La bande de Matty Mullins revient avec Unconditionnal, deux ans après Challenger. Sans réellement connaitre le groupe (ne pas connaitre Sleepwalking et The Hollow semble être un péché) je me suis lancé dans l’écoute de cet album, étant donné que le groupe fait figure d’un des plus gros de cette scène.
Après un Challenger m’ayant très moyennement plu, Unconditionnal ne m’a pas spécialement marqué. Malgré un No Ordinary Love sympathique, l’album n’arrive à convaincre. On s’emmerde pour ainsi dire, c’est du déjà entendu pendant trois quart d’heures avec ses couplets de méchants sur un vilain riff que tout le monde fait et des refrains tout mignons en power chords avec quelques arpèges en fond pour faire joli. Tout se ressemble mais il n’y a rien de suffisant pour démarquer le groupe. Les breakdowns sont dégueulasses, depuis 10 ans on a l’impression d’entendre les mêmes, et les seuls groupes méritants de sortir du lot son ceux qui soi n’ont font plus soit ont les couilles d’innover. Pas de chances, MMF a choisi la facilité.
On peut retenir Speechless ou The Rose, mais l’album n’en est pas meilleur. C’est sûr que c’est entraînant et non pas un album inaudible, mais Unconditionnal ne mérite pas réellement d’y prêter 45min de son temps.
2/5