Quand la musique populaire et cinématographique aux saveurs felliniennes rencontre un ensemble orchestral de 15 orgues acoustiques, d’accordéons et de percussions automatisés… Un spectacle fou, hors norme.
L’album de Belem & The Mekanics sortira le 02 février 2018 via Igloo Records – Zig Zag World /L’Autre Distribution
L’accordéoniste diatonique Didier Laloy, dans sa nouvelle création, réinvente l’univers de son duo Belem au contact de la folie créatrice du compositeur Walter Hus et de ses instruments mécaniques Decap.
Depuis des années, le duo Belem parcourt le monde avec ses compositions unanimement saluées par la presse pour la qualité et son originalité .
Didier Laloy rêvait d’un orchestre mécanique pour accompagner Belem. «Durant des jours et des nuits, j’ai rêvé de futur artistique, à la recherche d’orgues de barbarie, de pianos mécaniques, de boites à musique… C’est en rencontrant Jacques Picard que ce rêve a commencé à devenir réalité. En effet jacques perce de petits trous pour faire jouer une magnifique boite à musique !!! Notre premier partenaire était trouvé. Le reste de mon rêve semblait plus compliqué à mettre en place de manière rationnelle. Jusqu’à ma rencontre avec Walter Hus. Quelle ne fût pas ma surprise en découvrant son laboratoire organique philarmonique. Mon rêve d’orchestre mécanique était non seulement là devant mes yeux, mais en plus grand, plus fou et plus beau encore !!
Walter et moi partageons la même folie créatrice, rendant le doute impossible…
Ce projet est fou, car la gestion technique dépasse de loin nos créations habituelles.
En effet nous voici devant un ensemble orchestral de 15 éléments composé d’orgues acoustiques, d’accordéons et d’instruments de percussion autonomes, commandé par un ordinateur et un logiciel de musique générant un son acoustique et organique».
Imaginés et construits par Walter Hus et la société Decap, la mécanique de ces instruments est une véritable prouesse. Composés de tuyaux, de câbles, de lames métalliques et en bois, de percussions, ils sont capables de reproduire les sons de tout un orchestre. Decap et Walter Hus ont travaillé des années pour apporter à des instruments mécanisés le souffle du flutiste, la souplesse du batteur, la virtuosité du plus génial des musiciens.
** Walter Hus est le co-fondateur dans les années 80 du groupe avant garde Maximalist
Le résultat est à couper le souffle… hors normes.
Le public, guidé par Kathy Adam au violoncelle et Didier Laloy à l ‘accordéon diatonique est emporté par une douce voie lactée de sons, ou par une vague philarmonique.
L’instrumentation Decap racontée par Walter Hus :
«Dans les années 50, 60 et 70, les orgues de danse automatisés (limonaires, orgues Decap ou Mortier) étaient immensément populaires dans les cafés et les salles de danse en Belgique, en Hollande et dans le Nord de la France. Tout comme les pianolas, ces orgues imposantes théâtrales étaient commandées par des cartes perforées. Ils jouaient les tubes du moment pendant que la bière coulait à flots. À l’arrivée du Jukebox, beaucoup de ces instruments ont été mis à la décharge ou pour les plus chanceux, dans des musées. Aujourd’hui, ces orgues sont de retour, sous une forme High-Tech.
Dans Belem & The MeKanics, l’instrumentation Decap utilisée se présente comme un ensemble orchestral de tuyaux d’orgues acoustiques, d’accordéons et d’instruments de percussion, jouant tout seul, commandé par un ordinateur et un logiciel de musique. Les valves de l’orgue, les touches de l’accordéon chromatique, chaque petit marteau, chaque bâton de percussion réagit à la milliseconde près aux impulses ordonnées par le compositeur depuis son ordinateur. Même la pression du vent dans les tuyaux d’orgues individuels est contrôlable de façon détaillée. On dirait un gigantesque synthétiseur en bois, permettant un puissant travail de modulation sur le son, mais cette fois-ci pas un son généré de façon électronique mais un son acoustique et organique.
L’instrumentation Decap est l’œuvre d’une vie de la firme Decap de Herentals en Belgique. Poursuivant une tradition familiale centenaire dans la fabrication d’orgues de danse automatisés, Tony et Frank Decap combinent le savoir faire artisanal de leurs ancêtres avec la technologie de pointe d’aujourd’hui. Ils ont créé un tout nouvel environnement instrumental, prêt à être exploré par les musiciens d’aujourd’hui.