Boney Fields donnera 4 concerts en France a cours du mois de mars :
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« Bump City » est plus Rock ! Le nouveau répertoire du virtuose de Chicago reflète l’atmosphère électrique du moment. Boney sait mieux que personne sentir l’humeur du moment. Et pour se faire, le maestro s’est entouré de musiciens enjoués, capables d’imprimer cette tonalité positive dont la planète a besoin. Pas étonnant de déceler un écho néo-orléannais furieusement cuivre dans cette célébration du swing. Comme un clin d’œil à celui qui alluma la flamme du jeune Boney Fields au tournant des années 70… Un certain Louis Amstrong.
Mister Fields se fait un devoir d’honorer toutes les étoiles qui, autrefois, lui transmirent cette envie irrépressible d’insuffler de la joie de vivre dans un monde parfois terne et apathique. Révérer les anciens n’est jamais le signe de la nostalgie, c’est faire preuve de reconnaissance et de respect pour ceux qui montrent la voie. C’est ainsi que Boney Fields rend un hommage appuyé à son compagnon de route et mentor, le regretté James Cotton, sur le titre « Ying Yang », magnifié par la grâce d’un invité de marque, le chanteur et harmoniciste, Charles Pasi.
Comment ne voir dans « Bow Legs », « Sadie » et « You Burn Me Up », une allusion au fougueux Boney Fields qui interprétait, dans les années 90, au sein des Burning Chicago (son premier groupe en tant que co-leader), ces frétillantes compositions devenues, de fait, historiques. Et pourquoi ne pas se féliciter de découvrir une relecture de « Ride To The City », enregistré il y a 20 ans pour son tout premier album « Hard Work ».
« Bum City » est le fruit d’un savoir-faire acquis avec constance et détermination mais c’est surtout un album vivifiant porté par la fraîcheur créative d’une formation solide, enthousiaste et très performante.