Mes AlbumsRock/Hard Rock préférés 2021

Publié : 1 janvier 2022 par Abderrahim B. dans Chroniques, News
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Voilà le casse-tête que je n’ai pas osé faire depuis deux ans. Cette année des ami-e-s m’ont motivé pour le faire. Ouf, cela m’a pris une bonne matinée et deux heures de ce premier jour de l’année 2021 et bien sûr une vingtaine de minutes de recherche d’image cette semaine. C’est subjectif et « Not for Debate » mais on peut en discuter et prolonger les échanges. Je sais que nombreux parmi vous ne vont pas lire, tant mieux je n’ai pas fait de relecture, mais j’ai commencé par le 10 rang comme ça vous allez au moins parcourir les « nommés ». Bonne lecture et j’attends vos réactions à l’égard de ses choix, surtout les trois premiers. J’aimerai bien y revenir car j’ai réalisé un Live-Report et une Interview avec Fernando Ribeiro en mois de septembre mais je n’ai pas eu le temps de transcrire nos échanges. Abderrahim Bourkia « Steel Heart Voice »

10-UNLEASHED                                No Sign of Life

 


C’est le 14e album des vétérans suédois. Ce nouveau LP est produit avec un son très clair, mention spécial au batteur et au soliste.
le légendaire quatuor est en forme. Unleashed me rappelle les années du lycée et le groupe casablancais « In The Nightmare » qui jouait des morceaux de l’album Victory. C’est du Death Metal classique avec une touche « thrashisant ». C’est speed bien sûr, et le parfait mélange de vitesse et de lourdeur est là.

 

9-CARCASS                                     Torn Arteries

 

Carcass est un standard de l’univers Metal. On peut pas passer à côté d’un nouvel album de Carcass. Torn Arteries qui succède à Surgical Steel est un excellent mixture de guitares rapides et lourdes mélangées à des riffs plus lents, bien mélodiques et bien variées. Heavy et brutal. Du Carcass quoi? . Ce titre « Torn Arteries » fait référence au premier batteur du groupe Ken Ownback dans les années 80.  La pochette change un peu des registres de ce style musical et se démarque même des précédentes « art work » du groupe. Sympa de voir  des photos d’organes humains reproduits avec des légumes. C’est l’oeuvre de  l’artiste Zbigniew Bielak.

8-ACCEPT                           To Mean To Die

 

 

 

C’est du Accept pur et dur. Rien à ajouter. Comme on l’aime. Un vieux groupe de Heavy Metal qui tient et depuis longtemps. Malgrès le départ des membres fondateurs Wolf Hoffman écrit et compose comme il a toujours fait un des meilleurs albums y compris ceux de UDO. C’est vrai que ses qualités vocal sont inimitables mais Tornillo  assure depuis Blood of the Nations et joue parfois avec des vocalises à la Udo mais c’est juste un clin d’oeil aux fans que la preuve d’un manque de style. Zombie Apocalypse d’entrée de jeu attaque fort avec son riff du début très  thrash à la Metallica/Testament et nous rappelle  les morceaux les plus puissants du répertoire d’ACCEPT.

 

6-KK Priest                                The Sermon of the Priest 

 

   

Pour les fans inconditionnels de Judas Priest voici l’information : KK Dowing de Judas Priest engage et associe un ancien vocaliste de Judas Priest Tim Owens pour faire un album qui ressemble à du Judas Priest. La réponse est toute simple en attendant un nouvel album de Judas Priest, on peut éventuellement écouter ce premier très bon album d’un membre fondateur de Judas Priest. Résultat : du pur heavy metal à la sauce Judas Priest. Riffs accrocheurs, guitares fabuleuses et chant « endiablé » sur des octaves, de différentes hauteurs et de bonnes qualités par Tim Owens. Solos bien inspirés et une battrie à la Dave Holland. A écouter en boucle avant de répondre à cette question énigmatique : Alors Judas Priest ou KK Priest? C’est du Judas Priest en plus frais.

5-Todd La Torre             Rejoice in the Suffering

 

L’une des meilleurs sorties de l’année 2021. Todd a su bien mettre son talent en tant que vocaliste doublé de batteur dans son propre travail. Cela veut dire un album solo composé et co-écrit avec son ami Craig Blackwell. Rejoice in the Suffering cultive un son variée allant du métal de style testament au métal mélodique Queensryche.  Si vous aimez les sonorités des groupes comme Judas Priest, Iron Maiden et Fight ou Halford en solo, avec des notes de la voix de Queensryche Todd era , et même un peu de riff  thrashy, Rejoice in the Suffering est parfait pour vous.  Todd a bien sauvé Queensryche  après le départ de Geoff Tate. Le dernier album The Verdict en témoigne. Toujours productif en matière musicale, Todd a déjà confirmé au magazine Brave Words qu’il est sur son deuxième album solo. Rien à dire de plus.


4-THUNDER                          All the Right Noises

 

Thunder est de retour avec son hard blues rock de grande classe. Il nous ramène aux années 90. Un très bon retour nostalgique. Bravo. Un autre très bon album de Thunder. On ne peut pas passer à côté d’un nouvel opus de Thunder.  Comme à l’accoutumée, le groupe prouve qu’il sait bien faire de la très bonne musique. Toujours efficace, mélodies et riffs accrocheurs. Bref, de la bonne dose qu’il faut pour être apprécier et se faire écouter en boucle.  Vous ne serez pas déçus de l’album, c’est  sûr, et la version vinyle est d’une très bonne qualité de l’enregistrement et la beauté des deux albums vinyle orange et bleu.

3- SAXON                           Inspirations   

 

 

Excellent et brillant. C’est ce qu’on peut dire sur l’album de reprises des légendes britanniques de la New Wave du Brithish Heavy Metal Saxon. Ces derniers ont nommé à juste titre l’opus Inspirations. Onze nouveaux morceaux proposant de superbes classiques du rock qui ont influencé Biff Byford et ses acolytes. Des Beatles à Jimi Hendrix Stone Free, Saxon montre son amour et son appréciation et rend ses hommages, à d’autres poids lourd de l’univers Rock/Hard Rock. Certains morceaux sont bruts mais toujours fidèles à la chanson originale. Quand les vieux de la vieille école nous livre un époustouflant Bomber de Motörhead (avec le sifflet ajouté)  ou Problem Child d’AC / DC, Evil Woman de Black Sabbath et un majestueux Speed ​​King de Deep Purple – tout a été enregistré avec une chaleur rafraîchissante, non filtrée et avec une reproduction sonore vintage, cela nous laisse « stonné ».  Immigrant Song de Led Zeppline est joué « à la sauce » Saxon, donc, pas de débat sur la voix de Plant et celle de Biff, ce n’est pas la peine. Ce groupe mérite mieux et est une référence tout comme  Iron Maiden. De très bon musiciens qui font de la bonne musique et reprennent d’autres bons groupes. Voilà. C’est tout.  Saxon nous fait voyager dans les années 60 et années 70Et il y a la reprise « Hold the Line » de Toto, une surprise? Non. Un bon travail. Un florilège de sons de qualité en attendant l’album Carpe Diem en 2022.

 

 

2-Helloween                                                     Helloween 

 

Cet opus est le fruit de la tournée Pumpkins United. L’idée a fait son chemin petit à petit. Et même la tournée au départ était juste un échange décontracté entre membres et manager. Andi Deris rigole en répondant à la question : » Qui on peut amener sur scène ? » a dit « Michael Kiske» !!! Et puis un silence long et lourd. Kai Hansen a l’habitude d’y être en tournée Gamma Ray et Helloween. Souvent il partage la scène pour un ou deux morceau « Futur World » et « I Want Out« . Mais amener Kiske, c’était un rêve devenu réalité pour les fans. Bref, revenons à l’album. Out of the Glory donne le ton et la suite montre que le groupe est en super forme. Fear of the Fallen aven son intro, ses riffs, son enchainement des passages vocaux et son texte. De quoi rester scotcher. Pour les Musicos, une vraie leçon de Heavy Metal que l’on soit fan ou pas. Ici les fondateurs du Power ne livre pas une rétrospective de leur discographie. Non loin de là. C’est vrai qu’il y a des moments Keeper of the Seven Keys et aussi les différents styles des autres albums. Mais C’est du Helloween comme on l’aime. D’ailleurs, le groupe est un apport majeur gr à la planète « Metal » tout comme Iron Maiden avec qui ils ont partagé des tournées en tant que « Support » et « Special Guests ». « On jouait avec scène avec Iron Maiden. On avait le même espace qu’eux et les gars de Maiden sont supers. Mais fallait vraiment prendre notre propre chemin sinon on aurait pu être que l’ombre Iron Maiden« , m’a dit Markus dans une interview qui n’a jamais vu le jour. » Car souvent on compare Maiden et Helloween, ce sont deux vieux routiers mais ce se sont totalement différent.  Helloween revient en force l’opus est speed sans répit du début à la fin. Pas de concession. Des solis, des solis et encore des solis à la pelle, des passages rythmiques qui coupe le souffle. La grande claque instrumentale plan instrumental et performants Robot kingFear of the fallen, et Masspollution. Impeccable riffs. Kiske est monstrueux. Son retour a donné un nouveau souffle à ce vieux groupe qui tient très bien avec un très bon management composé de bons musiciens et amis comme le batteur et manager en chef de fil Kosta Zafiriou.  La chute de l’album, sans parler des deux magnifiques Bonus , est bien parlante « Skyfall« . Oui c’est bien évident. On est des « Ovnis » sur cette terre. Toi, toi et moi qui sont fans des « Citrouilles« . Helloween me donne toujours la pêche.

 

2-Iron Maiden                                                     Senjutsu 

 

Senjutsu voilà un titre parlant. Samourai, sabre en main, feu et sang vif qui annonce d’entrée la couleur : récit et histoire à raconter. Le morceau éponyme est bien fait, accroche avec la voix de Bruce et l’énorme riff narratif. Mouaiii, sans plus, un album classique de Maiden. Mais non. Voyons voir de très près. Stratego est classique tube de Maiden avec la paire de solistes qui t’accroche. Dickinson en parfait conteur t’amène vers un autre monde d’antan dans un film historique. The Writing on the Wall, nous amène dans un long métrage sur le Chaos qui gutte notre monde, et une partie plus progressive et souvent en mid-tempo/balade. Les avis divergent sur un studio de ces légendes et pionniers du métal. Changement de production. Articles commander et « publi « rédactionnel. Pour ou contre Kevin Shirley.  Une petite tension. Certains même parle de menace de mort à l’égard de celui qui est derrière la production. Maiden est une multinationale qui brasse beaucoup d’argent. Revenons à nos moutons, l’ambiance musicale rappelle la période Blaze Bayley et notamment X Factor, surtout dans The Time Machine un des albums les plus sombre de la Vierge de Fer et qui figure parmi mes Top Five.  Ce morceau est l’oeuvre de Janick Gers qu’un nombre considérable de fan n’aiment pas. Mesdames et Monsieurs Mr Gers est un guitariste pilier de Maiden au même titre que Murray et Smith. Et le groupe du travail est fait par lui avec ce dernier. On ne va pas débattre ici pourquoi X-Factor et Gers. Ce genre de discussion reste subjectif. Et finalement, on ne peut expliquer le penchant pour tel ou tel album ou guitariste et argumenter que l’on accroche mieux celui au détriment d’un autre. C’est complétement irrationnel. Mais on peut toujours se poser la question suivante : chef d’œuvre ou ratage complet ? Pour moi, à mon avis. Senjutsu est une chef d’œuvre et largement mieux que The Book of Souls et moins élaboré musicalement comme The Final Frontier mais surtout bien réussi au même titre que Brave New World. Son ambiance X-Factorien me plait beaucoup. Je l’ai écouté pendant des semaines et des semaines avec ma fille Sarah qui est d’ailleurs fan de Eddy the Head et adore ED que ça soit en samouraï, tueur dans une rue mal éclairée, pharaon, soldat, alien ou mort-vivant. Maiden c’est Maiden, ne déçoit jamais. La ballade the Darkest Hour est signé encore Smith et Dickinson. Ce tandem fonction toujours. Cela ne veut pas dire que les autres fonctionnent mal. Le single The Writing on the Wall c’est eux aussi. Pour conclure, c’est on n’accroche pas dès les premières écoutes, accordez-vous, d’autres chances sans se presser. Si vous dites que l’album n’est pas bon. Il faut absolument changez le machin ou le matériel avec lequel vous écoutez. Ce n’est pas pareil un son Vinyle, K7 ou CD ou en mp3, lap top, sur YouTube ou autre. Et si vous persistez et signez alors là, il y a un problème, se rincer bien du cérumen et écoutez avec des oreilles neuves. Si vous détestez Maiden. On n’a rien à vous dire.

Enfin, Senjustu n’est pas une synthèse de leur discographie de quarante ans. L’album est très dense, sombre et avec un côté prog. On peut à chaque passage dire que cela nous rappelle X-FactorSomewhere in TimePowerslaveBrave New World ou Dance of Death. Iron Maiden est incontestablement l’un des meilleurs groupes de tous les temps qui cultive les concepts albums. Il nous offre un voyage qui travers les temps. Cet opus est intéressant pour plusieurs raisons comme l’est The Book of Souls, moins diversifié mais valait la peine d’écouter et suivre en tournée surtout le fabuleux Eddie en Live. Ce mort-vivant transgénérationnel est encore l’œuvre ou le chef d’œuvre pour être bien précis de Mark Wilkinson
Maiden est indéniablement en grande forme. GersMurray et Smith sont des vrais maitres à la gratte. Maiden est une école, pas besoin de le répéter. Encore une fois le travail de SMith et Gers est incontestablement parfait et à mettre en avant solis et rythmiques qui tuent. Pas besoin de citer le patron Steve et le métronome et Golden Hands Nicko. Quant à Sir Dickinson, il est en forme malgré ses déboires de santé. Senjutsu ou pas Senjutsu ? Fan d’un jour, Fan pour toujours. Nous sommes toujours au-dessus de la mêlé. Up the Irons/

1-Moonspell                                                             Hermitage

 

Moonspell est groupe inspirant et bien inspiré. Ce groupe passionné fait toujours un bon travail. Comme Maiden il cultive dans le champ des concepts albums. Hermitage, c’est quoi ? Une belle surprise et une brochette de morceaux bien ficelés en textes et en musique. Tous les bons ingrédients de l’album de l’année 2021. Ce titre exceptionnel dans tout s’adresse à la population Monde. A ce qui reste en nous pour sauver notre humanité. Philosophiquement, il questionne notre mode de vie. « Nous êtres humains » hyper branchés au câbles, hyper connectés et rendus esclaves par l’envi, le désir et l’aveugle consommation. Dès l’intro de Greater Good, on comprend le sens qui se cache derrière. « Que diriez-vous d’aller à la recherche d’une nouvelle terre ? Où il n’y a ni plaisir ni douleur », « Que diriez-vous de pas de voisins et pas d’amis, pas d’hymne, pas de gouvernement, ni de dirigeants ni de nations. » et d’autres passage comme  » Nous savons que nous n’allons pas un remède au cancer ni à l’ignorance » ou le refrain « Partout dans ce monde et les sept mers, des foules de gens continuent de se rapprocher. Oh quand tenir ? Quand lâcher prise ? Le plus grand bien, pas assez bon. Pour nous tous ». The Hermit Saints avec ces cris de colère et de détresse « from the Depth » et « from the Inside » et son refrain qui nous interpelle « Rompre avec l’ordinaire, faire le nécessaire, priez, priez pour la mort, priez pour l’extase. La peau de la carapace humaine, si brisée et frêle. Verrouillez les portes derrière les saints ermites ».  Ce qui suit est un passage qui rend à ce groupe qui expérimente des univers et qui mêle très bien Gothique, Progressif, Death, Black, Industriel et Electro Pop. Moonspell se réinvente sans cesse et nous surprends à chaque album avec un florilège de tubes et de textes à méditer. Apopthegmata est une parfaite illustration. Ce morceau définit bien les Portugais. Sin/Pecado et Alpha Noir/Omega White sont là. Un passage que je ne me lasse pas de me le répéter :  » Le désert est si vaste, que tu dois trouver ta place pour se cacher de la foule. Trouvez la paix sans fin, une maison sans fenêtres, aucune lumière entrante. Une maison construite pour un seul loin du soleil ». Le talent de l’écriture et de récit de Fernando Ribeiro est toujours là, avec la composition est bien faite du talentueux guitariste Ricardo Morin et du claviériste hors pair Pedro Paixao, et le puissant groove du bassiste Don Aires Pereira et sa puissance métallique est présente dans tous les morceaux d’Hermitage.  Et enfin, cerise sur le gâteau le nouveau recru Hugo Ribeiro à la batterie qui remplace très bien Mike Gaspard, j’ai une grande admiration pour lui mais c’est toujours comme ça dans la vie on entame des chemins qui nous éloignent des uns des autres qui ne se croisent guère et nous mènent bien très loin. J’ai posé la question à Fernando sur l’après départ de Mike, s’il y a vraiment un contact : « Non. C’est difficile pour lui et pour nous » m’a dit en guise de réponse. J’y reviendrai si les temps le permettent dans une interview avec le brillant parolier. Retour à l’opus.  La suite logique des chapitres va dans ce même sens « Common Prayers » et « All or Nothing« . Sur ce choix que l’on doit faire tôt ou tard. Ce vide qui nous entoure. Cette bêtise ambiante qui nous engouffre. Ces gens qui nous poussent à être essentialistes, c’est que je ne me cesse de répéter et marquer partout où j’y vais. Ce combat au quotidien, de se remettre en question et de chercher à aller de l’avant toute en gardant son authenticité. « The Authentic Version« , oui, voilà. Nous avons déjà entamé une descente aux enfers, en délaissant les vraies valeurs et en se coupant de notre connexion avec notre intérieur essence divine ou spirituelle selon les repères de chacun de nous. Nous sommes seuls. « Solitarian » raisonne encore et encore. Pinkflodien, Hermitage ? Oui sans équivoque.  Surtout sur « All Or Nothing « , accords de guitare folk, longues plages de leads aériens qui font un clin d’œil majestueux à David GILMOUR et au mythique Pink Floyd que je n’écoute pas souvent car ça déprime trop comme j’ai dit à l’un de mes professeurs qui est d’ailleurs guitariste et chanteur. La touche Floydienne est présente dans 5 ou 6 morceaux et on peut dire que Hermitage est un vibrant et brillant hommage à la musique et aux textes bien cultivés avec beaucoup de sagesse et intelligence. Moonspell passe souvent pour un caméléon qui change sans cesse de style. Or, leurs albums sont préparés à petit feu, bien réfléchis. Je suis le groupe debout depuis ses débuts et toujours la surprise après chaque sortie. J’adore l’insolite, le solitaire et l’électron libre que l’on touche et sent chez ce groupe qui marque son temps. Hermitage : Mélancolie élégante.