Zeal & Ardor présente « Built On Ashes« , le troisième extrait du nouvel album « Stranger Fruit » qui sera disponible le 8 juin prochain.
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Le 30 mars dernier marquait le retour de Manuel Gagneux et de Zeal & Ardor ! C’est en effet à l’occasion du Vendredi Saint cet énergumène créateur avait décidé de révéler « Gravedigger’s Chant« son nouveau single juste avant Pâques. Cet extrait initial dévoilait enfin les premiers présages de « Stranger Fruit », un nouvel album très attendu. C’est le jour de son passage au Printemps de Bourges, le groupe a lâché un autre titre « Waste« . Ce morceau met en lumière l’autre facette de « Stranger Fruit » où les éléments gospel et soul viennent s’ajouter à du black metal joué sans compromission. Le but de Zeal & Ardor reste toujours de surprendre et le climat qui se ressent tout au long de ce disque.
Depuis vendredi dernier, c’est la chanson « Built On Ashes« que le public peut découvrir. Un titre riche qui reflète à merveille l’ambition de Z&A et explique pourquoi le quotidien anglais The Guardian a dit de ce nouvel album qu’il était : « Extraordinary and brilliant ». En fait, « Built On Ashes » est l’ultime morceau du disque. Il se distingue des autres par ses aspects plus sombres qui peuvent sonner comme toutes sortes adieu.
En décidant de mêler du blues, du gospel et de la soul à des musiques radicalement plus extrêmes Gagneux s’est ouvert les portes d’un univers artistique où tout semble possible. Créé par lui seul, telle une œuvre solo, « Devil is Fine », le premier album de Zeal & Ardor, a généré un intérêt immense autour de cet artiste. Les excellentes critiques qui ont suivi la sortie de ce disque ont alors permis à Zeal & Ardor de se muer en un véritable groupe live qui s’est produit à travers le monde entier.
Après avoir passé des mois éloigné de tout, à travailler sur de nouvelles chansons, Manuel a finalement rejoint le monde de vivants pour entrer en studio avec le producteur Zebo Adam et l’ingénieur du son Kurt Ballou (Converge, Kvelertak, Nails). Cette association rend le son plus vaste et plus lourd tout en restant incontestablement celui de Zeal & Ardor.
La diversité des 16 titres de « Stranger Fruit » encourage l’auditeur à creuser un peu plus profond afin de trouver par lui-même les propres significations de chaque composition. En contraste avec l’album précédent ces chansons sont, tant au niveau des textes que de la musique, délibérément destinées être écouter les unes après les autres. Au fil du disque l’on ressent alors la progression d’une incontestable rage, dont l’objectif premier est pourtant d’unifier, et non de diviser, d’inspirer l’action en opposition directe à l’inertie. Si une sombre mélancolie plane sur l’ensemble, elle est cependant tempérée par une sorte de lueur d’espoir. A premier abord, « Stranger Fruit » semble raconter de petites histoires simples, mais, peu à peu, l’on découvre qu’elles font aussi référence au grimoire de la Goetia, aux croyances Yoruba, ainsi qu’à d’autres obscurs ouvrages de la littérature occulte.
Zeal & Ardor a entamer sa tournée mondiale fin avril, en France au Printemps de Bourges. Bientôt le groupe jouera en Angleterre pour un premier concert en tête d’affiche à Londres avant de rejoindre Donington pour participer au Download Festival. Le 24 juin, ils seront de retour en France pour jouer au Hellfest, puis aux Eurockéennes (8/07) et à Musilac Festival (12/07). Tous ces festivals seront suivis d’une vraie tournée française au mois de décembre :
« Stranger Fruit » sortira le 8 juin 2018 en CD, cassette, double vinyle & digital.Une édition ”deluxe » vinyle 180g / violet pochette en triptyque sera également disponible
pré-commandes ICI
- Intro
- Gravedigger’s Chant
- Servants
- Don’t You Dare
- Fire Of Motion
- The Hermit
- Row Row
- Ship On Fire
- Waste
- You Ain’t Coming Back
- The Fool
- We Can’t Be Found
- Stranger Fruit
- Solve
- Coagula
- Built On Ashes
Zeal & Ardor est né dans l’esprit d’un musicien americano/suisse nommé Manuel Gagneux, qui, à la base, tire son inspiration d’une approche alternative de l’histoire, résultant directement de l’association entre deux pensées :
1) la religion chrétienne a été imposée par les américains aux esclaves noirs africains (tout comme cela avait déjà été fait en Norvège des siècles auparavant)
2) dans les années 90, le black métal norvégien s’est répandu partout dans le monde en rébellion face au monothéisme.
Dés lors que ce serait-il passé si les esclaves noirs américains s’étaient rebellés de la même façon ? Quel aurait été le son de ces chants spirituels s’ils avaient été sataniques ? Du black metal tirant son inspiration des champs de coton des états du sud, qui aurait pu imaginer ça un jour ?
Sorti en février 2017 « Devil is Fine », le premier Zeal & Ardor a apporté les premiers éléments de réponse. Créée dans la liberté artistique la totale cette œuvre avant-gardiste a généré un énorme intérêt partout dans le monde. En France, le groupe s’est produit aux Trans Musicales de Rennes ainsi que dans l‘émission de Canal + « l’Album de la Semaine ». Des radios telles que FIP ou Oui FM ont diffusé plusieurs titres de Z&A. De nombreux articles sont parus dans la presse (Rock Hard, Télérama, Les Inrocks, MyRock.) ainsi que sur le web.