Live Report: Anvil + Trance @ Paris « Trabendo » 25 février 2018

Publié : 2 mars 2018 par Alain B. dans Live reports, Musique, News
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Rien de tel qu’une bonne soirée teintée « Heavy Metal 80’s » pour se réchauffer au cœur d’un hiver qui semble interminable ! Car l’affiche proposée par Base Productions a de quoi faire saliver, avec Trance et Anvil, 2 groupes issus de cette génération, qui reviennent sous les feux de l’actualité.

C’est dans un Trabendo bien garni que les allemands de Trance vont ouvrir la soirée, en proposant un Hard Rock des plus classique. Le groupe, formé en 1977, a eu ses heures de gloire durant une bonne décennie avant de traverser une période plus délicate durant les années 90.

De retour avec leur dernier album « The Loser Strikes Back », l’occasion nous est donnée de découvrir (ou de redécouvrir) l’une des toutes première formations de Hard Rok germanique.
Emmené par l’énergique Nick Holleman, jeune chanteur de 26 ans, Trance va délivrer un set de pur Heavy, j’allais dire « à l’ancienne ».
Les expérimentés Eddie St. James et Markus Berger vont s’employer à envoyer les riffs et solos toujours efficaces, sur les titres fédérateurs que sont « Sensation » et « We Are The Revolution ».

Seul « Loser » sera issu de « The Loser Strikes Back », la priorité ayant été donné aux les titres les plus emblématiques du Groupe. L’excellent « Victory », extrait de l’album éponyme sorti en 1985, viendra conclure une prestation qui a ravi les fans de la première heure.

Place au trio canadien, qui a bien décidé d’enfoncer le clou lors d’un set sans concessions, placé sous le signe de l’efficacité maximale.

Le ton est donné d’entrée de jeu avec « March Of The Crabs », dont les premiers accords seront délivrés par Lips au milieu du public, suivi par « 666 », tous deux sortis du classique « Metal On Metal ». Le chanteur guitariste est en grande forme, fidèle à lui même lorsqu’il nous gratifie de ses bavardages entre les morceaux. Anvil enchaine avec le percutant « Doing What I Want », extrait du dernier opus « Pounding The Pavement », au cours duquel la puissante rythmique emmène tout sur son passage.

Lips va rendre un bel hommage à Lemmy lors de la présentation de « Fire As A Wind », joué avec une fougue de débutant ! Les 3 lascars ont la foi, et n’éprouvent aucune lassitude malgré leurs 40 ans de carrière qu’il fêtent cette année !

Le public répond au quart de tour à chaque sollicitation, et ce n’est pas le solo de Reiner, monstrueux derrière ses fûts, qui va calmer les ardeurs. Surtout que l’ambiance va encore monter de plusieurs crans dès l’intro de « Metal On Metal », le titre emblématique des Canadiens, repris par une audience conquise. L’utilisation d’un sex toy comme accessoire pour exécuter le solo est toujours très attendu, et fait toujours son petit effet !

 Le puissant « Running » va inaugurer les rappels, suivi par l’imparable hymne « Born To Be Wild » de Steppenwolf qui va achever un concert percutant de bout en bout.

Mission accomplie pour Anvil, qui prouve qui a encore son mot à dire sur scène, pour la plus grande satisfaction d’un public, convaincu par un set direct et efficace en tous points.

Merci à Roger, Replica / Base Prod, pour l’accréditation

Report & photos © 2018 Alain BOUCLY