Au départ, quand on m’a parlé d’Aesthesia, je pensais encore à un de ces groupes de power mélodique metal scandinave. Mais non c’est bien un groupe hard rock, bien de chez nous !
Depuis le début de l’année j’attendais, un bon groupe français de hard rock, capable de rivaliser avec les géants, tel AC/DC ou encore Guns N’ Roses, dont leurs dernières galettes m’avaient laissé sur ma faim.
Donc, avec Shattered Idols, les parisiens allaient-ils être à la hauteur de cette montagne, qui est de faire un bon album de hard rock, sans être répétitif, tout en étant innovant ?
Tout d’abord, je ne connais pas trop bien se groupe, mais après tout, toute nouvelle expérience, est bonne à prendre ! Le début de l’album, commence fort, très fort ! On se prend un uppercut dans le nez avec « Greed Machine ». Le titre est vif, la voix de Nico Marlyn, n’a rien à envié à celle d’Axl Roses, une production parfaite !
« Lyna Red » arrive ensuite, le groupe confirme le premier titre. C’est crade, c’est glam, c’est rageux, c’est mélodique, bref c’est du rock’n’roll comme on le demande !
Le plaisir continue, sans faiblesse, par la suite, avec notamment « Under 16 » et le solo parfait du suédois Thomas Silver. La production, est toujours aussi énorme.
Les titres suivants « District of Swine » et « Hometown », sont tout aussi bons que le début ! On en prend plein la face, et on en redemande. On a envie d’aller boire une bière sur Sunset Boulevard avec « Hometown » !
Viens ensuite « Hoodoo Queen », où derrière ces futs, Mike Marcia s’amuse vraiment. Enfin le reste est mélodique, comme pour le reste de l’album, taillé pour le live (là il faut sortir les briquets, mention spéciale au solo Funky !).
Viens ensuite « Gone », une ballade, une excellente ballade, remplie d’émotion, le solo est énorme, toute encore comme la production… Je me répète mais bon, une production aussi propre, ne laisse pas indifférent.
Puis, viens « Tales of Underground » où, le groupe se paye un duo de luxe avec l’ex-bassiste des Hellacopters ! Le titre est punchy, bien mené, on sent le plaisir des musiciens d’être réunis.
Enfin bref, on tient le point culminant de l’album. Un titre très heavy, contrairement au titre suivant assez stoner « Mary Green ». La fin s’essouffle un peu avec « Rattlesnake Preacher » et « Daydream ». Mais tout de même, cela reste efficace, est très bon !
Bref, on tient là, ce qui manqué au rock en France. Un groupe sans concession, rock’n’roll, et qui à le plaisir de jouer ensemble. Le hard rock, n’est pas mort, loin de là. Aesthesia, nous laisse ici, une perle musicale, avec des morceaux taillés pour le live. On peut dire que l’on a Bukowski pour le stoner, Fall of Death pour le metalcore, Betraying the Martyrs pour le deathcore, et on a maintenant Aesthesia pour le hard rock. Tout simplement merci, et à écouter sans modération !
Claire Gerstlé
Pour plus d’informations :