Bonjour et bienvenue pour une nouvelle chronique concert ! Aujourd’hui on va s’intéresser à la venue exceptionnelle de Shinedown en Europe et de leur date à Paris le 9 novembre 2018. Et quoi de mieux pour fêter ça que deux premières parties ?!

 

La soirée débuta donc avec Press To Meco ; un trio anglais officiant dans l’Alternative Rock. On découvrit alors un premier set plus orienté Emo Rock et Alternative Rock avant d’être surpris par des chansons plus orientées Metalcore ou Groove ; mais toujours avec cette teinte Rock ; du moins dans la voix. Une setlist que j’ai trouvé pour le coup mal équilibrée pour des non-initiés au groupe. Ainsi je ne fus pas trop charmé par leur performance Live. Mais c’est à relativiser car dur de montrer en 30 minutes l’étendue de notre discographie.

S’ensuivit ensuite Starset ; la raison de la venue de plusieurs personnes dans la fosse visiblement quand l’on s’attardait un court instant sur les tshirts qu’elles arboraient. Le groupe a de suite imposé une toute autre ambiance avec ses costumes, orientés futuristes et cosmonautes, et des écrans latéraux. Le septuor jouait en effet la carte du spectacle à fond pour illustrer leur Cinematic Rock. La foule s’anima dès lors que les écrans s’allumèrent et que les premiers membres arrivèrent ; elle ne se calma que lors des dernières notes jouées (au bout de 45 minutes). Malgré deux violoncelles et un violon, le groupe est quand même très typé FM avec ses samples et son clavier notamment. Mais la musique sut faire mouche et délier les membres de certains ; et après tout cela nous a permis de bien nous échauffer avant Shinedown.

Là, finit les écrans, bienvenue sur une scène plus brute et simple : le groupe seul suffira ! On eut donc le droit à une avalanche de hits dès les premiers morceaux avec Devil, Diamond Eyes (Boom-Lay Boom-Lay Boom), Cut The Cord… Bref la machine était lancée et il fut très dur de l’arrêter en si bon chemin ; les pogos et slams n’eurent donc pas beaucoup de mal à éclater. Le groupe maria les titres Rock’N Roll et les balades tout au long du show, tels les morceaux acoustiques The Crow & The Butterfly ou Simple Man, qui fut pour l’occasion dédié à un de leur roadie ayant perdu son père ; un moment très chargé en émotion.

  

Brent Smith, le chanteur fut comme au Hellfest une pure bête de scène sachant jouer avec son public, lui apporter à boire, ou encore de le prier de s’écarter de quelques pas pour éviter d’écraser d’avantage les premiers rangs. Ce qui nous donna une belle ambiance de communion et qui ne put empêcher les fans de partir avec le sourire. Certes avec plus d’une heure trente on aurait pu finir sur notre faim ; mais le concert était tellement intense que le groupe avait trouvé la balance parfaite pour nous garder captivé tout du long.

Bref, un concert excellent qui était pour moi mon premier Shinedown en salle et qui se révéla être beaucoup plus impressionnant qu’au Hellfest ! Donc aucun regret et je ne raterais pour rien au monde un autre de leur concert !

 

Réalisation Report & Photos: © 2018 Gauvain GAGGINI

« Weird And Wonderful Tales », le 1er albun duo Rennais Bâton Bleu est disponible depuis le 9 novembre 2018 via Dixie Frog/Pias.

Pour ceux qui aiment : Captain Beefheart, Tom Waits, Nick Cave, Karen Dalton, Leadbelly, Blind Willie Johnson.

Après plus de 120 concerts à travers l’Europe, le duo rennais sort enfin son premier album, « Weird And Wonderful Tales » ! et quelle réussite !

Ce duo acoustique nourri au blues primitif, joue une folk venue d’ailleurs. Avec ses instruments traditionnels surprenants (luth mongol, kalimbas…) Bâton Bleu crée une musique qui relie les États-Unis à l’Asie Centrale, l’Afrique et la Méditerranée. Gautier et sa voix rocailleuse, Maria et sa voix céleste, nous racontent des histoires “bizarres et merveilleuses” qui pourraient être les nôtres.

Ce duo acoustique nourri au blues primitif, joue une folk venue d’ailleurs. Avec ses instruments traditionnels surprenants (luth mongol, kalimbas…) Bâton Bleu crée une musique qui relie les États-Unis à l’Asie Centrale, l’Afrique et la Méditerranée. Gautier et sa voix rocailleuse, Maria et sa voix céleste, nous racontent des histoires “bizarres et merveilleuses” qui pourraient être les nôtres.

Découvrez la vidéo du titre « Yourgo » extrait de l’album « Weird And Wonderful Tales » :

Maria Laurent est chanteuse dans les groupes de musique du monde Meïkhâneh (Buda Musique) et Amou Daria. Elle a forgé sa technique vocale en explorant des timbres et des textures vocales très variées.

Les chants longs des steppes mongoles, les invocations du griot, le Fado des bars de Lisbonne mais également l’émotion de Billie Holiday ou la malice groovy de Sister Rosetta Tharpe sont autant d’influences qui inspirent son chant émouvant.

Nourrie dès son plus jeune âge au blues, son appropriation singulière d’instruments tels le banjo ou le luth mongol (tovshuur) amène sang neuf et énergie dans des pratiques séculaires.

Chanteur à l’énergie volcanique, Gautier Degandt commence sa carrière dans la scène underground en tant que chanteur et fondateur d’un groupe post punk tribal chanté en grec ancien, Heraclite.

Son amour des chants bruts et puissants l’amène à travailler sa texture vocale dans des registres allant de la profondeur de Leadbelly au rocailleux Blind Willie Johnson, en passant par la force solennelle de Nick Cave ou encore l’urgence sensuelle et sauvage de James Brown.

Son imaginaire artistique, également nourri des cultures grecques et méditerranéennes, rend sa pratique musicale surprenante et singulière.

Sa passion pour le blues et son expression contemporaine doivent beaucoup à sa rencontre avec le bluesman Seth Augustus, lui même élève du célèbre et regretté Paul Pena.

Gautier chante également dans Visage Brûlé, un quatuor Transe Afro Rock qu’il a fondé à Rennes en 2016.

Bâton bleu crée une nouvelle musique populaire, cosmopolite. Un tissage transparent reliant l’Asie centrale, l’Afrique, les États-Unis et l’Europe en un collage magistral de nos temps modernes, avec un sens ancestral de la chanson.” (Seth Augustus, San Francisco)

“Un spectacle inspirant et captivant. Imaginez un croisement entre le blues des bayous, la musique mongole et la musique africaine, et vous commencerez à imaginer à quoi peut ressemble ce duo. Magnifique !” (Elder C. Roche, Berlin)

“Scéniquement, ils ont un côté White Stripes. Musicalement, c’est beaucoup plus nébuleux… Folk Frenchie qui invite à taper du pied, country marécageuse sortie du bayou ? Ou bien carrefour inimitable de style New Orleans bluesy aux accents méditerranéens ? Ha, je vous l’avais dit c’est bizarre! Et excitant…” (Festival I’m From Rennes 2017)

“Weird and Wonderful” Thanet Extra (UK Newspaper).

“Folk venu d’ailleurs” (Ouest France)

La tournée Française de Tommy Emmanuel commence mardi 13 novembre 2018 au Casino de Paris !

L’album de Tommy Emmanuel « Accomplice One » est disponible en CD digipak, vinyle & digital via Mascot Records et The Players Club.

« Brillant mais pas démonstratif. Un virtuose sobre, la chose est rare. » – Rock & Folk »Sa culture pop (Beatles en tête) transpire tout au long de ce bel album. » – Guitar Part
« Un nouvel album étourdissant. Son incroyable habileté éclate littéralement sur ce disque. » – l’Alsace
« Le maître de la guitare acoustique nous offre un album de haute volée et célèbre les noces du talent et du plaisir de jouer. Indispensable ! » – Music Waves 5/5, chronique complète ICI

Regardez la vidéo de  » Looking Forward To The Past » [feat. Rodney Crowell] :

Regardez la vidéo de  » Borderline » [feat. Amanda Shires] :

Regardez la vidéo de « (Sittin ‘On) The Dock Of The Bay «  [feat. J.D. Simo] :

Ecoutez-le en session et en interview sur FIP ICI

Au début de l’année Mascot Label Group a lancé lance une nouvelle « marque », The Players Club, avec la signature du guitariste australien Tommy Emmanuel et la sortie, de son nouvel album « Accomplice One ».

Sur ce disque Tommy a décidé de mêler de nouveaux morceaux à des reprises interprétées avec des invités tels que Jason Isbell, Mark Knopfler, Rodney Crowell, Jerry Douglas, Amanda Shires, Ricky Skaggs, J.D. Simo, David Grisman, Bryan Sutton, Suzy Bogguss.
Artiste mondialement reconnu par les « spécialistes », Tommy Emmanuel est un guitariste acoustique expert dans l’art du « picking ». Son style s’inscrit dans la lignée de Chet Atkins, Merle Travis ou Marcel Dadi.

Comme l’illustrent brillamment les trois vidéos ci-dessus, Tommy met sa virtuosité au service de genres allant de la pop au folk en passant par le jazz, le blues, le boogie ou le rock. Sur scène, sa maîtrise de la guitare sèche prend une dimension encore plus impressionnante. Eric Clapton a carrément dit de lui qu’il était : « the greatest guitar player I ever seen ».

Je vous laisse apprécier son talent sur cette reprise hallucinante de « Sultans of swing » :

Si après ça vous n’avez pas envie de le voir en concert !

Tournée française 201813/11, Paris @ Casino de Paris
14/11, Cléon @ La Traverse
16/11, Sausheim @ Eden
17/11, Lyon (Villeurbanne) @ Espace Tonkin – (Complet)
18/11, Marseille @ Silo
locations ICI

Bonjour et bienvenue pour une nouvelle chronique concert ! Aujourd’hui on va s’intéresser au concert de Riverside à la Machine du Moulin Rouge le 7 novembre 2018.

La soirée débuta tranquillement avec leurs compatriotes Mechanism. Le quatuor polonais de Metal Prog était venu défendre Entering The Invisible Light, leur second album sorti il a tout juste quelques semaines. Ce dernier a mis 2-3 ans à être fini entre l’enregistrement et le mixage car le chanteur Rafał Stefanowski voulait que l’histoire et le design du disque se marie à la perfection. Le groupe finira d’ailleurs leur set de 50 minutes par The Grand Confusion, un titre bien long qui fut pour moi un de leurs meilleurs titres. En effet ne connaissant pas du tout le combo je ne m’attendais à rien en particulier mais le groupe s’est vite révélé ne pas être ma tasse de thé. Car je trouvais qu’il manquait un petit quelque chose à chacune de leurs compos pour les rendre plus attrayantes. Le groupe me faisait d’ailleurs penser à un Leprous mixé à du Pain of Salvation en plus brut

Chose amusante, la basse était tellement puissante selon la pédale utilisée, qu’elle faisait trembler toute la scène et avancer les pedalboards.

 

Mais le clou de la soirée ne mit pas longtemps à arriver : Riverside accompagné de Maciej Meller, le remplaçant de Piotr Grudziński depuis 2016. Ce qui me surprit d’ailleurs fut les nouveaux éléments scéniques présents sur la scène ; le groupe avait dorénavant des lumières disséminées partout, deux écrans situés de part et d’autre de la batterie et un drapeau géant de la pochette de Wasteland ! Un énorme bond en avant par rapport aux précédents concerts très simplistes ; mais ce qui était complétement raccord avec leur tournée qui signait ce soir leur plus gros concert parisien.

Le quatuor ne mit pas longtemps à mettre le foule dans sa poche en jouant après quelques morceaux du nouvel album comme Acid Rain, Vale of Tears ou Lament des titres plus anciens déjà bien connus comme Reality Dream I ou Second Life Syndrome et le splendide Out of Myself. Le groupe fit ainsi avec son show de plus de deux heures, le tour de presque toute sa discographie (7 albums) : seul le disque Shrine of New Generation Slaves manquait à l’appel. On eut même le droit à l’inédit Forgotten Land présent sur l’EP de trois morceaux Memories in My Head ; ce qui pour le coup me fit découvrir ce dernier que je n’avais jusqu’à lors jamais entendu parler.

Le groupe afficha comme à son habitude une sublime complicité et une belle fierté d’être de retour sur Paris pour défendre leur nouvel album. Michał Łapaj était d’ailleurs toujours aussi fou, une vraie bête de scène cachée derrière sa « cage » de claviers (et de thérémine) qui n’hésita pas avec Mariusz Duda à refaire l’intro de tous leurs vieux morceaux, chose que j’apprécie beaucoup car on ne sait jamais quels titres ils vont jouer.

 

La soirée se conclua sur River Down Below, une magnifique balade du dernier album où le roadie de Mariusz Duda vint prendre sa basse. Une belle démonstration, encore, de leur complicité.

En tout cas Riverside est toujours autant plaisant à voir en Live avec sa setlist originale et sa belle présence scénique !

 

Réalisation Report & Photos: © 2018 Gauvain GAGGINI

Le nouvel Album de Ray Lema « Transcendance » est disponible depuis le19 octobre 2018.
A cette occasion, venez faire la fête avec nous pour célébrer la carrière de ce grand musicien!

Cette belle Carte blanche se déroulera du 21 au 23 Novembre à la Petite Halle de Paris

le 21/11 : Ray Lema joue pour la 1ère fois « Transcendance »
le 22/11: Ray Lema & Laurent de Wilde
le 23/11: Ray lema piano solo + quatuor Aquarius

A72 ans, Ray Lema signe, sans conteste et sans concession, un de ses meilleurs albums.

« Transcendance » est une mise à nu, une condensation des amours musicales, des expériences et influences qui ont traversé la vie de Ray Lema. Neuf pièces inédites interprétées avec brio par un sextet de musiciens hors pair dans l’authenticité et la chaleur d’un enregistrement studio en conditions de concert.
L’album ouvre sur le titre éponyme « Transcendance », afrobeat endiablé où Ray Lema rend un hommage vibrant et joyeux à celui qu’il admirait tant et qui fut un ami, Fela Anikulapo.
Au piano et aux commandes d’une rythmique à couper le souffle, assurée par Michel Alibo à la basse et Nicolas Viccaro à la batterie, Ray Lema nous transporte entre l’Afrique et les Caraïbes avec Zoukissa.

En concert à Paris du 21 au 23 novembre 2018, Ray Lema sera en résidence de 3 jours à la petite Halle et présentera son nouveau album « Transcendance » .

Les Musiciens
Ray Lema : piano & voix ;
Michel Alibo : basse & contrebasse;
Nicolas Viccaro : batterie
Irving Acao : sax ténor
Sylvain Gontard : trompette
Rodrigo Viana : guitares
Invités spéciaux :
Fredy Massamba et Jocelyn Mienniel sur « Chimères ».

Le nouvel album de Boney Fields « Bump City » sort aujourd’hui via Socadisc

Boney Fields sera en concert à Paris / Jazz Café Montparnasse samedi 19 janvier 2019

Boney Fields est le chaînon manquant entre Lucky Peterson, James Cotton et Trombone Shorty »

« Bump City » est plus Rock ! Le nouveau répertoire du virtuose de Chicago reflète l’atmosphère électrique du moment. Boney sait mieux que personne sentir l’humeur du moment. Et pour se faire, le maestro s’est entouré de musiciens enjoués, capables d’imprimer cette tonalité positive dont la planète a besoin. Pas étonnant de déceler un écho néo-orléannais furieusement cuivre dans cette célébration du swing… Comme un clin d’œil à celui qui alluma la flamme du jeune Boney Fields au tournant des années 70… Un certain Louis Amstrong.

Mister Fields se fait un devoir d’honorer toutes les étoiles qui, autrefois, lui transmirent cette envie irrépressible d’insuffler de la joie de vivre dans un monde parfois terne et apathique. Révérer les anciens n’est jamais le signe de la nostalgie, c’est faire preuve de reconnaissance et de respect pour ceux qui montrent la voie. C’est ainsi que Boney Fields rend un hommage appuyé à son compagnon de route et mentor, le regretté James Cotton, sur le titre « Ying Yang », magnifié par la grâce d’un invité de marque, le chanteur et harmoniciste, Charles Pasi.

Comment ne voir dans « Bow Legs », « Sadie » et « You Burn Me Up », une allusion au fougueux Boney Fields qui interprétait, dans les années 90, au sein des Burning Chicago (son premier groupe en tant que co-leader), ces frétillantes compositions devenues, de fait, historiques. Et pourquoi ne pas se féliciter de découvrir une relecture de « Ride To The City », enregistré il y a 20 ans pour son tout premier album « Hard Work ».

« Bum City » est le fruit d’un savoir-faire acquis avec constanc et détermination mais c’est surtout un album vivifiant porté par la fraîcheur créative d’une formation solide, enthousiaste et très performante.

C’est un message, l’histoire d’une vie, celle d’un musicien sincère, généreux et fier de ses jeunes partenaires à qui il offre un espace d’expression conséquent. Jo Champ, le guitariste, peut d’ailleurs s’enorgueillir d’avoir signé et interprété le frissonnant « Dark Side Of A Love Affair ». Boney Fields veut à son tour guider les pas de la jeune génération, la voir s’épanouir à son contact.
Dans « Bump City », le titre phare de l’album, Boney imagine d’ailleurs une ville où l’on ferait la fête et danserait toute la nuit. Quelle belle promesse !
Et comme le laissent entendre « Ain’t Giving Up On You » et « More« , l’espoir et la félicité sont les meilleurs remèdes aux embûches et aux revers de l’existence.
Qu’il soit entendu !
Joe Farmer

Tout juste un an après la sortie du premier EP « Let It Go », Bye Bye Bay revient avec un nouveau single intitulé It’s All About Love.
Cette balade pop reprend les éléments qui font l’essence même du groupe à savoir : une base de guitare acoustique, une rythmique enjouée et un refrain accrocheur. Quoi de mieux qu’une ôde à l’amour pour entamer l’automne et préparer l’arrivée de l’hiver, tout en douceur.

« It’s All About Love » sera disponible dès le 4 novembre 2018 sur plus de 250 plateformes digitales telles que Spotify, Deezer, Apple Music ou Amazon pour les plus connues. La sortie du single sera accompagnée par un clip vidéo tourné à Nancy sous la direction de Christophe Gavoille.

Après une année bien remplie où le groupe a totalisé pas moins d’une vingtaine de concerts au Luxembourg, en France, en Belgique et en Allemagne, ayant pu également effectuer des premières parties pour Nâaman ou Arcadian, Bye Bye Bay se projette désormais vers la suite. L’objectif étant de continuer à développer la notoriété du groupe au Luxembourg et dans les pays frontaliers afin d’imposer Bye Bye Bay comme valeur montante de la pop luxembourgeoise.

Le nouvel album de René Aubry « Petits sauts délicats avec grand écart » est disponible depuis le 25 mi 2019 via le label Hopi Mesa/Music Box Publishing / Wagram.

René Aubry compose. Il sait aussi faire surgir la splendeur des mots, comme avec le titre de son nouvel album, « Petits sauts délicats avec grand écart »

La musique de René Aubry est un voyage, une musique que l’on croit presque immobile mais qui emporte loin . Il suffit d’écouter la guitare, la mandoline… le souffle de l’accordéon et  on navigue soudain d’un continent , à l’autre à travers vingt humeurs.

C’est toujours ce pays-là, ce pays d’Aubry nappé d’enfance et de sagesse, peuplé de gestes discrets et de folle liberté. Un territoire à la fois onirique et quotidien, mitoyen de cent univers troublants, tangent à mille choses qui nous bouleversent – la chanson de faubourg, l’hypnose à la Philip Glass, la ritournelle façon Brassens, le feeling aigu d’Erik Satie, le refrain de l’axe Beatles-Voulzy, le Nino Rota qu’on fredonne, le Georges Delerue des insomnies, la bande-son de Robert Doisneau, les couleurs de l’automne, le noir et blanc du printemps.

Découvrez la vidéo de « Guitare Bambou » :

Une bonne partie des thèmes de l’album proviennent d’un spectacle de Philippe Genty, « Paysages intérieurs », créé en janvier 2018. Mais attention , ce n’est pas une bande originale .

Avec « Petits sauts délicats avec grand écart », René Aubry ne cache pas le plaisir de revenir à une musique lumineuse et limpide, après les humeurs tendues de l’album « Chaos », paru en 2017. « Gamelunk » danse avec un grand sourire radieux, « Clear Water » plane au-dessus d’un lac immense et doux, « Piccola Pioggia arpente un village méditerranéen, « Petite fille » court un jardin fleuri… Ou rien de tout cela, après tout. « Ce qui est bien », c’est que tout le monde ne voit pas la même chose », sourit-il.

Car la musique d’Aubry est de celles qui ouvrent les portes. Quand, en 2004, Pina Bausch utilise sa musique pour son ballet « Ten Chi », elle pose des images de neige étrange sur son thème « Éléphant rose », composé « en pensant à San Antonio et Bérurier ».

Et les quatorze titres de « Petits sauts délicats avec grand écart » ont les mêmes dimensions infinies, étageant les doubles fonds émotionnels avec malice et tendresse. Qu’est-ce qu’« Altitude » ? Un rêve nocturne et solennel humanisé çà et là par la voix de Madeleine Røseth ou un récit de l’aube sur les cimes qu’éveille la comédienne et chanteuse norvégienne ? Que raconte « Guitare bambou » ? L’adieu à un Tropique déserté par l’amour ou l’impatient trajet vers les retrouvailles heureuses ? Où se situe « I Feel Good » ? Dans les coulisses d’une pièce de Pinter jouée, un soir de crime, quelque part en Europe du Nord ou un crépuscule d’été sur une terrasse vénitienne au temps d’Hemingway ?

On ne sait pas. Et c’est tant mieux. René Aubry ne ferme pas sa musique, sans doute parce qu’elle part toujours de plusieurs points et dans plusieurs directions à la fois. D’ailleurs, il parle volontiers d’une « écriture horizontale ».

Comme toujours, il enregistre chez lui guitares, mandoline, banjo, accordéon, violon, accordéon ou percussion, appelant Benoit Dunoyer de Segonzac pour quelques intervention à la contrebasse, Renaud Gabriel Pion pour une clarinette, quatre comédiens de « Paysages intérieurs » pour quelques voix enregistrées en apesanteur…

Compositeur pour les ballets de Carolyn Carlson ou les spectacles de Philippe Genty, régulièrement utilisé par la télévision pour des génériques, René Aubry est devenu familier aux oreilles de quiconque dans les années 90, avec ses mélodies, ses timbres et ses matières qui naviguent entre tradition, musique répétitive et univers de la chanson.

Une œuvre à la fois autarcique et généreuse, en son nom propre et au service d’autres créateur, une musique qu’il a aussi portée pendant quinze ans à la scène et qui va bientôt retrouver le grand écran, puisqu’il travaille à la bande originale de « La Fameuse Invasion de la Sicile par les ours », film d’animation d’après le roman de Dino Buzzati.

Bertrand Dicale

Poly-instrumentiste, compositeur pour la danse, le théâtre et le cinéma, René Aubry est un créateur d’univers sonores indéfinissables. Il est aussi l’un des musiciens français le plus écouté à l’étranger. RFI

Beth Hart continue de séduire la France ! Tournée quasi complète ! Concert filmé à au Royal Albert Hall dispo fin novembre !

Mascot Label Group / Provogue présentent: Beth Hart « Live at The Royal Albert Hall »
23 titres capté dans la plus prestigieuse des salles londonienne !

Sortie le 30 novembre 2019 en double CD, double vinyle, DVD, Blue-ray & digital

Après son triomphe au Palais des Congrès de Paris en mai dernier la chanteuse est de retour en France pour une tournée dont plusieurs dates sont sur le point d’être complètes.

11/11 – Strasbourg / Palais de la Musique et des Congrès
13/11 – Lille / Théâtre Sébastopol
15/11 – St Germain En Laye / Théâtre Alexandre Dumas – Complet
17/11 – Tours / Le Vinci
19/11 – Nantes / Cité des Congrès
21/11 – Bordeaux / Théâtre Fémina
23/11 – Lyon / Bourse du Travail
25/11 – Marseille / Espace Culturel du Silo

Première partie : Kriss Barras

Bande annonce :

Regardez « As Good As It Gets » :

Regardez « Leave The Light On » :

Après le succès de son spectacle Paris Seville à L’Européen, Raphaël Fays revient devant son public avec un nouvel album « Paris Seville – madera de guitarra ». Il est disponible depuis le 26 octobre 2018 via Fremeaux & associés.

Après 2 Européens complets, retrouvez le spectacle musical Paris Séville – Raphaël Faÿs à L’Alhambra Paris le 28 novembre 2018.
Un formidable hommage au Jazz manouche et au Flamenco avec un orchestre de 7 musiciens dans une version enrichie de nouveaux morceaux extraits du dernier album.

Aujourd’hui, jazz et flamenco sont intimement liés dans les créations de Raphaël. Ces deux musiques vivantes et en perpétuelle évolution, s’alimentent même l’une l’autre. « Le jazz a influencé le flamenco et l’a modernisé » avance l’artiste qui n’imagine pas abandonner un style pour l’autre. Il a créé son propre univers, sa propre identité musicale, son propre son. Le monde gitan et sauvage du jazz à la Django côtoie celui du flamenco andalou, fier et puissant, dans un spectacle complet (« Paris Séville »), entouré de quatre musiciens, d’un chanteur inspiré et d’une sublime danseuse madrilène.

Une liberté – encore et toujours- sur laquelle il est intraitable, même si les deux genres sont souvent cloisonnés.  « Je suis guitariste tout court » martèle-t-il, s’affichant en marge des modes et des conventions, quitte à dérouter les puristes des deux milieux, mais à convaincre tous ceux qui ont la bonne idée de venir le découvrir.

Raphaël Faÿs : guitares
Laurent Zeller : violon
Julien Catiaux : guitare
José Paloma : percu
Diana Regano : danseuse
Claude Mouton : contre basse
Nino Rosette Garcia « el miura » : chanteur

Infos pratiques :

Théâtre l’Européen 5 rue biot 75017 Paris
Prix des places : 29€ tarif plein – 22 € tarif réduit .
Infos et réservations ICI