Par Alain Boucly

Merci Alicia de participer à cet entretien, afin de découvrir les multiples facettes de ton univers musical et partager avec les lecteurs tes expériences, dont la dernière en date avec la sortie encore toute chaude de ton premier 45 tours sous le nom d’Alicia F!

– Afin de permettre au lecteurs de te découvrir, peux-tu te présenter ?

J’ai 31 ans et suis fan de Rock depuis l’âge de 11 / 12 ans. J’ai animé une émission Rock hebdomadaire d’une heure par semaine, sur une radio en Loraine, ma région natale, avant d’arriver sur Montreuil ou je vis actuellement. J’essaie de véhiculer les valeurs du Rock en mettant en avant mes influences et brandir cet étendard bien actuel d’un style qui a marqué les époques depuis plus de 50 ans. Je chante aussi un peu…

– Musicalement, quelles sont les premières écoutes qui t’ont marquées ?

Vers 12 ans, j’ai découvert Aerosmith avec le morceau « Jaded » extrait de l’album « Just Push Play », dont le clip passait sur MTV. ça a était une vraie révolution lorsque je suis tombé sur cette vidéo. Le visuel et le son me plaisaient tellement que je me suis précipitée sur un post-it dans le bureau de mon père, pour noter le nom ! C’est que qui a été l’élément déclencher de mon intronisation dans le milieu du Rock. Avec mes parents, nous habitions Villerupt à 60 bornes de Metz, ou se trouvait le premier disquaire, en l’occurrence la fnac, à l’époque ou il y avait encore un vrai choix de disques, avant que ça devienne un distributeur d’électro ménager! J’ai donc acheté « Just Push Play » d’Aerosmith, contenant ce fameux titre « Jaded », et ça a été le cataclysme musical, la révolution à tous les niveaux, que ce soit auditif et hormonal, pour être totalement honnête !

– Comment as-tu découvert ces groupes ? Qui t’as orienté vers le Rock ?

Après l’épisode Aerosmith, j’ai découvert d’autres groupes grâce à Radio 21, connue aujourd’hui sous le nom de Classic 21. Puis j’ai eu la chance de rencontrer Sam, un copain de mon père, qui, saisissant mon intérêt pour le Rock, m’a recommandé l’émission du dimanche matin de 9h00 à midi. Les plus grand classiques y sont diffusés, avec tous les groupes légendaires comme Led Zeppelin, les Who, The Kinks… Chaque semaine, j’allumais la radio afin de découvrir ces groupes, sans oublier de noter ceux qui me plaisaient. C’était aussi les débuts d’internet, un bon moyen pour approfondir les recherches sur les groupes que je venais d’entendre. Mais avec un forfait de 3h00 et les connexions aléatoires des premiers modems, ça n’était pas évident de monopoliser le PC familial. D’autant qu’à 13 ans, j’étais encore sous l’autorité parentale ! Cela a été la piste la plus marquante, avec l’ouverture d’esprit aux sonorités plus Rock, Hard Rock ou Heavy Metal, liée à ce que pouvait écouter mon père, mais c’est surtout son ami, beaucoup plus « branché », qui m’a vraiment aiguillé.

– Justement, pourquoi le Rock et pas un autre style ?

Déjà visuellement, c’est un truc qui me parle grave ! J’adore ce côté rébellion et rentre dedans du Rock. Le Rap par exemple ne me parle pas du tout, même si c’est « rentre dedans ». ça n’est pas de la musique, car il manque les vrais instruments ! J’adore voir un musicien en live, s’extasier, vibrer en jouant. C’est la vraie musique, vivante, contrairement à celle qui sort d’un ordinateur. Elle sort vraiment des entrailles, avec toute l’énergie que peut dégager le Rock. Rien de tel qu’une bonne missive qui envoie du bois pour te mettre de bonne humeur le matin ! Un bon AC/DC, c’est quand même sympathique !

– Y a t’il d’autres personnes qui ont compté dans ton évolution musicale ?

Oui, Marc Zermati, le créateur du label Skydog dans les années 70, et qui a été le premier à organiser le festival punk de Mont de Marsan en 1976 / 77. il a été essentiel dans ma découverte de ce style musical. Il y avait également une émission sur Canal Jimmy, chapeautée par Philippe Manoeuvre, qui s’appelait Rock Press Club (diffusé entre 1992 et 1999 ndr). Les sujets étaient développés par plusieurs chroniqueurs, lors d’un tour de table, en montrant des extraits vidéo. C’était une sorte de talk show version Rock, animé par Patrick Eudeline, Isabelle Chelley et Laurence Romance, toute cette nébuleuse de Rock & Folk, dont faisait partie Marc, qui collaborait au magazine avec la rubrique Docteur Z. J’adorais sa façon de s’exprimer, ce côté « rentre dedans » et provoc, pour m’ouvrir la voie sur le Punk et toute l’énergie liée à ce mouvement, représentée par Eddie And The Hot Rods, Dr Feelgood ou encore The Inmates. Il a énormément compté dans mon éducation musicale !

– Le Rock est un domaine très vaste, avec de nombreux genres dédiés, et diverses périodes durant lesquelles différents styles ont émergé. Je citerai par exemple, le Rock n’ Roll, le Rockabilly, le Punk, le Hard Rock, le Rock FM, Glam… Quel est celui que tu préfères, celui qui te fait le plus vibrer et pourquoi ?

Actuellement, la priorité est orientée vers le Punk, et ça n’est pas si réducteur qu’il n’y parait, avec juste 3 accords, bim bam boum et on y va… Sans compter les nombreux sous genres liés à ce style, très intéressants à explorer, ou on retrouve une certaine musicalité. J’apprécie également le Glam Punk, et naturellement mes racines Hard Rock classique et Heavy Metal. J’ai d’ailleurs des tatouages dédiés.

– La pièce la plus rare de ta collection ? Et celle à laquelle tu tiens le plus ?

C’est le premier 45 tours de Motörhead sorti chez Skydog ! (en 1978 ndr) Lemmy venait tout juste de se faire virer d’Hawkwind et forcément j’y tiens beaucoup, car c’est introuvable.

– Tu te souviens des titres ?

« White Line Fever » et « Living Here »

– Les concerts inoubliables ?
David Bowie fut un de mes premiers gros concerts, lors du Reality Tour 2003. je venais d’avoir 16 ans et ce concert s’est révélé mémorable ! Pour te faire un petit topo, j’ai pleuré 7 jours avant, tellement excitée d’aller le voir… Et à nouveau pleuré lors de « Ziggy Stardust » en rappel, car c’était la fin du concert, et j’ai pleuré 5 jours après car je m’imaginai ne plus le revoir ! C’était vraiment une dose émotionnelle très forte !
Il y a eu également Doro à Sarrebruck. Elle a une énergie sur scène qui est fantastique à voir. Elle fait preuve d’une générosité incroyable, que l’on ne retrouve pas chez beaucoup d’artistes. La plupart font leur job, en 1h00 « remballé c’est pesé » ! Doro vit à fond sa musique, a envie d’être avec son public, s’avance vers lui et ça me touche vraiment.
J’ai adoré faire le premier Sonisphère à Amnéville ou se produisait le « Big Four » avec Metallica, Slayer et Megadeth.

Récemment, j’ai eu l’occasion de revoir UK Subs, emmenés par Charlie Harper, et franchement, les vieux n’ont pas encore décidé de raccrocher les gants. ça fait plaisir à voir !

– Les rencontres qui t’ont le plus marquées et pourquoi ?

Il y a 2 ans lorsque j’ai rencontré Tony Marlow…

– C’est marrant, car c’était la question suivante !

Comme quoi, je n’avais pas vu les questions !

– Peux-tu nous parler de ta rencontre avec le Rocker Tony Marlow ?
Nous nous sommes rencontrés chez Marc Zermati ! Tony a vu que je chantais un peu, suite à des cours pris lors de master class, et m’a aiguillé pour faire de la scène. Si ça n’est pas marquant, je ne sais pas ce qui peux l’être davantage ! C’est quelque chose qui compte dans une vie !
La première fois où je me suis retrouvée au chant Lead, c’était dans un tribute à Chuck Berry pour le titre « You Never Can Tell », avec une chorégraphie « qui va bien » !

De fil en aiguille, le répertoire s’est étoffé pour arriver à 8 morceaux, dont quelques compositions.

– Tu viens de sortir ton premier enregistrement, sous la forme d’un 45 tours vinyle. Peux-tu nous le présenter et ourquoi avoir choisi ce format ?

C’était un peu prématuré de sortir un album tout de suite donc le format 45t était idéal pour une carte de visite. Le choix du vinyle a deux avantages : le son est meilleur qu’en CD et c’est un bel objet qui peut orner les collections de disques. L’album est en préparation avec des textes écrits par moi-même mis en musique par Tony Marlow.

– Que représente pour toi ce titre « My No-Generation » ? Est-ce un clin d’œil aux Who ?

La chanson est pour moi un exutoire au fait de ne pas se sentir en concordance avec ma génération. J’ai toujours senti un décalage entre mes centres d’intérêts, ma mentalité et ceux de mes pairs générationnels. Il s’agit donc d’un texte que j’ai écrit et dans lequel j’expose ce sentiment car pour moi, chanter des thèmes qui me sont proches est très important. Pour moi ça ne vaut pas le coup si ce que je chante n’est pas intimement lié. C’est évidemment un clin d’oeil aux Who que j’adore mais qui prend un peu le contre-pied.

« I Fought The Law » occupe la seconde face. Pourquoi avoir choisi ce morceau de Bobby Fuller, déjà repris par « The Clash, plutôt qu’un autre de ton répertoire live ?

J’ai choisi cette chanson car elle a fait partie des premières que j’ai interprété sur scène. De plus, j’adore son sujet. Puis j’ai aussi remarqué qu’il existait peu de versions féminine de cette dernière alors j’ai sauté le pas. J’ai toujours aimé cette chanson et toutes ses versions déclinées.  C’est un hymne, elle me prend aux tripes, quelque chose de viscéral. Des fois c’est inexplicable.

– Sur scène, tu te lâches complètement en étant véritablement survoltée. Comment l’expliques-tu ?
C’est le reflet de ce que je suis dans la vie, naturelle ! Il n’y a aucun calcul, laissant l’instinct s’exprimer, de manière animale en quelque sorte. Je me laisse porter par la musique, tout en essayant de communier avec le public, et passer un moment privilégié avec lui, en captant un regard par exemple. Ce sont des moments privilégiés qui sortent les gens de leur quotidien à l’occasion d’un concert. C’est également un spectacle, qui se doit d’être énergique, car c’est ce que j’ai envie de voir lorsque j’assiste à un concert. Je ne suis pas là pour assister à un truc mou, plombant ou tu te fais chier, il faut que ça bouge quoi ! Le live, c’est un moment de partage ou il faut tout donner. C’est vrai que j’adore me lâcher, étant désinhibée et sans pudeur !

Je trouve qu’il y a un retour vers des choses trop aseptisées, trop cadrées… Quant on voit Cherry Curry des Runaways en corset, bottes et porte jarretelles sur scène, c’est ça le Rock !

– Tes tenues sont parfaitement étudiées et ne passent pas inaperçues, valorisant en même temps la qualité de ton show et ta féminité. Est-ce ta véritable personnalité qui rejaillit sur scène ? Ou cette originalité s’inspire t’elle d’autres artistes ?
J’ai mon propre look, car il n’y a rien de tel que de faire preuve de créativité ! Après, je brandis cet étendard de la féminité, car pourquoi mettre un col roulé alors que l’on peut avoir un décolleté ! Et que tu peux porter une mini jupe sans être traitée de pute pour autant ! il faut arrêter avec ce genre de clichés, ça me saoule et ça m’énerve ! il y a un côté féministe là dedans… Fuck les standards, et assumes qui tu es sans te planquer. Sans rentrer dans le débat politique, la burqa n’est pas pour moi !

Mes tenues, pas toujours très couvrantes, sont aussi le reflet de ce que je suis dans la vie, et ne sont pas réservées exclusivement à la scène. Je les porte aussi bien pour sortir dans la rue, aller au restaurant, en concert.. Je m’en fous et n’ai aucun problème avec le regard des autres, et je les emmerde ! Pourquoi faudrait-il se mettre en jeans, basket, veste et col roulé parce que t’es une nana et que tu risques de te faire emm…. Justement, c’est tout l’inverse et contraire à mon éthique.

– Les vêtements sont également ton autre passion, notamment les matières et créations de Patrice Catanzaro. Pourquoi les apprécies-tu et que ressens-tu en portant ces tenues qui semblent faites pour toi ?

Patrice Catanzaro est un créateur de vêtements spécialisé dans l’univers fétichiste, et je suis plus ou moins lié à ce milieu. D’autant qu’avec ma morphologie d’1m54 pour 40 kilos tout mouillé, tu as du mal à trouver des vêtements qui te moulent le corps dans les enseignes classiques. Tandis que les vêtements de Patrice Catanzaro, en matière wet look, vinyle et latex, semblent fait pour moi, tellement je m’y sens bien ! Grâce à ces tenues, je peux m’exprimer librement, sans être comprimée. Oui, je me sens libre ! Après la liberté, ça n’est pas simplement des vêtements, c’est aussi dans l’état d’esprit. Ce sont des vêtements qui sont ultra féminins et qui rendent hommage au corps de la femme.

– Quel est ton avis sur le fait que les femmes soient minoritaires dans le Rock ?
Indépendamment du rock, je trouve que l’on met déjà des restrictions dans l’éducation des petites filles, en l’orientant dans des « cases » pour si disant la préserver, ce qui n’est pas le cas des garçons que l’on laisse davantage s’exprimer. Il y a donc un côté moins libre à la base, et l’on retrouve cet aspect dans la musique, avec davantage de musiciens que de musiciennes. Après nous sommes dans le Rock, avec le côté testostérone et rebelle qui le définit, ou l’éducation a pu jouer un rôle. Pour résumer, si il y a une nana dans le Rock, c’est qu’elle en veut vraiment ! Elle n’est pas là par hasard… Les exemples sont nombreux avec Joan Jett, Fabienne Shine, Cherrie Curry, Doro… Après il y a la nouvelle scène Metal symphonique qui se développe beaucoup, mais je trouve que l’on perd ce côté rebelle et provoquant qui est l’essence même du Rock, incarné par Wendy O’ Williams.

J’essaie simplement de transmettre ce côté Rock, avec tout ce qui va avec !

– Quel est a été l’impact de l’épidémie Covid-19 sur tes projets ?

Les impacts majeurs ont été l’annulation de nos dates de concerts mais aussi la date de sortie du 45T qui devait être pour début avril mais qui, au final, fut pour le 20 mai. Heureusement, avec Tony comme nous ne sommes pas des défaitistes on a rentabilisé cette période pour composer. C’est ainsi que 3 textes ont pris vie et que Tony leur a trouvé une mélodie. Ce qui, du coup, nous permet d’avoir 3 chansons supplémentaires au répertoire. On a hâte désormais de retrouver nos compères rythmiques, Fredo Lherm à la basse et Fred Kolinski à la batterie pour les travailler en groupe et aussi les planches car le public me et nous manque. Ce sont toujours de super moments de partages.

– Je te laisse le mot de la fin !

Vive la liberté et vive le Rock !

Encore un grand merci pour ta disponibilité et la sincérité de tes réponses.

Réalisation et photos © Alain Boucly
Dirty Dogz « Wheels On Fire »
Style : Hard Rock
Origine : France
Sortie : 28 mars 2020
Autoproduction

Chronique par Alicia FIORUCCI

Après un premier EP sorti en 2018 les Dirty Dogz du Havre, d’ailleurs sur la pochette on peut y reconnaître son port en guise de clin d’oeil, nous livrent en mars 2020 leur premier album intitulé «Wheels on Fire» .

Entièrement articulé autour de compositions aux doux noms, au hasard, de «New Bitch», «Pussy Wet», «Girls in The Night» ou encore «Rock n Roll» nous savons ce que nous allons entendre.

Je vous le donne en mille, les Dirty Dogz ne font pas dans la dentelle et tant mieux car leur musique se situe entre celle d’AC/DC, Airbourne ou encore par endroit Motörhead. C’est franc, direct, on va droit au but. Ça martèle, ça cisaille, ça bûcheronne en d’autres termes, ça envoie du bois comme on dit, et les chansons sont toutes plus accrocheuses les unes que les autres.

Dans la pure lignée du hard rock australien Simon Femel (voix/guitare), Cyrille Crastes (guitare), Benji (basse) et Taz (batterie) perpétuent cette tradition. On sort de l’Australie mais on peut aussi penser au groupe de l’Ohio, American Dog à l’écoute de ces chiens havrais.

Ça sent le cuir, les clous, le jeans, le cambouis et le Jack Daniel’s à plein naseaux.
Un vrai condensé d’énergie et de puissance pour ce quatuor lanceur de riffs et de refrains à scander car fédérateurs.
Point très positif dans ce qu’ils nous proposent, c’est leur son qui reste très «classic rock» pour notre plus grand plaisir.

Si vous ne connaissez pas encore ce groupe, allez le découvrir de toute urgence, c’est un conseil d’amie, et vous ne le regretterez pas !

Alicia FIORUCCI

© Alain Boucly

Tracklisting :
01. New Bitch
02. Fuckin’ Misery
03. Follow Us
04. Pusst Wet
05. Not Born To Lose
06. Girls In The Night
07. Go Back
08. Come On Baby
09. Rock’N’Roll
10. Wheels On Fire
11. My Bloody Soul (Bonus track)

Le concert de Deep Purple, initialement prévu à La Seine Musicale le 30 juin 2020, est reporté au mardi 29 juin 2021.

« Whoosh! », le 21e album studio de Deep Purple,  sera disponible le 07 aout 2020 sur earMusic.

Pour son nouvel album « Whoosh! » Deep Purple s’est adjoint les services de Bob Ezrin (Pink Floyd, Alice Cooper) pour la 3ème fois. Le producteur a invité le groupe chez lui, à Nashville, et ils ont créé ensemble l’album le plus varié de leur collaboration.

Pour cet opus, le groupe a pris différentes directions, sans jamais se fixer de limite afin de laisser libre cours à sa créativité, revenant cependant à ses racines et redonnant ainsi un sens au nom Deep Purple pour les fans de la première heure. Dès le premier titre, Ezrin & Deep Purple ont compris qu’ils étaient sur le point de créer un album qui repousse les limites du temps, tout en exprimant son ressenti du monde actuel et s’adressant à toutes les générations.

« Whoosh! » sera disponible en édition limitée CD + DVD Mediabook (y compris le long métrage d’une heure « Roger Glover and Bob Ezrin in conversation  » + l’intégralité de la performance live au Hellfest 2017), 2LP + DVD Edition, en coffret édition limitée et Digital, le 07 aout 2020 sur earMUSIC.

« Whoosh! » fait suite à deux albums classés au top des charts, « inFinite » et « NOW What ?! ». « inFinite », le 20ème album studio du groupe sorti en 2017, est devenu un de leurs plus grands succès, battant de nombreux records dans les charts, et confirmant la popularité retrouvée de ces légendes du hard rock, à l’approche de l’anniversaire de leurs 50 ans de carrière. « NOW What ?! » sorti en 2013 a été classé n ° 1 dans 5 pays européens, dans le Top 10 de plus de 15 pays dans le monde entier et a vendu plus de 100 000 exemplaires en Allemagne, devenant ainsi disque d’or.

Ces dernières années Deep Purple a progressivement évolué vers de nouveaux horizons, intriguant les fans pas encore nés lorsque la « machine Purple » dominait le monde de la musique. Le succès de leurs albums « In Rock » (1970), « Machine Head » (1972) et « Made In Japan » (1973) les avait propulsés parmi les plus gros vendeurs de billets de concerts et d’albums à travers le monde, notamment grâce à des hits tels que l’immortel « Smoke On The Water ».

Le premier album de Dirty Dogz intitulé « Wheels On Fire » est enfin disponible !

« Un pur joyau Rock’N’Roll qui fait la part-belle à un Hard Rock fédérateur qui file une patate d’enfer… Chant éraillé, riffs incendiaires, rythmique en béton armé et refrains qui ne demandent qu’à être repris en chœur sont autant d’éléments qui confèrent à faire de ce premier album une belle réussite » – Heavy Sound –

© Alain Boucly

– « Les Hard Rockers normands ont la bonne idée d’ajouter à leurs compositions quelques influences burnées puisées chez d’autres combos des antipodes tels que Rose TattooThe Angels ou Airbourne…. rythmiques carrées, une collection de riffs entraînants et de soli envoûtants  et une multitude de refrains mémorables et vous comprendrez que la menace est  réelle » – Music In Belgium –

« Il sent bon le bush australien, les bars de fin du monde, la bière tiède et le tord-boyaux, les Tattoo, les Angels, Airbourne et AC/DC, les crocos et les kangourous… 10 titres qui vont te mettre une grosse tarte de hard-rock comme on aime » – W.T.R –

« 11 titres très rock’n’roll dans la grande tradition australienne… une bonne maitrise des compos, des refrains accrocheurs, des guitares affutés et un chant superbement éraillé, écorché à la Angry Anderson (Rose Tatoo) rien que ca… bravo a vous messieurs ! » – Zone-Metal –

« Magnifique album frais, entraînant et totalement addictif, jusqu’au chœurs… dans «Wheels On Fire», tout est pensé, bien écrit, bien chanté… la production vaut largement son pesant de cacahuètes… une putain de très belle découverte » – Nonoise Nogood –

« Wheels On Fire » est disponible en CD avec 1 titre bonus, et vinyle « collector » en édition numérotée limitée à 300 exemplaires.

Pour le commander, rien de plus simple : il suffit d’appeler au 06 38 25 96 77

Tracklisting
01. New Bitch
02. Fuckin’ Misery
03. Follow Us
04. Pusst Wet
05. Not Born To Lose
06. Girls In The Night
07. Go Back
08. Come On Baby
09. Rock’N’Roll
10. Wheels On Fire

11. My Bloody Soul (Bonus track)

Line Up:
Simon Femel : Vocals & Guitar
Cyrille Crastes : Guitar
Benjy : Bass

Taz : Drums

Écoutez  le titre éponyme « Wheels On Fire »

Ne manquez pas Dirty Dogz en concert :
22 août 2020 – BURBURE « Burburocks »
26 septembre 2020 – ND de GRAVENCHON « L’Arcade »
06 novembre 2020 – ROUEN « Bifröst »

28 Novembre 2020 – COMPIEGNE « Ziquodrome »

Dirty Dogz remercie ses partenaires :
Partenaires Organisationnels:
   
Partenaires Media:
   
Partenaires Officiels:
    

Within Temptation vient de dévoiler la vidéo de son nouveau single « Entertain You »

« Au final chacun aura sa propre idée du sens de cette chanson et des images qui illustrent cette vidéo.
En ce qui nous concerne, notre inspiration vient de la façon dont nous traitons certains groupes d’individus qui ne s’inscrivent pas forcément dans les règles de “notre” société. Nous n’hésitons pas à souligner à quel point ils ne s’intègrent pas, peut-être pour que nous puissions nous sentir mieux.
Nous commençons par les dénigrer, et tentons de les “coincer” de toutes sortes de façons…
Aujourd’hui, la première réaction de nombreuses personnes est de filmer un incident au lieu de porter secours à quelqu’un.
Ces gens ne sont pas là pour nous divertir. Il serait temps de réfléchir un peu plus sur nos actes, de se demander pourquoi nous agissons ainsi et d’envisager quelles conséquences notre attitude à sur les autres.
La sensibilisation est, espérons-le, un pas en avant pour changer les choses. » – Den Adel.
« Tout le monde a du sang sur les mains ! »
Offenses, victimisation, exploitation : tout cela se produit tous les jours et se justifie principalement par de pseudo nécessités économiques, politiques, religieuses, culturelles, sexuelles ou raciales…
Tel est le constat de Within Temptation dont le nouveau single « Entertain You » qui, dés sa sortie, a fait très bonne figure dans plusieurs charts, aux USA et aux Pays-Bas notamment
Et la chanteuse Sharon den Adel  d’ajouter au sujet de cette chanson inédite :
« Souvent nous ne voulons pas faire face aux conséquences de nos envies de satisfaire nos besoins personnels. Pour justifier ou simplement ignorer la misère que nous risquons d’infliger aux autres, nous regardons simplement dans une autre direction ou commençons par les pointer du doigt.
Nous devrions plutôt nous regarder dans un miroir plus souvent et commencer par remettre en question nos propres croyances…
Nous devrions essayer non seulement de nous comprendre nous-mêmes, mais aussi, et surtout, de tenter de comprendre les autres et le monde qui nous entoure.
Ça n’est sans doute pas facile, mais c’est certainement la seule manière qui nous permettra d’avancer dans une société qui se veut de plus en plus individualiste. »

Découvrez la nouvelle vidéo « Entertain You » :

La légende du rock Alice Cooper sort son nouveau single « Don’t Give Up ».
Réalisé par Bob Ezrin à distance, « Don’t Give Up » est une réponse directe aux défis auxquels il faut faire face en ce moment.
Alice Cooper a voulu s’adresser directement à ses fans durant la période de confinement depuis sa maison où il travaille pour terminer son nouvel album.
C’est son appel à garder la tête haute, à rester fort et se battre ensemble.
Alice Cooper
déclare à propos de ce titre : « « Don’t Give Up » est disponible ! C’est une chanson sur ce que nous avons tous vécu et nous encourageant à garder la tête haute et à se battre ensemble. Et quoi que tu fasses « Don’t Give Up! » »

Il y a tout juste deux semaines, l’icône du rock a invité ses fans à participer à une vidéo enregistrée séparément avec ses musiciens durant la quarantaine. Plus de 20.000 ont répondu par des signes et des messages d’unité, en utilisant les paroles de la chanson.

Découvrez la vidéo du nouveau titre « Don’t Give Up » :

Une édition limitée en Vinyle Picture Disc de 7’’ sera disponible le 14 aout 2020 sur earMUSIC
Disponible en précommande ICI

Kvelertak : Nouvelle vidéo live à découvrir !

Publié : 14 mai 2020 par Alain B. dans Musique, News
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Le nouvel album de Kvelertak , intitulé « Splid », est disponible depuis le 14 février 2020 via Rise Records.

Il s’agit du premier opus enregistré avec le chanteur Ivar Nikolaisen qui a récemment remplacé Erlend Hjelvik.

Tracklist :

01. Rogaland
02. Crack Of Doom
03. Necrosoft
04. Discord
05. Bråtebrann
06. Uglas Hegemoni
07. Fanden Ta Dette Hull!
08. Tevling
09. Stevnemøte Med Satan
10. Delirium Tremens
11. Ved Bredden Av Nihil

Découvrez la vidéo live du titre « Bråtebrann » :

Le groupe de Hard Fm House Of Lords sortira son nouvel album, intitulé « New World – New Eyes », le 12 juin 2020 2020 via Frontiers Music srl.

Le dixième album a été enregistré et produit par le chanteur James Christian. Il succédera à « Saint Of The Lost Souls » paru en 2017.

Tracklist :

01. Change (What’s It Gonna Take)
02. New World New Eyes
03. One More
04. Perfectly (You And I)
05. The Both Of Us
06. Chemical Rush
07. We’re All That We Got
08. Better Off Broken
09. $5 Buck Of Gasoline
10. The Chase
11. The Summit

Découvrez le premier titre extrait de cet album avec « Chemical Rush » :

Neal Black revient avec son 12ème album enregistré chez Dixiefrog, le seul label que le Texan ait connu depuis la parution de son 1er opus en 1993 !

Intitulé « A Little Boom Boom Boom », ce nouvel opus sera disponible le 26 juin 2020 via Dixiefrog / pias

Ce Blues a des racines dont le genre est clairement palpable, teintées ici ou là d’accents rock, voire même de clins d’œil latino à l’image d’un « Alabama Flamenco » que n’aurait pas renié Carlos Santana et dont le titre explique à lui seul toute la diversité de cet artiste attachant, émouvant, profond et prolixe en diable !

Neal Black dorenavent installé dans la vallée du Rhône est un compositeur insatiable, devenu avec le temps une sorte de figure tutélaire pour de jeunes artistes français (Gaelle Buswel, Flo Bauer) et un complice de personnalités plus établies sur l’échiquier du blues (Fred Chapelier, Popa Chubby, Taj Mahal, Beverly Jo Scott, Larry Garner, Nico Wayne Toussaint, Manu Lanvin ) avec qui il a co-écrit de nombreux titres. Car sa « plume musicale » est facile, marqué du sceau de l’évidence.

Evidemment, « A Little Boom Boom Boom » ne déroge pas à la règle, l’album se démarquant aussi par sa densité. Porté par sa « smoky voice » comme il aime à la décrire lui-même, Neal Black nous propose là quelques pépites qui ne passeront pas inaperçues, à commencer par « Don’t Follow Me There » dont le potentiel « tubesque » saute aux yeux avec cette ambiance laid-back qui sied aussi à l’univers de l’artiste. Mais on pourrait tout aussi bien citer « Saints of New-Orléans », titre issu d’un précédent album enregistré avec Larry Garner dont de subtils arrangements lui offrent une seconde jeunesse. Sans oublier la chanson-titre qui évoque le Chris Rea de « Let’s Dance », quelques shuffle bien sentis (« Green Bean Swing »« Going Down Together » ou « Shoeshine Together ») ou deux reprises subtiles (« All For Business » de Jimmy Dawkins et « Why Do People Act Like That » du grand Bobby Charles )

Enregistré entre la France, l’Allemagne et le Tennessee avec l’aide de son « touring band », « A Little Boom Boom Boom » est aussi marqué par la présence de quelques guests de renom, tels Robben Ford ou Fred Chapellier et dont les contributions lumineuses sont à la hauteur de cette production tout simplement parfaite.

Le nouvel album studio d’Alcatrazz sera disponible le 31 juillet sur Silver Lining. Intitulé « Born Innocent » il fait suite à « Dangerous Games » sorti en… 1986 !!!

Bien entendu Alcatrazz c’est le groupe de Graham Bonnet, connu pour avoir chanter sur les albums « Down To Earth » de Rainbow et « Assault Attack » de MSG.

Le bonhomme peut tout de même se vanter d’avoir officié aux côtés de guitar heroes tels que Ritchie Blackmore, Michael Schenker, Yngwie Malmsteen, Steve Vai, Danny Johnson, Chris Impellitteri, Bob Kulick, et beaucoup d’autres.

Et pour ce « retour » Graham a tout simplement fait appel à Joe Stump un shreder hors-norme dont on ne saurai trop vous recommander les albums solo.

Cerise sur le gateau, si tout va bien (mieux) Alcatrazz devrait aussi se produire pour la 1ère fois en France avec une date au « Forum » de Vauréal le 03 septembre en compagnie de Girlschool !

Découvrez le 1er extrait du prochain album avec « Polar Bear » :