6 groupes seront à l’affiche de la 8ème édition du Rock’N Festival qui se déroulera le samedi 11 mai 2019 à Chauny (02).
Une nouvelle fois la diversité des styles et la qualité des formations promet une soirée inoubliable !
Noddy Holder (chant, guitare), Jim Lea (basse, chant), Dave Hill (guitare, chant) et Don Powell (batterie) se rencontrent dans la régions de Wolverhampton (West Midlands). Ils nomment d’abord leur groupe N’Betweens en 1966, avant de devenir Ambrose Slade puis Slade sous l’inspiration de leur manager/producteur Chas Chandler, ancien de The Animals et ex-manager de Jimi Hendrix.
Slade se bâtit d’abord une solide réputation scénique, avec un rock brut et mélodique qui sacrifie à peine à la tendance psychédélique de l’époque. Slade affiche d’abord un look skinhead avant de se laisser pousser les cheveux et de se composer une garde robe glam non dépourvue d’humour. Marqué par la voix nasillarde (et les rouflaquettes) de Noddy Holder, Slade sort en 1970 Play It Loudqui ne connaît qu’un succès relatif. La machine est vraiment lancée en 1972 avec « Slade Alive! », qui entre n° 2 du top en mars et témoigne de l’incroyable communion de Slade avec son public, ainsi que des facéties scéniques du groupe.
En novembre, « Slayed » est n° 1 dans la foulée des tubes « Coz I Love You » et « Look Wot You Dun ». Slade fait de l’écriture phonétique de ses titres une marque de fabrique, Noddy Holder excellant à surjouer un accent populaire qui rapproche le groupe de ses fans. Slade c’est un groupe de copains qui déconnent, loin de l’image sophistiquée des autres groupes du mouvement glam. Même leurs tenues frisent la dérision, Slade se moquant volontiers de lui-même. Là où le groupe est sérieux, c’est dans l’écriture de titres efficaces et à la mélodie souvent plus travaillée qu’il n’y paraît.
Tour à tour, « Take Me Bak Home », « Mama Weer All Crazee Now », « Gudbuy T’ Jane », « Cum On Feel the Noize », « Skeeze Me, Pleeze Me », « My Friend Stan », et « Merry Xmas Everybody » affolent les charts et des cohortes d’adolescentes qui s’arrachent les cheveux en hurlant. Slade atteint son apogée avec « Slade in Flame » en 1974, album qui sert de support à un film à la gloire du groupe. Malgré « Far Far Away » qui se classe n° 2, l’album ne dépasse pas la sixième place des ventes, le public de Slade ne se reconnaissant pas dans des titres beaucoup plus pop qu’à l’accoutumée.
N’ayant jamais connu le succès aux Etats-Unis, Slade est dépendant de son succès anglais et dans une moindre mesure européen. « Nobody’s Fool » en 1976 est le pire album du groupe, dans une tentative désespérée de séduire le public américain avec une pop soul bien loin du glam. D’autant que le punk commence à frapper à la porte et vient ringardiser les groupes glam en mal de reconversion. « Whatever Happened to Slade » en 1977 marque un retour au rock, mais un éloignement des charts.
« We’ll Bring the House Down » (1981) et « The Amazing Kamikaze Syndrome » en 1983 sont le chant du cygne des rois du glam. Leur dernier tube, « My Oh My » est curieusement leur plus grand succès outre-Atlantique (n° 20 au Billboard). Slade perd son dernier éclat en 1991 avec le départ de Noddy Holder, qui réussit ensuite une brillante reconversion de présentateur à la télévision, aidé par sa gouaille et son franc-parler. Jim Lea cesse lui aussi d’être actif et Slade se rebaptise Slade II autour de Dave Hill et Don Powell.
Hormis une succession de tubes qui n’a d’égale que celle de The Beatles dans les années soixante, Slade laisse une empreinte réelle chez de nombreux groupes de Quiet Riot à Oasis, en passant par Kiss. Le plus incroyable c’est de voir « Merry Xmas Everybody » devenir au fil des ans une sorte de « Petit Papa Noël » anglais. Le titre se classe en effet chaque années dans les ventes anglaises en fin d’année, les rois du glam passent au final à la postérité avec une ballade à reprendre en choeur la nuit de Noël. Un clin d’oeil du destin qui n’est certainement pas pour déplaire à l’humour naturel de ce groupe plus dépourvu de prétention que d’intelligence.
Le trio belge d’Anvers Triggerfinger s’est bâti une solide réputation à travers l’Europe, les États-Unis et le Canada grâce à leur puissance et leur esthétique aiguisée. Depuis leurs débuts et cet album éponyme en 2004, suivi de « What Grabs Ya? » (2008), « All This Dancin’ Around » (disque de platine en Belgique et aux Pays-Bas 2010) et « By Absence Of The Sun » (disque d’or en Belgique et aux Pays-Bas, 2014), ils sont devenus l’une des figures de proue de la scène rock. Leur reprise impromptue de « I Follow Rivers » devient un hit majeur en Europe en 2012, si bien qu’ils sont invités à ouvrir pour les Rolling Stones en 2013 et 2014. Le 25 août dernier est sorti leur album « Colossus », qui a été composé au cours d’une tournée de 40 concerts à travers 15 pays européens pour asseoir une bonne fois pour toutes leur statut de groupe incontournable.
« On a tracé notre route, on s’est jeté dans l’arène. Creusé le même sillon pour exploser les scènes, de la sueur sur les planches et rien calculer en concert, comme si on jouait sa vie, comme si c’était la dernière » ce morceau de texte tiré du titre « 20 ans », résume parfaitement la carrière de No One Is Innocent, une carrière marquée par des succès, des tempêtes, des coups de gueules, et des combats jamais perdus d’avance.
En 2015, le groupe entame un nouveau tournant avec la sortie de « Propaganda ». Un album retour aux sources ancré plus que jamais dans l’actualité et les sonorités chères au groupe : riffs, groove, hymnes incarné et qui remet en première ligne Kemar, Shanka, Thunder B, Gaël et Popy en défendant corps et âmes leurs idéaux, et leur combat rock.
No One fait du bien en assumant pleinement un message et un discours humaniste, enragé, qui résonnera autant par un succès discographique que par des concerts d’anthologie sur la grande scène du Hellfest, en ouverture d’AC/DC et des Insus au Stade De France, en double affiche avec Tagada Jones pendant les présidentielles. Et bien sûr, après les attentats du Bataclan, à La Cigale, un moment de grâce live qui exorcise l’horreur en accueillant sur scène des survivants de l’attaque de Charlie Hebdo…
Fort d’une tournée marathon, c’est un groupe soudé et exalté qui reprend le chemin de la composition d’un nouvel album, baptisé Frankenstein.
Encore une fois, fidèle à ses engagements, à sa rage, No One is Innocent, reprend le chemin des barricades, humble mais fort, artiste avant tout, les riffs contre l’obscurantisme, instruments au poing comme Shanka guitare levée sur la scène de la Cigale. « Voici ma guitare. Il y a plein de guitares, mais celle-ci c’est la mienne. Ma guitare est ma meilleure amie. Elle est ma vie… Avec elle, je peux faire plus de bruit qu’un tank, qu’une mitrailleuse, qu’une grenade. Avec elle, je peux donner du bonheur, de l’espoir, de l’amour. »
No One Is Innocent est là, de retour avec un disque coup de poing et racé, telle une créature de l’aube. Frankenstein, lui, s’empare de la nuit avec ses mauvais rêves et ses espoirs. « On est chargé d’électricité. Aux portes de l’enfer on respire bien la liberté. Nous sommes la nuit ».
L’histoire de Sweet Scarlett est celle d’une aventure familiale : le père transmet sa passion de la musique à ses deux fils, l’un d’eux la partage avec sa compagne. Ensemble ils créent un projet dont les maîtres-mots sont complicité, joie, énergie.
C’est au détour d’un festival de Blues à Chedigny en 2011, que la famille décide d’orienter son travail musical vers le Rhythm’and Blues.
Ainsi prend forme le projet Sweet Scarlett et c’est en 2015, après avoir pris le temps de rechercher les sonorités correspondant à la démarche esthétique du groupe que la formation commence à se produire sur scène.
Le groupe Sweet Scarlett s’est révélé au grand jour grâce à son premier album de reprises de standards de Rhythm’and Blues. C’est avec un nouveau projet qu’ils reviennent fouler la scène pour cette fois-ci partager leurs compositions empreintes de funk et de blues avec une petite pointe d’énergie rock’n’roll. Sweet Scarlett, c’est toute une famille au service de la musique, celle qui se partage, qui rassemble, qui fait vibrer, celle qui diffuse l’enthousiasme « dans tout l’espace du corps ». Nouvel album sorti en octobre 2018.
Hydre à 2 têtes qui crache une musique puissante et folle, le duo KO KO MO donne une véritable joute guitare-voix/batterie résolument énergique et heureuse. Entre le jeu de batterie de K20, la guitare brute et la voix de Warren (sur laquelle plane le souvenir de Robert Plant), le son des années 70s connaît ici une mutation bien plus moderne. L’issue du duel ne sera pas la mort, mais une résurrection, celle d’un son, d’une musique. Et la vôtre, s’il en faut !
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