Ground Dweller d’Hands Like Houses

Publié : 15 mars 2012 par Axel M. dans Chroniques, Musique
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Un groupe de post-hardcore avec seulement du chant clean ? On se pose tout de suite la question de savoir si l’album sera rempli d’auto-tune horrible comme on peut l’entendre chez plusieurs de leurs camarades (Abandon All Ships, From Atlantis ou Attack Attack! dans les premiers albums pour ne citer qu’eux). Et c’est avec plaisir que je vous annonce que non, vos oreilles ne souffriront pas d’effets beaucoup trop importants sur la voix pour gêner l’écoute. Cependant, le groupe s’adresse à un public assez ouvert, capable d’accepter du chant clean par dessus une instrumentale puissante.

En choisissant Hands Like Houses Rise Records (qui a d’ailleurs vu s’en aller Attack Attack! et For The Fallen Dream récemment) pari sur du nouveau. En pensant Rise Records on pense de suite post-hardcore (outre les quelques Your Demise (hardcore) ou Bleeding Through (metalcore)) et pourtant ici on assiste a un mélange intéressants entre le pop-punk et le post-hardcore.
Dans ce premier album, aucune voix criée dans leur chansons, seulement du chant clair. Mais une énergie intense se dévoile de leurs titres oscillant entre break, passage éléctro et rythmique punchy. Certaines solistes vous ferons sûrement sentir une influence tiré de Parkway Drive. Les parties vocales ainsi qu’instrumentales ont ce petit quelque chose qui vous fera continuer l’écoute de cet album.
Du côté mixage, ce premier album a vraiment été bien pris en main et il est réellement agréable d’écouter celui-ci.
On notera l’apparition de Jonny Craig (ex Dance Gavin Dance) et Tyler Carter (ex Woe, Is Me) sur la chanson « Lion Skin » qui n’est, malgré la participation de ces deux bêtes, pas énorme.
Ainsi que celle de Matty Mullins (Memphis May Fire) dans « Watchmaker » qui elle est un vrai titre de l’album.

Cet album est un pari réussi pour HLH qui va pouvoir commencer une tournée internationale, notamment avec Parkway Drive en Australie. Une découverte récente qui nous démontre bien que la violence ne passe pas que par la voix criée. Pas de date encore pour la France, mais en espérant que ça ne saurait tarder.

Note de l’album : 8/10
Critique finale : Pour un premier album, HLH arrive à s’imposer parmi les grands, ce n’est pas un album parfait mais il sont sur la voie pour nous apporter de belles choses par la suite. En espérant les croiser sur les planches pour pouvoir vous en dire plus à leur sujet.
Chansons coup de cœur : « Antarctica », « Spineless Crow », « Watchmaker ».

Axel Moine

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