Le nouvel album de Shades, intitulé « Witchcraft », sortira le 22 Novembre 2024 via inoui distribution.
Shades, c’est un ensemble de voix au service d’une légende, celle des comédies musicales de Broadway des années 40 et 50 mais aussi celle des chansons qui ont consacré l’art vocal de Sinatra, Nat King Cole ou encore Ella Fitzgerald.
Deuxième album du groupe de jazz vocal Shades, « Witchcraft » (sorcellerie en Français) rend hommage à l’un des grands standards de jazz chanté par Frank Sinatra ou Ella Fitzgerald (pour ne citer qu’eux). Et c’est de jazz et de standards dont il est question avec Shades.
Après leur premier album «Blues Skies» et plus de 70 concerts dans toute la France, il était temps que le sextet retourne en studio pour nous livrer ses plus beaux arrangements des grandes chansons Américaines.
Avec une instrumentation inchangée et toujours très originale (guitare acoustique et clarinette basse pour la rythmique), Shades réussi le pari de moderniser de vieilles chansons telles que «Sweet Georgia Brown» ou encore « Saint James Infirmary Blues », que l’on pourrait classer, sans s’y tromper au patrimoine national des grandes chansons populaires Américaines.
Mais Shades ce n’est pas seulement une section rythmique atypique, c’est aussi (et surtout) l’harmonie parfaite des quatre chanteurs et chanteuses que composent le groupe. Casting des chanteurs proche de la perfection quand on entend la diversité des timbres de chaque voix, ainsi que de la précision et du soin apportés à l’interprétation de chaque chanson dans ce nouvel album.
À travers les neuf titres de leur album «Witchcraft», Shades prouve une fois de plus que le jazz, et encore plus le jazz vocal, n’a rien de démodé quand il est arrangé et interprété avec une telle énergie !
Six artistes très actifs de la scène jazz nationale donnent un nouvel élan à un répertoire vieux de près d’un siècle ! Shades, c’est la voix collective d’un jazz band à quatre tessitures : celle de Pablo Campos, d’Ellinoa, d’Elora Antolin et de Marion Chrétien portées subtilement par la guitare d’Antoine Laudière et la clarinette basse d’Etienne Quézel.
Cette traversée des grandes avenues musicales New-Yorkaises n’empêche pas les musiciens de Shades de se perdre, en toute conscience, dans les voluptueux méandres de l’improvisation vocale. C’est un peu comme si ces rues transversales conduisaient tout droit dans un club de jazz du Harlem des années 30, là où le meilleur du swing s’y créait, se défaisait parfois mais se réinventait inlassablement.
Cette intense créativité musicale n’était rendue possible que par une formidable envie de jouer ensemble et par une volonté de s’approprier un style tout en renouvelant son genre. Cette imagination et cette virtuosité imprègnent toujours le talent du groupe Shades.