Bienvenue sur Ride The Sky pour une nouvelle interview avec Psychoïd. L’interview s’est faite le 16 mai 2018 à Melun avec le groupe au complet. Elle se décompose en deux parties: la première qui est une interview dite classique et la seconde qui une partie où le groupe peut me poser des questions; il n’est pas rare d’y trouver de nouvelles questions et de découvrir un peu plus le groupe !

 

Interview :

Je vais poser la première question que je pose à tout le monde : Pourriez-vous vous décrire en quelques mots ? Comme ça vous pourrez vous présenter.

 

Thomas : Alors moi c’est Thomas. Je suis chanteur et guitariste. Donc pour se décrire, on se revendique fièrement comme un groupe de Thrash Old School. Voilà,…
Amaury : Quelques mots on a dit ! [rires] Donc je suis Amaury, je suis batteur et j’ai des poils.
Kiko : Moi c’est Kiko, je suis guitariste et j’aime la bière. (Amaury : toi tu n’as pas de cheveux)
Rémi : Moi je suis bassite, je m’appelle Rémi. J’ai des poils et j’aime la bière.

 

 

Du coup la deuxième question : Quelles sont vos influences ? Donc tu vois [Thomas] ça va répondre plus ou moins à ce que tu avais commencé.

Thomas : Bah nos influences c’est simple : c’est le Thrash des années 80, le Big Four, le Punk, … le Rock N’Roll tout simplement.
Amaury et Rémi : c’est ça !
Kiko : En gros c’est ça, mais on ne va pas cibler en citant des noms de groupes.

Même si le Big Four est un ensemble de groupes.

Kiko : Oui c’est vrai ! Après comme influence on a aussi l’humanité, très important, on l’observe, on la chante, on l’a décrit.
Amaury : Je n’aime pas ce genre de phrase, ça fait prout je trouve. Ça genre : « L’humanité est trop dark… ».
Thomas : Après dans les paroles c’est un peu ça…c’est vrai d’une certaine manière.
Kiko : Disons qu’on ne fait pas de musiques pour le droit des animaux. On n’est pas chez DISNEY.
Amaury : Et pourquoi pas ? Moi je te l’écris ta chanson !
Thomas : Non laisse-moi ça parce que je préfère…
Amaury : Bah alors tu enregistres le split du groupe en direct ! Des deux fondateurs en plus. [rires]

J’ai une autre question du coup pour le bassiste, Rémi : Pourquoi la basse est-elle autant mise en avant dans le mix ?

Rémi : Oui pourquoi ? C’est une bonne question. En fait, la basse a un côté très utile chez Psychoïd. Après au niveau du son qu’on souhaitait avoir, c’était bien de la mettre en avant et qu’elle montre une cohésion avec les guitares. Pas forcément que ça monte au-dessus, mais qu’elle soit présente car elle fait aussi partie des compos.
Amaury : La basse dans Psychoïd soutient plus les guitares que la batterie et je trouve bien qu’elle soit ajustée. Tu vois, Rémi, il ne joue pas en son grave en fait, il monte plus dans les aigues médium pour que ça claque. Et du coup il faut que les gens l’entendent puisque c’est le son qu’on veut.

Voilà une question qui n’a pas trop de lien avec la précédente : Pourquoi avoir fait un morceau instrumental « The End of Times » ?

Amaury : Parce que le leader a un ego démesuré et qu’il se prend pour un artiste. Il veut qu’on l’appelle Beethoven pendant les répets, c’est un peu gênant. Thomas tu as quelque chose à ajouter peut-être?
Thomas : Non c’est exactement ça ! Et j’assume !

Mais si ça peut te rassurer, c’est mon morceau préféré de l’album.

Thomas : Ah tu vois que j’ai bien fait de le mettre alors !
Amaury : Tu vois je te l’avais dit : Dès qu’on n’entend pas sa voix c’est de la balle ! On va faire que des instrus ! [rires]

Quand tu parlais tout à l’heure des textes, j’ai trouvé qu’il y avait quelques textes « engagés » et qui ont des paroles assez crûes ; plus ou moins d’actualité, par exemple sur la télé, la violence,… Du coup est-ce que c’est important pour vous d’avoir un minimum d’engagement dans un groupe de musique ?

Amaury : Il y a pas longtemps on avait parlé d’un truc sur le sujet, comme quoi on n’était pas engagés mais …
Thomas : … contestataires ! Parce que dès que tu dis « engagé » ça sonne politique. Alors on en parle aussi mais…
Kiko : … On n’a pas de positions ! On constate et on essaye de raconter l’actualité avec notre œil en fait ; sans prendre vraiment parti. Dans une chanson comme TV’s Grime, où on parle de télé réalité, on va décrire la singerie qu’elle est sans vraiment critiquer dans le fond.
Thomas : Disons qu’on est plus subversifs qu’engagés en fait. C’est plus large ainsi. Mais tous les textes ne sont pas super profonds, quand tu lis les paroles d’Anarchy ou We Kick Your Ass, c’est plus léger. Mais c’est vrai que dans la globalité je n’aime pas écrire pour ne rien dire. J’aime bien qu’il y ait un minimum de réflexion derrière et passer un message tout simplement…

J’avais une autre question par rapport aux paroles ; on peut relever plusieurs interjections et quelques questions de rhétorique dans les musiques subversives. Est-ce important pour vous que le public et vos auditeurs se sentent un minimum concernés par vos textes ? Est-ce si important, comme tu disais tout à l’heure [Thomas] que vos textes aient du fond ?

Thomas : Pour moi en tout cas oui ! Après je ne vais pas parler d’évangiles. Cependant il y a aussi des groupes qui ne font que dans la futilité et ça leur va très bien.
Amaury : Après c’est dur pour nous d’en parler vu qu’on est français et qu’on chante en anglais. Car la majeure partie des groupes que je vais voir chante en anglais, je les comprends mais je m’en fous [rires]; je suis là parce que ça arrache c’est tout. Faudrait, en fait, qu’on demande aux anglais ce qu’ils pensent de ce qu’on chante.
Tout le monde : ce serait en effet une bonne question à poser !

 

Discussion :

Mes questions initialement prévues sont finies ; mais maintenant est-ce que vous vous avez des questions ?

Kiko : Est-ce que tu as trouvé l’album trop court ? Qu’est que tu penses du format niveau temps ?

En vrai, je ne sais pas du tout le temps qui fait mais ça ne m’a pas choqué dans la longueur. Je ne sais pas combien de temps il fait…

Kiko : … Une trentaine de minutes. Et c’est vrai que c’est un format pas très actuel, mais nous notre kif a été de faire un album expéditif.

Après c’est vrai que ça colle bien au genre, c’est une musique qui se veut intense donc je ne trouve pas que ça soit un problème !

Thomas : C’est vrai que si c’est pour faire de 40-50 minutes avec 3-4 morceaux qui ne t’ont pas marqué ; je ne vois pas l’intérêt. Par exemple, Kiko m’a prêté le dernier Municipal Waste. J’adore ce groupe, mais il y a 3-4 morceaux qui se ressemblent énormément et moi ça me dérange un peu. Dans le sens où du coup tu t’y perds: il faut trier ce que tu as aimé ou non. Moi j’aime dans un album ne pas l’avoir l’impression d’écouter toujours la même chose pendant 30-40 minutes, j’aime les choses qui sont diverses ! Et je ne vois pas l’intérêt de combler pour faire un album allant jusqu’à 50 minutes, faire une heure pour faire une heure je trouve ça ridicule. Tu vois, quand tu fais l’amour c’est super mais ça ne dure pas 35 minutes. Donc Psychoïd c’est ça : Ce n’est pas fait pour être long mais pour être bon !

Amaury : Maintenant on va faire la promo pour les copains : Que penses-tu de la pochette ?

C’est vrai qu’elle claque ! Elle ressort bien, les couleurs sont bien choisies et aussi elle est assez couillu j’ai envie de dire.

Amaury : Le dessinateur c’est Tim Montaigne (NDLR: Thimothée Montaigne, dessinateur notamment de la BD Le Cinquième Evangile chez Soleil) et à la base on lui a juste parlé de l’idée, de ce qu’on voulait un peu près et en fait il a fait le dessin tout seul ! Il nous a juste demandé de temps en temps si ça nous plaisait mais le mec a tout compris ! Et il a fait ça nickel, on est franchement aux anges.

Vous avez trouvé le bon qui a compris direct.

Thomas : C’était inespéré !
Amaury : Alors si toi aussi tu veux une pochette qui déchire pour ton album contacte-le, il assure !

C’est vrai qu’elle se démarque bien, après c’est vrai que ça ne fait pas aussi soigné que les pochettes actuelles. Toutes sont avec des traits ultra lisses, ultra propres ; alors que là ça se remarque encore plus…

Amaury : En fait, quand je pensais à cette pochette, je pensais aux vieilles pochettes d’albums de Thrash, faites à la main. Ma référence était Spreading The Diseases d’Anthrax dont j’adore le style du dessin. Et Tim l’a reproduit, j’en suis complètement fan ! Ça sent les années 80-90 c’est top !

Une question me vient : Pourquoi Psychoïd ?

Amaury : Psychoïd ! Tu dis « Psykod » depuis tout à l’heure. Mais tu sais il y a un vrai problème avec ce groupe, c’est que très souvent, lors de concerts ou de tremplins, ils écorchaient tous le blaze du groupe. On a « Psichoïd » , « Psichoid » (NDLR : avec le son « ch » pour les deux), « Psikod » , …
Rémi : Même l’orthographe…
Amaury : Je pense qu’il y a une malédiction sur le nom du groupe.

Et du coup, pourquoi ce nom ? Cela en valait-il la peine ?

Thomas : On voulait un truc qui sonnait un peu psyché et un côté un peu bizarre, bizarroïde ; Psychoïd était parfait. Tu vois psychose et hémorroïde ? Eh bien c’est ça ! [rires] Mais ce qui est marrant dans l’histoire, c’est que « psychoïd » est un vrai terme psychologique ! Alors que je le savais pas à l’époque car je n’avais pas la culture que j’ai aujourd’hui. [rires] Le psychoïd est un vrai terme en psychanalyse ! (NDLR : « Psychoïde : ayant l’aspect d’un phénomène psychique »)

Ah tiens, tant que j’y suis : pourquoi chanter en anglais ?

Thomas : Tout d’abord, c’était une question d’ambition et puis le Thrash c’est américain. Je ne me vois pas chanter en français.
Rémi : C’est la langue du Rock N’Roll tout simplement !
Thomas : C’est surtout sympa à l’écoute.

C’est sûr qu’il y certaines tournures qui sont plus poétiques en anglais qu’en français

Kiko : Ça sonne mieux.
Amaury : Et c’est plus facile aussi.

Tu n’as pas à t’embêter avec les rimes, les pieds…

Thomas : Si tu t’embêtes quand même ! Après faut savoir souffrir.
Amaury : Après on ne chie pas sur ceux qui chantent en français, au contraire chapeau ! Après en anglais si tu ne sais pas quoi dire tu cales un « Yeah » à la James Hetfield.
Thomas : “I walk on the street I want a strip” [rires] Tout de suite ça sonne ! Alors qu’en français ça a moins de charme je trouve.
Amaury : « Je marche dans la rue, je voudrais voir du cul »… Non c’est naze.
Thomas : Imagine toi les paroles des Beatles en Français, tu es tout de suite moins fan.
Amaury : C’est pareil pour un peu tous les groupes, regarde ACDC : « TNT, je suis de la dynamite ! » C’est naze. C’est vrai que beaucoup de gens disent que les paroles en français ça sonnent cul-cul con-con mais si tu traduis des chansons anglaises en français, tu te dis : « Mais putain c’est la même chose en fait ! ».
Thomas : Sauf que ça a de la gueule.
Kiko : « Ange de la mort. Monarque des royaumes de morts » (NDLR : Slayer Angel of Death) [rires]
Amaury : En fait les anglophones doivent avoir une perception différente de la musique puisqu’ils comprennent tout !
Rémi : D’ailleurs tu sais qu’à l’époque les groupes de Heavy français comme Blasphème, Satan Jokers… Ils faisaient leurs albums en français puis sortaient une seconde édition en anglais pour l’exportation.
Amaury : Sauf que c’était de la merde… Par exemple Sortilège a fait une chanson « Cyclope de l’Etang » qui était très bien en français ; ils en ont fait une version anglaise : « Cyclops Of The Late » mais c’est pourri…
Rémi : Pour te dire : la langue du Rock N’Roll c’est l’anglais mais pour ces groupes ça n’a pas marché.

Ils étaient peut-être moins inspirés …

Amaury : En fait le problème c’est quand tu passes de bonnes chansons du français à l’anglais ça ne peut pas marcher. Je pense quand tu écris une chanson dans une langue tu ne peux pas te permettre de changer la langue comme ça. En fait, quand tu composes une chanson tu la penses pour une langue pas pour une autre.
Thomas : C’est ce que j’allais dire ! Quand tu écris anglais tu penses anglais !

J’ai une nouvelle question pour vous : Est-ce que ça vous fait plaisir que votre réputation monte au point que vous ayez une interview dans le Rock Hard du mois de mai et une chronique de votre CD ?

Thomas : Bah c’est le kiff ! Je lisais Rock Hard quand j’étais môme, je n’avais pas de groupe mais j’aimais déjà la musique. Après si on m’avait dit qu’un jour je me retrouverai dans ces pages je ne t’aurais jamais cru.
Amaury : C’est ce que je disais il y a quelques années, quand on a formé le groupe avec Thomas, « Ouais un jour on sera dans le Rock Hard ». Sauf qu’à l’époque c’était la grosse blague alors qu’on a vraiment fini dedans ! On était tout content !
Thomas : Un super beau cadeau !

Pour finir, est-ce que vous avez une tournée qui se prépare ?

Amaury : En septembre on a quelques dates… (NDLR : 01/09 : DOUAI, 22/09 : NANCY, 29/09 : Napalm Fest #2)
Kiko : … et une en novembre (NDLR : en octobre ! le 13 à SOLESMES). Après il y a des trucs qui se préparent pour 2019, mais comme il n’y rien de signé on ne pas s’avancer mais il devrait y a voir des événements.

Des gros festoches ?

Kiko : Peut-être bien…
Thomas : On va jouer sur un petit truc, le Hell…fest je crois, sympa, et le Motocu…Motoculbutor un truc comme ça [rires]
Rémi : Par contre on peut parler du Napalm Fest à Evry !

Evry-Grégy-sur-Yerres !

Rémi : Au mois de Septembre , mais je n’ai pas la date en tête (NDLR : le 29 comme écrit ci-dessus).
Amaury : Ça fait vraiment : « Alors je voudrai faire la promo mais je sais plus quand c’est ».
Rémi : C’est la deuxième édition du Napalm Death…
Tout le monde : Napalm Fest !
Rémi : Dans le 91…

Non c’est dans le 77

Amaury : Vas-y Rémi tu as encore un truc à dire ? [rires]
Rémi : Je vais chercher une bière !
Amaury : « Je suis dans Psychoïd depuis 24 ans et je joue de la mandoline ; merde c’est pas ça ! » [rires]

 

Nous remercions chaleureusement le groupe pour s’être déplacé au complet pour cette interview ! Nous remercions aussi Valentin de M.U.S.I.C Records pour nous avoir permis d’organiser cette rencontre.

Découvrez la nouvelle vidéo de Bullet For My Valentine intitulée « Letting You Go »

Ce morceau est extrait de l’album « Gravity » qui sortira le 29 juin 2018 – Pour les précommandes, c’est ICI

Les gagnants du concours permettant d’emporter 3 places pour assister au Monsters Of Tribute Rock sont connus !

Bravo à Frédérique FERON, Solène BLOT et Antoine HAVARD qui gagnent chacun 1 place!

La participation à ce concours a été un franc succès, avec, dès la mise en ligne, un afflux de bonnes réponses. Il s’agit bien sur de Paul Di’Anno, le chanteur historique d’Iron Maiden qui a officié sur les 2 premiers albums de la vierge de fer. Et c’est Coverslave qui l’accompagné entre 2010 et 2013, sur l’ensemble des tournées sur le territoire français.

Merci à tous les participants d’avoir tenté leur chance, en espérant que vous serez là samedi pour vivre un très grand moment, avec le retour de Coverslave au sommet ! Les hymnes d’AC/DC vont résonner dans la salle de Woincourt avec Bloody Rosie, sans oublier les standards de Kiss interprétés par Dynasty. Le vainqueur du tremplin Vim’Arts DnD et le groupe Gang auréolé de ses 25 ans de carrière complèteront cette affiche unique en son genre.

Dépêchez vous d’acquérir le précieux billet en prévente ICI

Ne manquez pas la 1ère édition du Monsters Of Tribute Rock se déroulera à Woincourt (80), salle Vim’Arts. Iron Maiden, AC/DC et Kiss réunis sur scène avec Coverslave, Bloody Rosie et Dynasty. Un show exceptionnel avec les meilleurs morceaux de ces groupes légendaires. En invités : le groupe Gang qui écume les scènes françaises et européennes depuis plus de 25 ans et DnD, tribute Little Caesar, vainqueur du tremplin Vim’Arts. Pour compléter cette somptueuse affiche, un Metal Market vous attends avec de nombreux stands, vinyles, cd, vêtements et bien plus encore. Sans oublier une expo photos retraçant 40 années de prise de vues live, ou seront à l’honneur les groupes légendaires tels que Scorpions, Metallica, ZZ Top ou encore Deep Purple.

Les préventes ont toujours disponibles au tarif exceptionnel de 11€ (+ frais ) ICI dans le réseau FNAC, Carrefour…

   
Organisation:
 
Partenaires Media:
 
Partenaires Officiels:
    
La première édition du Monsters Of Tribute Rock se déroulera samedi 09 juin 2018 à la salle Vim’Arts de Woincourt (80).

Pour vous permettre d’assister à cette soirée unique en son genre, Ride The Sky, partenaire de l’évènement, vous propose de gagner 3 x 1 place.

Il vous suffi simplement de répondre à la question suivante par mail à alain.boucly@ridethesky.fr
  • Quel membre d’Iron Maiden Coverslave a t’il accompagné entre 2010 et 2013 ?

Les premiers arrivés seront les premiers servis ! Bonne chance à tous !

Ne manquez pas la 1ère édition du Monsters Of Tribute Rock se déroulera à Woincourt (80), salle Vim’Arts. Iron Maiden, AC/DC et Kiss réunis sur scène avec Coverslave, Bloody Rosie et Dynasty. Un show exceptionnel avec les meilleurs morceaux de ces groupes légendaires. En invités : le groupe Gang qui écume les scènes françaises et européennes depuis plus de 25 ans et DnD, tribute Little Caesar, vainqueur du tremplin Vim’Arts. Pour compléter cette somptueuse affiche, un Metal Market vous attends avec de nombreux stands, vinyles, cd, vêtements et bien plus encore. Sans oublier une expo photos retraçant 40 années de prise de vues live, ou seront à l’honneur les groupes légendaires tels que Scorpions, Metallica, ZZ Top ou encore Deep Purple.

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Marie-France BOUCLY a rencontré Hassan, lors du concert de Ange à Cléon « La Traverse », le 24 février 2018.

Bonjour Hassan et merci d’accorder cet entretien pour Ride The Sky

– Depuis combien de temps as-tu intégré Ange et dans quelles circonstances es-tu arrivé dans le groupe ?

Le premier concert avec Ange a eu lieu à la fin du mois de mai 1996. A l’époque, je travaillais avec Pierre Hanot, un artiste messin, parolier et également professeur d’écriture, qui donnait des cours dans une école fréquentée par Tristan. (Décamps, fils ce Christian, leader et fondateur charismatique de Ange ndr)

J’ai collaboré avec Pierre Hanot sur l’album « En Un Instant Damné », que Tristan a eu dans les mains. Après l’écoute d’un titre qu’il a adoré, il en a parlé à son père qui m’a appelé. A ce moment là, le groupe se nommait Christian Décamps & fils, et le guitariste Jean Pascal Boffo souhaitait arrêter, ce qui m’a donné l’opportunité  de prendre la suite.

– Ange fait partie des groupes français historiques, au même titre que Magma ou Little Bob. Quel est d’après toi, le secret de cette longévité ?

Tout d’abord, il ya le talent et le facteur chance. Mais au delà de ça, je suis convaincu que Christian n’a jamais cherché à adhérer à aucune mode. Il a toujours fait ce qu’il avait envie. C’est que qui permet à un « noyau dur » du public de s’y retrouver et de le suivre depuis presque 50 ans. C’est colossal !

– Tu as une carrière solo en parallèle. D’un point de vue artistique, quelles sont les différences et dans quel environnement te sens tu le plus à l’aise ?

Il y a 3 parties dans ma carrière solo. Celle où je suis « sideman », qui me permet d’accompagner d’autres projets artistiques, et mes deux « bébés ». Le premier est la création d’un album de Rock Progressif, un peu Metal, intitulé « Gilded Cage ». Mais n’ayant pas de tourneur, c’est ultra difficile de le promouvoir.

Contrairement à Ange, qui bénéficie justement de la période bénie des années 70, ou son public l’a suivi, mais c’est plus compliqué pour Hassan Hajdi ! Par contre c’est beaucoup plus simple avec le trio Band Of Gypsies, car il est plus facile de « vendre » Jimi Hendrix que Hassan Hajdi. Je suppose que ceci explique cela !

– Jimi Hendrix a été un grande influence pour toi. Quels sont les guitaristes qui t’ont également donné envie de progresser, jusqu’à atteindre ton niveau actuel ?

Franchement, il y en a plein ! J’aime bien le Blues Rock des seventies de Clapton, Johnny Winter, Jeff Beck, Rory Gallagher et les groupes phares des années 70 comme Led Zeppelin. J’ai eu ma période fusion, avec des gratteux comme Larry Carlton, Robben Ford, Mike Stern, et tous ceux de la mouvance jazz fusion. Mais Allan Holdsworth reste le sommet ! Je le trouve complètement original et il a un niveau phénoménal. J’adore ce guitariste qui pour moi est inégalé !

J’ai était totalement transformé quand j’ai entendu Jimi Hendrix, alors que je jouait de la guitare classique. Donc il est difficile de dire que l’un est meilleur que l’autre, car ils sont incomparables. Et surtout, Jimi Hendrix a ouvert une porte que personne n’avait ouvert avant lui. A partir de là, le monde de la guitare électrique a été totalement transformé.

– Tu rends d’ailleurs hommage à Hendrix avec Band Of Gypsies. Pourquoi avoir choisi de reprendre ses morceaux, et de quelle façon ? Restes-tu fidèle à l’original ou y ajoutes-tu une touche plus personnelle ?

J’y ajoute une touche personnelle, même une pointe de modernité au niveau des sons. C’est comme ça que j’ai envie d’interpréter Hendrix, car c’est un novateur, il est supra moderne pour l’époque. Pour respecter ce que j’appelle le « vrai » esprit de Jimi Hendrix, c’est d’essayer de faire comme lui en apportant quelque chose de nouveau, par rapport à ce qui existe déjà. C’est exactement ce qu’il a fait. Il n’a pas apporté une pierre, il a construit un édifice. J’essaie en quelque sorte de poser une pierre sur cet édifice !

– Ton album solo « Gilded Cage » est sorti en 2013. Quelle est son orientation musicale et qu’as-tu voulu transmettre au travers cette démarche artistique ?

J’ai abordé ce premier album avec l’idée d’une sorte de dépassement de soi, de quelque chose que je n’ai jamais osé faire. Auparavant, je m’étais un peu caché derrière les artistes, enfin « caché » est un bien grand mot, même si sur scène on est sous les lumières. Avec Ange il y a l’aura de Christian Décamps. A mon sens, Christian Décamps est le soleil et nous sommes les planètes qui gravitons autour. Dans un projet solo, ça n’est plus la même chose. On devient le centre, comme mis à nu.  C’est un challenge, il faut que je le relève car j’adore composer et très envie de continuer à la faire.

– As-tu prévu une suite, et faudra t’il s’attendre à des changements ?

Ah c’est certain ! il faudra s’attendre à des changements et il y aura une suite, ça c’est sur ! « Gilded Cage » est un premier album, et forcément, seules quelques facettes y sont représentées. J’ai des goûts super éclectiques, tout comme Ben le batteur qui m’accompagne (Benoit Cazzulini, également batteur de Ange et Band Of Gypsies ndr). J’adore les Beatles, Miles Davies, Jimi Hendrix, Dream Theater… Je ne peux même pas te dire à quoi ressemblera le prochain album !

– As-tu une attirance particulière pour les albums instrumentaux, et as-tu déjà composé des morceaux dans ce style?

J’en ai plusieurs dans mon ordinateur, qui datent de l’époque où j’ai découvert Joe Satriani et Steve Vai. J’étais fou amoureux de ces 2 guitaristes. Il y en a qui sont sorties sur des petites « compils » de village, mais pas diffusées officiellement ! Elles ne m’intéressent plus, je ferais mieux ! (rires)

– Tu as joué avec de nombreux artistes d’une grande diversité musicale. Comment expliques-tu ta polyvalence et la capacité à t’adapter à tous les styles ?

Je n’explique pas la polyvalence, j’apprécie simplement plein de choses. Je travaille dans différents domaines, ce qui me permet d’accompagner des projets variété, ou d’autres plus proches de mes racines avec le Blues. J’également découvert très tôt les groupes de prog Yes et King Krimson dont je suis fan, et le fait d’avoir intégré Ange a permis de mettre à contribution tout le panel de mes influences. J’adore le Jazz et des guitaristes comme Pat Martino ou Wes Montgomery, ou des approches plus Metal, que j’ai pu amener dans Ange, ou il y a plein de choses à faire et ça c’est génial !

– C’est justement ce côté Hard Rock que tu transmets dans Ange sur certains passages ?

Carrément ! Christian est ultra éclectique, il peut aussi bien demander une atmosphère dure et violente, qu’un climat d’une extrême douceur, afin d’accentuer les contrastes.

– Quels sont tes projets en dehors de Ange ?

Je continue à composer pour sortir un autre album et poursuit le travail avec Band Of Gypsies. J’ai d’ailleurs demandé au programmateur de la salle d’avoir la possibilité de s’y produire.

J’interviens régulièrement dans des chorales de 1000 ou 2000 choristes, sur des répertoires non conventionnels. J’avais accompagné Tina Arena sur des musiques de films d’Hollywood. C’était monstrueux ! Il y avait 2000 choristes, avec un orchestre symphonique de 60 à 80 musiciens plus une guitare, basse, batterie et claviers ! Gigantesque ! Je participe à ces évènements chaque année depuis 10 ans, à Cannes ou Amnéville. J’estime avoir beaucoup de chance !

Ange et véritablement un tournant dans ma vie artistique, comme sur le plan humain. Christian est un vrai moteur, il nous tire vers le haut, ne veux pas que nous soyons médiocres. Il n’est pas du tout la « star » qui est devant en laissant ses musiciens derrière. Au contraire, à un moment donné tu dois être devant !

– Il vous laisse la possibilité de vous exprimer !

Non, il ne nous laisse pas cette possibilité, il nous l’impose ! C’est génial ! il veut nous voir briller… C’est ça qui est incroyable chez lui ! C’est l’une de ses plus grandes qualités.

– Un dernier mot pour les lecteurs De Ride The Sky ?

Continuez à aimer la musique, et à faire en sorte que l’on puisse vivre de ça en vous faisant vibrer. Nous sommes heureux de donner du bonheur aux gens, c’est notre vocation. Heureux de rendre les gens Heureux !

– Et c’est le titre de l’album !

Voilà, je ne l’ai pas fait exprès (rires!)

Nous remercions toute l’équipe de « La Traverse » à Cléon, pour leur accueil, l’accréditation, et d’avoir rendu ces entretiens possibles avec Christian Décamps et Hassan Hajdi.

Merci également au management de Ange, à Christian et Hassan, pour leur disponibilité et leur gentillesse.

Réalisation: Marie-France BOUCLY
Photos: © 2018 Alain BOUCLY
Temnein ayant du déclarer forfait, çà sera Insolvency qui sera à l’affiche du Kave Fest, qui se déroulera le 30 juin 2018 à Chatou

Les billets pour l’édition 2018 sont encore disponibles ICI

A nouveau, le Kave Fest vous ouvre ses portes en 2018 ! Cette année encore, on vous prépare du lourd, Acyl, Malemort, Princesses Leya, Nemost, Ragaraja, OdysseyInsolvency et Kera !

Pour les moldus, le Kave Fest est un festival métal en plein air sur une journée dans un jardin en banlieue parisienne. Durant cette journée, vous aurez l’occasion de profiter des groupes, du soleil, d’un barbecue et de moultes bières, tout ceci dans une ambiance accueillante et konviviale.
Chacun est libre d’apporter la nourriture et les boissons qu’il souhaite (à condition d’être conservées dans une bouteille en plastique) mais ça serait dommage de ne pas se péter le bide à notre Bar-beukiou…
Le bracelet d’entrée sera à 135 Dirham en prévente (12€) et 1027 Roubles sur place. (15€)
N’oublions pas les maîtres mots de cette journée : festoyons et ripaillons !
Bisous, La Kave.

PS : Nous vous avons compris !
Il y aura des grosses saucisses et du barbeukiou Vegan ;)

Le premier véritable album solo du guitariste de Symphony X, Michael Romeo sortira le 27 juillet 2018.

Regardez la lyric vidéo de « Black » :

Musiciens :
John “JD” DeServio (Black Label Society) : basse
John Macaluso (TNT, Ark, Yngwie Malmsteen) : batterie
Rick Castellano : chant

Sorti en 1994, « The Dark Chapter », n’a jamais été considéré par Michael Romeo comme un véritable album solo, mais plus comme un assemblage de démos enregistrées en marge de son groupe : Symphony X

Ce groupe qui, depuis le milieux des années 90,  est considérée, à juste titre, comme une référence en terme du metal progressif et neo-classique.

Aujourd’hui Michael peut enfin sortir son véritable album solo, un disque qui reflète bien sûr sa passion sans limite pour les musiques de films composées par Bernard Hermann ou John Williams, ou des compositeurs classique tel que Gustav Holst ou Igor Stravinsky, mais qui comporte aussi, et c’est plus surprenant, quelques éléments EDM/dubstep.

Little Bob la légende vivante du Rock’n’Roll made in France, vient de sortir son nouvel album intitulé « New Day Coming » !
Il est composé de 12 bombes Blues jouées avec l’énergie sauvage du Rock, mélange de compositions originales et de reprises de Woody Guthrie, John Trudell et Motörhead.

« New Day Coming » est disponible depuis le 1er juin en Digipack CD & Vinyle via Verycords.

Le Download Festival, festival Metal organisé par Live Nation, organisait cette année trois « Download Project » (deux  au 91 et un au 77). Ces événements consistaient à organiser trois concerts gratuits dans trois salles de la région parisienne où les têtes d’affiches de chaque soirée joueraient en Mainstage 2 lors du festival. Et c’est le troisième et dernier à L’Empreinte à Savigny le Temple qui nous intéresse aujourd’hui. Le premier juin se tenait donc cet événement exceptionnel où se tenait U-Bilam, groupe de Urbancore (mélange de musiques urbaines (rap et electro) et de musiques extrêmes), Nakht, Prog Metal / Deathcore et Wild Mighty Freaks, Fusion. Une soirée qui était plus que locale puisque ce fut même La Meule, association accompagnant les personnes faisant vivre musicalement la Seine-et-Marne, qui filma toute la soirée.

 

Cette dernière débuta donc tranquillement avec le premier groupe U-Bilam, qui avait embauché un nouveau bassiste depuis quelques mois. C’est donc sur leur intro de leur EP que le groupe monta sur scène mais c’est bel et bien Stephen, le chanteur, qui se démarqua dans sa tenue du clip Expression avec une combinaison et un imposant masque à gaz. Équipement qu’il abandonna très vite à cause de la chaleur. Ce ne fut donc pas sans émotion que le groupe joua son EP Evolutions of Mind ainsi que quelques inédits comme le tout premier titre écrit par le groupe (morceau non présent dans leur disque) car cela faisait en effet longtemps que le quatuor n’avait pas foulé les scènes locales. Malgré un mélange accrocheur et énergique la salle était relativement intimidée par le devant de scène, comme par magie un trou s’était formé au milieu de la fosse (lieu traditionnel des pogos) où quelques personnes assoiffées d’émotions purent mosher en toute sérénité. On put même voir l’apparition de quelques pogos timides et même un Wall of Death quelque peu balbutiant. La foule n’étant pas encore totalement échauffée.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Suite à la fin d’un set très honnête, presque deux fois plus long que leur EP, il était temps de découvrir les premiers gagnants de la tombola. En effet entre chaque set, un tirage au sort était organisé pour gagner des places et des goodies pour le Download Festival. Ce fut donc à chaque fois le chanteur des groupes qui, de leurs mains innocentes (quoi que certains exprimèrent des doutes sur le dernier mot), tirèrent au sort deux vainqueurs. Chose amusante ce fut le plus motivé par le concert qui gagna le premier lot; comme quoi le karma existe bel et bien !

 

Après une courte pause, qui donna la chance à certains d’arriver ou de reprendre des forces, survint l’entrée fracassante de Nakht. Tout comme le précédent groupe, ce quintet parisien n’avait pas foulé les planches locales depuis un bon moment et on peut dire que leurs fans étaient au rendez-vous; chose amusante eux aussi accueillait pour la première fois ici un nouveau membre Pierre le second guitariste. Ce dernier faisait même preuve d’une certaine aisance au niveau scénique (voir photo).

La salle étant quasi complète, les pogos se furent tout de suite plus nombreux et les slams ne tardèrent pas à emmener quelques téméraires sur scène . Il faut dire aussi que cela fit plaisir à Danny, le chanteur du groupe, qui ne manqua pas de rappeler que c’était le public « le sixième membre [de leur] groupe » ! Un membre qui ne se fit d’ailleurs pas prier pour débuter quelques circle pits pendant le show. Le groupe se permit même de jouer en exclusivité leur tout nouveau titre Abyss et de finir leur concert par un gros Wall of Death. Malgré un set un peu plus court que celui d’U-Bilam et un rappel, le public n’eut pas le droit au retour de la bande sur scène. Il nous fallait alors patienter encore un peu si on voulait réentendre de la musique… Et c’est donc sans surprise que l’on revit Danny tirer les deux gagnants de la nouvelle tombola quelques minutes plus tard.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Mais c’est bel et bien après quelques dizaines de minutes de silence qu’un étrange bruit se faisait entendre depuis la salle de concert qui ne manqua pas de ramener les curieux : Wild Mighty Freaks diffusait en avant première leur nouveau clip (et morceau) Okay (comme annoncé sur les réseaux) ! C’est alors que Yaboy, samples et backing vocals, arriva titubant et crachant du sang avant de rejoindre son piano. Il est vrai que j’avais l’habitude d’un peu de mise en scène de la part du quatuor mais de ce niveau jamais ! Le groupe nous prévint d’ailleurs d’entrée : Il nous a prévu plusieurs surprises. Et c’est donc sans trop de suspense que s’ensuivit un inédit: By Telephone, un titre plus survolté encore que ceux de leur précédent EP ou que leur dernier single The Green Freestyle c’est donc en toute logique que les premiers pogos fusèrent à la grande surprise des fans du groupe moins attirés par le Metal. Car elle est là la force du groupe, de part ses influences Hip Hop, il n’a pas de mal à réunir tout type de public, fait s’illustrant parfaitement par les danses effectuées par la fosse. On pu aussi découvrir très rapidement un autre inédit intitulé Stay, Crazy Joe, le chanteur, nous rassura donc en nous disant une arrivée très prochaine de leur premier album (d’après certaines sources il arriverait vers la fin d’année). Malheureusement la fin approchant, il était temps de conclure… La bande décida donc de conclure leur show par ce qui l’avait commencé: Okay. Mais heureusement on eut le droit à du rab avec un titre rappelant aisément Jump Around de House of Pain où les deux chanteurs ne purent résister à l’envie de descendre dans la fosse pour sauter avec ses fans. La soirée se finit donc quelques minutes plus tard lors de la dernière tombola.

 

 

 

 

 

 

 

Pour conclure, un jeu beaucoup plus dynamique et plus énervé que leur version studio et même lors de ma dernière visite en décembre. Les saligauds avaient même améliorés leur jeu de scène. Serait-il l’effet Download ? En tout cas Wild Mighty Freaks me semble préparé à 100% à en découdre le 16 juin aux côtés de Marilyn Manson, The Offspring, Turbonegro, Meshuggah et bien d’autres. On ne peut donc que leur souhaiter de mettre le feu autant au Dowload Festival que lors de cette édition du Download Project !

  

Réalisation Report & Photos: © 2018 Gauvain GAGGINI

Tarja annonce son prochain album live qui fait suite au grand succès de « Act I » classé dans le top 10 des vidéos live ! Le nouveau « Act II » sera disponible le 27 juillet prochain sur earMusic.

Après le succès de l’album live « Act I » de Tarja classé dans le top 10 des vidéos lives, earMusic est heureux d’annoncer la sortie du très attendu « Act II » cet été. L’album live a été filmé pendant sa tournée mondiale « The Shadow Show » dans laquelle la chanteuse de metal symphonique a fait au moins 7 fois le tour du monde, traversé 300 000 kms et s’est produit dans 200 concerts dans 40 pays différents et devant plus d’un million de personnes, rien que ça. L’album live « Act II » a été filmé et enregistré lors de son concert au Metropolis Studio à Londres (Royaume-Uni) ainsi que dans un de ses concerts mémorables à Milan (Italie). On retrouve également dans « Act II » quelques interviews exclusives et des photos.

« Act II » mélange deux incroyables concerts bien que légèrement différents: Le premier chapitre « Metropolis Alive » a été filmé 2 mois avant la sortie de l’album « The Shadow Self » en 2016 qui a été un véritable succès. Vingt chanceux à travers l’Europe ont eu l’opportunité d’assister au très intime concert de 75 minutes au Metropolis Studio à Londres où la chanteuse de metal a interprété des morceaux exclusifs de son album , pour la première fois devant son public.
Le second chapitre de « Act II » a été enregistré le 29 Novembre 2016 au magnifique Teatro Della Luna à Milan et inclut des titres extraits des 4 albums de Tarja tels que « Innocence », « Die Alive » ou encore « Until My Last Breath » ainsi que l’incroyable cover du célèbre titre « Supremacy » de Muse.

La set list de ce concert a également enchanté les fans de la chanteuse à la voix soprano avec notamment un medley composé de morceaux de son ancien groupe Nightwish tels que « Ever Dream », « Slaying the Dreamer » et « The Riddler ». Pour combler le tout, Tarja a offert un set acoustique de qualité où elle a interprété ses plus grands classiques revisité avec beaucoup de fraîcheur.
Bien que les concerts de Tarja diffèrent en général au niveau du son , de l’adrénaline et de l’approche à la musique, ils ont tout de même quelque chose en commun : que ce soit du premier morceau au tout dernier, nous retrouvons la très belle énergie de la chanteuse qui nous charme par sa présence et sa grâce : « les vidéos live sont devenues des moyens de documentation où l’on peut regarder les performances du groupe grâce à une télécommande à distance. Les lumières du spectacle et les LED accompagnent les performances du groupe mais n’ont pas réellement de significations en soi. Avec « Act II » en revanche, c’est très différent. Ici tout a une signification , chaque détail est important car ce n’est pas seulement une vidéo live mais plutôt un « documentaire live».

Dans la vidéo, chaque morceau a été travaillé de manière à transmettre les sentiments que je voulais exprimer sur scène. Je voulais être le plus proche possible de mon public pour leur faire ressentir toutes mes émotions pendant ce concert. On a rajouté plus de séquences, d’extraits, de photos et plus de graphisme. On a également beaucoup travaillé sur les lumières, les cadrages, les reflets, les couleurs et on a inséré de nouvelles diapositives. On a également choisi de laisser certaines images pures et naturelles car elles représentaient bien ce qu’on voulait transmettre.
« Act II » garde l’énergie et l’esthétique de son prédécesseur mais on ajoute un nouveau chapitre a la saga de manière innovante. Éteignez les lumières, augmentez le volume et plonger au cœur du spectacle » Tarja.
« Act II » n’est pas une vidéo-live c’est une vidéo d’art et vous êtes libres de juger et d’en débattre, c’est d’ailleurs exactement ce que l’on cherche.

« Act II » sera disponible le 27 juillet sur earMUSIC en 2CD Digipak, 3LP, DVD, Blu-ray, MediaBook 2CD + 2BD (version limitée incluant deux concerts filmés au Woodstock Festival en Pologne ainsi qu’au Hellfest en France).