Le 1er EP d’Andriamad sortira le 20 mars 2020 via Parlophone / Warner. Retrouvez le duo en concert le 25 mars à Paris « Le Hasard Ludique » et en tournée.
Instinctive, immédiate, solaire. La musique d’Andriamad fait danser les corps et chavirer les cœurs. Chaque titre du premier EP de ce duo pop français est un voyage. Impossible de dire pourtant de quelle partie du monde ils tirent leurs influences, tant celles-ci semblent diverses, digérées, assimilées. Citoyens de la planète, ils sont avant tout enfants de leur époque. Pad, synthés, ordinateurs et onomatopées syncopées apportent la touche électronique et urbaine nécessaire à cet Ovni tropical pour nous faire décoller. Attention, on peut tomber facilement « mad » d’Andriamad.
A l’origine de cette aventure moderne et spontanée, deux voyageurs dans l’âme, aux origines lointaines, aux intérêts variés. Cécile, réunionnaise et malgache, chanteuse et fleuriste, passionnée d’écologie, de danse et de littérature, et Kevin, polonais-tunisien, producteur et ex-charpentier, féru d’électro, de pop et de soul. Un attelage improbable pour une rencontre intuitive et féconde. Réunis dans le home studio de Kevin, juste pour le kif, ils se découvrent un goût commun pour les musiques du monde et sons exotiques, une aisance à travailler ensemble, un langage – presque un dialecte – rien qu’à eux, comme le prouve le morceau «Jaimalé». Le nom du groupe surgit, comme une évidence : ce sera Andriamad, du nom de la grand-mère paternelle disparue de Cécile. Personnalité des hauts plateaux de Madagascar, elle veille sur le duo, telle une figure tutélaire, l’enracine dans son histoire.
Très vite, ils se partagent plus ou moins les rôles : Cécile aux textes, vibrants et colorés, Kevin aux arrangements et à la compo. La musique d’Andriamad est née, et se découvre aussi très vite sur scène. « On avait envie de réel plus que de Youtube ou de réseaux sociaux car le live, c’est ce qui nous fait vibrer, ce qui nous rend heureux » disent-ils en chœur. Avec Cécile au chant, à la danse et Kevin au chant, à la guitare et aux machines, Andriamad se déguste frappé, a le don pour envoûter les âmes, prolonger l’été indien. Gimmicks entêtants, rythmiques métissées et mélopées électro s’entremêlent pour former une musique originale et chaloupée. Repérés sur scène, ils tapent dans l’œil de pros et rejoignent rapidement le label Parlophone.
Hymne au voyage, aux ancêtres, aux liens du coeur, le premier EP d’Andriamad célèbre aussi la différence et la tolérance dans l’irrésistible «T’es beau quand t’es belle» ; retrace le trajet d’une larme sur «L’eau de l’âme», titre enveloppant sur lequel chante Foé ; loue la nostalgie solaire de l’été sur «Ewa» ; lance un message pour la planète avec la drôle de comptine moderne «Trois petits grains». Avec sa musique nourrie d’influences, des îles, africaines, Bollywood, urbaines ou latines, Andriamad invente un nouveau pays, coloré et bienveillant, où l’on se sent bien.