Par Alain Boucly

Overdrivers fait partie de ces groupes qui enchainent les dates, proposant un Rock n’ Roll sur vitaminé. Avec déjà 2 albums à la clé, le groupe Nordiste s’est confié à Ride The Sky, pour faire le point sur les 5 années écoulées, et aborder les futures échéances.

Merci au chanteur / guitariste Adrien Desquirez d’avoir joué le jeu, et pris le temps de répondre à ces quelques questions…

– Peux-tu résumer les grandes lignes de la carrière d’Overdrivers depuis sa création ?

Adrien Desquirez :Tout d’abord merci beaucoup pour cette interview ! Overdrivers est un groupe de Rock crée en 2015. Notre premier concert a eu lieu en mai de la même année, et nous avons depuis enchainé environ 170 dates. Au cours de notre périple, nous avons notamment gagné, grâce à un tremplin, une place sur l’affiche du Betiz’ Fest, l’un des plus gros festival du Nord de la France, qui nous a d’ailleurs fait rejoué depuis. Nous avons partagé la scène avec pas mal de grands noms comme Phil Campbell, Mass Hysteria, Ultra Vomit, Nashville Pussy, etc… Et depuis peu nous sommes appelés à jouer sur des festivals de plus en plus importants, autant dire que la dynamique est bonne !

– Quel est le line up actuel ? A t’il subi des modifications depuis vos débuts ?

Le line-up est le même depuis que nous avons débuté les concerts. Il faut dire qu’avec Anthony, le guitariste soliste, nous avions l’idée de former un groupe depuis un bon moment. Nous voulions démarrer les concerts avec la formation la plus stable possible et c’est bien pour cela que nous avons mis tant de temps à trouver les perles rares qu’il nous manquait ! (rires). Nous avons donc auditionné en quelques années pas moins de 30 bassistes et de 30 batteurs. Au départ je n’étais même pas chanteur, je m’y suis mis faute de trouver ce qu’il nous fallait. Et au final il me semble que ça fonctionne très bien comme ça !(rires)

– Comment définirais-tu la musique d’Overdrivers?

Je dirais que c’est une musique qui va droit au but, sans fioritures, des Gibson branchées dans des gros amplis poussés à donf, et une rythmique basse batterie en mode rouleau compresseur. Du riff et du solo à la pelle que vous saupoudrez d’une voix rocailleuse et de chœurs burnés et vous y êtes, c’est ça Overdrivers. Il n’y a pas de secret, c’est juste ça, la recette du bon vieux Rock’N’Roll sauce XXIème siècle.

– L’influence d’Airbourne semble incontournable, aussi bien dans vos compositions que dans l’énergie déployée en live. Vous le revendiquez ?

Ce qu’il y a de drôle dans cette histoire, c’est que nous n’avons jamais eu la volonté de sonner comme Airbourne. C’est actuellement l’un des plus important groupe de Rock’N’Roll au monde, et de ce point de vue on préfère se faire entendre dire « hey quand tu joues ça sonne comme un grand groupe de Rock connu » que « hey quand tu joues ça sonne comme de la merde « (rires) Mais je me répète, ce n’était pas notre volonté au départ. Simplement, lorsque nous avons commencé à composer, nous nous sommes rendus compte que ce que nous préférions c’était un son de guitare pur, des riffs de guitare tranchants, un monstre de rythmique basse batterie simple et efficace qui vrombit derrière tout ça. Et forcément, vous pouvez essayer de votre côté, quand on mélange tous ces éléments on obtient quelque chose qui s’apparente à du Rock australien, qui à mon sens est un style de rock en soi. Résumer un groupe qui fait du Rock australien à Airbourne, c’est, il me semble, extrêmement réducteur. C’est un peu comme de dire d’un groupe qui fait du Reggae que c’est du Bob Marley ou de dire d’un groupe qui fait du Thrash Metal que c’est du Metallica.

Pour ce qui est de l’énergie en live, nous considérons qu’un concert, ce n’est pas juste de la musique, sinon les gens pourraient se contenter d’un CD. Il faut essayer de proposer au public un véritable spectacle, et cela passe par de la mise en scène. C’est donc vrai que ça bouge pas mal sur scène lors de nos concerts, ça court et ça remue les cheveux, mais il me semble que le monde de la musique n’a pas attendu Airbourne pour faire ça ! (rires)

– Quelles sont vos autres influences ?

Nos influences sont très diverses. Nos idées peuvent provenir de tout et n’importe quoi, que ce soit un livre, un film, une conversation, une aventure amoureuse, un son entendu à la volée dans la rue etc… Nous ne nous mettons aucun barrière. Sur un plan musical , outre les groupes de Rock traditionnels, nous essayons d’intégrer à notre musique toutes les sonorités qui nous parlent. Cela va du plus simple au plus extrême, de la musique classique au métal le plus obscur en passant même par la guinguette et le tango. Il y a du bon à prendre partout!

– Qu’écoutes-tu en ce moment ?

En ce moment, j’élargis un peu mes horizons en écoutant des styles et des groupes sur lesquels je ne m’étais jamais vraiment attardé. Je pense notamment à In Flames dont j’ai redécouvert l’album « Clay Man », un véritable petit chef d’œuvre ! Plus récemment, j’ai commencé à me pencher sur Sabaton, dont l’énergie sur scène et la capacité à créer des hymnes me parle beaucoup.

– Avec Dirty Dogz, on vous voit souvent sur la même affiche. Y a t’il une raison particulière ?

Dirt Dogz se situe pile dans la mouvance du Rock australien dont je te parlais tout à l’heure. Nous partageons régulièrement l’affiche avec eux en effet. C’est un groupe de très bons musiciens, ça groove, ça rock, et c’est ce qu’on aime. J’aime beaucoup leur style et, cerise sur le gâteau, ce sont des mecs supers. Jouer avec eux, c’est l’assurance pour nous de proposer au public un plateau cohérent, une véritable soirée Rock’N’Roll, et en plus de ça de passer un moment avec des bonhommes vraiment très cools et passionnés. C’est parfait pour tout le monde !

– Ou en êtes-vous dans la composition du 3ème album ? Vous êtes-vous fixés un objectif avec une date de sortie ? Sera t’il dans la lignée de ses prédécesseurs, ou faut t’il s’attendre à des surprises ?

L’objectif a toujours été de proposer à notre public le meilleur de nous-mêmes. Nous travaillons donc d’arrache pied pour ce nouvel album.
Après deux album, il faut tâcher de se renouveler, pour ne pas tourner en rond, pour ne pas faire du réchauffé, élargir notre public tout en proposant malgré tout une musique qui comblera encore les fans de la première heure. Il aurait été facile et beaucoup plus rapide de nous reposer sur nos lauriers et de resservir la même recette encore et encore. Nous ne voulons pas de cela, et forcément cela impacte la vitesse de composition. Nous gardons tout ce qui fait l’essence d’ Overdrivers, mais nous ne nous interdisons rien pour ce nouvel opus. Il y aura à coup sûr des surprises, et c’est ce qu’on espère d’ailleurs!

Nous nous accordons le temps de créer un album coup de poing , nous voulons que tout soit un cran au dessus, que ce soit au niveau de la composition, du son, de la production, de l’image du groupe mais également de la promotion. Tout cela prend évidemment du temps à mettre en place, d’autant que nous nous débrouillons toujours par nos propres moyens. Mais le processus est en très bonne voie, la composition est très bien avancée désormais, et nous sommes très satisfaits des nouveaux morceaux déjà finalisés. Nous commençons également à y voir plus clair concernant les personnes qui vont nous entourer pour mener à bien ce nouveau chapitre de l’histoire du groupe, et cela est plutôt réjouissant ! Nous n’avons pas encore de date précise mais tout commence à se préciser. Pour les fans qui attendent, patience, du lourd arrive, nous tâchons de faire au plus vite !

– Comment choisissez-vous les titres de la set list de chaque concert? Avez vous des morceaux incontournables ?

Nous n’avons que deux albums à notre actif, ce qui ne nous laisse pas trop de marge de manœuvre quand nous devons jouer des concerts qui dépassent les 1H00 ! Mais en dessous de ce temps de jeu, quand nous devons choisir parmi nos titres, nous essayons de faire appel à notre expérience et de ne prendre que la fine fleur de ce que nous avons à proposer. C’est un cruel dilemme à chaque fois, puisque que nous adorons tous nos morceaux sans exceptions, sinon nous ne les aurions pas mis sur album (rires). Il y a des incontournables bien sûr, je pense notamment à « Rockin’ Hell » et à « High Mountain », qui sont les deux chansons qui on fait l’objet d’un clip. Sinon, nous ne nous verrions pas clôturer un concert sans son petit « Limbs Of Rock’N’Roll ».

– Quel est ton avis sur la situation du metal en France, et son évolution lors de ces dernières années ?

Le Metal Français a un public. Même si on sent une légère ouverture des médias à ce sujet aujourd’hui, je trouve que ce milieu n’est pas encore assez médiatisé. C’est ce qui pose problème. Je ne comprends pas qu’un groupe de Metal français qui vend des milliers d’albums et remplit des salles comme l’Olympia et les Zéniths ne soit toujours pas présenté dans les émissions grand public. Je regrette aussi le manque de curiosité d’un grand nombre d’organisateurs, qui préfèrent faire jouer de « vieux » groupes vus et revus (et que, personnellement, j’en ai marre de voir) qui ne sont juste là que pour leur cachet, qui se fichent de leur public et de leur performance., et qui ne sont là que pour boire un coup.

Aussi, tout le monde se plaint de la hausse des prix des places de concert. Cela impacte notre culture. De ce fait, je vois beaucoup de gens rechigner à ne mettre ne serait-ce que 15€ dans un petit festival local. Et ce sont ces mêmes personnes qui vont claquer des sommes colossales pour aller voir un gros groupe pour la 8e fois. Il y a aujourd’hui tellement de jeunes et bons groupes en France, qui sont doués et qui ont l’envie… C’est aux deux acteurs principaux de notre scène, les orgas et le public, de faire en sorte de leur offrir la visibilité qu’ils méritent. A bon entendeur !

– La question que tu aurais aimé que je te pose ?

Quand on voit le nombre de personnes qui suivent Overdrivers, comment expliquer que personne ne s’occupe encore de vous ? (Rire)

Je te laisse le mot de la fin pour Ride The Sky !

Hé bien éteignez YouTube et sortez faire vivre la musique, on vous accueillera avec plaisir à nos concerts !

Merci beaucoup pour ta patience et ta participation à cette interview

Réalisation & Photos : Alain Boucly

Le directeur du Hellfest Ben Barbaud, s’est entretenu avec le quotidien Ouest France, pour faire le point de la situation suite aux mesures liées à l’épidémie de coronavirus. Le retour des services du gouvernement se font attendre, afin de s’appuyer sur les mesures officielles qui lui permettront de gérer au mieux avec les assurances.

En cas de report, les billets resteront valables pour 2021, et à ce jour, la perte est estimée à 2 millions d’Euros.

Découvrez l’intégralité de l’interview dans Ouest-France ICI

 

Le premier album de Dirty Dogz intitulé « Wheels On Fire » est enfin disponible !

Le bon vieux Hard Rock Australien est ancré dans L’ADN de Dirty Dogz ! Et les 11 compositions de cet opus, particulièrement abouties et déjà bien rodées sur scène, confirment que l’on a affaire à une sacrée bombe dans le paysage musical.

L’efficacité est au rendez vous, avec des titres imparables, variés, aux refrains fédérateurs qui vous restent en mémoire.

Une rythmique plombée propulse chaque morceau vers les sommets de genre, emmenés par une voix puissante et éraillée… Ajoutez à cela les riffs et gimmicks bluesy débordant de feeling, sans oublier les solos redoutables de précision, et vous avez là tous les ingrédients qui vous transportent dans ce qu’il ce fait de mieux en la matière ! Tout s’enchaine comme par magie, et l’irrésistible envie d’une nouvelle écoute vous oblige à remettre ça !

ça y est, le virus Dirty Dogz est en nous ! Et celui là mérite d’être contagieux !!!!

« Wheels On Fire » est disponible en CD (1 titre bonus) et vinyle « collector » en édition numérotée limitée à 300 exemplaires.

Pour le commander, rien de plus simple : il suffit d’appeler au 06 38 25 96 77

Tracklisting
01. New Bitch
02. Fuckin’ Misery
03. Follow Us
04. Pusst Wet
05. Not Born To Lose
06. Girls In The Night
07. Go Back
08. Come On Baby
09. Rock’N’Roll
10. Wheels On Fire

11. My Bloody Soul (Bonus track)

Line Up:
Cyrille Crastes : Guitar
Simon Femel : Vocals & Guitar
Benji : Bass

Taz : Drums

Découvrez  « Come On Baby », extrait de l’album de Dirty Dogz « Wheels On Fire »

Ne manquez pas Dirty Dogz en concert :
10 juillet 2020 – ROUEN « Bifröst »
23 mai 2020 – CAEN  » Starnight »
22 août 2020 – BURBURE « Burburocks »
29 août 2020 – BETHANCOURT « Plein Air Fest »
26 septembre 2020 – ND de GRAVENCHON ‘L’Arcade »

06 novembre 2020 – ROUEN « Bifröst »

Dirty Dogz remercie ses partenaires :
Partenaires Organisationnels:
   
Partenaires Media:
  
Partenaires Officiels:
    

1,5 millions d’albums vendus, plus de 800 dates de concerts, un prix SACEM, une Victoire de la musique ,un NRJ Music Award, un MTV Award… et d’innombrables tubes qui ont trusté pendant des années les sommets des charts et de l’airplay radio.
Plus qu’une simple liste de chiffres vertigineux, Superbus a marqué toute une génération et demeure un des groupes de pop-rock majeur de la scène française de ces 20 dernières années.
Superbus donne son tout premier concert en 2000. L’année 2020 marquera donc leur 20e anniversaire de scène, l’occasion immanquable de revenir pour un « XX Tour » !
Jenn, Patrice, Michel, François et Greg vous donnent rendez-vous pour 10 dates exceptionnelles en mars et avril 2020. De « Radio Song » à « Lola » en passant par « Butterfly », ce sera l’occasion de s’enflammer une nouvelle fois – ou la première fois – et de découvrir de nouveaux titres totalement exclusifs.

Nouvelle tournée Française en été/automne 2020

 12/09 Paris (75) – La Cigale
11/10 Lille (59) – Le Splendid
10/10 Savigny-le-Temple (77) – L’Empreinte
13/10 Rennes (35) – L’Étage
14/10 Alençon (61) – La Luciole
16/10 Cluses (74) – L’Atelier
17/10 Lyon (69) – Ninkasi
25/11 Strasbourg (67) – La Laiterie
27/11 Roncq (59) – Festival Haute Fréquence
28/11 Hérouville-Saint-Clair (14) – Big Band Café
30/11 Toulouse (31) – Le Bikini

Tous les billets achetés restent valables pour les nouvelles dates.

Pour fêter ses 20 ans de carrière Superbus revient en force avec un EP de 5 titres intitulé  » XX »

Écrit entre Paris et Oslo, produit en totale indépendance par Jen et Patrice dans leur studio avec la collaboration de Benjamin Lebeau (The Shoes, Clara Luciani), Quentin Mosimann ou encore Cacey, XX présente un Superbus 2.0, qui a su réinventer sans pour autant renier son ADN.
Superbus assume avec brio cette évolution vers une pop electro à la fois moderne et intemporelle, écrin parfait pour que Jenn puisse aborder des thèmes qui lui tiennent à coeur, qu’ils soient ou plus joyeux.

Découvrez le dernier clip de Superbus « Silencio », extrait de l’EP « XX » :

Steven Wilson est de retour avec son nouvel album intitulé « The Future Bites » qui sortira le 12 juin 2020.

Un disque qui,  explorera « la façon dont le cerveau humain a évolué à l’ère d’internet ». Le chanteur britannique en a également profité pour dévoiler un titre inédit, « Personal Shopper », qui plante le décor de ce nouveau projet.

La tournée européenne « The Future Bites Tour » est programmée en septembre prochain, avec une date au « Zénith » de Paris le 21 septembre.

Tracklisting :

1. Unself
2. Self
3. King Ghost
4. 12 Things I Forgot
5. Eminent Sleaze
6. Personal Shopper
7. Man of the People
8. Follower
9. Anyone But Me

Découvrez un extrait de ce prochain opus avec le titre « Personal Shopper » :

The Wild! vient de sortir son nouvel album , le 20 mars 2020

Intitulé « Still Believe In Rock And Roll », il a été produit par Dylan Villain et Mike Fraser.

Tracklistig:

01. Bad News
02. Crazy (For You)
03. Nothing Good Comes Easy
04. High Speed
05. King of This Town
06. Still Believe In Rock And Roll
07. Playing With Fire
08. Young Rebels
09. Goin’ To Hell
10. Gasoline

Line up:

Dylan Villain – Vocals/Guitar
Benny The Kid – Guitar
Boozus – Bass/Vocals
Crash Anderson – Drums

Découvrez un extrait de ce nouvel opus avec la vidéo de « Playing With Fire »

Le légendaire groupe féminin Girlschool sera à l’affiche du Forum à Vauréal le 3 septembre 2020. Alcatrazz sera également de la partie avec la formation d’origine pour une soirée 100% Hard Rock!

Girlschool est le premier groupe féminin de heavy metal. Les 4 Anglaises se sont fait connaitre en 1979, en ouvrant lors de la tournée de Motörhead. Après plus de 30 ans de carrière, leur talent et rayonnement sur la scène heavy est incontestable.

Alcatrazz : Ils sont de retours ! Les membres originaux d’Alcatrazz, Jimmy Waldo, Gary Shea, menés par Graham Bonnet et accompagnés par Joe Stump et Mark Benquechea, sont de retour sur scène pour vous offrir le meilleur du heavy Made in California.

Asomvel assurera la 1ère partie de ce concert.

     

Y&T sera de retour sur la scène du Forum de Vauréal le 23 octobre 2020.

Groupe phare de la baie de San Francisco, Y&T est incontestablement une des formations les plus importantes de Hard Rock US. Préparez vous à un show exceptionnel, avec des musiciens de talents menés par le fantastique Dave Meniketti pour la 6ème fois au Forum de Vauréal !

Le 7ème album de In This Moment, intitulé « Mother », sortira le 27 mars 2020 via Atlantic Records.

Ce nouvel opus a été enregistré au Hideout Recording Studio de Las Vegas et produit par Kevin Churko. (Ozzy Osbourne, Papa Roach, Five Finger Death Punch…)

Tracklisting:
01. Fly Like An Eagle
02. The In-Between (Hell & Heaven)
03. Legacy
04. We Will Rock You (feat. Lzzy Hale & Taylor Momsen)
05. Mother
06. As Above, So Below
07. Born In Flames
08. God Is She
09. Holy Man
10. Hunting Grounds (feat. Joe Cotella)
11. Lay Me Down

12. Into Dust

Un extrait vient d’être dévoilé avec « As Above, So Below » :

Line up:
  • Maria Brink – lead vocals, piano
  • Chris Howorth – lead guitar, backing vocals
  • Randy Weitzel – rhythm guitar, backing vocals
  • Travis Johnson – bass, backing vocals
  • Kent Diimmel – drums

L’affiche a de quoi faire saliver pour les passionnés de Hard Rock, car ça n’est pas si souvent qu’une telle programmation leur est proposée dans la ville aux « 100 clochers ». Raison de plus pour faire le déplacement afin d’accueillir l’European Tribute d’Iron Maiden, Ed Hunters ainsi que les champenois de Gang, dont la dernière venue en Seine Maritime remonte à novembre 2015, à l’Arcade de ND de Gravenchon.

Mais entrons dans le vif du sujet avec Prophecy Of Apocalyspse, qui envoie un Heavy Trash version old School subtilement travaillé. Originaire de Rouen, le groupe donne tout ce qu’il a devant son public, déployant une énergie communicative. Les titres s’enchainent sans temps morts, emmenés par une section rythmique déjà bien rodée, malgré l’arrivée récente de Coralie à la basse et Maxime derrière les futs. La complémentarité des 2 guitaristes Antoine et Laurent permet de distiller une agressivité maîtrisée, donnant ce petit « plus » aux compositions que l’on a hâte de découvrir sur album, même si un EP 3 titres est déjà disponible. Jérémy n’est pas en reste vocalement, démontrant toutes ses capacités durant les 40 minutes d’un set au cours duquel Prophecy Of Apocalyspse a fait preuve d’un potentiel intéressant, pour monter en puissance dans son évolution.

Avec l’arrivée de Gang sur la belle scène du Bifröst, nous voilà plongé à la fin des 70’s, dans la glorieuse époque de la NWOBHM (New Wave Of British Heavy Metal). Cette période dorée a vu naitre des groupes tels que Saxon, Tygers Of Pan Tang, Iron Maiden ou encore Def Leppard, devenus incontournables, même légendaires, n’ayons pas peur des mots ! Mais revenons à nos « gangsters », qui prouvent à chaque sortie qu’il sont véritablement taillés pour le live. Cela n’est pas pour rien qu’ils enchainent les dates à l’étranger, du Royaume Uni jusqu’à Chypre, en passant par les Canaries, chose que peu de groupes français sont capables de faire. Gang sur scène, c’est une joie de jouer communicative, un plaisir partagé avec les fans venus passer un bon moment. Cette décontraction n’empêche pas de balancer du très lourd, avec une majorité de titres extraits de l’excellent dernier opus « All For One », à vous procurer d’urgence ! Je vous conseille la version double vinyle au packaging soigné, poster, photos, carte postale… Vraiment un bel objet, sorti en édition limitée numérotée. Le ton est donné avec « Warchild », suivi par « The Devil In Me » enchainé avec l’hymne « Another Tomorrow ». Le refrain fédérateur de « Save Me » fait monter l’ambiance, et restera aussi chaude pendant « The Almighty », qui permettra à Bill de démontrer toute l’étendue de son registre vocal.

Les influences de nos 5 lascars sont a l’honneur avec le classique d’UFO « Doctor, Doctor », et le titre légendaire de Saxon « 747 (Strangers In The Night) » au cours duquel Biggy nous gratifie d’un solo que n’aurait pas renié Paul Quinn.

« All The Found Around » vient conclure une prestation très convaincante, pour un retour gagnant de Gang en Normandie !

Iron Maiden est devenu un mastodonte du Hard Rock, un groupe qui enchaine les albums et les tournées devant des millions de fans à travers le monde. Composé de classiques incontournables, le répertoire de la vierge de Fer est d’une richesse infinie, et il n’y a rien de mieux qu’un tribute pour en faire profiter, grâce à une set list pour le moins inattendue.

Ed Hunters fait partie de cette catégorie, réussissant l’exploit de transmettre l’esprit d’Iron Maiden dans un registre composé de titres rarement joués par le groupe original. D’entrée de jeu, l’album « Brave New World » est mis en évidence, avec « Wicker Man », « Ghost Of The Navigator », « Blood Brothers », sans oublier le titre éponyme. Tout de suite, on ressent un cohésion parfaite, matérialisée par une précision dans les enchainements des 2 guitaristes. Les solis alternent comme par magie, tout en arpentant la scène de long en large, ou faisant le show avec quelques poses bien senties. La fosse s’enflamme lors de « Wratchild », et reste sous pression pendant « 2 Minutes To Midnight » ! Comment passer à côté de ces titres aussi fédérateurs ?

On se rend compte sur « Sign Of The Cross » à quel point l’aspect scénique est essentiel, lorsque Nelson présente une croix lumineuse parfaitement dans le Thème. La tenue rouge est également de sortie pour « The Trooper », sans oublier d’agiter l’union Jack pour un effet garanti !
Un second morceau de la période Blaze Bayley est à l’honneur avec « The Clansman », sorti de « Vrtual IX », avant de retrouver le progressif « Evil That Men Do », extrait de « Seven Son Of A Seven Son ».

Le contraste avec « Fear Of The Dark » est saisissant ! Ed Hunters prend alors sa véritable dimension avec un Steph déchainé, qui claque ses cordes à la manière d’un Steve Harris… tout vibrant à chaque accord… Et quel son !  L’ensemble est d’une rare intensité, propulsé par la frappe nette et précise de Rod. Voilà un batteur au jeu efficace, qui, sans en faire trop, est toujours dans le bon tempo, tout en distillant les finesses d’un jeu cymbales travaillé. La parfait exemple de la sobriété, qui met en valeur la composition en étant complètement dans l’esprit de celle ci.. Du grand art !

C’est déjà l’heure des rappels, et le tiercé « Hallowed Be The Name », « Sanctuary » plus « Run To The Hills » va finir d’achever une audience qui ne se fait pas prier pour donner de la voix !

Pari réussi pour Ed Hunters, qui a proposé un gros show, parfaitement au point ! Et quelle prise de risques d’avoir sorti une set list aussi attrayante, faites de titres plus rares… C’était un plaisir, vraiment !

Voilà une soirée qui a tenu toutes se promesses, et qui en appelle beaucoup d’autres. Merci aux groupes, à l’organisation et au Bifröst pour l’excellent accueil dans cette salle, qui mérite de devenir un lieu de concert incontournable à Rouen, avec de séduisantes affiches capables d’attirer le plus grand nombre !

Report & photos © 2020 Alain BOUCLY

Ed Hunters – Rouen « Bifröst » 07 mars 2020 ©Alain Boucly
Gang- Rouen « Bifröst » 07 mars 2020 ©Alain Boucly
Prophecy Of Apocalypse – Rouen « Bifröst » 07 mars 2020 ©Alain Boucly

 

Deep Purple vient de dévoile le 1er single extrait du nouvel album  «Whoosh!». Découvrez la vidéo du titre « Throw My Bones » :

Après les spéculations de la communauté des fans engendrés par des messages cryptés et des interviews du chanteur Ian Gillan en décembre dernier, le groupe confirme enfin la sortie de son 21e album studio le 12 juin 2020 sur earMUSIC.

«Whoosh!» est disponible en pré-commande dès maintenant ICI

Pour son nouvel album «Whoosh !» Deep Purple s’est adjoint les services de Bob Ezrin (Pink Floyd, Alice Cooper) pour la 3ème fois. Le producteur a invité le groupe chez lui, à Nashville, et ils ont créé ensemble l’album le plus varié de leur collaboration. Pour cet opus, le groupe a pris différentes directions, sans jamais se fixer de limite afin de laisser libre cours à sa créativité, revenant cependant à ses racines et redonnant ainsi un sens au nom Deep Purple pour les fans de la première heure. Dès le premier titre, Ezrin & Deep Purple ont compris qu’ils étaient sur le point de créer un album qui repousse les limites du temps, tout en exprimant son ressenti du monde actuel et s’adressant à toutes les générations.

«Whoosh!» sera disponible en édition limitée CD + DVD Mediabook (y compris le long métrage d’une heure « Roger Glover and Bob Ezrin in conversation  » + l’intégralité de la performance live au Hellfest 2017), 2LP + DVD Edition, en coffret édition limitée et Digital, le 12 juin 2020 sur earMUSIC.

«Whoosh!» fait suite à deux albums classés au top des charts, «inFinite» et «Now What ?!». «inFinite», le 20ème album studio du groupe sorti en 2017, est devenu un de leurs plus grands succès, battant de nombreux records dans les charts, et confirmant la popularité retrouvée de ces légendes du hard rock, à l’approche de l’anniversaire de leurs 50 ans de carrière. «Now What ?!» sorti en 2013 a été classé n ° 1 dans 5 pays européens, dans le Top 10 de plus de 15 pays dans le monde entier et a vendu plus de 100 000 exemplaires en Allemagne, devenant ainsi disque d’or.

Ces dernières années Deep Purple a progressivement évolué vers de nouveaux horizons, intriguant les fans pas encore nés lorsque la « machine Purple » dominait le monde de la musique. Le succès de leurs albums «In Rock» (1970), «Machine Head» (1972) et «Made In Japan» (1973) les avait propulsés parmi les plus gros vendeurs de billets de concerts et d’albums à travers le monde, notamment grâce à des hits tels que l’immortel «Smoke On The Water».

Tracklist :
01. Throw My Bones
02. Drop the Weapon
03. We’re All the Same in the Dark
04. Nothing at All
05. No Need to Shout
06. Step by Step
07. What the What
08. The Long Way Round
09. The Power of the Moon
10. Remission Possible
11. Man Alive
12. And the Address

13. Dancing in My Sleep

Deep Purple – Tournée 2020
20.06.2020 : Clisson – HellFest
30.06.2020 : Paris (Boulogne Billancourt) – La Seine Musicale
01.07.2020 : Nimes – Festival De Nimes Les Arenes
17.07.2020 : St Julien en Genevois – Guitare en Scene Festival
20.07.2020 : Carcassonne – Festival De Carcassonne Theatre Jean Deschamps
24.07.2020 : Colmar – Festival De La Foire Aux Vins de Colmar Parc Des expositions
22.10.2020 : Lille – Zenith
24.10.2020 : Dijon – Zenith
26.10.2020 : Clermont Ferrand – Zenith D’Auvergne