New Order annonce la sortie pour le 22 novembre prochain via Warner Music d’un nouveau coffret de l’album remasterisé « Brotherhood », qui comprendra 2CD, 2DVD et un vinyle simple. Parallèlement, les singles maxi 45-tours « Bizarre Love Triangle », « State Of The Nation » et « Touched By The Hand Of God » accompagnés de leurs faces-B correspondantes seront réédités. « Brotherhood » est la quatrième parution dans la série de coffrets limités « Definitive », qui incluent « Movement » (2019), « Power », « Corruption and Lies » (2020) et « Low-Life » (2023).
Écrit, enregistré et produit par New Order, « Brotherhood » est sorti sur Factory Records en septembre 1986 et s’est classé à la 9ème place des charts albums au Royaume-Uni. Ce nouveau coffret de « Brotherhood » contiendra l’album remasterisé en vinyle et CD, et un second CD comprenant 9 titres inédits correspondant à des démos issues d’une séance d’enregistrement au Japon en 1985. Les 2 DVD de ce coffret proposeront des performances live à la Brixton Academy (1987), au G-Mex de Manchester (1986), à Glastonbury et lors d’émissions TV britanniques et européennes, inédites en DVD.
La saison 2 du podcast Transmissions: « The Definitive Story of Joy Division & New Order » contiendra de nouveaux entretiens exclusifs avec les membres du groupe Bernard Sumner, Stephen Morris, Gillian Gilbert et Peter Hook et des invités incluant Johnny Marr, Billy Corgan, Christine And The Queens, Stella Mozgawa (Warpaint), Keith Allen, Peter Saville, Andrew O’Hagan, Arthur Baker, Kevin Cummins, DJ Paulette, Megan Louise, Tom Rowlands (The Chemical Brothers), Paul Morley, Jo Whiley, Kevin Saunderson, Tarquin Gotch, Will Sergeant, Virgil Abloh, Alexis Taylor (Hot Chip), Mike Pickering, Neil Tennant, Daniel Avery, Charlie Gunn et … Bez.
Animée par Elizabeth Alker (de la BBC), cette deuxième saison voit nos héros confrontés malgré eux aux succès surprise de Blue Monday, qui a fait de New Order des stars : Quincy Jones frappe à leur porte en leur proposant un contrat d’enregistrement aux États-Unis, John Hughes tente de les recruter pour les bandes originales de ses films et les producteurs new-yorkais les plus en vue font la queue devant leur studio, à la veille de leur énorme succès américain. Mais au moment où le statut de New Order devient plus important, les exigences et les excès prennent de plus en plus d’ampleur. Le groupe prend conscience du chemin parcouru et se demande jusqu’où les entrainera ce chemin. Cette série aborde les tournées des grandes salles, la folie d’Ibiza, les coulisses chaotiques de l’Hacienda, ainsi que la création de trois autres classiques, « Brotherhood » (1986), « Technique » (1989) et « Republic » (1993), ainsi qu’un certain hymne incontournable de la Coupe du monde, « World In Motion ».
Au sujet du parcours de New Order jusqu’à cette période, le chanteur Bernard Sumner déclare : “Si vous faites comme tout le monde, vous pouvez obtenir encore plus de succès. Mais ça sera du court terme, alors que la manière dont New Order y est arrivé nous a rendu plus intéressants, même si nous ne l’avons pas fait exprès. Nous avons juste fait ce que nous avions envie de faire sans vraiment écouter les autres.”
Évoquant le succès de New Order aux Etats-Unis dans les années 1980, le batteur Stephen Morris commente : “L’Amérique n’avait jamais entendu parler de Joy Division. En Angleterre et en Europe, on venait surtout pour nous entendre jouer « Love Will Tear Us Apart », tandis qu’aux États-Unis, le public était plus ouvert, et le fait qu’il y ait encore plus de monde dans les salles justifiait notre détermination à ne pas être Joy Division…”.
Le claviériste Gillian Gilbert, au sujet de l’industrie musicale aux États-Unis : “Je ne savais pas ce qu’ils pensaient de nous. Rob [Gretton, manager] disait toujours : ‘L’attention ne doit pas se porter sur une seule personne, y compris Ian. Vous êtes tous pareil.’ Nous étions tous au même niveau, et je ne savais pas ce qu’ils pensaient de nous. Ils se pointaient en costume. C’est tout ce qu’on voyait. Des types très malins en costume.”
Peter Hook, qui décrit comment le club The Hacienda a anticipé l’arrivée de la scène rave. “L’Hacienda, Rob et Mike Pickering s’intéressaient à la house de Détroit et Chicago House en 1983, 84, avant de proposer en 91 exactement les mêmes DJs de 83 ! Ils croyaient en cette musique bien avant que l’ecstasy vienne tout balayer.”
Billy Corgan (Smashing Pumpkins) : J’étais dans un club, une nuit comme les autres. Et pour la première fois, j’entends la kick drum de Blue Monday. À ce moment précis, tout le monde se précipite sur la piste en courant. En quelques secondes, on passe de 30 à 300 personnes. Je me demandais ce qu’il se passait. Repenser à ce moment me donne encore des frissons. Je me suis dit : « Oh mon Dieu, je suis en train d’écouter une chanson que je vais écouter tout le reste de ma vie. » J’ai vu ma génération se dire : ‘C’est LA chanson.’
DJ Paulette: “New Order a donné à Manchester un lieu pour se retrouver. Un endroit pour rêver. De la musique pour faire des bébés. Rencontrer ses amis. Des concerts inoubliables. Des collections de disques à chérir. C’est comme si New Order avait tout donné aux gens de Manchester, tout.”
Tom Rowlands, The Chemical Brothers, “Leur force réside dans les voix individuelles de chaque membre du groupe. Chacune est reconnaissable sur les disques. C’est vraiment fou, elles se glissent dans ces chansons, et chacune d’entre elles pourrait porter un autre groupe.”
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