Yara Lapidus: Sortie du nouvel album le 25 mai 2018

Publié : 25 mars 2018 par Alain B. dans Musique, News
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Yara, voix d’or et de feu
Découvrez la vidéo du single « Depuis Toi », extrait de l’album « Indéfiniment » qui sortira le 25 mai 2018 via Yara Music / L’autre Distribution

Elle a une voix venue du pays du Cèdre, profonde, veloutée, faite d’un grain léger comme une caresse. Une Françoise Hardy portée par les vents de la Méditerranée. Quand le grand compositeur et producteur, Gabriel Yared, auteur de musiques de films comme « Le patient anglais », « Cold Mountain », « Juste la fin du monde », parmi tant d’autres, la rencontre, à Paris, en 2012, il est séduit par ce timbre au goût de miel.

Que faire de ce joyau brut ? Comment le métamorphoser, le façonner ?

Yara Lapidus, comme lui, est d’origine libanaise. Ces deux-là se sont « trouvés ». Ils sont tous les deux des exilés de l’âme, des nostalgiques d’un pays lumineux, meurtri par la guerre. Leur amitié trouve sa source dans les montagnes du Mont Liban. Ils sont tous les deux nés à Beyrouth. Lui a été le producteur de Michel Jonasz, de Françoise Hardy, pour ne citer que ces deux géants de la chanson française. Elle, a déjà vécu plusieurs vies. Styliste formée dans les grandes écoles de mode, à Paris, elle a travaillé chez Lapidus, puis pour la maison Balmain, où elle fut l’assistante d’Oscar de la Renta. Elle a lancé sa propre griffe, dont le modèle phare est une série de jeans customisés avec des broderies de l’époque Ming dégottées lors d’un voyage en Chine.

Durant cette période, elle sillonne Paris au volant d’une camionnette pour livrer elle-même ses créations dans les boutiques chics. La suite ? Elle tombe amoureuse d’Olivier Lapidus, l’épouse, tout en poursuivant son travail de créatrice aux côtés du grand couturier. Yara l’éclectique suit, dans le même temps, des cours de comédie chez Florent, chez Pygmalion, puis à l’Actor’s Studio. Elle se cherche. Actrice, créatrice de mode ? Elle assume sa polyvalence. Le destin aurait pu la conduire vers le 7ème art. Dans l’immeuble de Lapidus couture où elle travaille, se trouve le siège d’Art Media, l’agence qui truste toutes les stars du cinéma français. Un jour, Yara croise Dominique Besnehard, alors agent de Catherine Deneuve et de Sophie Marceau. Subjugué par sa voisine au physique proche de Monica Bellucci, il lui propose immédiatement de la recruter pour lancer sa carrière. Elle refuse poliment. Il insiste. En vain. La jeune femme a d’autres projets, des désirs d’enfant, elle aura deux filles avec Olivier Lapidus.

Mais un rêve la taraude : depuis toujours, elle veut chanter, mettre en musique les textes qu’elle écrit et qui s’accumulent dans ses petits carnets. Elle gratte sur sa guitare à ses moments perdus, joue aussi du piano, qu’elle a appris dès sa plus tendre enfance. Chanter ? Une folie quand on n’a plus vingt ans ? Pas question de laisser dormir son « trésor », ce bataillon de poèmes qui racontent tant de choses sur elle-même. L’amour, bien sûr, la nostalgie, aussi. Yara fonce : elle sort un album, en 2009, appelé simplement « Yara ».

Puis en prépare un autre et présente quelques titres à Gabriel Yared qu’elle a croisé à Beyrouth, quelques années plus tôt. « Tu es trop noyée dans les instruments ! » juge-t-il, perfectionniste. Cette voix, il veut la porter aux nues, au plus beau sens du terme. L’entourer d’un écrin de sons aériens, pour que le « grain de Yara donne les plus beaux fruits ». Alors, il retrouve sa plume de compositeur de chansons, qu’il avait un peu délaissée pour les musiques de film. Il se lance dans une production de haut vol. Un projet fou. Yara est embarquée dans un voyage musical, dont il est le point de départ et elle, la destination. Deux années d’écriture suivis d’enregistrements dans les mythiques studios d’Abbey Road, à Londres. Une quarantaine de musiciens sont sollicités. Yared écrit des musiques pour la petite sœur libanaise, manieuse de mots. Il reprend aussi un thème composé pour le film culte « 37°2 le matin », trente ans plus tôt, succès mondial, à l’époque. Yara y ajoute ses mots. Résultat : un titre hypnotique, « Encor, encor », dans lequel le grand Yared s’aventure à un joli duo vocal avec la chanteuse.

Tout au long de cette aventure créative, Yara nous livre des textes ciselés, d’une sincérité touchante où la mélancolie est celle d’un paradis perdu : l’amour obsession, l’amour impasse, ou bonheur tumultueux ; avec toujours ce goût amer qui en est la signature. Yared n’en finit pas de fignoler les arrangements avec la minutie d’un horloger. Deux années qui aboutissent à l’album « Indéfiniment ». Mot énigmatique. Car il n’y a rien d’indéfini dans cette production, mais la précision méticuleuse et magique d’un artisan de la musique et du son, associée à une voix de sirène plongeant ses racines quelque part du côté de Tyr, petit port de pêche libanais traversé par les malheurs du temps. C’est là que Yara a passé son enfance. Yared, le pygmalion, n’a pas failli à son rôle d’alchimiste : le CD est un pur bijou.

Promesse tenue : la voix envoûtante de Yara n’a pas été engloutie par le son
Elle est juste étincelante et magique.

Glenn Hugues  sera la tête d’affiche Rock’N Festival,  qui se déroulera au Foum de Chauny (02). L’ancien membre de Deep Purple sera accompagné par 5 autres groupes, à l’affiche, pour une 7ème édition qui s’annonce comme l’évènement de ce printemps !

Cette tournée intitulée « Glenn Hughes performs Deep Purple » permettra de se replonger dans le répertoire du pourpre profond, avec les classiques qui ont forgé la légende de ce groupe mythique.

We Are Darling, Edgär, Morgane Ji, l’ex Simple Minds Derek Forbes et Skarlett Riot complètent la programmation qui s’annonce une nouvelle fois remarquable.

Alain Boucly, photographe spécialisé dans les prises de vues en concert, présentera une exposition ayant pour thème « Le Rock au Féminin ». Intitulée « Girls In Rock », cette galerie vous permettra de découvrir ou de redécouvrir ces artistes d’une incroyable diversité. Sans oublier celles qui ont honoré la scène du Rock’N Fest ces dernières années.

Les portes ouvriront à 17h15, et la soirée débutera à 17h30.

Vous trouverez toutes les informations sur le site officiel www.rockaisne.com
La billetterie est disponible sur le site rock’Aisne (weezevent) et les réseaux habituels.

Morgane Ji

Derek Forbes

On n’arrête plus Sidilarsen : révélation du Hellfest 2017, ils ont enfoncé le clou avec un Bikini sold out chez eux, à Toulouse, pour célébrer leurs 20 ans et enregistrer leur premier album live ! Baptisé « In Bikini Dura Sidi » il est disponible en CD + DVD depuis aujourd’hui.
Cet enregistrement live retranscrit à la perfection ce qu’est Sidilarsen sur scène : leur mélange savamment dosé de Rock, Metal et d’Electro véhicule une énergie puissamment positive et hautement contagieuse.
Réalisé par Julien Metternich (Mass Hysteria, Alice Cooper), « In Bikini Dura Sidi » balaie en 20 chansons les 20 ans de carrière de Sidilarsen. Aucun de leurs tubes n’est oublié, pour le plus grand bonheur des fans !
En bonus, le documentaire de 72 minutes,« La Fin Du Début » réalisé par Joakim Coutouly, retrace le parcours de Sidilarsen.
Pour fêter ses 20 années de carrière, Paris Combo sera en concert à Paris / La Cigale, vendredi 6 avril 2018.

L’album « Remixed » sera disponible le 13 avril 2018. Il contient 10 remixes, de « Tako Tsubo » à « Living Room » par Nicolas Repac, Dee Nasty, Taggy Matcher

Découvrez « Tako Tsubo » en vidéo:

« Paris Combo Remixed » est un voyage en terre inconnue qui nous amène au coeur des chansons tout en nous éloignant de l’écrin acoustique et du « son » si particulier de Paris Combo.
 David  Lewis (Paris Combo) : « Dans le sillon de nos deux derniers albums, «5» (2014) et «Tako Tsubo» (2017), nous avons laissé « carte blanche » à des remixeurs  de notre entourage pour faire une relecture de nos chansons et tout spécialement de notre titre phare, « Living Room » (1999)
en version tropicale…

Tout a commencé par un remix de Bruno Hovart, alias Taggy Matcher/Patchworks, figure-clé de la scène soul/DJ Lyonnaise avec lequel j’avais déjà collaboré en tant qu’arrangeur sur l’album d’Hawa.

Son remix, plus une version « dub » de « Je te vois partout » nous a vraiment  conquis, et je me suis piqué au jeu d’entendre nos chansons re-interprétées, re-créées par des artistes qu’on aime.
Nicolas Repac, avec qui j’ai collaboré sur de nombreux projets (Arthur H, Khaban, Republica Ideal De Acapulco) était  un choix évident puis  enfin d’autres DJ dans notre entourage, dont l’incontournable Dee Nasty (également croisé avec Arthur H sur  l’album «Cool Jazz»), ont suivi.
Paul-Marie Barbier et Julien Grunberg alias Time to Shave, Bart & Baker nous ont fait  l’honneur de remixer deux titres, et IncontroL de sa lointaine Nouvelle Calédonie, nous envoie sa relecture clubbing de « Specimen ».
 
Le remix de « Je suis partie » est directement inspiré de notre dernière tournée en Asie grâce aux sons et aux arrangements du groupe Hong Kongais SIU2 , avec lequel nous avons eu l’immense plaisir de partager la scène. »

Retrouvez Zeal & Ardor en concert lors des festivals :

Le 27 avril 2018 – Printemps de Bourges
Le 28 avril 2018 – Impetus Festival
Le 24 juin 2018 – Hellfest
Le 12 juillet 2018 – Musillac

 

Zeal & Ardor dévoile sa nouvelle vidéo :

Grosse soirée le samedi 5 mai 2018 à La Boule Noire qui reçoit tout simplement trois des meilleurs espoirs du metal français actuel.

Molybaron a récemment créé la surprise avec un premier album sensible, dense et de toute beauté. Parfois sombre, parfois lumineuse, toujours fascinante, la musique des Franciliens séduit.

Malemort n’est plus à présenter. Vus sur scène aux côtés des plus grands, le combo a raflé la mise avec l’album « Ball Trap » et se produira en juin prochain au Hellfest. Rock, Hard Rock et refrains addictifs sont au menu pour ce groupe unique à l’énergie scénique bouillonnante.

Enfin, Disconnected clôturera cette soirée idéale en vous présentant « White Colossus », son premier album en forme de pavé dans la marre. Metal moderne aux accents djent reposant sur des mélodies parfaites et des chorus ciselés à l’or fin, la musique du quintette saura à coup sûr fédérer un public des plus vastes.

Trois « gros morceaux » pour une soirée déjà inoubliable. Et une des plus belles affiches française vue depuis longtemps!

Ouverture des portes à 19h00
Billetterie ICI
August Burns Red, sera en concert le 27 mars 2018 à Paris / La Machine du Moulin Rouge.

Les Allemands de Heaven Shall Burn seront également à l’affiche, en compagnie de  Whitechapel et  In Hearts Wake.

August Burns Red est un groupe de metalcore américain, originaire de Lancaster, en Pennsylvanie.

Les caractéristiques musicales du groupe se basent sur des breakdowns et riffs à tempo varié, ainsi que sur des paroles dont les sujets se centrent sur la dépression, la tolérance, et le décès d’un être cher.

« Phantom Anthem », le dernier album en date est disponible depuis le 6 octobre 2017

Préventes disponibles ICI et dans les points de vente habituels !

Underoath dévoile la vidéo du titre « Rapture », extrait de l’album « Erase Me » qui sortira le 06 avril 2018.

Natif de Tampa en Floride (USA), Underoath est certainement aujourd’hui l’un des piliers (et accessoirement pionniers) de la scène dite « metalcore » à dominante chrétienne venue d’outre-Atlantique. Et pour cause, là où ce courant musical à littéralement explosé au milieu des années 2000, le groupe est lui de son côté actif depuis 1997.

La sortie de 2 albums entre 1999 et 2000 lui permettent de faire ses armes, avant de signer chez Solid State Records, la future référence du genre en matière de metalcore US : (August Burns Red, Demon Hunter, Norma Jean, The Showdown…). C’est sur ce label que « The changing of times » voit le jour en 2002.

Quatre autres albums, rémentés de deux opus live,vont suivre à intervalles réguliers tous les deux ans jusqu’en 2010 : « They’re Only Casing Safety », « Define The Great Line », « Lost In The Sound Of Separation » et « Ø (Disambiguation) ».
Dans le cadre de l’évènement Monster Of Tribute Rock, qui se déroulera le 09 juin 2018 à Woincourt (80), Eric Martins Guerra, batteur de Coverslave, s’est livré sur son parcours de musicien et nous fait partager sa passion pour Iron Maiden. Merci à lui !

Entretien effectué par Alain BOUCLY

Depuis combien de temps joues-tu avec Coverslave et peux tu nous résumer ton parcours avant d’intégrer le groupe ?

Je joue avec Coverslave depuis 1999, ce qui ne nous rajeunit pas !

Avec un ami guitariste, Jean-Pierre Brunier, nous avions créé nos propres compositions, et régulièrement des titres d’Iron Maiden étaient intégrés dans notre répertoire. Il y en avait tant qu’au final, on ne jouait plus que des morceaux de Maiden.

J’ai toujours été fasciné par la batterie, étant gosse, je me fabriquais des toms en bricolant des plaques de caoutchouc et du bois. Avec des baguettes de fortune, j’essayais de suivre les rythmes des morceaux de l’époque au grand dam de mes parents qui ont fini par céder et m’ont offert ma première batterie en 1982. Par la suite, avec des amis, nous avons monté un groupe puis peu à peu les choses sérieuses se sont mises en place. J’ai beaucoup travaillé l’instrument et intégré Nightreaper en 1988, groupe avec lequel nous avons fait nos classes sur scène en France et à l’étranger. En parallèle, j’ai pris des cours pour avoir un bagage pédagogique afin d’enseigner la batterie et proposer pas mal de « master class » et stages en mêlant la batterie et percussions. Je continue aujourd’hui car j’aime transmettre ma passion pour l’instrument.

As-tu d’autres projets en parallèle ?

Mon studio (Le Soundhouse Studio) m’a énormément pris de temps ces quatre dernières années, mais j’envisage de créer mon propre groupe ou d’en intégrer un car j’ai un trop plein d’idées à partager ! Avec le studio et le matériel à ma disposition, j’ai eu la possibilité d’enregistrer pas mal de rythmiques et d’ébauches de morceaux. Je joue de temps à autre avec Jean-Pierre Brunier que je citais précédemment et qui une vraie usine à riffs, on s’éclate vraiment !

Pour l’année 2018, je vais également donner à nouveau des cours et des stages batterie, j’ai plus de 500 morceaux pré enregistrés qui attendent les batteurs pour se perfectionner !

Pourquoi avoir choisi de reprendre Iron Maiden, plutôt qu’un autre groupe ?

Aussi loin que je me souvienne, à chacune de mes expériences en groupe, nous avons repris des titres d’Iron Maiden. Bien sûr, il y a 35 ans même si j’adorais des titres comme «Killers», «Sanctuary», «Phantom Of The Opera», la façon de jouer était très simplifiée tant le style était nouveau et alambiqué pour l’époque ! Iron Maiden est ancré en moi, et jouer des morceaux de leur répertoire est une façon de les remercier d’exister !

N’est-ce pas frustrant de jouer les morceaux créés par d’autres, plutôt que ses propres compositions ?

Cela peut en effet le paraître, mais je crois que le plaisir est tel que lorsque l’on joue des compositions de cette qualité, on se retrouve un peu à l’image des musiciens du classique qui interprètent de grandes œuvres. La seule frustration peut venir du fait que peu de musiciens peuvent composer des morceaux aussi forts.

De quel Batteur d’Iron Maiden te sens-tu le plus proche et pourquoi ?

C’est une question piège car j’aime beaucoup le regretté Clive Burr et aussi Nicko Mc Brain ! Je dirais que je suis plus proche de Nicko car je l’ai suivi sur tous les albums de Maiden depuis son arrivée au sein du groupe en 1983. J’ai pu suivre son évolution au fil des années. Mais ils restent tous les deux de très grands batteurs qui ont marqué l’histoire de Maiden et de la batterie en général !

Justement, quelle est ton approche par rapport à son jeu ? Tu essaies de t’en approcher le plus possible ou gardes tu une certaine liberté d’interprétation ?

Nicko a un style de jeu immédiatement identifiable, très coloré et tout en nuances. C’est ce qui m’a toujours interpellé. J’essaie de rester fidèle à ses parties de batterie pour être dans l’esprit des morceaux joués, mais il arrive que parfois je fasse une interprétation plus personnelle sur une partie ressentie différemment tant que cela n’altère pas le rendu final. Le but n’étant pas non plus de faire du copier-coller car «Mr. Boomer» est unique !

Quels sont tes points communs avec Nicko Mc Brain et les difficultés que tu as eues à surmonter par rapport à son jeu ?

Question très pertinente ! Très humblement, je dirais que je comprends les plans qu’il joue donc cela me facilite grandement pour l’interprétation ! Mais cela ne suffit pas, et heureusement d’ailleurs, car il faut beaucoup de travail pour assimiler ces plans et les reproduire. On ne pense pas souvent au pied gauche de Nicko, étant de la vieille école et il marque les temps au pied avec sa charleston lorsque qu’il ne la frappe pas, et ce n’est pas toujours simple à réaliser.

Quel est le morceau d’Iron Maiden que tu préfères jouer et pourquoi ?

C’est un peu comme choisir un plat sur un menu d’un grand restaurant… C’est très délicat car beaucoup de leurs morceaux sont de véritables « classics » . Bon, je me lance avec «Revelations» tiré de l’album «Piece Of Mind» qui sur scène reçoit un accueil fantastique à chaque fois. Les nuances, les mélodies et bien sûr la composition en elle-même procurent des frissons ! Heureusement, ce n’est pas le seul morceau, mais cela fera partie d’une prochaine interview (rires) !

Revenons à tes débuts. Qu’est-ce qui t’as motivé à choisir la batterie plutôt qu’un autre instrument ?

Je crois que c’est un ensemble, le son et le visuel de cet instrument m’ont toujours attiré comme un aimant. Je me suis initié à d’autres instruments mais le feeling n’est pas la même, J’ai la sensation de me sentir comme chez moi derrière ma batterie. Malgré le temps qui passe, je ne m’en lasse pas, même si mon regard a évolué sur l’instrument.

Quelles sont tes influences musicales majeures ?

Mes influences viennent principalement d’un mélange de « Heavy Metal, Hard Rock et de Hard progressif ». Des groupes tels qu’Iron Maiden, Judas Priest, UFO, Black Sabbath, Rush entre autres, la liste est assez longue ! Mais j’aime aussi les musiques typiques Latine, Afro Cubaine, par exemple. Tout ce qui est lié à la percussion m’intéresse !

Et comme batteur ?

Bien sûr… Nicko Mc Brain ! Mais la liste risque d’être longue encore… quelques noms me viennent à l’esprit mais j’en oublie certainement beaucoup ! Les piliers notamment comme Buddy Rich, Gene krupa, Max Roach… Pour le côté plus Rock et Hard/Heavy, je pense à Tommy Aldridge, Cozy Powell, Virgil Donati, Carmine Appice, Simon Phillips, Gregg Bissonnette, Scott Travis et des batteurs dans un style plus metal tels que Dave Lombardo, Gene Hoglan, Bobby Jarzombeck, Thomas Haake, et ensuite des batteurs orientés musique latine tels que Alex Acuña, Luis Conte, Walfredo Reyes.Et puis, il ya aussi une batteuse comme Sheila E. C’est vraiment une liste subjective à laquelle j’ajouterais Chris Slade (AC/DC) que je viens de redécouvrir en live avec son groupe Timeline et qui, à 71 ans tient encore très haut le pavé !

As-tu un rituel avant de monter sur scène ?

En général, même si je connais la set-list par cœur, j’aime bien me remettre les idées en place avant de monter sur scène en tapant juste quelques rythmiques du répertoire sur un pad. De cette manière je m’échauffe et en même temps je révise ! (rires)

Quels sont tes projets avec Coverslave ?

Il y a tout d’abord le Monsters of Tribute Rock du 9 Juin prochain à Woincourt (80) dans cette superbe salle Wim’Arts, en compagnie de Bloody Rosie (tribute AC/DC), Dynasty (tribute Kiss) et du groupe Gang qui s’annonce déjà comme un grand évènement à venir.

Nous travaillons en ce moment sur la mise en place de concerts un peu partout en France, pour partager du Iron Maiden avec ce public si enthousiaste et passionné, en proposant cette aventure du Monsters Of Tribute Rock qui s’avère palpitante !

Encore un grand merci pour ta disponibilité et la sincérité de tes réponses.

Merci Alain, c’est toujours un grand plaisir de répondre à tes questions.

Réalisation et Photos : © Alain BOUCLY

La première édition du Monsters Of Tribute Rock se déroulera le samedi 9 juin 2018. L’affiche s’annonce exceptionnelle avec les meilleurs titres d’AC/DC, Iron Maiden et Kiss interprétés par Bloody Rosie en compagnie de Coverslave et Dynasty.

Cet évènement unique en son genre se déroulera samedi 9 juin 2018 à Woincourt, salle Vim’arts, avec en invités les champenois de Gang et en ouverture, le groupe DnD, vainqueur du Tremplin qui a eu lieu le 03 mars 2018 dans cette même salle.
Une exposition / vente photo, retraçant 40 années de musique live est également au programme, ainsi qu’un Metal Market, ou de nombreux exposants proposeront leurs cd, vinyles, Tee Shirts, merchandising et tous les produits dérivées de vos groupes préférés.
Ne perdez pas de temps pour vous procurer les billets au tarif de 11,00 Euros en prévente (14,00 Euros le jour du concert). Ils sont disponibles en version collector limitée ICI ou en appelant au 06 38 25 96 77.
Les réservations sont également possibles en ligne dans les réseaux FNAC, Carrefour….
   
Organisation:
 
Partenaires Media:
 
Partenaires Officiels:
  
Le Blues Autour du Zinc reste fidèle à ses traditions, et la 23ème édition de ce festival incontournable ne déroge pas à la règle, avec la soirée Blues au féminin.

Le public a répondu présent, dans le majestueux complexe historique de la Maladrerie Saint-Lazare, pour découvrir un programme composé de 2 artistes du Royaume Uni, plus une surprise en la personne de Kaz Hawkins.

L’Irlandaise ouvrira la soirée avec un set d’une trentaine de minutes fort apprécié. Simplement accompagnée d’un claviériste, Kaz va faire étalage de sa voix puissante, même dans les registres les plus aigus.

Jo Harman va enchainer dans un registre ou les références soul sont évidentes, mixées avec des mélodies plus aériennes, voire franchement pop. Le timbre vocal tout en nuances de Jo se prête parfaitement aux harmonies que n’auraient pas renié Fleetwood Mac à leurs débuts. Même si les compositions manquent parfois d’intensité, il faut bien avouer que le talent de Jo Harman a séduit  une audience conquise.

C’est la première fois qu’Elles Bailey se produit en France, et ce sont les beauvaisiens qui ont la chance de vivre cet évènement ! Car il faut bien parler d’évènement, tant la prestation de la native de Bristol (UK) va se révéler convaincante.

Les morceaux aux ambiances feutrées distillés par la frontwoman aux claviers, alternent avec les titres plus dynamiques sur lesquels  les musiciens vont s’exprimer sans aucune retenue. Ce mélange de country, de rock et de blues permet à Elles Bailey, de démontrer la plénitude de ses capacités vocales que soient les styles, avec une maitrise impressionnante.

Très à l’aise, Elles Bailey n’hésite pas à communiquer avec le public qui aura droit à un retour sur scène pour 2 titres supplémentaires.

Une nouvelle fois, cette soirée « Blues au Féminin » tenue toutes ses promesses, permettant de découvrir de nouveaux talents, tout en nous réchauffant en ce premier jour de printemps glacial.

Merci à Sophie Louvet pour son aide et les accréditations.
Report & photos © 2018 Marie-France & Alain BOUCLY

Les photos de Kaz Hawkins :

Les photos de Jo Harman :

Les photos de Elles Bailey :