Ray Lema sera en concert jeudi 18 avril au « Studio de l’Ermitage » à Paris
L’album « Transcendance » est disponible via One Drop/L’autre distribution
À 72 ans, Ray Lema signe, sans conteste et sans concession, un de ses meilleurs albums.
« Transcendance » est une mise à nu, une condensation des amours musicales, des expériences et influences qui ont traversé la vie de Ray Lema. Neuf pièces inédites interprétées avec brio par un sextet de musiciens hors pair dans l’authenticité et la chaleur d’un enregistrement studio en conditions de concert.
L’album ouvre sur le titre éponyme « Transcendance » , afrobeat endiablé où Ray Lema rend un hommage vibrant et joyeux à celui qu’il admirait tant et qui fut un ami, Fela Anikulapo. Au piano et aux commandes d’une rythmique à couper le souffle, assurée par Michel Alibo à la basse et Nicolas Viccaro à la batterie, Ray Lema nous transporte entre l’Afrique et les Caraïbes avec « Zoukissa ». Retour au pays natal avec le troisième titre, « Congo Rhapsody », une fresque musicale à la mélodie entêtante et nostalgique que se partagent le piano et le sax ténor d’Irving Acao et la trompette de Sylvain Gontard, poliyythmie et transe, on y entend presque les grondements de l’impétueux fleuve Congo.
« Kivu’s blues » nous emmène dans l’est du pays, que l’on surnommait la Suisse de la République Démocratique du Congo tant les paysages étaient autrefois verdoyants, mais ils sont désormais teintés de sang par la guerre pour les minerais qui fait rage depuis une dizaine d’années et fait tant de victimes.
« Anouk » est une magnifique ballade jazzy, autre hommage à une amie qui le suit depuis de nombreuses années et écrit une partie de ses textes. C’est d’ailleurs elle qui signe les paroles de deux titres chantés de l’album, « Sin », une déclaration d’amour passionnée aux accents rock et « Le bout du chemin », plaidoyer au piano et à la guitare acoustique de Rodrigo Viana pour l’accueil des migrants. « 3ième Bureau » rumba à la sauce Lema est un clin d’œil aux Kinois et aux préjugés envers les femmes.
Pour clôturer l’album, « Chimères » nous emmène pour une rêverie pleine de légèreté au cœur de la forêt équatoriale sur les flûtes pygmées de Fredy Massamba et celles traversière et piccolo de Jocelyn Mienniel soutenues discrètement par la contrebasse de Michel Alibo et le piano de Ray Lema.