Rappelons que L’album « The Dawn Of Consciousness » est disponible depuis le 24 mars 2017 via Apathia Records.

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Mars à Beauvais est devenu synonyme de Blues Autour du Zinc. Pour la 23e année, ce festival, ardent foyer de rassemblement des publics et des artistes, fait souffler sur la ville des airs vivifiants, conviviaux et chaleureux.
Avec toujours cette programmation riche et variée qui lui va si bien et accessible à tous. Accessible en termes de lieux de diffusion dans la ville mais aussi hors de la ville dans les territoires ruraux du Beauvaisis, auprès de publics empêchés comme les personnes malades, âgées ou incarcérées. Accessible à tous aussi en terme financier avec de nombreux concerts gratuits.
Le festival aime faire découvrir des ambiances musicales toutes différentes, visant à séduire un public aux goûts variés, avec comme ligne directrice, évidemment le blues mais avec également des incursions dans les univers soul, rock, rockabilly et électro.
Pour mettre en appétit, le 16 mars, le Théâtre du Beauvaisis reçoit ainsi le groupe Wille & The Bandits, un magnifique trio, ainsi que la captivante Irlandaise Grainne Duffy et son timbre à la fois puissant et tranquille où cohabitent des sonorités acoustiques dans un esprit country, folk et roots.
Le lendemain soir, The Excitements et Hannah Williams & The Affirmations se partagent la scène de L’Ouvre-Boîte pour une soirée soul funk.
Soirée racines américaines à la Maladrerie Saint-Lazare le dimanche 18 mars en présence de deux autres coups de cœur de cette édition, The Marcus King Band, un jeune Américain virtuose de la guitare et son groupe ainsi que DeRobert And The Half-Truths originaire de Nashville.
Changement d’ambiance le mardi 20 mars, Jo Harman et Elles Bailey pour l’habituelle soirée « Blues au Féminin », à ne manquer sous aucun prétexte.
Le 22 au soir, le Dj et producteur de musique électronique mondialement connu, Étienne de Crécy, viendra enflammer la Maladrerie Saint-Lazare.
Le samedi 24, soirée de clôture : le groupe américain DeRobert And The Half-Truths accompagné des groupes Français General Elektriks et Gunwood pour un moment fort en émotions.
Fidèle à ses traditions, le festival propose deux jours de concerts dans les bars le 23 et 24 mars avec des surprises à découvrir.
La célèbre Tap Dancer franco-newyorkaise, Roxane Butterfly, revient à Paris avec TapMatazz, un projet hybride centré autour du TAP Dance (claquettes) présentant cet art sous sa forme d’origine : une pratique collective qui embrasse une vaste communauté faite de musiciens, de danseurs venus de cultures diverses, toutes ancrées dans la pratique du « free style ». Le TAP Dance y est vécu comme un acte de cohésion sociale.
Les musiciens du TapMatazz-round-The-World band:
Infos pratiques & déroulé de la soirée :
Quand l’un des meilleurs guitaristes de blues hexagonaux rencontre l’une des grandes voix de la Nouvelle Orleans !
L’album « Fred Chapellier & The Gents Featuring Dale Blade », sortira le 16 mars 2018, via Dixiefrog / Harmonia mundi.
Tout d’abord, les racines de ma musique viennent d’outre-Atlantique et le fait d’intégrer à cet enregistrement Dale Blade, qui enfant, écoutait Professor Longhair et Fats Domino dans les clubs de la Nouvelle Orleans, me donne l’impression de boucler la boucle et d’être totalement cohérent dans ma démarche musicale.
Ensuite, la possibilité de me décharger du chant pour me consacrer à ce que je préfère faire et à ce que je fais le mieux, c’est à dire composer et jouer de la guitare, me permet de mettre mon instrument au service de grandes voix (ce que j’ai fait de plus en plus ces dernières années avec Otis Clay, Billy Price, Jacques Dutronc, et même Johnny Hallyday avec les Vieilles Canailles), de me concentrer totalement sur mon placement guitaristique, et de ne surtout plus me fixer aucunes limites en termes de compositions car Dale peut tout chanter !
Nous avons travaillé dur pour en arriver à cet album. J’espère sincèrement qu’il plaira et vous procurera autant de plaisir que nous en avons eu à le faire. »
Dale Blade commente à son tour:Je dois dire que cela a été totalement surprenant pour moi, qui suis né et ai vécu en Amérique, de rencontrer en France un talent égal à ceux que je croisais fréquemment lors de mes jeunes années à la Nouvelle Orleans.
Mon père qui était chanteur de Rhythm & Blues m’avait imprégné de la musique de grands artistes de Soul et de Blues tels que Chuck Carbo, Jesses Hill, Fats Domino, Lil Milton, BB and Albert King, et Cyril Neville.
Avec les années j’ai combiné tous ces styles et tous ces rythmes pour façonner mon propre cocktail musical. Fred a repéré ça en moi et en sens inverse j’ai été impressionné par son style guitaristique ainsi que par ses capacités de musicien, de compositeur et de leader. En fait, je crois que Fred et moi savons exactement ce qui est nécessaire pour créer un groupe excitant avec une forte personnalité.
Avec une bonne éthique de travail, de solides expériences dans nos passés respectifs, un large vocabulaire musical et une réelle exigence harmonique nous tentons sincèrement de proposer une musique « large d’esprit » et rafraîchissante, et souhaitons la partager avec le public.
J’espère que vous aimerez notre album autant que nous. Nous espérons aussi vous rencontrer bientôt sur la route. »
En 2018, toutes les musiques électroniques sont représentées au sein du Rex Club, mais aussi au grand Rex pour des concerts exclusifs à l’occasion des 30 ans de musique électronique du club. Après Ed Banger le 31 mars, c’est au tour de St Germain d’investir la scène mythique du Grand Rex.
« Le Rex Club, c’est là que tout à commencé à Paris. La première salle qui a programmé la venue de Djs internationaux de Detroit, Chicago… et qui a fait découvrir cette nouvelle musique… Sinon c’était les raves fléchées, dans les bois. C’es l’époque de mes débuts chez Fnac Music. J’allais souvent au Rex Club voir entre autres Dj Deep mixer et tester de nouveaux morceaux sur K7 ! 30 ans de musique électronique pour le Rex cette année… et toujours là. Le concert que je prépare spécialement à cette occasion, c’est pour fêter cet anniversaire ensemble. Hâte de découvrir la scène du Grand Rex pour la première fois » Ludovic Navarre alias St Germain
Figure incontestée et respectée de la musique électronique depuis deux décennies, pionnier de la french touch, inventeur d’une deep house érudite, sensuelle et originale, St Germain s’est toujours distingué par son art consommé d’un mariage subtil entre machines et instruments, racines et modernité.
Une musique de fusion, marquée par son amour du blues, du jazz et des musiques noires en général, scandée de boucles électro hypnotiques et de samples de voix harmonieusement entrelacés.
On n’a pas oublié son célèbre « Alabama Blues », ni « Rose Rouge », tube repris dans le monde entier, jusque dans les concerts des Rolling Stones.
De retour en 2015 avec son troisième album, St Germain nous amène dans un voyage métissé à la musicalité exceptionnelle, en compagnie de musiciens africains, et où kora, balafon et n’goni, instruments traditionnels du Mali, voisinent avec guitares électriques, pianos, saxophones et séquences électro dont St Germain a le secret.
En concert, c’est la fête. Ludovic Navarre, alias St Germain, derrière sa console, dirige ses musiciens tel un chef d’orchestre et laisse parler la musique dans un show frénétique, intense et rempli de joie.
Il sera pour la première fois au Grand Rex lors d’un concert unique qui célèbre un anniversaire exceptionnel : Les 30 ans de Musique Electronique du Rex Club.
Et pour ceux qui veulent absolument danser jusqu’au petit matin, une after partie est prévue au Rex Club avec DJ Deep, St Germain DJ Set et Alex From Tokyo.
Billets disponibles dans les points de vente habituels et sur le grandrex.com

C’est avec autodérision que les Bretons des « 3 fromages », fiers détenteurs de ce qu’ils appelle le « ROCK N DROLE », nous présentent leur 4ème album. Puisque sa pochette en plus de son clin d’oeil évident à un certain film, est bourrée de détails amusants qui en dit long sur l’esprit d’écriture. Pour faire honneur à cette volonté, j’ai donc décidé d’écrire cette chronique avec le plus d’humour et d’humilité possible. Et pour le prouver dès maintenant, je vais modifier le titre de cette critique qui sera désormais :
Maman, j’ai raté l’article !
Mais au final, qu’est-ce que j’en ai pensé de cet album ? Et bien qu’il est vraiment loin d’être raté. La force de ce disque vient à mon sens, en plus de son lot de riffs accrocheurs et de mélodies imparables qui déchirent sa mère, de son écriture. Que ce soit au niveau des compositions ou au niveau des paroles. L’exemple le plus parlant étant celui de « C’est pas punk » en ce qui me concerne. Sa structure lui permet de visiter avec humour les genres de musiques les plus populaires de ses dernières années, en tombant sur une chute parfaitement trouvée. « Maman, j’ai raté l’album ! » est donc dans la continuité de l’album précédent, mais le concept est plus poussé. Il y a plus de parodies ; Green Day, Fauve, Depeche Mode, Maître Gim’s (ha!ha!)… et surtout, plus de styles explorés. Pour encore prendre un exemple, « Escuela Mi Amor » mélange sons éléctroniques avec guitare éléctrique et airs orientaux. (Quel OVNI cette chanson d’ailleurs, c’est super space… et j’adore ça !). Toutes les qualités qui nous font reconnaître ce groupe sont dans cet opus, mais avec des prises de risque en plus qui permettent à ce dernier, de se démarquer de ses prédécesseurs.
« Maman j’ai raté l’album ! » est donc un album que je recommande fortement, tout comme je recommande d’aller voir les 3 fromages en concert… même si c’est pas punk !
La tracklist :
1. L’amour de la musique
2. Babos a la Playa
3. Je suis covoiturage
4. C’est pas punk
5. Ça plane pour moi (feat. Axel De Wizo)
6. Bienvenue à bord
7. Beauf de France
8. Génération 90’s
9. Subjectif
10. Cougar
11. Escuela Mi Amor
12. La Nouvelle Star
13. J’te tire
14. Bonus (feat. Marty Can Fly)