Dyp

 

 

Execration line-up:
Cato Syversrud – Drums
Christian Johansen – Guitar / Vocals
Jørgen Maristuen – Guitar / Vocals
Jonas Helgemo – Bass

Il sera disponible dans les versions suivantes:

-Digipak CD
-180g black vinyl (EU exclusive)
-grey-marbled vinyl (limited to 300 copies – EU exclusive)
-pot green-marbled vinyl (limited to 200 copies – EU exclusive)
-white/black-splatter vinyl (limited to 100 copies – EU exclusive)
-white/black-marbled vinyl (limited to 120 copies – USA exclusive)
-red transparent vinyl (limited to 100 copies – Hells Headbangers exclusive)
* plus digital options are also available!

 

 

Mercyless News

Publié : 30 mai 2017 par Alain B. dans Musique, News
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Xenocorp propose une réédition du deuxième album de Mercyless, « Coloured Funeral » paru en 1993 sur Century Media et d’un nouveau single, « Spiral of Flowers 2017 » qui sera disponible en CD Single uniquement dans le cadre d’une « Maliorder Collector Edition » réservée aux 100 premières commande de la réédition sur : http://www.XENOKORP.com .

 

 

Le single sera néanmoins bien entendu disponible en streaming et téléchargement.

« Coloured Funeral » – points-clés:
► Réédition de « Coloured Funeral », (deuxième) album culte de Mercyless originellement paru sur Century Media en 1993
► Remaster CD & LP par le Conkrete Studio (Loudblast, Otargos, Putrid Offal…)
► La version CD sortira en deux versions:
— 1/ 1000 copies en double CD DigiPak
— 2/ dont 100 copies « Mailorder Collector Edition » numérotées à la main avec le CD single « Spiral of Flowers 2017 » en bonus exclusif
► Le CD2 comprend deux concerts de Mercyless de 1994 (Reims et Rochefort), remasterisés
► La version vinyl sortira aussi en deux versions:
— 1/ 200 copies numérotées à la main en vinyl jaune et pochette gatefold 350g
— 2/ 300 copies numérotées à la main en vinyl noir et pochette gatefold 350g

►Toutes les versions comporteront une interview « historique » avec Max Otero​ (membre fondateur – guitare / voix) par Olivier « Zoltar » Badin (Terrorizer Magazine)

« Spiral of Flowers 2017 » points-clés:
► Ré-enregistrement du titre d’ouverture de « Coloured Funeral », un classique du groupe
► Deuxième titre: « Spiral of Flowers » [live] enregistré en 2014 à Toulon
► Version CD limitée à 100 copies uniquement disponible via la version « Mailorder Collector Edition » de « Coloured Funeral »

► Version digitale disponible au téléchargement et en streaming.

Pour les deux: date de sortie le 27/10 via Xenokorp / Season of Mist et préventes le 24/07 sur http://www.XENOKORP.com

Tyler Bryant & the Shakedown, de retour à Paris en 1ère partie de Guns N’ Roses au Stade de France + 2 dates en province !

« The Wayside » produit par Vance Powell (Jack White, Seasick Steve), disponible en CD & digital

A voir en 1ère partie de Guns N’Roses
le 7 juillet au Stade de France !

et aussi le 7 juin à Ensisheim au Woodstock Guitares Festival
et le 8 juin à Longwy / Thermes

« Des riffs musclés, des solos savoureux sans être prétentieux, une rythmique qui touche au cœur, une équation réussie…. C’est brut à tendance Heavy, et puissamment Blues » » – La Grosse Radio

« Entre les sonotités sudiste des Black Crowes et la fougue Rock & Roll d’Aerosmith… distille des riffs d’une lourdeur gargantuesque… » – Guitar Part

« 6 morceaux, tous canons… un blues puissant et heavy, où la guitare se taille la part du lion… A écouter sans modération » – It’s Only Rock & Roll (Le Parisien)

« Mérite amplement son titre de sensation…le virtuose ne tombe jamais dans la démonstration… il met son talent au service de vraies chansons… » – Rock Hard

« Un gros potentiel… un artiste en devenir… » – Metal Obs

Il y a un an, en mai 2016, Tyler Bryant & The Shakedown assuraient la première partie d’AC/DC au Stade Vélodrome de Marseille et dans toute l’Europe, puis aux Etats-Unis.

En novembre de la même, ils étaient de retour à Paris pour un concert au Divan du Monde, qui faisait suite au succès de leur précédente venue dans la capitale, à la Boule Noire où ils avaient donné le genre de concert qui laisse des traces… bénéfiques : 

Hard Force ICI
Guitarpart.fr ICI
La Grosse Radio ICI
Rock Ur Life ICI

et beaucoup d’autres… tous saluent unanimement les nombreuses qualités de ces rockers américains.

Alors que le groupe vient de terminer l’enregistrement de son nouvel album (plus d’info très bientôt), Tyler Bryant & The Shakedown  sont repartis sur les routes du monde entier en ouverture de la fameuse tournée de « reformation » des Guns N’Roses ! Un événement qui passer par Paris le 7 juillet prochain au Stade de France !

Tyler Bryant est un jeune guitariste de Nashville, que l’on avait remarqué en 2015 sur l’album « Into The Sun » de Robben Ford, ce dernier l’ayant invité à jouer sur le titre « Stone Cold Heaven » .

.Avant cela, Eric Clapton, Joe Bonamassa, Billy Gibbons, BB King ou Jeff Beck avaient déjà salué le talent de Tyler Bryant en n’hésitant pas à l’inviter en 1ère partie ou à carrément jammer avec eux… Tyler est définitivement le musicien qui monte sur la scène de Nashville.

Regardez le clip de « Devil’s Keep » ICI
Regardez la version « live in studio » de « Criminal Imagination » ICI
Regardez le clip de « Loaded Dice & Buried Money» ICI
Regardez la vidéo de « The Wayside (Live from the Beast)» ICI
Regardez la vidéo de « Stitch It Up (Live From Sputnik)» ICI

Originaire du Texas, Tyler Bryant gratte une guitare depuis l’âge de 6 ans ! C’est aux sons des Black Crowes, des Stones, de Lynyrd Skynyrd ou de Tom Petty qu’il va se forger son propre style et développer une technique qui va porter son nom bien au-delà des frontière de l’état.

Il forme son premier groupe à 15 ans et ne tarde pas à être repéré par Eric Clapton himself qui l’invite à Chicago pour participer l’édition 2007 du festival Crossroads.

Deux ans plus tard Tyler migre vers Nashville où il forme Tyler Bryant & The Shakedown avec, entre autre, Graham Whitford, le fils du guitariste d’Aerosmith. Dés lors le groupe tourne en première partie de Jeff Beck, Aerosmith, AC/DC, Lynyrd Skynyrd, Joe Bonamassa, B.B. King, et réalise plusieurs EP, puis un premier album paru en 2013. Incarnant cette nouvelle génération de groupes blues rock qui puisent leurs influences aussi bien dans les classiques du genre que dans la vague grunge des 90’s, Tyler Bryant & The Shakedown représente sans aucun doute l’avenir du rock US.

Musiciens : Tyler Bryant (chant, guitare), Graham Whitford (guitare), Noah Denney (basse) et Caleb Crosby (batterie).

Thomas Wynn and The Believers vient de dévoiler un nouveau single extrait de l’album « Wade Waist Deep » disponible depuis le 19 mai 2017.
Pour visionner le clip « Wade Waist Deep » , c’est ici:

Little Bob s’est livré sans concessions lors de cet entretien réalisé par Marie-France BOUCLY, à l’occasion de son concert à Cléon, « La Traverse », le 06 mai 2017.

Bonjour et merci de nous accorder cette interview pour Ride The Sky

– Quel regard portes tu sur ton parcours depuis tes débuts en 1963 avec ton premier groupe « The Apach’s ?

Je n’ai pas à me plaindre, car j’ai toujours fait ce que j’ai voulu et c’est rarissime. Après il y a des hauts et des bas. A certains moments tu gagnes de l’argent, et à d’autres, pas du tout ! J’étais encore amateur à l’époque des Apach’s, étant devenu pro beaucoup plus tard, à 30 ans. J’ai travaillé pendant 14 ans à l’usine, en tant qu’agent administratif aux Tréfileries du Havre. En fait je ne croyais pas en moi, étant un petit gros, myope et pas beau à regarder !

Les premières répétitions sous le nom Little Bob Story on eu lieu en1971. On a travaillé, et à partir de là, il faillait gagner sa vie ! Même si il y a eu des périodes plus difficiles que d’autres. Je m’en suis toujours sorti, soit en signant sur de gros labels comme RCA ou EMI, ou en étant indépendant sur les dernières parutions à partir de 2001 et la sortie de « Libero ». D’ailleurs cet album distribué par Dixie Frog, qui est un petit label, s’est retrouvé dans le film « Le Havre » avec Aki Kaurismäki. Et je suis toujours là aujourd’hui !
Nous allons signer prochainement chez un jeune label distribué par Warner, avec en prévision, la sortie d’un « Best Of » de Little Bob Story, live et studio, pour lesquels j’aurais sélectionné les titres. Il devrait être sur le marché en février 2018, et un nouvel album studio est en préparation qui devrait sortir 3 ou 4 mois après.

– Comment expliques tu que la popularité soit plus importante en Angleterre qu’en France ?

Cela n’a pas toujours été le cas ! Nous avons été « disque du mois » dans Best et Rock n Folk en 1977. C’est vrai que l’on faisait parler de nous en Angleterre, en étant « single of the week » dans le New Musical Express et le Melody Maker.

C’était différent, car on gagnait mieux notre vie en France qu’en Angleterre, ou il y a tellement de groupes avec une concurrence énorme. Mais nous étions acceptés comme un groupe anglais, et ça c’était grandiose ! Cela me faisait drôle d’être à Liverpool en 1978, et d’avoir à signer un article du New Musical Express nommé « This page smell of Gauloise » (cette page sent la Gauloise), avec le groupe Little Bob Story en photo. Toujours à Liverpool, dans la Beatles street, c’est étonnant de voir les momes te faire signer des pages d’hebdomadaires de Rock, mais en même temps, cela fait plaisir !

– Que représente pour toi la ville du Havre, et quel est le rapport entre cette atmosphère particulière et ta créativité ?

Je l’explique dans certaines de mes chansons comme « Sometimes I Feel » que l’on va jouer ce soir… J’avais 13 ans, c’était au mois de mars, en Italie j’avais le soleil.  Et là j’arrive, il y a du vent et de la pluie. Du coup j’étais triste, avec le cœur et les yeux qui pleuraient. Cela donnait l’image d’une ville dure, car à l’époque, voir les trains traverser les quartier ouvriers pour alimenter les usines en cuivre était spectaculaire. Cela m’a aidé pour écrire des morceaux comme « Light Of My Town » par exemple. Maintenant, la ville est plus joyeuse, mais il y a toujours les usines qui nous envoient un peu de pollution.
Le Havre exprime aussi l’envie de voyager, avec le port et la proximité de l’Angleterre. Nous n’avons pas hésité, dès que l’on a pu, à prendre le ferry pour aller jouer en Angleterre.
En général, tous les groupes du Havre comme City Kids, Bad Brains, Fixed Up sortis à cette époque étaient plutôt durs, punk ou Rock n’ Roll.
Le Havre nous a servi à avoir cette dureté dont nous avions besoin et à je suis toujours là plus de 40 ans après !
Mon père s’appelait Libero, c’est lui le « Libero » de la chanson dans laquelle je raconte sa vie.
A l’origine, c’était une famille de commerçants, qui a essayé de continuer suite au décès de mon grand père. Mais mon père n’avais pas le sens du commerce, préférant peindre, c’est son côté artiste, et jouer au football. Lui n’était pas libre, et comme je dis dans la chanson, « soit libre à ma place mon fils », et c’est ce que j’ai fait.
Pour revenir à cette ville, je voyais les ouvriers, comment c’était dur pour les gens.. C’était d’ailleurs la capitale communiste de l’Europe occidentale !

Le Havre c’était ça, les usines, cette ambiance dure, un peu froide, le brouillard et le gras sur les pavés !

 

– Beaucoup de groupes anglais sont arrivés au Havre pour faire leur première scène française…

Nous avons contribué à les faire venir ! Nous étions en première partie de Dr. Feelgood lors de leur première date en France. On a continué avec eux pour la date de Paris au Bataclan, mais leur tout premier concert français restera celui de la salle Franklin du Havre. Les Ramones ont également joué là, tout comme Eddie And The Hot Rods. Il y a eu Tyla Gang aussi, cela n’arrêtait pas, soit à la salle des fêtes de Graville, ou à la salle François 1er !

– Toujours à propos de la ville océane, as tu des titres, anciens ou récents, qui décrivent l’ambiance unique de ce lieu ?

« Lights Of My Town » est le plus connus, mais j’arrive à parler de la ville sur chaque album. Il y a aussi « Living In The Dock Land » sur « The Gift » sorti en 2005. En plus je vis dans le quartier qui était celui des dockers auparavant, dans une petite maison ou on est très bien. Elle est située dans une impasse au bout du quai de Saône, près du dernier bar des dockers, « Le Marie-Louise » qui a fermé récemment.

Little Bob Story – Le Havre 27 juillet 1978

– Quel est l’endroit au Havre qui t’inspire le plus et pourquoi ?

J’adore faire le tour des quais, d’ou l’on peut voir l’entrée du port. Même si le port aujourd’hui est excentré avec « port 2000 » qui accueille les immenses porte conteneurs. J’aime bien me balader là ou il y a les anciens entrepôts, ce qui était déjà le cas à l’époque de la « story » car nous étions tous du Havre.

– Au cours de ta riche carrière, quelles sont les rencontres qui t’ont le plus marquées ?

Il y en a eu tellement ! Eric Burdon bien sur, lorsqu’il est passé à l’Olympia. Il y a également Southside Johnny et Willy DeVille qui étaient des chanteurs exceptionnels. J’ai beaucoup aimé Springsteen à ses débuts, Bervely Jo Scott qui chante très très bien. Maintenant, c’est dommage qu’elle participe à « The Voice » en Belgique. Elle gagne plein de pognon mais elle fait moins de disques et de tournées !

Ah, Motörhead également, dès que j’ai rencontré Lemmy, nous sommes tout de suite devenus potes ! Tyla aussi, c’est un mec bien Sean Tyla. Je l’ai fait venir au Havre avec Ducks Deluxe, son premier groupe dans le style pub rock. Nous avions d’ailleurs joué en première partie lors de ce concert que nous avions organisé à François 1er.

 

– La prestation de Little Bob qui restera gravée à jamais dans tes mémoires ?

Il y en a plusieurs ! Dès le départ, on avait fait la tournée « Rock d’ici » avec Ange et l’ensemble des groupes de chez « Crypto ». Et nous étions les seuls à jouer du Rock n’ Roll ! Les autres, comme Mona Lisa, Tangerine, Guidon Edmond et Clafoutis s’inspiraient de Ange en beaucoup moins bien. Tous ces groupes jouaient avant nous et les gens dormaient par terre… Et on arrive sur scène: « Levez-vous bande de batards, Rock n’ Roll Bordel… » Et finalement, environ la moitié du public s’est levé et a dansé. Forcément, le public de Ange ne nous aimait pas. Mais comme leur manager, Jean Claude Pognant, était également le patron de Crypto, il tenait à ce que nous soyons là. C’est cette tournée qui a permis de nous faire connaitre, car elle est passée partout en France.

Sinon, le premier Olympia pour la sortie de « High Time », c’était quelque chose !
Le premier Marquee Club à Londres reste un grand souvenir. J’en était malade dans la journée, au point que je me suis retrouvé chez un médecin, à avoir une piqure pour me décontracter, prétextant que je n’avais plus de voix, alors que tout allait bien de ce côté là. Je n’en pouvais en sortant de scène, impossible de respirer ! C’était plein à craquer et il y avait 2 groupes anglais en première partie, The Count Bishops et The Rockets.

En 1978, nous avons fait le festival de Bilzen, situé près de la frontières Belge, Hollandaise et Allemande, avec un public qui venait de partout. On a remplacé Nazareth et il y avait 30 000 personnes à 5 heures de l’après midi ! Juste après nous, il y avait Blondie, et les Kinks en tête d’affiche !

Je me souviens quasiment de tous les concerts, les plus importants en tout cas !

– Est-ce pour toi un retour aux sources de t’exprimer dans un registre davantage orienté Blues avec Blues Bastards ?

Dès le premier album « High Time », sorti en 1976, il y avait « You’ll Be Mine », un morceau de Howlin’ Wolf. Ce Bluesman américain fait  partie de mes premiers achats de 33 tours ! D’ailleurs, les Stones, les Animals et tous ces groupes là s’inspirent beaucoup des bluesman tels que Muddy Waters, Robert Johnson… J’ai tout de suite aimé le Blues et la musique black. Le Rock n’ Roll que je préférais était celui de Little Richard d’abord, ensuite Chuck Berry et Buddy Guy. Même si j’aimais beaucoup Eddie Cochran, qui pour moi sonnait un peu comme un black.

Le Blues a toujours fait partie de ma vie, et là je trouvais que l’on tournait un peu en rond, avec l’envie de faire autre chose, même si il y a eu de superbes albums après la « Story », comme « Time To Blast » ou « The Gift » juste avant.

Et puis, j’avais envie de changer un peu, mais le Rock n’ Roll sera toujours là de toutes façons, tant que je pourrais ! Tu sais, je gagnerais mieux ma vie à me produire avec un pianiste et un contrebassiste, à chanter des ballades, un peu comme Tom Waits. Un groupe, c’est plus difficile à placer et plus cher à faire tourner. Mais c’est le pied, j’ai besoin de ça, d’être avec les potes, monter dans le camion et partir en tournée. Je suis heureux de vivre !

– Les compositions ont elles un fond autobiographique comme beaucoup de Bluesman ?

Oui forcément ! J’ai du mal à rester inerte face à tout ce qui se passe aujourd’hui, même si je n’ai pas envie de rappeler aux gens les mauvais moments de cette vie. Ils ont déjà la télé et les journaux pour se rendre compte du bordel qui existe ! Heureusement, quand on fait de la musique, on est un peu en dehors de tout ça. Et l’essentiel, lorsque le public vient nous voir, c’est qu’il reparte avec le sourire. Cela veut dire qu’il a été heureux pendant le temps du concert, qu’il a apprécié. C’est ça qui me rend heureux !

– Quelles sont tes écoutes favorites en ce moment ?

The Delta Saints sont très bons, avec un super chanteur. Il y a aussi les amis d’Imperial Crowns de Los Angeles, avec lesquels j’ai partagé la scène lors de leur passage récent à « La Traverse ». J’écoute toujours Tom Waits et son pote Chuck E. Weiss. Tu connais le morceau de Rickie Lee Jones « Chuck e’s in Love » ? C’est lui Chuck…

John Truddel, décédé il y a un an et demi, fait aussi partie de mes écoutes favorites. Je me demande si on ne vas pas reprendre un de ses titres sur le prochain album.
J’ai tellement écouté de musique américaine et anglaise… Les Pretenders sont une des meilleures formations anglaises et Chrissie Hynde fait swinguer sont groupe à l’américaine. Son origine doit y être pour quelque chose, puisqu’elle est née à Akron dans l’Ohio !

Et Dr. Feelgood ! Lee Brilleaux est né un 10 mai, comme moi. Eric Burdon est né le 11 mai, et je me sens très proche de ces gens là.

– Quel est ton avis sur le Blues en France, et quels artistes te font vibrer ?

Je suis difficile ! J’ai besoin qu’il y ai de la violence contenue, de la vraie vie. J’aime bien Benoit Blue Boy, en fait je les connais tous, ce sont des amis. Pour moi, le vrai blues en France c’est Jacques Brel. Il représente l’esprit du Blues.

Mais je ne vais pas rouler ma caisse bordel ! Je viens du rock et j’ai besoin qu’il y ait du « jus ».

Je sais qu’il y a plein de bon groupes en France, comme Mountain Men, Jesus Volt aussi, qui jouent cette musique là comme je l’entend.

– Paul Personne ?

Paul Personne est un ami, mais je ne vais pas dire que je vibre quand je l’écoute ! Il joue très bien, tout en préférant la période ou il chantait en anglais. Maintenant il a plus de succès en chantant en français ! On a tourné de nombreuses fois ensemble avec son groupe Bracos Band. Ils étaient dans le sud ouest, et s’appelaient La Folle Entreprise à leurs débuts ! C’est un mec bien Paulo !

– Pus généralement, Quel est ton point de vue sur l’industrie du disque actuelle et tes relations (si tu en as) avec elle ?

Le truc, c’est que l’on a permis le chargement gratuit des disques, ou pour presque rien ! Je suis fan du disque, avec une préférence pour le vinyle par rapport au CD. J’aime bien les pochettes, lire tout ce qu’il y a dessus, savoir qui joue sur tel ou tel morceau… Les gens écoutent un titre et ne connaissent pas le reste, alors qu’un artiste s’exprime sur la totalité d’un disque et pas juste un morceau. Après, je ne vais pas refaire le monde !

Je suis heureux sur la route comme chez moi. Mais quand je pense à ce qui se passe dans la musique, je ne peux pas être heureux !

– Revenons à Blues Bastards, quels sont les projets ?

Pour l’instant il y a le projet de sortir un « Best Of » de Little Bob Story, Blues Bastards n’étant pas la priorité. Il retracera la période située entre 1976 et 1988, de « High Time » à « Ringolevio ». Il y aura le DVD « Rockin’ Class Hero », plus un album live et un autre studio et j’espère qu’il y aura 2 vinyles, tout dépend de la maison de disques. Un nouvel enregistrement avec les Blues Bastards sortira quelques mois plus tard. Le « Best Of » est prévu pour février 2018 et le nouvel album aux alentours de mai 2018.

 

– Je te laisse le mot de la fin…

On ne m’a jamais demandé de sortir un album pour gagner de l’argent ensuite ! J’espérais en gagner un peu pour m’en sortir, et déjà rembourser tout ce que j’ai payé pour faire le disque, mais je n’ai jamais écrit une chanson pour gagner de l’argent, sinon je le saurais ! Je suis presque un peu confiné dans ce monde du Rock n’ Roll un peu à part, et j’ai réussi l’exploit d’être toujours là aujourd’hui. C’est presque un exploit, sans jamais avoir fait aucune concession ! J’ai toujours fait ce que j’ai voulu !

– Ce sera le mot de la fin !

J’ai de la chance, car il n’y a pas beaucoup de personnes qui font ce qu’elles veulent !

Nous tenons à remercier Kriss de Muzivox et Paul Moulènes ainsi que toute l’équipe de « La Traverse » pour nous avoir permis de réaliser ce reportage dans d’excellentes conditions.

Réalisation: Marie-France BOUCLY
Photos © 2017 Alain BOUCLY
Prong annonce la sortie de son nouvel album « Zero Days » , disponible le 28 juillet 2017 via Steamhammer/SPV dans les formats suivants: CD digipak, 2 LP gatefold, download et Stream.

Tracklisting Digi (Cover with Logo on the side)
01. However It May End 3:36
02. Zero Days 3:35
03. Off the Grid 3:18
04. Divide and Conquer 3:16
05. Forced Into Tolerance 3:16
06. Interbeing 3:50
07. Blood Out of Stone 4:12
08. Operation of the Moral Law 3:30
09. The Whispers 3:19
10. Self Righteous Indignation 4:13
11. Rulers of the Collective 3:01
12. Compulsive Future Projection 3:10
13. Wasting of the Dawn 4:39
14. Reasons to Be Fearful 3:31 (bonus track)

Tracklisting 2LP (Cover with logo on top)
Side 1
01. However It May End 3:36
02. Zero Days 3:35
03. Off the Grid 3:18
Side 2
01. Divide and Conquer 3:16
02. Forced Into Tolerance 3:16
03. Interbeing 3:50
Side 3
01. Blood Out of Stone 4:12
02. Operation of the Moral Law 3:30
03. The Whispers 3:19
Side 4
01. Self Righteous Indignation 4:13
02. Rulers of the Collective 3:01
03. Compulsive Future Projection 3:10
04. Wasting of the Dawn 4:39

La tournée Européenne  » Zero Days »– été 2017 passera par la France avec une date unique au Hellfest le 18 juin 2017, ou Prong jouera sur la MainStage 2.

“Zero Days – European Tour 2017”

16.06.B-Dessel – Graspop Metal Meeting
18.06.F-Clisson – Hellfest
13.07.D-Hamburg – Hafenklang
14.07.D-Münster – Sputnikhalle
15.07.NL-Eindhoven – Dynamo Metal Fest
18.07.GB-Glasgow – Audio
19.07.GB-Belfast – Voodoo
20.07.IE-Dublin – Voodoo Lounge
21.07.GB-Manchester – Rebellion
22.07.GB-London – Underworld
26.07.D-Munich – Free&Easy Festival
27.07.D-Stuttgart – Keller Klub
28.07.D-Weinheim – Cafe Central
29.07.D-Essen – Nord Open Air
30.07.D-Siegen – Vortex
02.08.D-Potsdam – Waschhaus
03.08.PL-Kostrzyn – Woodstock Open Air
04.08.D-Wacken – Wacken Open Air
05.08.D-Veltheim – Festival Kult
06.08.D-Cologne – Rheinriot
09.08.D-Regensburg – Eventhall Airport
10.08.A-Graz – Explosiv
11.08.A-Vienna – Viper Room
12.08.CZ-Josefov – Brutal Assault Festival
25.08.D-Sulingen – ReLoad Festival
Présente:
Punish Yourself + Guest le vendredi 08 décembre 2017 à La Maroquinerie (19H30).

Après un White Sun/Black Noise Tour surprise, tout en noir et blanc, puis une pause le temps de quelques projets parallèles (dont une énorme tournée du Bal Des Enragés pour Klodia et vx), les furieux de Punish Yourself sont de retour, en couleur, avec tout leur attirail de peintures fluo, de lights post-apocalyptiques et d’ultra-violence cyberpunk.

De retour, mais dans une nouvelle incarnation : leur nouvel album «Spin The Pig», enregistré en trio après le départ de la guitariste Miss Z, est un hommage brutal aux racines hardcore-indus du groupe, probablement le plus violent de leur discographie pourtant déjà intense.

Machines martelées à toutes vitesse, guitares hurlante, voix distordues, l’ambiance n’est plus au dancefloor mais au champ de bataille. Avec un nouveau batteur (et le passage de Xav à la guitare, après presque vingt ans derrière les fûts), la meute revient plus remontée que jamais pour un Pig Data Tour qui devrait vous laisser en ruines…

La Billetterie est disponible ICI

Interview de Mante réalisée à Chauny « Le Forum » le 1er avril 2017 lors du Rock’N Festival
Entretien avec Isïa, Arthur et Matthieu effectué par Marie-France BOUCLY

Bonjour et merci d’accorder cet entretien pour Ride The Sky.

– Peux-tu résumer l’histoire de Mante, nous raconter la naissance du groupe, et comment vous vous êtes rencontrés tous les 3 ?

Nous sommes rencontrés il y a plusieurs années alors que nous étions chacun dans des formations différentes. Le fait d’avoir participé à des concerts en commun a facilité les choses, et nous nous sommes revus avec l’idée qu’il pouvait se passer quelque chose de vraiment bien. C’est comme ça que Mante est arrivé petit à petit.

Il y a eu beaucoup d’échanges au départ, notamment par mail. Nous nous échangions des sons, et en même temps chacun découvrait l’univers de l’autre jusqu’à la naissance du projet.

 

– Comment définirais-tu l’univers de Mante ?

C’est orienté Pop, Rock Electro en français, très inspiré par Gainsbourg et Bashung. Il en ressort un côté rock vintage seventies, mélangé à de la pop électro moderne.

– Quelles sont les raisons qui t’ont conduit à aborder ce genre musical ? Influences, envie de créer une ambiance décalée…

Pour ma part, c’est l’envie de mettre des textes en français, sur une musique assez moderne, ce que l’on a pas l’habitude d’entendre. Je trouve que l’on a plus l’habitude d’entendre la langue française associée à de la variété ou de la chanson plus traditionnelle, toutes ces choses déjà entendues. Mais le Mélange avec du Rock électronique ne se fait pas beaucoup !

Au niveau des influences il y a beaucoup de choses, comme je te disais tout à l’heure par rapport à notre univers musical, mais aussi tout ce qui est Rock électronique.

C’est vrai que dans le groupe, nous nous sommes bien trouvés au niveau des influences. Isïa est très barrée Bashung, Gainsbourg, avec tous ces genres de sons. Mathieu est davantage Rock n’ Roll et moi un peu plus électronique. Du coup, c’est le mélange de cet ensemble diversifié qui donne Mante, tout simplement.

– Parlons un peu des compositions. comment s’effectue la répartition entre vous pour les textes et la musique ?

Je coécrit les paroles avec Jean Fauque, qui a travaillé avec d’Alain Bashung. La base harmonique est faite juste après l’écriture des textes, ensuite les arrangements se font tous ensemble. Nous fonctionnons de cette façon pour la majorité des morceaux, mais ça peut partir également d’un bœuf. On se retrouve lors d’une répétition par exemple, et il va en sortir une base instrumentale sur laquelle viendront se greffer les textes. Mais c’est quand même plus rare. Les séances d’écriture avec Jean sont le point de départ, et la musique vient se greffer dessus.

 

– De quoi t’inspires-tu pour écrire ?

Nous sommes partis sur l’idée d’un concept album, que l’on a d’ailleurs développé lors du concert de ce soir.

Je suis un peu obsédée par Melody Nelson de Gainsbourg. J’ai donc proposé à Jean Fauque de faire un album concept qui retracerait une partie de la vie d’une jeune fille de 20 ans qui part à New York. Et j’ai l’idée de poursuivre dans ce sens là et de, pourquoi pas, faire une trilogie.

– Il ressort de vos prestations live un côté théâtral. Il y t’il une signification particulière à ce visuel contrasté, à la fois sombre et sensuel ?

Tant mieux ! J’aimerais que se le soit encore plus et que ce côté là se trouve renforcé au fil du temps.

Concernant les tenues, nous avons fouiné dans des fripes pour trouver celles des garçons. Ma robe quant à elle a été faite il y a 2 semaines par une créatrice qui a été élève de Loulou de La Falaise et Yves Saint Laurent.

 

– Le style de ta robe me fait un peu penser aux créations de Courrèges dans les années 60 / 70 !

Au niveau de la coupe ?

– Peut-être pas au niveau des épaules, mais la coupe et le fait qu’elle soit blanche correspond complètement à ce style.

Je suis très branché mode ! L’idée des épaules par exemple est venue d’un manteau Pierre Cardin trouvé dans une fripe. Il avait des épaules comme ça, un peu Star Trek, et du coup j’ai tout de suite pensé à la robe ! C’est une belle collaboration avec une fille très douée qui s’appelle Poly Tuy. Je pense que je vais poursuivre dans cette voie, en développant mes tenues. Car après avoir cherché dans différentes boutiques, je ne trouve rien de théâtral ni de scénique dans la mode prêt à porter.

– Comment se fait-il que vous n’êtes plus maquillés ?

C’est une exception pour ce soir, car nous sommes arrivés tout juste pour la balance. Et on nous a prévenu seulement 5 minutes avant de monter sur scène, ce qui ne laissait plus assez de temps pour se maquiller.

– Ou en est le projet d’album, est ce que vous pouvez en dire un petit peu plus ? 

Nous en sommes à 9 morceaux écrits et composés. Nous allons décider avec Jean Fauque si on laisse une ouverture à la fin de l’album pour une suite éventuelle. Actuellement, le démarchage est en cours pour le faire produire.

 

– Quelles ont les prochaines échéances pour Mante ?

Nous avons un concert prochainement avec Rover, ensuite il y a une sorte de Show case prévu à Paris. Cela fait suite à l’évènement des rencontres d’Astaffort en septembre dernier, ou j’ai été lauréate avec 4 autres camarades, et qui donne l’opportunité de participer à une sorte de concours. Un tremplin nommé « Le Pic d’Or » est prévu le mois suivant à Tarbes, avec 21 finalistes.

– On te laisse le mot de la fin pour les lecteurs de Ride The Sky.

La nuit nous sommes mythiques ! (rires) Je crois que c’est le mot de la fin.

Réalisation: Marie-France BOUCLY
Photos © 2017 Alain BOUCLY

Le fléau du marché noir s’abat une nouvelle fois sur les réseaux, et  un petit quota de pass 3 jours sera débloqué pour lutter contre ce trafic ! Comme l’année dernière, l’organisation espère que cette démarche permettra de couper l’herbe immédiatement sous les pieds des revendeurs abusifs et de stopper cette mauvaise inflation.

Espérons également que cela permettra à certains d’entre vous d’obtenir in extremis un billet pour Hellfest ! N’oubliez pas que subsistent régulièrement quelques pass sur la plateforme sécurisée de Zepass. Restez toujours prudents et vigilants face aux revendeurs indépendants, ne divulguez jamais votre code barre de billetterie sur la toile jusqu’à la pose de votre bracelet !

Pour bien vous préparer, la billetterie éphémère sera ouverte vendredi 26 à 11H00 sur Digitick.

Billeterie ICI

Rendez-vous à Clisson, rendez-vous en ENFER les 16, 17 et 18 juin !

   
Présentent:

Après 4 ans d’attente, le nouvel album studio de Jonny Lang sortira le 25 août 2017.

Ecoutez « Let It Move » ICI

Téléchargez la chanson gratuitement ICI

Tournée française en novembre 2017:
07 novembre – Cléon / La Traverse
09 novembre – Marseille / Espace Julien
10 novembre – Six-Fours-les-Plages / Espace Malraux
11 novembre – Paris / La Cigale