Live Report : Our Last Night + The Word Alive + Sleeping With Sirens @ Melkweg, Amsterdam. 29/05/13

Publié : 9 octobre 2013 par Julien L. dans Live reports, Musique
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swsmelkweg

 

Le concert est prévu pour 19h30 avec ouverture des portes à 19h, j’arrive au Melkweg à 18h. Surprise, déjà environ 300 personnes attendent devant la salle, cela des heures qu’il pleut et ce n’est pas prêt de s’arrêter. Pendant une heure c’est une allée de parapluie qui attend impatiemment pour le concert. Tout le monde a sorti ses tee-shirts de groupe, les emos sont partout à tel point que je me sens exclu. Ca fume, ça bouffe du macdo, ca révise les chansons, on essaye d’oublier la pluie. Tony des Word Alive passe brièvement vers son camion, le merch se vide petit à petit sous la pluie. 19h30, ouverture des portes. C’est le bordel tout simplement, ça pousse, la pluie s’intensifie. Une fois dedans la queue pour le vestiaire est extrêmement longue, je décide de n’en avoir rien à foutre et d’aller pogoter avec mes fringues (trempes). Le concert démarre à l’heure avec Our Last Night.

Age Of Ignorance lance le tout, et dès le premier refrain toute la foule est réactive avec le « up your fucking feet ! » gueulé par le chanteur. S’en suit Fate, et enthousiasme logique. Trevor marque une pause, demande si on a déjà entendu parler du groupe (alors que c’est le plus ancien des trois, mais bon) demande à la foule d’acclamer Jesse de SWS qui est venu sur scène pour filmer en se cachant derrière les amplis et annonce Reason To Love. A la surprise générale ils décident de jouer leur version de Skyfall puis Invincible. Leur partie se conclu sur Liberate Me qui fout un sacré bordel. Près de 30 min se show qui démarre plutôt bien ce triple concert. Cependant je décide d’aller poser mes fringues mouillées, c’est trop relou et il fait déjà trop chaud. Moi qui n’ai pas forcement trop apprécié leur dernier album, je change d’avis car il est franchement taillé pour le live.

Vient The Word Alive après 25 min d’attente due au fait que l’ingé son et les autres techniciens n’ont pas bien réglé le matos. Luke Holland et Tony se retrouvent seuls pour tout régler. Je ne me souviens cependant pas très bien de l’ordre des chansons. Un bordel sans nom durant tout leur set, The Wretched, Epiphany, Evolution… Gros circle pits dans la foule. Les deux guitaristes se permettent même de faire un concours de solos si je puis dire en jouant chacun leur tour afin de montrer leurs capacités en gros. Room 126 arrive, puis Entirety qui fera sauter tout le monde sans exception. Le très fédérateur Life Cycles viendra conclure le set avec Tyler Smith qui restera seul sur scene à crier « i’d rather die for what i believe than live a life without meaning ! » plusieurs fois avant de laisser place au à la tête d’affiche. Moi qui n’ai jamais trop accroché à leur son, je dois quand même dire qu’en live ça a de la gueule.

Durant encore 20min de rotation tout le monde se pousse pour etre le plus près possible de la scène. Les gamines sont présentes, j’ai peur de me prendre des coups d’iphones parce que ces mesdemoiselles se seront faites poussées. Durant l’attente on nous diffuse du Escape The Fate, I Set My Friends On Fire, Falling In Reverse, Memphis May Fire, Miss May I, blessthefall… Puis la lumiere s’eteint. Ca cris dans tous les sens “Kelliiiiiiiiiiiiiin!” du coup j’ai mal aux oreilles. Le concert s’ouvre sur These Things That I’ve Said, puis enchainement immédiat sur Eyes to Hear & Ears to See qui déclenche une guerre hallucinante dans toute la salle. Vient ensuite A Trophy Father’s Trophy Son atteignant sa conclusion avec le frontman en larmes avant de lancer un Fire de toute beauté avec une salle éclairé uniquement par des téléphones et des briquets. L’ambiance se calme avec le départ des musiciens ne laissant que Kellin et Jesse sur place pour nous jouer Don’t Fall Asleep At The Helm puis Roger Rabbit. Une meuf débarque de nulle part pour embrasser Kellin puis disparaît après été attrapée par la sécurité. Durant tout le set Kellin nous montrera ses capacités vocales en allant toujours plus dans les aigues pour des fins de chansons très « spectaculaires ». La guerre reprend avec Tally It Up, Settle The Score et surtout leur tube James Dean & Audrey Hepburn qui s’arrêtera dès le premier couplet du fait que le chanteur vient au-devant de la scène porter une gamine qui s’est évanouie après avoir son idole qu’ il s’énerve et lance au barman (oui il y a un bar dans la salle) « there’s no fucking security guards at this venue or what ? », en effet il n’y a ni gardes, ni barrières, rien qui sépare le bord de la scène de la foule. La fille gagne son ticket pour un accès backstage au final, puis le groupe essaye de reprendre là où ils se sont arrêtés, mais Gabe le batteur est paumé, du coup ils recommencent le morceau. Le groupe se casse brutalement à la fin, avant de revenir conclure show avec Do It Now Remember It Later puis If Can’t Hang. Les lumières se rallument, SWS part.

A la table du merch on croise les deux frères et le batteur de Our Last Night en train de boires des bières tout en vendant des teeshirts, prenant des photos et discutant avec les fans. Coté Word Alive, Tyler  vend des cds de leur dernier album Life Cycles tandis que Luke Holland et Tony Pizzuti restent prendre des photos. Les Sleeping With Sirens, eux, ne daignent pas se ramener. Remarque ça aurait été dangereux avec toutes ces gamines.