Bonjour et bienvenue pour une nouvelle chronique concert ! Aujourd’hui on va s’intéresser au concert de Riverside à la Machine du Moulin Rouge le 7 novembre 2018.
La soirée débuta tranquillement avec leurs compatriotes Mechanism. Le quatuor polonais de Metal Prog était venu défendre Entering The Invisible Light, leur second album sorti il a tout juste quelques semaines. Ce dernier a mis 2-3 ans à être fini entre l’enregistrement et le mixage car le chanteur Rafał Stefanowski voulait que l’histoire et le design du disque se marie à la perfection. Le groupe finira d’ailleurs leur set de 50 minutes par The Grand Confusion, un titre bien long qui fut pour moi un de leurs meilleurs titres. En effet ne connaissant pas du tout le combo je ne m’attendais à rien en particulier mais le groupe s’est vite révélé ne pas être ma tasse de thé. Car je trouvais qu’il manquait un petit quelque chose à chacune de leurs compos pour les rendre plus attrayantes. Le groupe me faisait d’ailleurs penser à un Leprous mixé à du Pain of Salvation en plus brut
Chose amusante, la basse était tellement puissante selon la pédale utilisée, qu’elle faisait trembler toute la scène et avancer les pedalboards.
Mais le clou de la soirée ne mit pas longtemps à arriver : Riverside accompagné de Maciej Meller, le remplaçant de Piotr Grudziński depuis 2016. Ce qui me surprit d’ailleurs fut les nouveaux éléments scéniques présents sur la scène ; le groupe avait dorénavant des lumières disséminées partout, deux écrans situés de part et d’autre de la batterie et un drapeau géant de la pochette de Wasteland ! Un énorme bond en avant par rapport aux précédents concerts très simplistes ; mais ce qui était complétement raccord avec leur tournée qui signait ce soir leur plus gros concert parisien.
Le quatuor ne mit pas longtemps à mettre le foule dans sa poche en jouant après quelques morceaux du nouvel album comme Acid Rain, Vale of Tears ou Lament des titres plus anciens déjà bien connus comme Reality Dream I ou Second Life Syndrome et le splendide Out of Myself. Le groupe fit ainsi avec son show de plus de deux heures, le tour de presque toute sa discographie (7 albums) : seul le disque Shrine of New Generation Slaves manquait à l’appel. On eut même le droit à l’inédit Forgotten Land présent sur l’EP de trois morceaux Memories in My Head ; ce qui pour le coup me fit découvrir ce dernier que je n’avais jusqu’à lors jamais entendu parler.
Le groupe afficha comme à son habitude une sublime complicité et une belle fierté d’être de retour sur Paris pour défendre leur nouvel album. Michał Łapaj était d’ailleurs toujours aussi fou, une vraie bête de scène cachée derrière sa « cage » de claviers (et de thérémine) qui n’hésita pas avec Mariusz Duda à refaire l’intro de tous leurs vieux morceaux, chose que j’apprécie beaucoup car on ne sait jamais quels titres ils vont jouer.
La soirée se conclua sur River Down Below, une magnifique balade du dernier album où le roadie de Mariusz Duda vint prendre sa basse. Une belle démonstration, encore, de leur complicité.
En tout cas Riverside est toujours autant plaisant à voir en Live avec sa setlist originale et sa belle présence scénique !
Réalisation Report & Photos: © 2018 Gauvain GAGGINI