Interview Atrystos – Mars 2017

Publié : 4 juin 2017 par Alain B. dans Interviews, Musique, News
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Interview d’Atrystos réalisée à Clermont « Centre Socio Culturel » le 18 Mars 2017
Entretien avec le chanteur Falcon 050 effectué par Marie-France BOUCLY

Bonjour et merci d’accorder cet entretien pour Ride The Sky.

– Peux-tu présenter le groupe avec son historique et les membres qui le composent ?

Le groupe est composé de lieutenants, car nous sommes une légion, une armée, et aussi incroyable que cela puisse paraitre, nous venons du futur.

En 2 mots, dans notre groupe, il y a le lieutenant Thornathor à la guitare, le lieutenant OJ à la batterie, le capitaine Muskadeath qui est à la basse et le commandant Rafal 666 à la seconde guitare.Nous avons atterri à votre époque en 2015. Pour éviter de se faire trop remarquer, on a décidé de monter un groupe de métal, orienté vers le Death / Trash / Cosplay. Depuis cette date, nous essayons d’annoncer notre idéologie et vous avertir d’un futur pas très marrant par le biais de notre musique.

 

– D’où vient l’origine du nom Atrystos ?

Ah ah ah !!! Bonne question ! Atrystos ne veut rien dire du tout… J’étais avec ma copine et nous écoutions un CD, dont je ne me souviens plus, et elle me dit « c’est d’un tristos comme musique », en voulant dire que c’était tristounet. Je lui répond: « Quoi atristos, » elle me répète : « non, tristos ». Je me suis dit, « atristos, c’est marrant, ça fait un nom de groupe ». Ensuite, j’ai cherché si il y avait une signification particulière, ou si il était déjà utilisé. Du coup nous l’avons gardé, trouvant que c’était sympa !

– Si tu devais définir votre style, quel serait-il ?

Je dirais qu’il y a du Death, du Trash et aussi un mélange de Punk sous notre armure.

– Quelle est la signification de vos tenues sur scène ?

La plupart de mes lieutenants et moi même avons des masques du fait que nous sommes nés dans votre futur, l’air n’est donc pas très respirable. Depuis nous avons des problèmes de poumons ce qui nous oblige à porter des masques, même à la maison. C’est aussi un des messages que l’on passe dans nos morceaux, avec l’avertissement de ne pas foutre la planète en l’air ! Les masques aident à mieux respirer, sauf pour Thornathor, le plus robuste qui peut s’en passer. Il est costaud, mais il y a aussi le fait qu’il aime le houblon, considéré là bas comme un anti virus. Il est tombé dedans quand il était petit ce qui l’a immunisé.

 

– Un peu comme Obelix qui est tombé dans la marmite de potin magique ?

Voilà, en plus il ressemble un peu à Obelix, mais ne le répète pas ! (rires)

– Vous avez enregistré un EP 5 titres. Peux-tu nous en parler en détails ?

Comme tout groupe qui se respecte, il fallait que l’on sorte quelque chose qui doit s’appeler un CD, je crois. C’est rond, mais dans notre époque, cela a disparu. Nous l’avons enregistré par le biais d’un studio semi pro, qui s’appelle la « KaBane » à Amiens. Il a fallu un moins de 2 semaine pour finaliser les 5 titres, qui abordent principalement le thème de la guerre.

– Quelles sont les influences majeures d’Atrystos et celles de chacun d’entre vous ?

La guerre et le houblon ! J’ai vu que dans votre époque il y avant de bons groupes… Et mes lieutenants ont des goûts assez éclectiques. ça peut être du Black comme une bonne « danse des canards » aussi !

– Pour faire la fête ?

Pas seulement, pour faire l’amour aussi !

– Ah bon, la danse des canards pour faire l’amour ? ça n’est pas très sexy !

Chez nous ça l’est ! Cela m’avait étonné, la première fois qu’un de mes membres a fait l’amour avec une femelle… On dit femelle chez nous…

– C’est un peu macho !

Il ya malheureusement beaucoup de machos dans notre époque !

– Ils ne sont pas en voie de disparition chez vous !

Vous savez, la qualité de l’air n’arrange pas vraiment le cerveau… D’ailleurs on le voit dans votre télévision, ou il ressort davantage de méchanceté, d’égoïsme,

– ça ne donne pas envie d’être à votre époque…

C’est pour cela que nous venons vous avertir des dangers

– Avez vous des projets d’enregistrements et de concerts au cours des prochains mois ?

Certainement fin 2017, après avoir arrêté les concerts en septembre. Il y a plusieurs dates programmées, avec les Zicofolies, un concert en Belgique et un autre à Amiens à confirmer. Le tournage d’un clip est prévu en juillet / août, ce qui va demander du temps et de la disponibilité. L’enregistrement d’un nouveau CD est prévu en fin d’année, puis nous reprendrons notre chemin de bataille en 2018.

 

– Vous avez joué lors de la Convention Rock n’Metal de Fismes le 5 mars 2017. Quel est ton ressenti sur cette date, au niveau de la prestation et du public ?

Pour ma part, nous avons joué devant nos pairs, c’est à dire des anciens qui écoutent du metal depuis 30 ou 40 ans. Ils ne correspondent pas à notre premier public, sachant qu’il y avait des personnes de 7 à 77 ans. C’est très valorisant de se rendre compte à quel point les gens ont apprécié.

Ce qui m’a fait plaisir, c’est que malgré le fait d’avoir joué en premier, donc très tôt, ce qui est normal car nous venons seulement de 2015, on ne s’attendait pas à un public aussi nombreux en jouant un dimanche matin à 10h30 ! Cela fait même un petit choc au moment d’apparaitre scène. Cela n’est pas évident de réveiller le public, et même si seulement 4 titres ont pu être joués, c’était suffisant pour convaincre et avoir des échos positifs.

– Un dernier mot pour Underground Investigation ?

Santé ! Je te remercie beaucoup pour cette interview !

Je fais un petit coucou à Sylvain et son équipe, qui fait beaucoup pour la scène et se donne à fond. Heureusement qu’il y a des personnes comme lui qui font avancer les choses ! C’est incroyable et je lui tire mon chapeau, plutôt mon casque (rires). Bravo à lui, et nous ferons tout notre possible pour assister à ses concerts. Un coucou également à Gang et au public fidèle à Underground Investigation. J’invite tout le monde à participer à ces évènements qui se déroulent dans une ambiance conviviale. Cela vaut vraiment le coup ! Franchement il faut se bouger le cul, quitte à faire des kilomètres pour y aller !

– Merci beaucoup !

Mais de rien !Réalisation : Marie-France BOUCLY

Photos: ©2017 Alain BOUCLY